La ville de Lyon et le génie de la France des enfants

La ville de Lyon et le génie de la France des enfants

J’ai toujours préféré Lyon à Paris. C’est la capitale de Gaules, bien sûr, la grandiose basilique de Fourvières est un haut-lieu bouleversant consacré aux chrétiens et non réservé aux touristes ; la ville offre un site éminent et deux fleuves une aura gauloise incomparable. La population aussi est belle et jeune, ou âgée avec de beaux traits classiques et une belle allure bourgeoise, héritière peut-être de nos vieilles tribus gauloises et de notre ancienne civilisation gallo-romaine ; on la voit promener sa jeunesse autour des anciennes abbayes ou dans le somptueux parc de la tête d’or qui évoque Claudel et son drame admirable et curieux.

De passage ici pour fêter les 80 ans de mon père, je trouve aussi une ambiance familiale, chrétienne et heureuse. La ville de Lyon est devenue chère, une des villes les plus chères d’Europe d’ailleurs, mais c’est aussi une ville prospère avec des gens, des Français donc, qui ont su s’adapter à la mondialisation tout en conservant leurs traditions. On le verra prochainement avec la fête des lanternes, magique ambiance de passé et de christianisme, à l’ombre de la Vierge et de sainte Blandine.

Le plus fort est la vivacité de la population que l’on sent tous âges confondus s’exprimer en un français impeccable, encore vive et pas soumise à la matrice : il n’y qu’à parler avec un serveur à tête de Tintin ou d’Astérix dans un bouchon lyonnais pour s’en rendre compte. Comme un certain nombre de villes de province, d’ailleurs, Lyon résiste à la matrice, protégée par ses fleuves et ses collines sacrées, en ayant gardé son enracinement et son illumination. C’est elle qui devrait être élue la ville lumière en France.

Ne résidant que fort peu en France, j’en sais des nouvelles par les médias, qui en font un pays plus malheureux que l’Afghanistan ou le Niger. Lorsque j’y retrouve les miens, je sens pourtant une atmosphère supérieure qui a commencé d’ailleurs avec le gouvernement Raffarin, comme me le souligne mon ami Antoine, restaurateur à Vézelay, imperturbable optimiste. Les Français sont plus riches et plus instruits que jadis, mieux formés au monde actuel, et ils gardent leurs traditions. Les femmes sont minces, au grand étonnement des Anglo-Saxons, et elles ont de nombreux bébés. On dépasse les deux enfants par femme, et on écrase le reste des pays de l’OCDE, alors que comme je l’ai déjà écrit, la natalité s’effondre dans la plupart des pays émergents ou musulmans. On fera nos comptes dans cent ans et l’on verra si le pays des contes de Perrault sera si mal loti qu’on le dit.

A propos de la naissance de la petite Giulia Sarkozy, le journal toujours surprenant Paris-Match souligne cette exception démographique française qui défie le pessimisme ambiant, l’euro-morosité et tout le reste. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, rappelle Nietzsche, et l’on peut dire qu’en marge de nos crises et de nos mauvaises humeurs, une France plus forte, bien inspirée d’En Haut, prospère et lance un défi au futur angoissant du siècle qui s’annonce. Ces enfants qui naissent, ces bébés sont un défi à au nihilisme, à la culture de la mort, à la matrice et au reste.

La matrice a bien compris que pour triompher elle doit imposer le modèle DINKS (double income no kids) donc le couple homosexuel ou l’enfant hors de prix  (le chariot de luxe, la technophilie, les études de finance américaine et le polo le dimanche…). Mais il semble qu’elle a n’a pas réussi à altérer la bonne humeur de la femme française et de son mari. De ce point de vue d’ailleurs, je trouve une accointance heureuse entre les familles bobos, trop dénigrées à droite, et les familles cathos : les premières n’ont pas à ce point perdu leur lien avec la source française.

Le pessimisme doit être réservé à l’intelligence, l’optimisme à la volonté, disait Gramsci. On peut dire que cette haute leçon d’ailleurs très chrétienne d’inspiration du penseur italien s’applique à la France plus qu’à ses voisins. Soyons donc moins pessimistes, à l’heure où nous devons faire des choix importants en 2012, pour le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Comme dit Bernanos, la France sera toujours sauvée par les enfants. Les technocrates le comprendront un jour : c’est avec des enfants que l’on bâtit des cités et des civilisations, pas avec de la monnaie.

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Comments (15)

  • lecteur Répondre

     

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    " je trouve aussi une ambiance familiale, chrétienne et heureuse. La ville de Lyon est devenue chère, une des villes les plus chères d’Europe d’ailleurs, mais c’est aussi une ville prospère avec des gens, des Français donc, qui ont su s’adapter à la mondialisation tout en conservant leurs traditions.

    On le verra prochainement avec la fête des lanternes, magique ambiance de passé et de christianisme, à l’ombre de la Vierge et de sainte Blandine "

    ——————-

    1  la fête des " lumières " il ne disent plus lanternes  n’est plus qu ‘une immense récupération commerciale

    au profit des bars et restaus du quartier saint-jean

        occultant presque à 99% son origine catholique

        quelques jeunes identitaires essaient de faire revivre la vraie fête , au risque chaque année d’être aggressés

       et sont humiliés par la presse et dénigrés

        c’est un vaste carnaval d’illuminations électriques hypercouteuses , une destruction massive des impôts , des illuminations techno des façades , des beuveries dans les rues , des vols , des aggressions   

       tout est fait par la mairie sociale-salaud pour noyer le poisson ( les poissons chrétiens ) dans cette orgie

    2 la pauvre Sainte-Blandine , originaire de l’ Asie Mineure ( actuelle zone envahie par les turcs ) est bien oubliée

      Qui en parle  combien de fois par an le maire social-salaud va-t-il prier pour elle à l’amphithéatre des Gaules ?

      Combien de lyonnais la connaissent ???

    3      Ma fille habitant VERS LE PARC DE LA TETE D OR , vers le Bld des Belges , je confirme qu ‘il y a

     de façon scientifique quantitative BIEN PEU de vrais lyonnais

     entre les kebabs, la boucherie cacher , les hallals , mr Bonnal n’a pas fait les mêmes observations scientifiques que moi

     je dispose de dizaines de photos bien différentes

    4 vous arrivez à la gare de la Part-Dieu ( ma dernière venue en train )

       des femmes ROMS mendient ( ou volent ) devan,t la gare

       un islamiste en djellaba mendie , etc etc…

    Mr Bonnal a du regarder le doigt quand le sage montrait la LUNE

    15 novembre 2011 à 17 h 21 min
  • lecteur Répondre

     

    Vous n’avez pas du visiter la même partie de Lyon que moi !

    Vous reconnaissez la " race gauloise" ?? ( Outre que Lyon a été en grande partie peuplée depuis plusieurs siècles

    d’italiens  revoir les hôtels particuliers des usuriers Lombards  , des ouvriers canuts  dont le créateur de Guignol

    Guignolo )   tout le vieux Lyon , de Savoyards  , presque personne n’est originaire du Lyonnais !

    mais vous n’avez pas du aller au Sud de Lyon , à la Part-Dieu , à Vaulx-en-Velin , Villefranche -sur-Saône, aux

    Minguettes , et très loin , jusqu’ à Givors , Tarare , Vienne etc…

    vous avez des dizaines de mosquées à visiter

    et encore cet englobement des naissances extra-européennes dans la fertilité des "" femmes françaises ""

    Merci de revisiter de façon précise

     

    15 novembre 2011 à 17 h 04 min
  • ultralibéral Répondre

    Lyonnais et aimant bien Bonnal , je pense qu’il a du faire un voyage dans le temps.

    Il décrit le Lyon de 1978.

    14 novembre 2011 à 14 h 33 min
  • Bourbonnaise Répondre

    Lyon est une fort belle ville, c’est certain, mais M. Bonnal a bien l’air de prendre ses désirs pour des réalités, des vessies pour des lanternes. Ou alors ne voit-il Lyon qu’à travers des fêtes familiales qui ressemblent encore à celles d’antan. Je lui suggère de sortir et de faire un tour “rue de la Ré” lorsque les “jeunes” y descendent en masse, venant des banlieues dont ils on fait un enfer.

    14 novembre 2011 à 13 h 47 min
  • isocrate Répondre

    La ville-sans-nom  de M. Bonnal, ça doit être l’Utopia de Thomas  More…

    14 novembre 2011 à 9 h 35 min
  • dissident Répondre

    j aime bien mr Bonnal pour son parcours, son erudition aussi mais la l article me tombe des mains si je peux dire ; lyonnais d origine j y ai vecu longtemps, je vivais dans ceete ville il y a 5 ans encore et je ne pense pas que mr Bonnal ai beaucoup ciorcule dans Lyon, ai pris les transports en commun, la ville est sinistree par une immigration conquerante, de l incivisme de partout, des tags sur tous les murs, des manifestations qui degenerent, quant au francais usite impeccable, j eme demande ou l auteur traianit ses oreilles, il a decrit il me semble le Lyon des annees 60 epoque bien revolue par la faute des politiciens et aussi par la faute de la passivite des lyonnais eux memes on ne peut recolter que ce qu l on seme ; enfin j insiste sur le fait que le phenomene de tiermondisation touche tous les arrondissements, ce n est pas un phenomene de banlieue

    14 novembre 2011 à 0 h 16 min
  • QUINCTIUS CICINNATUS Répondre

    message "personnel" :                                                                                                                                  MYRELYNGUE n’a pas l’esprit brumeux  !
    seul un vrais Lyonnais (comme lui et moi) comprendra

    13 novembre 2011 à 17 h 07 min
  • Clément Répondre

     

    Merci d’avoir éliminé ma réponse à Nicolas Bonnal.

    Cela s’appelle de la censure

    Et pourtant il n’y avait pas un mot plus haut que l’autre

    salutations

    13 novembre 2011 à 13 h 20 min
  • Blondin Répondre

    Lyon est peut-être le dernier îlot Gaulois. Ce n’est pas le cas de Mulhouse où la population est à 60 % d’origine musulmane. Et dans le reste de la France il y a des voiles partout avec des enfants, beaucoup d’enfants qui ne descendent pas des Gaulois ceux-là !

    13 novembre 2011 à 0 h 24 min
  • Myrelingues Répondre

    Lyon, ville des Lumières, capitale de l’Univers. (Paris, usurpatrice !) Une France fédérale serait plus forte (ou moins faible) et laisserait s’épanouir les villes et régions de France.

    12 novembre 2011 à 19 h 13 min
  • Anonyme Répondre

    richa83 : 2 fleuves ??????

    –      C’est exact. Le Rhone et le Beaujolais. Tout le monde sait cela!

    Mancney

    12 novembre 2011 à 12 h 50 min
  • QUINCTIUS CICINNATUS Répondre

    @ richa 83

    …et même TROIS disent les "gones"
    le Rhône
    la Saône (qui est en fait une rivière)
    et le …
     … Beaujolais frais et gouleyant qui désaltère les gosiers lyonnais !

    pour revenir à l’article , Monsieur Bonnal devrait faire un petit tour du côté de Gerland ,Vénissieux (dont l’ancien maire P.C.F. se dresse CONTRE l’immigration !) , Saint Priest , Saint Fons ,Vaux en Velin , Villeurbanne ….
    enfin partout où se dressent les mosquées

    12 novembre 2011 à 10 h 13 min
  • richa83 Répondre

    """
    la ville offre un site éminent et deux fleuves
    """

    2 fleuves ??????

    11 novembre 2011 à 23 h 59 min
  • Daniel Répondre

    Merci pour cet article raffraichissant .

    11 novembre 2011 à 23 h 30 min
  • Richard Répondre

    Désolé  la fécondité la femme  française n’est pas de 2,  mais de 1,4

    comme quoi, la pollution médiatique abime les neurones d’un grand nombre de Gaulois

    nous sommes abusés.

    la différence vient des produits d’importation !ce qui permet d’arrondir à deux la fécondité  CQFD  

    11 novembre 2011 à 17 h 04 min

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