L’Aide Publique au Développement (APD)
Nous avions publié en mai 2008 un article sur ce sujet. Sur le fond, il n’a pas pris une ride, mais le coût de ces actions dites de solidarité augmente chaque année.
Le site France diplomatie nous apprend (pilotage stratégique daté du 3 novembre 2010), qu’« en 2010, l’APD française approchera les 10 milliards d’euros ». Elle était de 8,5 milliards en 2006. Elle a donc augmenté malgré la « crise » qui sévit en France et qui justifie l’augmentation de nos contributions. Mais, soyons fiers : « Cet effort a notamment été apprécié et souligné par le Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’OCDE ».
Cette aide comporte deux chapitres : une aide bilatérale dont un allègement des dettes, et une aide multilatérale offerte par l’Union Européenne et par d’autres organismes internationaux. L’Afrique reçoit 53 % de cette aide, dont 43 % pour l’Afrique Subsaharienne qui « est bien la priorité de l’aide publique française».
L’antienne de la justification
« L’aide au développement répond à l’impératif de solidarité ainsi qu’au souci de vivre dans un monde plus sûr».
L’aide est désintéressée car il n’est pas question de favoriser le commerce extérieure de France par un retour sur investissement. Soit, mais pour des sommes aussi considérables, les résultats sont peu probants.
Indépendamment du fait que « les autorités françaises sont bien conscientes des défis que pose l’augmentation de l’aide en termes de capacité d’absorption du surcroît (sic) d’APD, de transparence dans l’utilisation des fonds, et de redistribution de ces ressources au bénéfice des populations » (réponse ministérielle publiée au JO du 01 novembre 2005, n°7064, page 10158), les organismes de collectes et de décisions des gouvernements se sont multipliés.
1- La taxe sur les transactions financières
Emboîtant le pas au groupe altermondialiste ultragauchiste ATTAC, notre président préconise une taxe sur les transactions financières. Les contribuables apprendront, sans plaisir, que son étude a déjà nécessité des énormes dépenses : « Ce processus a été engagé à l’initiative du ministre des affaires étrangères et européennes, le 22 octobre 2009, par 12 pays pionniers qui ont créé un groupe de travail en vue de proposer des recommandations opérationnelles.Ce groupe de 12 pays a sollicité un rapport international d’expertise auprès de juristes, économistes et fiscalistes issus du monde universitaire ou de la banque, qui ont remis leurs conclusions en juin 2010 » (Réponse ministérielle publiée au JO le 24/08/2010 page : 9254).
Il est probable que ce « remake » aura la même destinée que la taxe Chirac sur les transports aériens, c’est-à-dire que cette taxe sera adoptée par 2 ou 3 pays et que les Français, comme toujours, paieront. Qu’importe, elle flatte l’ego de nos dirigeants dans les réunions internationales. Des « pionniers » disent-ils ! Ne boudons pas cette fierté.
2- La coopération décentralisée.
Les collectivités territoriales apportent désormais leur écot à l’aide destinée à l’étranger, et principalement à l’Afrique.
Selon une réponse ministérielle (publiée au JO le 18/01/2011 page : 443) : « en 2009, le montant de leurs engagements sur fonds propres se situe à 200 millions d’euros». S’ajoutent « la contribution directe au titre de l’aide publique au développement (APD) (qui) s’élève à 72 millions d’euros », « les actions de coopération en matière d’eau et d’assainissement » dont le produit « s’est élevé en 2009 à 17,2millions d’euros » et enfin les « actions humanitaires d’urgence, suite à des catastrophes naturelles ou à des situations de crise, rendues désormais légalement possibles par la loi Thiollière, les collectivités territoriales s’étaient mobilisées à l’occasion du tsunami en Asie du Sud (27 millions d’euros) ».
Et pourtant, les collectivités territoriales ne cessent de se lamenter sur les difficultés qu’elles éprouvent pour répondre aux besoins essentiels de leurs administrés.
3- La gratuité de la fourniture des armes.
Ces livraisons alimentaient notre commerce extérieur, et fournissaient des subsides non négligeables à certains privilégiés. Aujourd’hui, nous fournissons gratuitement 100 missiles au Liban, paysen proie au désordre et bientôt dirigé par des états alliés au terrorisme international. « Est-ce raisonnable ? » demandent deux députés français. Est-ce responsable de part de nos dirigeants, disons-nous ?
Le continent africain est toujours le lieu de convulsions, de rapts de nos concitoyens, de révolutions, de guerres nationales ou tribales. Les morts, les déplacés se chiffrent encore par millions. Les régimes politiques sont loin d’être démocratiques, mais ils disposent de plus d’un quart des suffrages à l’ONU et dans les organismes internationaux. Ils forment avec les (autres) états arabo- musulmans des majorités de circonstance, auxquelles notre pays se soumet quasi systématiquement.
Ainsi, selon Wikipédia : « L’Afrique est le continent le plus ravagé par les conflits. … En 2008, sur 88 000 casques bleus (1) déployés dans le monde,61 000 sont engagés en Afrique dans huit conflits ouverts ou larvés. Pour les Nations unies, la facture militaire africaine atteint 5,5 milliards de dollars sur un total mondial de 7,2 milliards ». La participation de la France à ces dépenses s’ajoute aux précédentes contributions.
En définitive, rien ne change.
« L’aide pour le développement, cette excellente manière de prendre l’argent aux pauvres des pays riches pour le donner aux riches des pays pauvres, qui en rétrocèdent une partie non négligeable aux riches des pays riches ».
Ce ne sont pas les pauvres du Maghreb en révolte, ou de la Somalie, pour ne citer qu’eux, qui contrediront cet aphorisme.
Comments (5)
Je me pose deux questions en lisant l’article et les commentaires.
Primo, combien de temps encore les teutons vont continuer à soutenir l’euro en apprenant des conneries pareilles ?
Secundo, je me demande comment notre ami SAS en connait autant. Est-ce qu’il met des micros dans les loges ? Quoi qu’il en soit je pense que la maconnaille c’est bien la gangrène de la France, à commencer par le grand Orient
Action et programme interessant de KEMI SEBA, le trublion black panthère….
IL ORGANISE UNE ASSSOCIATION AFIN DE RECRUTER MASSIVEMENTB DES INTELLECTUELS ET ARTISANS pour reconstruire l afrique…..
……il va au bout de son obsession comunautariste…..SON PROJET le retour par millier de la diaspora black de france et d europe sur les terres africaines afin de reconstruire leur continent….
Super…..bien….mais là il va falloir réellement tomber les ésapes" et bosser……le tout sans le pognon et subsides des occidentaux du nord….
BEAU PROJET ,j attend et regarde si il ya foule…
sas qui dit aide toi et le ciel t aidera…
Philosophe, historien et homme d’Etat chinois
vous plaignez pas, vous savez maintenant a quoi servent nos impots…
Encore un fief et un nid…..
Plusieurs de ses copains de l’Inspection l’avaient prévenu : il allait mettre les pieds dans une réserve de francs-maçons. Et ces réseaux allaient lui compliquer la tâche dans des proportions qu’il sous-estimait. Les Banques populaires, mais surtout les Caisses d’épargne, que l’État tentait sans succès de fusionner, appartiennent en effet à l’univers mutualiste, fait de sociétaires, de caisses régionales dont les responsables se font élire à l’applaudimètre fraternel.
Malgré les mises en garde amicales contre la mission impossible qui l’attendait, François Pérol, major de l’Ena, inspecteur des finances, secrétaire général adjoint de l’Élysée, a choisi de franchir l’obstacle en février 2009. L’actualité a surtout retenu le conflit d’intérêts qui en a résulté : après avoir, comme banquier chez Rothschild, oeuvré à la création de Natixis, filiale commune des Banques populaires et des Caisses d’épargne, puis piloté, depuis l’Élysée, la fusion entre les deux soeurs ennemies, il prenait la tête d’un ensemble qu’il avait contribué à dessiner.
Une mise en cause qui n’a pas déplu aux francs-maçons des deux maisons, lesquels ne voyaient pas d’un bon oeil l’arrivée de cet étranger dans un de leurs fiefs. Jusqu’alors, on s’arrangeait ou on s’étripait, mais entre frères. Aux postes de direction, la proportion d’initiés atteint, d’après plusieurs sources internes, environ 50 %. Dans les filiales, le schéma est le même. La cooptation fraternelle est la règle chez Natixis, qui a été sauvé de justesse de la faillite durant la crise financière. Et l’une de ses filiales, la banque de gestion privée 1818, est réputée aider les frères. "Je n’ai pas compris pourquoi François Pérol n’a pas déclenché un audit sur Natixis et 1818, s’étonne un banquier. Dans les chasses, certains francs-maçons se vantaient de faire partie de la clientèle VIP et d’avoir obtenu des crédits à des conditions imbattables pour acheter… leurs propriétés de chasse, justement."
Déstabilisation
François Pérol, sans y aller au bazooka, n’est pas resté inactif. Dans l’année qui suit son arrivée, il fait le ménage au conseil de surveillance et remercie notamment plusieurs proches de Charles Milhaud, lui-même familier des loges. Il est alors la cible de plusieurs attaques, notamment de la part de Nathanaël Majster, un ancien magistrat franc-maçon placé par Milhaud à la tête d’une assez opaque filiale marocaine.
Majster accuse publiquement Pérol d’avoir favorisé Imad Lahoud lorsque celui-ci avait monté le fonds Volter, qui a valu au futur héros de l’affaire Clearstream sa première incarcération. L’histoire fait long feu, mais ressemble fort à une tentative de déstabilisation de cet inspecteur des finances qui ne cache pas son peu d’attrait pour le Grand Architecte de l’Univers.
"Il n’est pas en soi hostile à la franc-maçonnerie, précise un de ses proches, mais il reproche au système de cooptation qu’elle a mis en place de faire passer le mérite, le travail et l’efficacité au second plan." Mais François Pérol ne veut pas intervenir publiquement sur la question et considère que le débat est clos. Comment faire autrement ? Au bout de deux ans, le président de la BPCE ne sait toujours pas exactement qui, dans l’entourage hérité du passé, fait partie des 50 % !
sas