Le plan de relance de Nicolas Sarkozy

Le plan de relance de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy vient de présenter son plan de relance. Ce plan augmentera de 15,2 milliards d’euros notre déficit budgétaire.

Grands travaux publics. Il vaut mieux construire un TGV que de payer un chômeur à ne rien faire. C’est vrai. Mais tant qu’un billet du TGV nouveau ne sera pas vendu, de l’argent sera distribué aux salariés. Seule la demande augmentera, pas l’offre. La mesure est donc inflationniste.

Une prime à la casse de 1 000 euros est donnée au propriétaire de voiture. Le vendeur de voiture n’abaissera donc pas ses prix, alors que l’acheteur disposera de 1 000 euros de plus. La mesure est donc inflationniste.

Prêt à taux zéro pour construire son logement. Bonne mesure qui s’opposera à la rareté de logements entretenue en France par tous les gouvernements successifs. Le prix des logements, donc des loyers, va baisser de ce fait. Cette mesure rendra aussi ces nouveaux propriétaires responsables du bon entretien de leur immeuble, ce qui est bon.
– Diminution des charges des PME. Bonne mesure qui s’oppose à l’inflation et rend nos entreprises plus compétitives. Elles en ont un très grand besoin.

Prime de solidarité de 200 euros pour les ménages les plus démunis. Cette prime augmentera la demande sans augmenter l’offre. Elle est immédiatement dangereuse pour notre balance commerciale. Plus de 100 euros iront en effet en Allemagne ou ailleurs. Les 100 euros restant seront totalement inflationnistes dans quelques semaines.

Pour finir, la Banque centrale européenne a cessé de résister aux demandes pressantes de Nicolas Sarkozy. Elle a abaissé ses taux courts à 2,5 %. Les banques pourront répercuter cette baisse des intérêts sur leurs clients qui désirent emprunter. Mais cette mesure a un inconvénient majeur : elle met trop de monnaie sur le marché. Elle relance l’inflation. Pour limiter cette inflation à 2 % en Europe, la BCE devra augmenter fortement ses taux courts. Le chômage augmentera.

Beaucoup trop de mesures inflationnistes !

Nicolas Sarkozy espère ainsi augmenter de 1 % notre PIB en 2009. Mais dans les calculs qu’il présente, il ne tient pratiquement pas compte de l’inflation que son plan induit, les mesures s’opposant à l’inflation étant bien inférieures aux mesures l’augmentant.

Les socialistes ou la CGT crient au scandale, disant que pour relancer, il fallait augmenter tous les salaires : les entreprises françaises faisant en effet de gros bénéfices. Ces responsables politiques n’ont pas encore réalisé que les bénéfices de nos grandes entreprises sont essentiellement réalisés à l’étranger. Surtout que le déficit de notre balance commerciale devient abyssal, car nos entreprises ne sont plus compétitives. Augmenter les salaires serait suicidaire.

La croissance du PIB voisine actuellement avec zéro en Europe et en France. Le plan annoncé ne peut donner qu’une augmentation du PIB inférieure à 1 % en 2009, tout en accentuant notre déficit budgétaire. Le nombre des chômeurs ne peut qu’augmenter. Pour qu’il se résorbe, il faudrait que l’augmentation dépasse 3 %.

Or, il est possible d’obtenir une telle croissance dans la vieille Europe. Il faut que les États (la France en premier) réduisent leurs interventions inflationnistes sur l’économie. La BCE abaissera alors automatiquement ses taux pour s’en tenir à une inflation de 2 %. Notre pouvoir d’achat augmentera.

Il faut surtout modifier d’urgence la parité liant le franc à l’euro. Les spéculateurs prévoient le 5 décembre une modification de 17,5 % la valeur du franc. Nicolas Sarkozy n’en a pas parlé alors que la Banque de France intervient massivement depuis 15 jours sur le marché des bons du trésor. Pour ceux qui en doutent, voyez les courbes du blog de Jean Pierre Chevallier (jpchevallier.fr). Tout est possible, mais il faut en avoir la volonté…

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Comments (15)

  • Anonyme Répondre

    Jaurès, cette capitalisation ne s’est pas envolée en fumée. Tout peut (va) repartir très vite.

    16 décembre 2008 à 16 h 53 min
  • Jaures Répondre

    A gaoland.net. Il est vrai que les fonds de pension affichent une santé éclatante ! Déjà en G.Bretagne, ceux qui ont misé sur les entreprises pour s’assurer une bonne retraite doivent travailler jusqu’à 75 ans pour ne pas mourir de faim.

    L’OCDE vient de publier un chiffre écocateur: plus de 4000 milliards d’euros des fonds de pension des pays membres sont d’ores et déjà perdus. J’espère, cher ami, que vous comptez sur la retraite par répartition pour vos vieux jours !

    15 décembre 2008 à 13 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<les entreprises se redresseront et la France sortira de la crise avec 10 longueurs d’avance sur les pays socialistes tels les Etats Unis ou l’Irlande dont les entreprises se gavent d’aides d’état.>>

    Je me demande parfois si vos réflexes sont crispés ou si c’est la mauvaise foi qui vous anime. Mais peu importe!

    La France ne se redressera pas, cela dure depuis trop longtemps. Si les entreprises aux USA et en Irlande se gavent d’aides d’état alors en France c’est la "GRANDE BOUFFE" et surtout en faveur des entreprises nationalisées comme la SNCF.

    15 décembre 2008 à 9 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    "D’abord, pour épargner, il faut un salaire suffisant (exercice pratique: essayez d’épargner avec le smic actuel (1000€) ou mieux, avec le RMI ! Si vous y arrivez, je vous paye une pizza ! Vous l’aurez bien mérité.)"

     

    Exact, mais quand je dis épargner, je parle de ceux qui le peuvent. Vous l’avez d’ailleurs bien compris comme le montre le passage ci-dessous. Vous savez comme moi que le smicard va dépenser l’intégralité de son salaire et dépensera probablement aussi 200€ de plus si son salaire augmentait d’autant. Ce n’est donc pas de lui dont il est question.

    "Oui, me direz-vous, mais je parle pour ceux qui investissent, les riches". Le problème est que les riches n’investissent plus: ils préfèrent spéculer, dépecer les entreprises pour accumuler un maximum de profits à court terme et s’attaquer ensuite à une autre proie. La production n’intéresse plus les possédants qui choisissent de placer leurs bonus dans des paradis fiscaux.

     

    Ah le mythe du court-termisme! Je vois venir le spectre des fonds de pension hanter cette discussion. Je prends de l’avance en disant que les fonds de pension ne sont pas des prédateurs qui font fortune en licenciant des salariés pour faire des bénéfices exorbitants : ils exigent que leurs investissements soient normalement rentables. En ceci, les fonds de pension favorisent la destruction créatrice. Après, faut-il encore que l’environnement économique soit propice à la création, mais ceci est une autre histoire. Oui donc je reviens à mes moutons: Les paradis fiscaux servent juste d’institutions dans lesquelles transitent les fonds par l’intérmédiaire de montages financiers opaques avant de revenir et d’être finalement investi ou placés. Les fonds échappent donc à la rapacité étatitique.


    "De fait, la part des salaires dans la richesse des pays européens et américains s’effondre depuis 15 ans. Aux états unis, on a remplacé les salaires par le crédit (ce que voulait copier Sarkozy qui préconisait le développement en France du crédit hypothécaire). C’est ce système qui aujourd’hui s’effondre et les belles équations qui sonnent si bien ne sont que foutaises !"

     

    Ha ha ha. Erreur.

    La part des salaires dans la richesse des pays européens et américains s’effondre depuis 15 ans certes, mais l’analyse que vous faites est incomplète, d’où votre erreur. Les américains sont les grands bénéficiaires de cette mutation car ils en profitent par l’intérmédiaire des fonds de pensions dans lesquels ils ont placé leur argent. Pour eux, la mutation est au meilleur des cas postif, au pire des cas neutre. Les francais ne comprennent rien à ces questions car d’une part leur idéologie collectiviste interdit les fonds de pension et c’est tant pis pour eux, d’autre part parce qu’ils ne disent que ce qui

    les arrangent et ont des connaissances économiques bien trop insuffisantes.

    Je t’encourage à aller visiter le blog de jpchevallier conseillé par Trémeau. Cela t’évitera d’écrire des paragraphes injustifiés lors des prochains débats et tu pourras mieux anticiper les arguments des libéraux.

    14 décembre 2008 à 14 h 47 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, je vous approuve ! J’appelle donc les "forces vives" que vous évoquez à refuser les prèts de l’état ainsi que toutes les aides accordées. Devant cette révolte, par la grâce de vos théories lumineuses, les entreprises se redresseront et la France sortira de la crise avec 10 longueurs d’avance sur les pays socialistes tels les Etats Unis ou l’Irlande dont les entreprises se gavent d’aides d’état.

    14 décembre 2008 à 10 h 23 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures: <<L’état doit veiller au bon usage des prèts accordés aux banques en entrant au conseil d’administration (ce que les banquiers refusent pour ne pas livrer les secrets ésotériques des rémunérations des dirigeants>>

    L’état ou plutôt les personnes qui soit disant le dirigent feraient bien d’enlever leurs sales pattes des affaires auxquelles elles ne comprennent que "dalle". Cette crise que l’état français veut juguler par des moyens farfelus ne fera que durer plus longtemps dans ce pays. Faut-il une révolte des forces vives *) de ce pays pour enfin faire rentrer cela dans les cervelles?

    Et quel serait ce bon usage des prêts? Cet argent est de toute façon de source privée et vient d’économies de particuliers. Non c’est bien l’état qui force les banques (au taux usurier de 8%, pardon!) à accepter ces prêts pour soutenir le crédit, un peu ce qu’ont fait Freddy Mac ou Fanny Mae aux USA. Ne veut-on rien apprendre des fautes des autres?

    *) les forces vives de ce pays, on l’aura bien compris, ce sont les entrepreneurs et non les syndicats.

    14 décembre 2008 à 9 h 08 min
  • Jaures Répondre

    Cher JL, votre équation idéale est incomplète. Vous préconisez: épargne + investissement  pour augmenter la productivité et le niveau de vie. Fort bien, sauf que cela ne marche pas.

    D’abord, pour épargner, il faut un salaire suffisant (exercice pratique: essayez d’épargner avec le smic actuel (1000€) ou mieux, avec le RMI ! Si vous y arrivez, je vous paye une pizza ! Vous l’aurez bien mérité.)

    "Oui, me direz-vous, mais je parle pour ceux qui investissent, les riches". Le problème est que les riches n’investissent plus: ils préfèrent spéculer, dépecer les entreprises pour accumuler un maximum de profits à court terme et s’attaquer ensuite à une autre proie. La production n’intéresse plus les possédants qui choisissent de placer leurs bonus dans des paradis fiscaux.

    De fait, la part des salaires dans la richesse des pays européens et américains s’effondre depuis 15 ans. Aux états unis, on a remplacé les salaires par le crédit (ce que voulait copier Sarkozy qui préconisait le développement en France du crédit hypothécaire). C’est ce système qui aujourd’hui s’effondre et les belles équations qui sonnent si bien ne sont que foutaises !

    13 décembre 2008 à 19 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Le Dr Trémeau, économiste comme d’autres sont philatélistes, applique de manière mécanique, comme tous les dilettantes, les jolies formules découvertes dans les livres de vulgarisation destinés aux adolescents.

    La réalité n’a, évidemment rien à voir avec tout cela.

    Tout d’abord, l’inflation était de près de 4% lors des premiers mois de 2008. Les salaires ont-ils soudainement augmentés ? Non ! Rassurez-vous ! Tout simplement une vague de spéculation a tiré vers le haut les prix des matières premières, lesquels ont servi de prétexte à des ajustement de marges de la part des industriels. Aujourd’hui, l’inflation est en baisse, c’est donc le moment d’augmenter les salaires pour soutenir la demande. L’état doit, par ailleurs, investir fortement dans les infrastructures permettant des économies de fonctionnement notamment d’énergie et créer un pôle public de banques pour soutenir les PME asphyxiées par les banques soucieuses de réconstituer leurs marges. L’état doit veiller au bon usage des prèts accordés aux banques en entrant au conseil d’administration (ce que les banquiers refusent pour ne pas livrer les secrets ésotériques des rémunérations des dirigeants).

    Par ailleurs, les exonérations de charges ne doivent plus être accordées aux entreprises qui licencient alors qu’elles distribuent des dividendes et n’investissent plus (cause première du déficit extérieur). Enfin, pour limiter le déficit, les baisses d’impôts et les niches fiscales improductives (au moins 50%) doivent-être abrogées.

    Le "plan Sarkozy" sera un échec. Le chômage va s’aggraver. Dans un secteur que je connais particulièrement bien, l’entretien et la maintenance, l’activité connait un frein sans précédent. Quand on n’entretient plus ni ne modernise les machines, c’est que l’on n’attend pas un rebond avant longtemps.

    12 décembre 2008 à 22 h 27 min
  • JL Répondre

    @ Florin

    "M. Trémeau n’a pas compris le mécanisme même de la RELANCE : on DEPENSE pour FAIRE TOURNER la machine économique.

    M. Trémeau nous parle d’offre et de demande, TOUT EN OUBLIANT leur dynamique. 200 euros de plus à dépenser génèrent une demande nouvelle. Là on est d’accord. MAIS aussi, une OFFRE nouvelle : les usines quasi à l’arrêt redemarrent, commencent à verser des salaires, à payer des impôts. Donner 1000 euros pour que les gens s’achètent une bagnole c’est la meilleure affaire jamais imaginée : l’acheteur commence par empocher les 1000 … pour les claquer aussitôt : carte grise, assurance, carburant, péages, parking, PVs etc etc la liste est bien longue."

    Tu te trompes et Trémeau à raison. Ton raisonnement serait juste si les prix étaient rigides à court et même à très court terme. C’était l’hypothèse admise par Keynes. Les monétaristes ont montré qu’elle était fausse et qu’il était plus facile d’augmenter les prix pour les producteurs que la production. Résultat: toute ta jolie démonstration s’écroule comme un chateau de cartes (si tu étais allé sur le site de jpchevallier donné en lien par Trémeau, tu aurais compris la notion d’argent non-gagné et tu n’aurais pas dit une énormité pareille). Ce que tu préconises est extrêmement inflationniste.

    La conclusion qui s’impose sur le mécanisme de création de richesse est:

    épargne => investissement => hausse de la productivité + de l’emploi => hausse du niveau de vie

    et non pas comme toi tu crois:

    distributions de revenus => hausse de la demande et de la consommation => hausse de la production => hausse de l’emploi

    Ce dernier mécanisme ne donne pas de richesse, juste de l’inflation

    12 décembre 2008 à 15 h 23 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Merci Heff, en consultant le site que vous indiquez on est sidéré.

    Je site entre autres: 62000 cessation d’activité d’entreprises aux USA pour 300 millions d’habitants, 38000 en UK pour 60 millions d’habitants et enfin le record du monde en France avec 63000 cessations pour 63 millions d’habitants. Chapeau bas pour cette performance sans égale.

    Quand depuis des lustres les entrepreneurs de ce pays hurlent que les prélèvements obligatoires sont trop élevés, la clique politicienne de tout bord leur rit au nez et ne fait qu’en rajouter. Les années de vaches maigres vont débuter et il faudra s’habituer à serrer la ceinture pour essayer de survivre.

     

    11 décembre 2008 à 13 h 08 min
  • chris Répondre

    Et ça changera quoi c’est surement pas une prime de 1000 euros qui va relancer les ventes de 407ou de laguna.a part faire marché le commerce de l’europe de l’est et servir une fois de plus les actionnaires les plus fortunés,ces mesures sont completement inaproprié aux attentes des français qui traversent reellement une mauvaise passe et qui subissent les degats de cette crise economique.

     

    11 décembre 2008 à 8 h 54 min
  • Daniel Répondre

    "La rareté des logements en France"  !!

    Etonnant comme cette fausse information est entrée dans les têtes.

    C’est strictement l’inverse dans la majorité du territoire Français.  Trop de logements dans beaucoup de villes  où il y a des milliers de logements neufs qui ne trouvent pas de locataires à des prix très inférieurs au prix du marché (4 à 7 € le m²)!   Et des programmes  pour défiscaliser continuent d’être lancés, encouragés par des spécialistes spécialement spécialisés…   Que dire des logements plus anciens!.   

    Paris manquera toujours de logements  si tous ceux qui débarquent d’ici et d’ailleurs veulent habiter au centre  sans que ce soit justifié par leur travail. Le mot travail étant utilisé au sens culturel français, c’est à dire incluant la dignité et le respect d’autrui.  

    Il serait bon que des journalistes mettent leur nez dans cette manipulation des chiffres pour comprendre quelles en sont les véritables motivations et qui sont les auteurs.   On voit clairement à qui va profiter politiquement le crime.   

    Aprés le droit au logement,   le droit au locataire? . Aprés le droit opposable au logement, le droit d’attaquer l’Etat pour organisation de la concurrence déloyale? 

    Et le système judiciaire se frotte les mains:  plus la France va mal, plus leur pouvoir corporatiste augmente.  

    10 décembre 2008 à 22 h 08 min
  • HEFF Répondre

     

    Selon la compagnie d’assurances Allianz, il y aura 63 000 faillites d’entreprises en France en 2009.

    10 décembre 2008 à 15 h 59 min
  • Florin Répondre

    Certes, M. Trémeau : filer 200 euros à un pauvre est contreproductif, car "inflationniste". Filer 200 euros à un banquier, c’est bien, car le gars ne va pas les dépenser, bien entendu.

    M. Trémeau n’a pas compris le mécanisme même de la RELANCE : on DEPENSE pour FAIRE TOURNER la machine économique.

    M. Trémeau nous parle d’offre et de demande, TOUT EN OUBLIANT leur dynamique. 200 euros de plus à dépenser génèrent une demande nouvelle. Là on est d’accord. MAIS aussi, une OFFRE nouvelle : les usines quasi à l’arrêt redemarrent, commencent à verser des salaires, à payer des impôts. Donner 1000 euros pour que les gens s’achètent une bagnole c’est la meilleure affaire jamais imaginée : l’acheteur commence par empocher les 1000 … pour les claquer aussitôt : carte grise, assurance, carburant, péages, parking, PVs etc etc la liste est bien longue.

    On donnerait gratos les bagnoles, ce serait quand-même rentable pour l’Etat.

    Dans ses prêches pour l’orthodoxie financière, M. Trémeau s’indigne du p’ti chèque fait aux smicards et autres, sans jamais nous parler des subventions, versées (à fonds perdus) aux grands groupes internationaux. Qui viennent, touchent les subventions, restent deux ans, et repartent (en délocalisant).
    C’est LA qu’il faut regarder à deux fois. ET LES OBLIGER A RENDRE LE POGNON !!! Avec, si nécessaire, le BOICOT de leur production "délocalisée".

    Quand on lit Trémeau, on a envie de prendre sa carte chez le facteur.

    10 décembre 2008 à 13 h 45 min
  • IOSA Répondre

    Un apprenti sorcier au pouvoir de la République, ce n’est surement pas de celà que la France et tous les Français ont ardemment espérés.

    Le Grand Changement par M.Sarkosy, c’est le jour du Jugement dernier pour nous tous.

    10 décembre 2008 à 13 h 26 min

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