Le mythe du pouvoir d’achat

Le mythe du pouvoir d’achat

On voit se développer actuellement dans l’opinion publique un credo qui semble relever de l’évidence : la baisse du pouvoir d’achat. C’est désormais un poncif qu’il est malséant de mettre en doute. Chacun le répète à l’envi, à commencer par les médias.
Les micro-trottoirs recueillent l’avis des ménagères, qui affirment toutes avec un bel ensemble que tout augmente et «qu’elles n’y arrivent plus».

Il est en effet très possible qu’elles n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois, mais ceci est principalement la conséquence de l’évolution des occasions de dépense, et non d’une baisse globale du pouvoir d’achat, plus imaginaire que réelle. Au cours de ces dernières années, le budget des Français a beaucoup changé, notamment du fait du progrès technologique. Le nombre des téléphones portables a littéralement explosé, ainsi que celui des jeux vidéo comme des ordinateurs personnels reliés à Internet. Or, tout ceci a bien évidemment un coût, et qui pèse lourdement sur le budget des familles, notamment de celles qui comptent des adolescents.

Dans ce contexte, il me semble à peu près impossible de déterminer le niveau moyen du pouvoir d’achat, celui-ci étant submergé par le désir d’achat, qui ne cesse de croître. Ce dernier est en effet exacerbé en permanence par l’invasion excessive de la publicité télévisée. Toute innovation technique est aussitôt matraquée dans les foyers par le petit écran, et celui qui voudrait se l’offrir et ne le peut pas ressent une frustration qui lui fait aussitôt soupçonner que son pouvoir d’achat n’est pas ce qu’il devrait être.
Cet envahissement abusif de la publicité, qui finit par déboussoler le consommateur, n’a pas échappé aux hommes politiques. Lionel Jospin, lorsqu’il était Premier ministre, avait déjà émis l’intention de réduire d’autorité le nombre des messages publicitaires, puis avait dû faire machine arrière devant la levée de boucliers des industriels, des publicitaires et des chaînes de télévision elles-mêmes.

Nicolas Sarkozy essaie à son tour de réduire la pression publicitaire et tente de contourner l’obstacle en voulant l’écarter des chaînes publiques, sur lesquelles l’État a autorité. Mais comment compenser les recettes perdues ? Pour le moment, la question reste en suspens.

N’oublions pas non plus que la réduction brutale à 35 heures de la durée légale du travail a eu un double effet pernicieux, car non seulement elle a bloqué la hausse des salaires, mais en donnant plus de loisirs, elle a augmenté les occasions de dépense et les désirs d’achat. Quand on ne travaille pas, on s’occupe à autre chose, donc on est amené à vouloir consommer davantage. Et ça coince !

Il faudrait tout de même que les humains en général et les Français en particulier prennent conscience de l’importance de tout acte d’achat, qui est beaucoup plus efficace qu’un bulletin de vote pour l’évolution de la société. Il faudrait aussi qu’ils l’enseignent à leurs enfants. Nous voulons tous que le monde s’améliore, qu’il soit plus sain, plus propre, et moins saturé de poisons chimiques. C’est une chose que les citoyens peuvent obtenir en apprenant à acheter avec sagesse. Dans cette optique, la flambée du baril de pétrole est une bénédiction. Elle va nous obliger à devenir intelligents, à conduire avec modération, à ne pas acheter des fraises d’Israël ou des poires du Chili, qui valent leur pesant de pétrole, à mettre des panneaux solaires sur les toits de nos immeubles, par exemple.

À ceux de nos lecteurs qui sont conscients du fait que le pouvoir d’achat est un véritable pouvoir politique et social, je conseille vivement d’aller visiter la boutique parisienne des « ConsomActeurs Associés » (Association de défense de l’environnement par la consommation responsable – tél./fax : 01 43 22 08 67 – <www.consomacteurs.com>). Ils y trouveront une foule de produits astucieux, à la fois économiques et écologiques et y seront reçus par des amis de nos « 4 Vérités », Francine et Michel Bogé, qui, arrivés à l’âge de la retraite mais toujours dynamiques, ont décidé de consacrer leurs efforts à faire connaître au public les « écoproduits », économiseurs d’énergie et limiteurs de pollution.

Partager cet article sur Facebook

Recommander cet article sur les sites de syndication d’information :

Partager cette publication

Comments (22)

  • grepon le texn Répondre

    "Un programme de quatre enfants par femme pour les Européens de souche ? Etes-vous devenu fou ? Et vous vous prétendez libertarien, en souhaitant l’intervention de l’Etat dans le lit conjugal ?"

    ==> Mais bien sur que non.  Il =faudrait= le faire, au conditionnel, pour qu’une France reconnaissable comme etant Francais existent encore en 2050.    

    Evidemment, si les francais et leurs deviennent convaincu sur le sujet a temps (mais il est probablment trop tard), le moyen de faire serait de subventionner massivement tout ce qui serait un encouragement aux femmes et jeunes famille culturellement occidentale de faire des enfants supplementale.  

    Les Etats-Unis sont arrivees a rester niveau de remplacement par une strategie operant sur une terme tres longue, en partie en encourageant par subvention et dereglementation l’investissement dans de maisons confortables dans des surburbs spatieuese bati non par le gouvernment mais par le prive en response a la demande prive.   Meme le subvention n’est pas directe, c’est plutot un allegement des impots qui laisse deduire le cout des interets sur les prets sur sa maison principale.   Puis le cadre legale, le systeme de financement et d’assurance etc y sont, et bien sur les  impots bas sur l’essence, les autoroutes etc.   

    Evidemment il est trop tard pour ca en Europe, non pas par manque d’espace, mais par manque de moyens, car les moyens de vos populations vieillissant sont toujours plus saigne par les fonctionnaires d’un etat providence demesure, et par divers classes de super dependants sur cet etat.   Les jeunes familles ont des impots jusquau nez.  Ils paient aussi le prix dans leurs achats de tout pour d’autres impots et reglementations tutti frutti misant tout ce qui bouge dans le prive.    Pour mettre le cerise sur tout il n ya pas de place de mettre leur enfant de plus si ils se permettaient un, pas dans leur petit apart, pas dans leur vieille petite caisse, nulle part sauf a les mettre dans le lit conjugale.    Les immigres du tiers monde avec leur culture du tiers monde qui persiste meme dans le troisieme generation et certainment au dela, ont moins de problemes avec un elevage physiquement et intellectuelement pauvre, et le gouvernement leur subventionne pour.   Voila que leurs jeunes a eux vont etre la moitier les jeunes de la France dans peu de temps.   Les teles chez eux toutes leurs vies ont ete braques sur des satellites du tier monde avec leur valeur culturelles.    A un moment donne les libertes chers aux francais vont devoir ceder aux idees authoritaire et traditionel de vos immigres, et ca sera la fin de la France franchouille.   C’est probablement ineluctable.  

    10 juin 2008 à 0 h 47 min
  • Aregundis Répondre

     

    Re à Disciplus,

    Bien sûr, que je comprends, l’ami. Ne vous en faites pas. Je ne suis pas fonctionnaire. Je suis retraité, (ce qui laisse du temps), ancien broussard, et à peu près du même âge canonique que notre ami Pierre Lance. Je n’approuve pas toujours ce qui s’écrit ici, mais je le lis avec intérêt. On est là pour discuter, non? Le bonjour chez vous.

    9 juin 2008 à 19 h 15 min
  • glacepica Répondre

    quand M. Lance écrit "le mythe ….. "je ne peux quel’approuver……
    ce mythe est orchestré par la tv et le s médias .

    c’est tout

    9 juin 2008 à 17 h 23 min
  • Disciplus Simplex Répondre

    A Aregundis : ta prose ne m’insupporte pas. Je ne l’ai tout simplement pas lue. Quand j’ai vu le pavé, j’ai zappé. Tu avais peut-être quelque chose d’intéressant à dire, mais je ne le saurai jamais. En effet, je considère que mon temps est précieux. Je suis le genre de type à ne jamais s’ennuyer. Alors, mon premier jugement lorsque je tombe sur un post fleuve c’est que l’auteur est un fonctionnaire planqué dans un bureau, en train de s’emmerder. Ce n’est peut-être pas ton cas, ok. Je n’en sais rien. Mais tu comprends le message ?

    Aux commentaires collatéraux : Censure ? Mai 68 ? Diable ! Je n’imaginais pas avoir été pour ma part assez concis pour exprimer tout cela avec si peu de mots.

    8 juin 2008 à 22 h 16 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À grepon le texan : Un programme de quatre enfants par femme pour les Européens de souche ? Etes-vous devenu fou ? Et vous vous prétendez libertarien, en souhaitant l’intervention de l’Etat dans le lit conjugal ? Il y a deux milliards d’individus en trop sur cette planète en voie d’épuisement. Et s’il est vrai qu’il y a un déséquilibre démographique inquiétant entre les Occidentaux et les pays du tiers monde, il ne peut être résolu que par une diminution rapide de la natalité de ces derniers, et non par l’augmentation de la nôtre, qui serait une fuite en avant grosse de catastrophes. Si cette diminution n’est pas organisée, elle se fera de toute façon par la famine et par la guerre; c’est inéluctable. Mieux vaudrait la faire par l’intelligence, ne croyez-vous pas ? Utopique ? Pas du tout. Les pays développés se préparent à puiser dans les poches de leurs contribuables pour envoyer des sacs de céréales aux affamés, en y ajoutant toutefois une aide au développement des agricultures locales, ce qui est déjà mieux. Mais il faudrait surtout accompagner cela d’une formidable campagne de planning familial et de contraception généralisée. On ne devrait aider que les pays s’engageant à réduire leur natalité. Pour le reste, vous n’avez pas tort, notamment pour la politique américaine. Mais finalement, c’est la même chose qu’en France : la droite est mauvaise mais la gauche est pire. Les électeurs n’ont toujours le choix qu’entre un cheval borgne ou un cheval aveugle. À Aregundis : ” Le plus difficile n’est pas d’écrire un bouquin, c’est même à la portée de n’importe qui de nos jours. ” Vous devriez préciser “un mauvais bouquin”, car en écrire un bon, c’est une autre paire de manches. Je ne suis pas certain qu’il y ait plus de mille personnes en France capables d’y arriver.

    8 juin 2008 à 0 h 55 min
  • IOSA Répondre

    Baisser le taux de pollution en roulant moins…..par contre les entreprises doivent produirent plus… et nous, on fait comment pour bosser, à pieds ?

    Mauvais prétexte pour justifier l’augmentation du carburant en soutenant que pour moins polluer, il faut payer plus cher le carburant….

    La cigarette en est déjà le parfait exemple du foutage de gueule que tous les gouvernements successifs font à tour de rôle.  

    La France en regard au reste du monde qui pollue davantage et c’est encore à nous de se serrer la ceinture.

    Quand à la pub….puisque que sarko veut la supprimer sans concertation préalable ( un caca nerveux  ou encore une aide pour Bouygues ?), qu’il se dém…de pour payer avec son fric le fameux manque à gagner ( et celà se dit un service public)

    Je refuse de payer les conneries de l’autre !

    7 juin 2008 à 22 h 57 min
  • sas Répondre

    Second acte…obama……fait allégeance publique à  L ‘APAIC……faisant de la surenchère sur Mc CAINE et négociant l’avenir des USA ; 450 millions d’individus……..dont l’avenir ne peuit se concevoir que par le sort d’israel et de jerusalem….???? apaic lobby activiste pro-israèlien regrouppant moins de 5 000 personnes ……

    …….à quand les frappes onusienne sur cette fausse démocratie  qui ignore ses minorité et méprise sa majorité…..,qui détiend des armes de destructions massives (qui survole stupidement le territoire en temps de paix…mais par erreur et ommissions)…….qui livre des détonnateurs nucléaire à TAIWAN par erreur…..qui nous conduit à une faillite certaine par erreur…..qui ne sait s’occuper de son cul mais prétend à être le gendarme du monde….et qui soutient des monstruosités contre-nature…….comme seul le moyen orient en connait….

    les voiles tombent, les méchants et les gentils vont enfin se reconnaitre.

    sas

    7 juin 2008 à 14 h 06 min
  • Rosanov Répondre

    L’échange entre Arégundis et Disciplus Simplex me rappelle Mai 68.

    Depuis cette époque le plouc est Roi.  Regardez l’affaire d’Outreau.  Près d’une vingtaine de personnes -dont certains sont des notables-  avec une vie quasiment foutue en l’air, juste parce que le juge a crû la parole d’une demeurée contre l’avis de 20 personnes respectables dont un prètre, un huissier, et d’autres plus anonymes mais tout aussi respectables.

    Avant 68, cela aurait été inimaginable.  Les ploucs n’avaient aucun droit.  Je me réjouis d’ailleurs qu’ils en aient obtenu mais pas qu’ils aient plus de droits que les autres comme c’est aujourd’hui le cas.

    Depuis 68, c’est le nivellement par le bas (et même par le bas fond même de la société). 

    Le message de Disciplus Simplex adressé à Arégundis me rappelle étroitement cette mentalité d’un nouveau genre.

    "Arégundis, votre message est bien trop compliqué pour la masse dont je me réclame.  Enoncez clairement ce que vous voulez dire en deux mots.  Bref qui est un con et qui ne l’est pas ?  Ca j’arrive encore à comprendre".

     

     

     

     

    7 juin 2008 à 12 h 57 min
  • Guillermo Répondre

    @Arégundis,

    juste pour dire que je lis avec beaucoup d’intérêt vos écrits. 

    Que celui qui n’a pas été assez longtemps à l’école primaire pour lire assez rapidement ou pour discipliner un tout petit peu son esprir, que celui-là n’empèche pas les autres de s’intruire.

    Ah ce pays est tellement marqué par la censure, que les censeurs n’ont aucune honte. 

    Après les écrits que l’on doit censurer car ils ne sont pas politiquement corrects, on va passer à ceux  qui ne sont pas "corrects" du simple fait de leur longueur.

    Simplet a-t’il seulement compris que forum n’est pas un journal papier et que la longueur des écrits n’empèche nullement les autres de s’exprimer ?

    En résumé, vous exprimez plusieurs idées différentes (et intéressantes) il est normal que le discours soit long.  On peut déplorer la longueur d’un discours quand le narrateur n”a rien à dire.  En l’occurrence les arguments sont valables.

     

     

     

     

    7 juin 2008 à 12 h 43 min
  • sas Répondre

    Et voilà sas avait encore raison……le projet de l UPM (alias l union des pays de la méditerénée) alias aussi L UMP……se dévoile et le ministre algérien des affaires etrangères le découvre……..

    ……ce sera isarel qui servira pivot centrale……du nouveau dada de l’agité de neuilly….

    Nous y voilà….

    sas qui vous rapelle à relire les protocoles des sages de sion

    7 juin 2008 à 0 h 26 min
  • Aregundis Répondre

    A Disciplus,

    Navré mon vieux que ma prose vous insupporte. J’essaierai de faire plus court la prochaine fois. Le plus difficile n’est pas d’écrire un bouquin, c’est même à la portée de n’importe qui de nos jours. A défaut, on peut toujours recourir – moyennant finances – aux services d’un nègre. C’est plus compliqué d’avoir quelque chose à dire. Et sur ce point je ne suis pas sûr d’être très original. Je ne suis pas non plus le pire, il me semble. Ici, on se fait plaisir. C’est strictement sans sans importance.  Sans rancune.

     

    6 juin 2008 à 22 h 05 min
  • grepon le texan Répondre

    Comment un peuple qui compte deux obèses sur trois citoyens pourrait assurer son avenir ?

    ==> Que tous fassent un regime sur 3 mois?  Comparons un peu avec ce qu’il faudrait faire en europe pour rattrapper:  Pour rattraper les effets de trente ans de naissances chez les europeens culturellement occidentale, il  vous faudrait lancer un programme de quatre enfants par femme sur cinq a dix ans, faire un regime d’austerite economique de vingt ans, couper les retraites, virer la moitier des fonctionnaires, en finir avec la reglemention des horaires de travail, facturer les services de sante ordinaires a 100%, facturer pour l’education  a partir du fac.     C’est le minimum.   Dites moi quand c’est parti.  Ca sera les fonctionnaires et les salairies qui brulent des bagnoles dans les rues.

    Et quand je compare les programmes de McCain et d’Obama, je constate qu’ils sont aussi stupides et excessifs l’un que l’autre

    ==>   D’un cote Obama avec un programme collectiviste internationaliste.  De l’autre cote un programme toujours vaguement reconnaissable comme etant base sur les traditions britanniques ou constituionnelle des EUA.   Don’t get me wrong..je ne suis nullement enthusiasme par McCain comme porteur de la tradition libertarien/small government/strong military/judiciaire restreint.    Mais Obama, good lord, c’est le candidat a la presidence le plus gauchiste qui a jamais couru pour le White House.

    , bien que dans des directions différentes. Vraiment, mon cher grepon, vous devriez vous faire beaucoup plus de souci pour votre pays que pour le mien.

    ==>  Nous vous inquietez pas.    Comme j’ai explique pas mal de fois sur ces forums, l’interet du cas de la France est pour comprendre mieux, de par l’exemple francais, ce qu’il ne faut pas faire.   Les energies serieuses, je les mets dans des activites qui ont quelques chances d’etre payant.   La France, ou du moins l’etat francais actuel, est foutu, ainsi que ses traditions de liberte individuelle limites.  C’est inelucatable avec la demographie que vous avez en development, les dettes collossalles represente par les acquis, et le poids des fonctionnaires sur le prive.   Quand les cartes seront rejoue dans dix ans ou vingt ans, les non-europeens feront un poids tres important politiquement, et vous vous trouverez plus en alignement avec les traditions arabe et du magreb qu’avec ceux des lumieres.

    6 juin 2008 à 20 h 17 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Jacques : Les recettes perdues se comptabilisent immédiatement, tandis que le mieux-être des citoyens est invisible et inpondérable pendant deux générations au moins. Donc, même si vous avez raison sur le fond et à long terme, le ministre des finances ne peut pas raisonner comme ça, et c’est bien dommage… À IOSA : Que l’on réclame ou non aux contribuables le déficit d’un service public , ils le paieront de toute façon d’une manière ou d’une autre, parce que l’argent ne tombant pas du ciel ni ne jaillissant de terre comme le pétrole, on ne peut le trouver que dans notre poche, sur les fruits de notre travail. Quant à la publicité, elle gaspille un argent fou, qui n’est pas pris dans la poche du contribuable mais dans celle du consommateur. Et quelqu’un de bien informé m’a assuré que c’était le même… Donc, si vous baissez les taxes sur le carburant ou d’autres choses, on vous prendra l’argent ailleurs et d’une autre façon et tout ce que aurez gagné, c’est de voir les autos polluantes rouler sans souci. À JeanRiz : L’auteur n’a pas de bonne et il fait toutes ses courses lui-même. Il achète bio à chaque fois que c’est possible. Il est sobre mais ne se prive pas et privilégie toujours la qualité ainsi que les fruits et légumes, mais toujours de pleine saison, c’est-à-dire au moment où ils sont à la fois les plus sains, les meilleurs et les moins chers. Et il ne s’est aperçu d’aucune hausse globale importante au cours des trois dernières années. En tout cas rien qui équivale au coût d’un portable (dont il ne veut pas) ou d’une voiture (dont il s’est débarrassé). Et à supposer qu’il y ait eu réellement une baisse du pouvoir d’achat (hausse des prix moins hausse des revenus), le différentiel ne doit pas excéder 1 % par an, ce qui est pratiquement invisible et indolore. Aussi je maintiens que si les Français se sentent appauvris, c’est principalement parce que leur désir d’achat est toujours 20 % au-dessus de leur pouvoir d’achat, ce qui est bien humain. On en veut toujours plus, n’est-ce pas ? À Richard : Vos constatations confirment pleinement ce que je viens de dire. À Florin : Que Sarko ait devant lieu un océan de connerie humaine, c’est une évidence absolue. Mais je ne suis pas certain que cet océan soit à l’endroit où vous le situez. Et si les chaînes privées récupèrent la publicité des chaînes publiques, elles n’y gagneront pas grand’chose, car elles sont déjà saturées de séquences publicitaires de durée si excessive que le téléspectateur a le temps de se faire un shampoing pendant la coupure. Personnellement, pendant la pub, je prends un livre et je coupe le son. Il faut également tenir compte du fait que si les chaînes publiques ne passent plus de publicité, une certaine proportion de téléspectateurs ira davantage vers elles, ce qui diminuera d’autant l’audience des privées, donc leurs recettes. Cette affaire de pub est un peu plus compliquée qu’il n’y paraît. Aussi je crains que notre impatient président ait, une fois de plus, lancé une idée avant d’y avoir suffisamment réfléchi. Mais je dois dire qu’à tout prendre, je préfère les gens qui lancent des idées trop vite plutôt que les gens qui réfléchissent tellement qu’ils ne lancent jamais rien. Et comme le dit un de nos dictons populaires : “Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais.” À grepon le texan : Vous avez parfaitement raison : le socialisme est partout et c’est un système qui crée la pénurie. Le problème, c’est que le collectivisme est une sorte de drogue et lorsqu’un peuple en a été intoxiqué pendant trop longtemps, il a toutes les peines du monde à s’en défaire. C’est le drame de la France. Or, Nicolas Sarkozy essaie, plus ou moins adroitement, de nous en sortir. C’est pourquoi, malgré ses erreurs, je le soutiendrai jusqu’à la fin de son mandat, parce que c’est le premier depuis 25 ans qui tente vraiment de faire quelque chose. Bien entendu, je n’ai jamais dit qu’il fallait faire une déprime. Je suis quelqu’un de résolument optimiste, aussi bien pour moi que pour mon pays. Et je crains que vous n’ayez rien compris à ma démarche. Il faut simplement être lucide et voir les choses telles qu’elles sont, sinon on ne fait rien de bon. Mais je ne crois pas du tout que la France soit foutue. En revanche, je ne suis pas sûr que les Etats-Unis puissent échapper à la décadence qui les menace. Comment un peuple qui compte deux obèses sur trois citoyens pourrait assurer son avenir ? Et quand je compare les programmes de McCain et d’Obama, je constate qu’ils sont aussi stupides et excessifs l’un que l’autre, bien que dans des directions différentes. Vraiment, mon cher grepon, vous devriez vous faire beaucoup plus de souci pour votre pays que pour le mien.

    6 juin 2008 à 1 h 38 min
  • Disciplus Simplex Répondre

    Pitié, Aregundis (et bien d’autres) ! Si tu veux écrire un bouquin adresse-toi à un éditeur.

    Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement… Et avec peu de mots.

    5 juin 2008 à 19 h 02 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    D’après la croyance populaire de ce pays, le pouvoir d’achat supposé être l’arme fatale contre la vie chèèère est un grand tonneau rempli d’argent caché aux fins fonds de l’Elysée et dont le président de la république seul détient les clés.

    Ce tonneau a la particularité de ne jamais tarir et si son contenu n’est pas distribué à qui hurle le plus fort dans la rue c’est uniquement par la faute d’un président et de son gouvernement trop pingres.

    Avis aux riches et moins riches, le facteur de Neuilly grand admirateur du che et chérubin chéri du pays, va bientôt égaliser par le bas…Pour les récalcitrants il faudra trouver une région française similaire à la Kolyma soviétique.

    Ainsi vont les choses dans ce pays de taré(e)s!

    5 juin 2008 à 14 h 00 min
  • Aregundis Répondre
    Bonjour,
    La baisse du pouvoir d’achat en Europe, comme aux États-Unis, n’est pas une vue de l’esprit. C’est une réalité bien concrète en dépit du tam-tam quelque peu hâtif et excessif, car basé sur un panel de produits trop restreint pompé sur Internet – du mensuel consumériste 60 Millions (n°425 – mars 2008). Sa patronne, Mme Husset, voulant faire un coup s’est plantée. Je me souviens qu’avec 150 francs, en 1980, je remplissais le caddie chez Mammouth.  Aujourd’hui avec 100 euros on n’a plus que le strict nécessaire de produits de base pour deux, d’une semaine, tout juste.
    Vous avez raison pour la conso de produits numériques (on ne peut tout avoir), mais nos habitudes en changé. Que voulez-vous, on vit autrement. Ces outils font bel et bien parti aujourd’hui de notre environnement, le french way of life, si l’on peut dire. Difficile de supporter une vieille télé pachydermique si on peut s’offrir un écran plat. Ce n’est pas là-dessus qu’on va faire des économies. Un achat ponctuel. Mais je fais des réserves sur l’effet 35 heures qui aurait, selon vous, déclenché une frénésie d’achat inhabituelle. Si cet effet est réel, il a surtout bénéficié à ceux qui avaient déjà les moyens d’en profiter, en temps et en argent. En gros, les fonctionnaires et les agents des entreprises d’État ; aux grosses boîtes privées et à gros salaires. Ce qui n’est pas nouveau. C’est d’ailleurs pour corriger cet effet d’aubaine que Sarko a cru bon de lancer son fameux « travailler plus pour gagner plus » en direction des gagne-petit, et la défiscalisation des heures sup’. Sur quel poste de dépense économiser alors ? D’abord sur le carburant. C’est l’évidence. Exit donc les grandes surfaces trop éloignées. On va au plus près. Il faut bien reconnaître que la marge de manœuvre des ménages est faible. Quel autre poste peut-on compresser ? Vous avez vu le prix des fruits ? Et bref, la plupart de nos frais fixes sont incompressibles : loyer, charges, etc… Reste la bouffe. Et les fringue en solde.
    Et le budget vacances peut se comprimer aussi ? Cela dépend. Un mois en Martinique. J’en viens. Eau turquoise à 27°, sable fin, flore tropicale, circulation saturée, hôtellerie assassine. Les prix y sont méchants car tout est importé, sauf le rhum et les bananes. Ce qui ne gênent guère les insulaires, qui vivent carrément sous perfusion économique. Une armée de fonctionnaires fait la navette entre l’île et la métropole, tous frais payés. La France colonialiste a quand même du bon et les séparatistes locaux ne sont pas trop pressés de se séparer d’un si bon payeur. Lequel paie avec d’autant plus d’empressement qu’il a à se faire pardonner les cargaisons de nègres expédiés à fond de soute pour couper la canne à sucre au temps de l’impératrice Joséphine et la flibuste contre les Anglais dans les Caraïbes.
    Les Français doivent cesser de se leurrer, ou d’espérer on ne sait quel Grenelle du pouvoir d’achat que déciderait miraculeusement le pouvoir en place. Les combats d’arrière-garde de nos syndicalistes pour maintenir contre tout bon sens des avantages acquis en d’autres temps ont quelque chose de pathétique et de révoltant à la fois. Le grand tort du président Sarkozy (pour qui j’ai voté) est d’avoir promis, un peu démago, le maintient de ce pouvoir d’achat en dépit des signaux clairs des économistes de l’UE et de l’OCDE. L’économie est aujourd’hui déconnectée du politique, sauf si – par impensable – le Français versatile décidait de revenir à une planification de type socialiste : prix bloqués, inflation à deux chiffres, pénurie… En théorie, l’intégration européenne nous protège de ce danger. En théorie, seulement. Souvenons-nous du "non" au traité européen.
    Donc la crise est profonde. Mondiale? Pas encore. L’euro est censé amortir le coût du pétrole. Effet réel ou effet placebo ? Et jusqu’à quand ? Mais comme on sait, cet euro pénalise aussi fortement nos exportations industrielles. EADS (et Airbus-Industrie) perdent des milliards à ce jeu des parités décalées dollar-euro. (Boeing ne se porte pas mieux pour d’autres raisons). Et pourtant l’essentiel des profits des entreprises du CAC 40 se fait ailleurs et fait le bonheur des actionnaires des fonds de placements étrangers (et pas seulement américains !). En matière d’exportations, les Allemands font mieux avec le même euro. Bizarre ? Non, c’est normal, l’Allemagne a su se réformer à temps et tout le monde chez nous sait que c’est un horrible défaut que de jouer le jeu capitaliste… Ah, l’horreur libérale ! La France intello préfère la subvention et les emplois protégés. Quand j’entends débloquer Madame Aubry, la dame des 35 heures, je me demande si ce pays est réellement guéri du poison marxiste. Il m’arrive d’en douter.
    C’est devenu un lieu commun que de constater l’immense impact des pays dits « émergeants » sur l’offre – et donc le prix, des matières premières et du brut. Et de ce fait, il y a un changement radical de paradigme en matière de géopolitique, de pouvoir économique et donc de pouvoir tout court. Faut-il constater, last but no least, le déclin du rêve américain au profit du rêve chinois ?  Les besoins de cet immense pays dépassent l’entendement. Ces gens ont une fringale de consommation telle qu’ils ne reculeront devant rien pour oublier à jamais les sinistres années du bol de riz révolutionnaire. Et leurs dirigeants sont prêts acquérir à n’importe quel prix sur les marchés mondiaux ce qui leur nécessaire. Miracle du chat gris de Deng Xiaoping. Mais pourra-t-on encaisser le choc ? A quel prix faudra t-il payer le ciment, l’acier, le coltran, l’uranium, etc… tout en versant des retraites confortables à nos fonctionnaires et autres agents roulants ?
    Comment allons-nous débrouiller les paradoxes qui sont à la base de notre manière de vivre ? Et par exemple, faut-il faire du blé pour les bagnoles ou pour faire du pain ? (Indépendamment de la spéculation boursière). Est-ce une bonne idée de remettre les jachères en culture quand Bruxelles est déterminé à supprimer vingt milliards de subventions agricoles ? Faut-il aller vers cette foutaise du tout bio qu’une bonne partie de la population ne peut s’offrir ? Faut-il désamianter nos propres navires pour des raisons de surenchère écolo quand les crève-la-faim du Bengladesh en ont besoin pour survivre ? Faut-il financer une coûteuse flotte de thoniers et chaluts sophistiqués quand la ressource s’épuise ?  Faut-il continuer à accorder des « droits » sans contrepartie aux populations migrantes parasitaires au risque de mettre notre système social par terre ? Faut-il continuer à financer une quantité surréaliste de filières universitaires obsolètes ou sans le moindre intérêt, quand la science asiatique – de très haut niveau – nous lance un véritable défi d’avenir ? De leur côté, les États-Unis ne manquent pas de matière grise et se lancent dans la construction du moteur à hydrogène. On peut leur faire confiance. Ils vont y mettre le paquet. En attendant, ils se mettent au maïs biocarburant. A l’américaine, bien sûr. En grand, donc. Mais le maïs, transgénique ou non, est soiffard. Ils vont – explique t-on – y épuiser leurs nappes phréatiques du Middle West. De son côté, General Motors réduit drastiquement sa production de 4×4 devenus invendables.  Une révolution au pays des 20 litres au cent et des shérifs en Ray-ban. Et tout ça ne dit pas comment, nous Français, avec nos exigences contradictoires, nous allons nous en tirer.
    En tout cas, j’ai esquissé là un ensemble de réflexions qui pour être éparses n’en sont pas moins liées dans le flux des échanges mondiaux et des décisions politiques désormais irréductibles à notre seul point de vue hexagonal, voire européen.  Il est en effet chimérique de croire que nos gouvernements – de droite ou de gauche – pourraient inverser la vapeur. Et d’ailleurs sur la base de quel nouveau paradigme économique qui serait ignoré des meilleurs spécialistes mondiaux ? Bonnes ou mauvaises pour nous, les décisions se prennent aujourd’hui à Brasilia, à Pékin, à New-Delhi, à Bangkok, et dans les coulisses de l’OPEP. Et au final on peut craindre que, la main sur le robinet du brut, les émirs et autres potentats du golfe dictent plus fermement encore que d’habitude au Quai d’Orsay ce que doit être une politique arabe « réaliste » de la France vis-à-vis d’Israël. Et voilà comment pour quelques barils de plus notre indépendance politique peut se trouver mise en question, car tout se tient. Ouf ! Merci de m’avoir lu.
    5 juin 2008 à 3 h 48 min
  • grepon le texan Répondre

    Une baisse du "pouvoir d’achat" n’est qu’un symptome parmi d’autres du probleme centrale:

    LE VOICI:   Le socialisme est partout et toujours un systeme creatrice de penuries.  

    Les penuries viennent au bout du systeme apres quelques decennies d’accumulation de combines et gadget reglementationistes qui ne font rien d’autre que accelerer la chute du systeme, avec des degats humaines enormes au but du chemin.  

    La France en est une exemple de ca:   "La crise" en France, qui est bien installe en France depuis quelques decennies, a ete seme au moment du choix du socialisme.   Les retraites, la secu, les droits et services gratuits tutti frutti promis par les politiciens de l’epoch(dans le but de gagner le pouvoir pour eux et leurs allies) ne pouvaient pas etre payes sans une combinaison d’evolutions de la demographie et de la productivite qui ne sont pas la, et ne seront tres tres probablement pas la:  Les chiffres demographiques des pays socialistes du continent europeens sont desastreuses, alors il ne reste que la productivite(avancees techniques qui viendront DOUBLER la productivite des europeens disons)..ou une revolution de longevite accompagne de retraites a 80ans.   

    Pour le moment, tout s’ecroule lentement, comme d’hab depuis 25 ans disons, et les francais ne font rien d’active pour s’en sortir.    La solution de Pierre LANCE est au fond, et en resume de pratiquement tout ce qu’il ecrit ici "faisons tous un deprime"   C’est la position des ecologistes et bien d’autre "intellectuels".   Rien de nouveau de leur part.   Pour ce qui en est de limiter la pub, gadget ridicule devant la taille du probleme, c’est un peu schizoide de suggerer ca tout de meme, car en principe la pub devrait deprimer gravement les Francais, et les deprimer c’est ce que veut les les ecologistes, les gauchistes, et les Pierre LANCE.   

    Ici aux etats-unis nos politiciens de gauche, et nos media pour la majorite d’entre eux, font de meme.   Le but est de gagner le pouvoir en repetant les promesses mensongeres du socialisme, qui  serait la solution a de graves inequites et tout et tout et tout.   Ce n’est pas leur probleme a souvent, trente ou quarante plus tard quand la civilisation infectee commence a s’ecrouler pour de bon.   Perso je ne pense pas que Obama ou Hillary gagneront, mais voyons, Al Gore et Kerry ont perdu que de justesse avec leur message centrale que du deprime sur l’etat des choses.   John McCain est un candidat plus faible que Bush a ete.   Mais Obama est bien plus faible comme candidat que Gore our Kerry, et chaque parole de sa bouche est autour du combien tout va mal, ou comment le collectivisme est la solution a tout ca.    Ca ne se tient pas aux oreilles de la majorite des americains, bien que nos ecoles publiques et media essaient de les convaincrent depuis des decennies.   Mais voyons, je pensais que Fred Thompson  avait des chances et voila ce qui est arrive.

    Notons au passage que j’ai change de sujet pour parler de quelque chose il y a une possibilite serieux d’un sort heureux: les Etats Unis d’Amerique.   La France est foutu, mais c’est un cas de figure de ce qu’il ne faut pas faire.   Tout pleins d’americains en sont conscients, alors peut etre que la France peut ainsi sauver le monde(cocorico).

     

    5 juin 2008 à 2 h 09 min
  • Florin Répondre

    J’avoue que je rigole bien ici, et aussi en écoutant les infos à la radio ou à la télé ….

    Braves gens, essayez de voir au-delà de la propagande, ne serait-ce qu’un bref instant : supprimer la pub sur les téloches publiques ? ET QUI VA LA RECUPERER ??? Bouygues, le pote à Sarko ! ET QUI VA COMBLER LE TROU BUDGETAIRE DESDITES TELOCHES ???? Vous et moi, biensûr. Impôts et redevance, n’en doutez pas.

    Donc, supprimer la pub sur la deux et la trois, revient à engraisser la une et la six, en augmentant nos impôts par la même occasion. Belle opération ! Sarko aurait tort de se gêner, lorsqu’il a devant lui un tel océan de connerie humaine, d’aveuglement et de panurgisme.

    La gauche nous faisait les poches, Sarko nous déshabille carrément …  et pas pour nous balader sur la plage …

    4 juin 2008 à 23 h 06 min
  • richard Répondre

    la TV vient de nous dire que les ventes de voitures ont augmenté de près de 7%…
    toutes les 5-6 semaines, il y a des vacances scolaires, en mai des week end prolongés et que voit on ?? des bouchons a n’en plus finir sur les axes de circulation…
    les hoteliers ( vous savez, ceux qui vous accueillent dans les stations de sport d’hiver!!) sont contents, la saison a été très bonne..nul doute que les hoteliers du bord de mer diront la même chose en fin d’année…

    Comme nous ne sommes pas tous des milliardaires soumis a l’ISF, je me demande comment avec un si mauvais pouvoir d’achat il peut y avoir autant de gens qui peuvent se payer tout ça??c’est un mystère!

    4 juin 2008 à 18 h 39 min
  • JeanRiz Répondre

    Bon, c’est bien cet article, je souscris totalement au fait que les besoins augmentent, pour certains inconscients manipulables et immatures à merci, tout au moins.
    Maintenant, c’est leur affaire… Si les gens ne peuvent pas se passer de portable, de grand écran, et de voiture somptueuse, de vêtement "de marque",qu’ils ne viennent pas se plaindre ! Si ils trouvent judicieux de dépenser aujourd’hui même la paie (hypothétique) des prochains 6 mois à venir, c’est leur logique, il faut la leur laisser, sans pour autant les sortir de leur caca le jour où ils y seront tombés.
    On peut vivre sans portable, on peut se dispenser de regarder la télévision (pas besoin d’intox ?), on n’est pas obligé de changer d’ordinateur tous les 6 mois, une connexion internet, ce n’est pas exhorbitant, la radio suffit pour écouter de la musique, l’internet permet d’avoir accès à l’information, et gratuitement, contrairement aux journaux qui sont tous plus ou moins orientés "propagande". En informatique, on peut trouver TOUS les logiciels courants gratuitement (même le système d’exploitation), et sans "pirater" quoi que ce soit. Enfin, et pour se déplacer, on a pas besoin d’une voiture de luxe ! Par contre, si on veut en mettre "plein la vue" à son voisin, oui, il faut impérativement une "belle bagnole" !
    Quant au pouvoir d’achat qui serait sensiblement resté stable, l’auteur ne doit jamais faire les courses, laissant ce soin à sa bonne… Manger des fruits et des légumes devient un luxe, le restaurant devient un privilège, et rouler en voiture demande un budget pharaonique, même avec une petite cylindrée…
    Si j’avais eu à écrire cet article, je l’aurais intitulé :
    "Le pouvoir d’achat diminue, et les français font tout pour qu’il diminue encore d’avantage"…

    4 juin 2008 à 11 h 11 min
  • IOSA Répondre

    Un service public reste et demeure un service public et quand ce même service parle de recettes et de manque à gagner, je me dis que le fond du problème n’est pas tant le service rendu ou sa rentabilité, mais bien le profit financier d’une société à part entière, qui par ailleurs, n’a jamais remis ses bébéfices dans la caisse commune des français…

    Alors si la publicité doit disparaître des chaînes publiques…faisons le, mais ne réclamons pas aux citoyens ce fameux manque à gagner.

    Quand une entreprise privée coule, ce n’est pas aux contribuables de renflouer les caisses, surtout si celà ressemble davantage à une banqueroute qu’à une faillite réelle.

    Et la création d’un nouvel impôt ou taxe ne peut en aucun cas augmenter le pouvoir d’achat  mais bien au contraire le faire baisser davantage…

    L’éco-taxe en vigueur en France en est déjà le parfait exemple de doublon puisque nous payons tous et déjà la taxe d’ordures ménagères.

    Au lieu de chercher des solutions pour garder la main mise sur l’information publique, que notre président baisse en priorité les taxes sur le carburant et sur les produits alimentaires.

    Ce serait là et enfin des mesures concrètes pour le pouvoir d’achat, car c’est dans la consommation que notre pays fera son économie.

    Mais comme il préfère vendre des centrales nucléaires à des pays qui nous ferons sans doute la guerre dans quelques décennies…..

    4 juin 2008 à 9 h 40 min
  • jacques Répondre

    Très bon article

    "Nicolas Sarkozy essaie à son tour de réduire la pression publicitaire et tente de contourner l’obstacle en voulant l’écarter des chaînes publiques, sur lesquelles l’État a autorité. "

    ENFIN une mesure sensée de Sarkozy (une fois n’est pas coutume!)

    "Mais comment compenser les recettes perdues ?"

    Vous devez considérez les recettes perdues comme un investissement dans la société. Le retour sur l’investissement est le mieux-être des citoyens

    Donc aucune raison économique de ne pas aller de l’avant

    4 juin 2008 à 3 h 58 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *