Internet : poursuite de notre combat par d’autres moyens

Internet : poursuite de notre combat par d’autres moyens

J‘ai remarqué, ces dernières semaines, à l’occasion de conversations téléphoni­ques ou « courriélisées » avec des lecteurs, que beaucoup d’entre vous ne connaissaient pas nos activités internet. Il me semble important de vous en parler – spécialement aux nouveaux lecteurs –, car c’est là que notre « force militante » doit se développer en priorité.

Entendons-nous bien : les activités internet n’ont pas vocation à remplacer la presse en général, et les « 4 Vérités » en particulier.
La presse « papier » reste le moyen le plus sûr de prendre du recul par rapport à l’actualité. Et j’espère qu’avec notre ligne d’entente à droite, de débat à droite, et d’écoute du « peuple de droite », nous y contribuons à notre modeste mesure et à notre place (plus que la « grosse presse » en tout cas !…).
Mais, par rapport aux journaux « papier », internet présente deux avantages non négligeables dont une presse d’opinion comme la nôtre, ne saurait se passer.

Tout d’abord, la place n’est pas un problème. Dès aujourd’hui, nous publions sur notre site (<www.les4 verites.com>) des articles que nous ne pouvons pas publier dans le journal. Le site ne reprend pas tout le contenu du journal ; le journal ne reprend pas tout le contenu du site.
Mais il y a un autre avantage, qui est prioritaire pour moi : la « réactivité ».

Alors que nous ne paraissons que toutes les semaines avec le journal, grâce à internet, nous pouvons répondre en quelques heures à un problème d’actualité. Et notamment, nous pouvons nous mobiliser efficacement et rapidement.
Dernier exemple en date : notre pétition en faveur d’Éric Zemmour, qui se trouvait menacé de licenciement du « Figaro » pour avoir osé lier immigration et insécurité, ce qui n’avait pas eu l’heur de plaire aux ligues de bien-pensance antiracistes. En quelques heures, des milliers d’internautes, avertis par nous ou par d’autres, ont réagi. La mobilisation a payé : le « Figaro » a reculé. Zem­mour est momentanément « sauvé » – encore que France Télévisions menace, à l’heure où j’écris ces lignes, de l’attaquer à son tour…

Voici deux fois que des pétitions des « 4 Vérités » ont les « honneurs » de la « grosse presse » (honneurs douteux, je vous l’accorde, mais comme disait Mao Tsé Toung, qui n’était pas de nos amis, « être attaqué par l’ennemi, n’est pas une mauvaise chose »…).
Grâce à internet, malgré notre faiblesse par rapport à ladite « grosse presse », nous avons les moyens de peser autant, sinon plus, qu’elle.
Je vous encourage donc à vous abonner à la lettre d’information des « 4 Vérités » (il suffit pour cela de laisser votre courriel dans la case « newsletter » sur la page d’accueil du site internet). Lettre électronique hebdomadaire qui propose d’autres articles et courriers de lecteurs que le journal. Et qui permet de nous mobiliser rapidement pour défendre les idées de droite sur la « toile ». Inscrivez-vous et invitez vos amis à le faire également. Plus nous serons nombreux, plus nous serons efficaces.

J’ajoute qu’internet a également un avantage : celui de favoriser la liberté d’expression, quand les autres médias ne cessent de la rogner. En particulier, c’est l’un des derniers espaces où l’on peut se battre à grande échelle contre l’islamisation de notre pays. Cela durera sans doute moins longtemps que les impôts, mais en attendant la censure étatique, profitons-en !

Est-il besoin de préciser qu’Internet ne nous rapporte rien (et nous coûte de l’argent !) ? Mais nous ne sommes pas « Le Monde » ou « Le Figaro », nous nous battons pour des idées – et pour sauver la France du déclin dans lequel elle s’enfonce inexorablement, sans que les « partis de gouvernement » semblent juger utile de réagir. Je crois donc que c’est notre devoir de journalistes « engagés » que de faire de substantiels efforts dans ce domaine.

Je sais bien aussi que plusieurs abonnés des « 4 Vérités » ne sont pas internautes.
L’un d’entre eux m’a même déclaré dernièrement qu’il craignait de devenir un « abonné de seconde zone », parce que nous nous développions fortement sur internet. Il n’en est évidemment rien.
Le combat numérique et le combat de la plume sont un seul et même combat. Je suis toujours très touché et admiratif quand je découvre que tel abonné photocopie des articles du journal pour les faire lire à des dizaines de personnes autour de lui. C’est le même combat ! Quelle que soit la forme d’expression, l’objectif reste le même : faire connaître, et d’abord autour de nous, les idées de droite pour amorcer la renaissance du pays, en attaquant sans concession les raisons du déclin !

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Comments (4)

  • Drakkar Répondre

    A Mnemozine.

    Votre contribution mérite d’être un article à part entière des quatre vérités. merci pour cette analyse pertinente d’un média emblématique de la propagande anti occidentale.

    A la rédaction.

    Ce texte est tout autre chose que les vomissures gauchistes et pro musulmanes que vous avez pris la mauvaise habitude d’accepter sur ce forum au nom de l’illusoire alimentation des débats.

    4 avril 2010 à 9 h 49 min
  • Mnémozine Répondre
    Bonsoir,
    Je participe désormais rarement a ce forum, mais je continue à lire (sans les approuver tous) les billets de 4 Vérités. Je lis plus particulièrement les vôtres, Monsieur Thieulloy. Je viens vous dire ici mon scepticisme quant à l’issue du combat que mène votre site contre les forces de désagrégation de la nation. Non que je crois à quelque entreprise concertée de nuire au pays, auquel cas la malfaisance serait tôt ou tard découverte et rendue publique à défaut d’être réprimée, ni n’ai la naïveté de voir son opposition en saint Georges combattant le dragon. Néanmoins le « progressisme » est à l’œuvre dans ses formes actives et passives.
     
    Ainsi de la propagande complaisante (compassée au point d’en être ridicule) de la chaîne Arte en faveur des religions et mœurs  exotiques (lesquels ne manquent pas d’intérêt), de l’islam, du monde arabe en général, du « peuple » palestinien en particulier, ou en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’UE, en même temps que la critique acérée des sources du judéo-christianisme ou de l’Église, particulièrement visée ces temps-ci. Il est vrai que le pape n’émet jamais de fatwa ni ne lance des tueurs stipendiés aux trousses des mécréants. Alors on peut courageusement dénigrer une institution bimillénaire tout en baissant chastement les yeux devant les massacres de chrétiens en terre d’islam et les mariages prépubères. La cécité volontaire, une entreprise clairement assumée, sur fonds publics, non d’un complot ourdis dans d’obscures officines d’ultragauche. Et quoique le militantisme gauchiste ait depuis longtemps infecté les rédactions et le monde universitaire. Arte avance masquée.
     
    Je parle ici d’Arte comme d’un exemple connu, et même emblématique, d’une intelligentsia vouée à la critique de sa propre civilisation comparée à celles, beaucoup plus avancées, des Toltèques, des Bamilékés ou des peuplades obèses des îles océaniennes. Arte cultive toujours le mythe rousseauiste du bon sauvage. A la fois source du relativisme cultureux et sujet réceptif du politiquement correct le plus trivial. Il s’agit ne rien dire ni rien suggérer qui risquerait de provoquer de l’émotion dans le monde informel des cocus-contents, l’ire procédurière des assocs antiracistes et l’agitation des camarillas homosexuelles. Arte pratique l’art de faire voisiner des œuvres de valeur avec des courts-métrages sordides, bavards et surtout bien subventionnés.
     
    Comprenons-nous: je ne fais pas ici le procès d’une chaîne que je regarde tous les jours avec intérêt ou agacement, car il y a pire. Mais il ne s’agit pas non plus de rester dans le vague d’un "ennemi" indéterminé. Il faut indiquer des repères. Et Arte est l’un de ces repères. Au-delà d’une chaîne télé dont l’audience reste marginale, je critique cette fameuse « pensée de gauche » au nom de laquelle s’exprime l’intolérance meurtrière ; une pensée qui n’a jamais cessé de se mettre à la remorque des idéologies depuis le milieu du XIXe siècle qui marqua la naissance des utopies socialisantes. Le soutien à la « diversité », l’apologie des mœurs déviantes, la négrophilie bien-pensante comme substituts du compagnonnage de route du communisme, du tiers-mondisme, du féminisme… et aujourd’hui l’écologisme politique. La permanence dans le changement et la vertu exterminatrice. La presse de gauche donne toujours le spectacle d’une idée à la recherche d’une nouvelle dictature devant qui se mettre à plat ventre.
     
    Plutôt que de complot il convient mieux, me semble t-il, de parler de connivence, de copinages de plateaux et de rédactions, et autres compromissions répugnantes. Partout l’on entend des cloches qui n’émettent qu’un son. Une telle unanimité dans le consensus « solidaire » a de quoi faire frémir le moins démocrate des citoyens. Il n’est jusqu’au milieu artistique, qui jadis se faisait gloire de sa licence libertine, brandissait l’étendard de son anarchie impécunieuse, touché aussi par le fléau du conformisme le plus niais qui fut jamais.  Cette faune, autrefois marginale et pittoresque, s’est muée en troupeau moutonnier, pleurnichard, quémandeur de subventions et soumis aux ukases des faiseurs d’opinion. Parmi ceux-là, Bernard Henri Lévy. Notre BHL national est allé jusqu’à forger le concept absurde, surréaliste, d’ « islam des Lumières ». Il faut être effectivement un grand penseur visité par le génie pour voir l’esprit des Encyclopédistes et le salon de Madame du Deffand habiter les gourbis du Caire ou hanter les medersas islamistes… « Je n’ai jamais vu ramper avec une telle hauteur. » dit un personnage des Rois maudits. L’ancien mao des lettres épouse les causes en vogue en affectant l’indépendance d’esprit.
    Bien plus grave qu’un dérisoire complot d’intellos est la passivité résignée de la population devant les attentats répétés dirigés contre sa façon de vivre, d’écrire et de penser. Par son effet grégaire, cette passivité est en soi plus subversive que n’importe quels discours libertaire ou anticlérical auxquels nous sommes habitués de longue date. La dictature ne peut exister sans le consentement des masses à leur propre esclavage. L’autocensure devient telle qu’il n’est même plus possible d’émettre la moindre critique circonstanciée, quant aux faits, dans la presse nationale sans être aussitôt censuré par de vigilants mercenaires, branquignoles salariés au service d’une sorte de police de la pensée qui rappelle les pires moments des autodafés. A la trappe une récente intervention dans le forum de C dans l’air au sujet de la HALDE, de ses méthodes d’ « investigation » (le « testing », copié de SOS-Racisme), de son intrusion dans les manuels scolaires (la promotion de l’homosexualité sous couvert de lutte contre le sexisme et l’homophobie); de son budget princier, des émoluments de sa présidente. Admirons : la vertueuse indignation condamnant la pédérastie ecclésiale et les envoyés de la HALDE pour enseigner aux chères têtes blondes (quand il y en a) comment faire un bon giton.
    A quoi peut-on mesurer ce renoncement national à affirmer son identité face à l’invasion de mœurs, de croyances et de coutumes exogènes, et faces aux nouveaux tribunaux inquisitoriaux ? Je la vois à cette manière d’exil intérieur qui a saisi les gens de ce pays. Les émissions télé et les livres à succès sont ceux qui magnifient le terroir, la cuisine, la bouffe bio, les « gens », la « Nature » (vue au travers d’un nouvel animisme), les reconstitutions historiques bref, le « patrimoine ». C’est-à-dire des lieux de l’espace et du temps, ou de l’imaginaire, où l’on ne rencontre ni « jeune », ni Noir, ni burka, ni pédéraste… sauf s’il s’agit du Plantagenêt épouse d’Isabelle de France, d’Henri III ou de Monsieur frère du roi. Nous sommes ici dans l’Histoire et non dans le sordide. Et les Français aiment leur histoire. C’est devenu un refuge, un repoussoir de la « diversité » : métissage, fanatisme, drogue, ignorance, banditisme, immoralité, licence…) inventés ou favorisés par une pensée qui se voit progressiste et qui n’est que lâche et démissionnaire. Oui, je suis pessimiste car je vois le pire encore à venir. C’est l’âge, sans doute, et la nostalgie d’une France à jamais disparue. Merci de m’avoir lu.
    3 avril 2010 à 19 h 54 min
  • Drakkar Répondre

    Je sais bien aussi que plusieurs abonnés des « 4 Vérités » ne sont pas internautes.

    N’oubliez pas que pas mal d’internautes ne sont plus abonnés …

    3 avril 2010 à 14 h 46 min
  • IOSA Répondre

    Si on devait ne plus avoir les4V sur internet, les soirées seraient d’un ennui sans pareil.

    Avec qui je vais m’engueuler sinon ?

    IOSA

     

    1 avril 2010 à 23 h 41 min

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