Le pouvoir d’achat des Français a diminué

Le pouvoir d’achat des Français a diminué

Quelques jours après le discours de Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d’achat, une étude chiffrée d’Eurostat sur l’évolution du pouvoir d’achat en Europe depuis 1997, est sortie. Le pouvoir d’achat des Français a baissé de 3 points, alors que le pouvoir d’achat des Irlandais a augmenté de 23 points…

Chaque pays de la zone euro a marché à son propre rythme, et la valeur relative de l’euro par rapport au dollar n’a pas influencé cette évolution du pouvoir d’achat. Un euro fort augmente notre pouvoir d’achat, c’est évident, en nous faisant payer moins cher les chemises chinoises ou le pétrole saoudien. Mais il réduit le nombre des clients étrangers de nos entreprises et augmente notre chômage. Nous produisons moins, donc notre pouvoir d’achat se réduit.

Plusieurs explications peuvent être données à cette chute de notre pouvoir d’achat.

– La loi sur les 35 heures payées comme 39 a poussé de nombreuses entreprises à travailler moins longtemps, pour ne pas avoir à payer d’heures supplémentaires. L’offre a diminué. Par contre celles qui ont continué à travailler 39 heures ont augmenté leurs prix de revient.
Leurs clients ont payé plus cher. Dans les deux cas, notre pouvoir d’achat a diminué. Il faut travailler plus pour gagner plus.

– Pour vivre, une entreprise soumise à la concurrence est obligée d’offrir à ses clients un produit de la meilleure qualité possible au moindre coût possible. Elle doit donc en permanence investir pour améliorer sa productivité et pour innover. Pour investir, il faut de l’argent. Or l’État français est, au monde, l’État qui prend le plus d’argent à ses entreprises. Comme ces entreprises sont soumises à la concurrence étrangère, elles ne peuvent pas augmenter leurs prix. Elles n’ont donc plus d’argent pour investir. Elles n’investissent plus. Notre pouvoir d’achat ne peut que stagner.

– En France, des pans entiers de l’économie ne sont plus soumis à la concurrence : l’éducation ou la santé par exemple. Dans ces « services publics » qui ne sont en fait que des « monopoles d’État, rien ne pousse à améliorer la productivité, à innover et à diminuer les coûts de production.

Gaspillages et inflation

Tandis que le nombre des enfants scolarisés diminue, le nombre des enseignants augmente. Cette régression de la productivité coûte très cher et diminue notre pouvoir d’achat. On aurait pu espérer que la qualité de l’enseignement ainsi donné soit améliorée. Pas du tout. Une autre statistique comparative vient de sortir. En France, le nombre des enfants incapables de lire et surtout de calculer correctement augmente de façon catastrophique, alors qu’il régresse dans les autres pays. L’enseignement français tombe au niveau des pays peu développés. Tous ces illettrés devenus adultes ne sauront pas produire de richesses, mais tendront la main. Il faudra payer.

Un autre exemple du rôle néfaste du monopole d’État sur le niveau de vie est donné par la santé. Dans une clinique privée soumise à la concurrence, le coût pour la Sécurité sociale d’une appendicite ou d’un accouchement est presque la moitié du coût atteint dans un hôpital public non soumis à la concurrence. Nous comblons le trou de la Sécurité sociale avec nos impôts.

– Enfin et surtout, l’inflation par les coûts est, de deux façons, responsable de la régression de notre pouvoir d’achat. Pour lutter contre elle, la Banque centrale est obligée de mettre moins de monnaie sur le marché : notre pouvoir d’achat est réduit d’autant. De plus, alors que nos partenaires européens réduisaient leur inflation par les coûts, les gouvernements français ont systématiquement augmenté les charges pesant sur leurs entreprises. Elles ne sont plus compétitives. Notre balance commerciale se creuse et l’activité économique quitte le pays.

Il faut maintenir l’ouverture du marché français aux produits étrangers, ce qui s’oppose à l’inflation et augmente ainsi notre pouvoir d’achat. Il faut travailler plus pour gagner plus, c’est évident. Mais il faut aussi réduire les impôts qui retirent du pouvoir d’achat aux particuliers et aux entreprises. Il faut surtout réduire l’inflation par les coûts, pour permettre à la Banque centrale de mettre plus de monnaie sur le marché et pour rendre nos entreprises enfin compétitives.

Il nous faut copier les bons élèves. Il nous faut copier l’Irlande.

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Comments (11)

  • Anonyme Répondre

    18 décembre 2007 à 23 h 32 min
  • sas Répondre

    Avec ce qui est injecté par l’europe en irlande(des milliards d’euros)……pour des raisons politico/mafieuse……good et l’europe save the queen……pour mieux occuper les irlandais fort peu nombreux….

    Il serait scandaleux et honteux…..que leur economie ,ponctuellement ne soit pas par monts…..

    voyons plutot lorsque les perfusions et autres tuteurs seront retirés aussi vite qu’ils furent installé….

    Même Keynes……est revenu sur ses theories fumeuses…quand a la création factice des economies subventionnées a tout va par les états…

    en clair la prospérité ne se décrête pas…..où que ce soit…… seul le boutiquier oriental de neuilly ne l’a pas encore compris…

    sas

    16 décembre 2007 à 12 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    Quelle stupidité que de comparer des pouvoirs d’achat entre pays, à grand renfort de chiffres et d’indices, quand le débat sur le même sujet est déjà stérile au plan national, pour de simple raisons de disparité des références. Rappelons à ce sujet qu’il est enfin question de remettre à plat les bases d’un indice qui serait les mêmes pour tous, en France.
    Plus simplement cette question ne relève-t-elle pas comme bien d’autres du bon sens et des choix qu’il devrait dicter à chacun ? Il en est  du pouvoir comme des droits, ils ont l’un et l’autre une contrepartie incontournable et néanmoins omise par tous ceux qui en parlent. Elle porte le nom de devoirs et pour ce qui concerne le pouvoir d’achat, ce devoir est celui de chacun de consommer selon ses moyens, aussi intelligemment que possible, plutôt que d’attendre – en crachant dans la soupe – que le système y remédie.  Comment une famille dans dont chaque membre possède sa voiture, où les plus jeunes ont leur téléphone portable avant que de savoir parler, dont les innombrables gadgets s’en vont, à peine déballés, peupler les poubelles, peut -elle se plaindre de l’érosion de son pouvoir d’achat ? Jusqu’où ira la complicité d’une société gavée, dans l’hypocrite encouragement de tels comportements ?
    Mais quelle beau sujet de controverse ; quelle bonne occasion d’exercer son droit d’expression … pour ne rien dire d’utile, c’est à dire en omettant une fois de plus ses devoirs.

    16 décembre 2007 à 7 h 35 min
  • Jaures Répondre

    Faire pareil que l’Irlande ? C’est facile: il suffit de cesser de payer les 50€ par habitant que nous versons à l’Europe, de récolter les 388,7€ (chiffres de 2004) par habitant payés à l’lrlande depuis 1973 et nous deviendrons à notre tour un paradis fiscal. Pas besoin de prix Nobel de l’économie ou de Jacques pour être prospère. Il suffit d’être malin, égoiste (un tchèque ne touche que 22€) et profiteur. Jusqu’à ce qu’on tombe sur plus fourbe évidemment. Mais c’est là la loi du marché.

    14 décembre 2007 à 13 h 53 min
  • Florin Répondre

    A Jacques : il est évident que je connais moins bien que vous la situation de l’Uruguay, voire pas du tout, pour être franc. Cela dit, je n’ai jamais plaidé pour le socialisme et les fonctionnaires, pour le vol, la gabegie et l’incompétence (qui se retrouvent à des proportions différentes sur la planète entière, bien malheureusement).

    Mais, si le modèle social et économique doit se réduire à :

    – bouffer des fonds structurels européens pendant des décennies, vivre aux crochets de Bruxelles

    – taxer de manière démentielle le travail

    – détaxer presque entièrement l’entreprise

    – réduire l’action sociale de la collectivité  à zéro

    – laisser chacun dans sa merde, après l’avoir spolié, pour ce qui relève de la maladie et la vieillesse

    (donc, selon le modèle économique irlandais)

    alors vous comprendrez que la résistance face  à  ceux qui tenteraient d’imposer cela en France est légitime. Et nécessaire. Sauf à vouloir transformer la France en jungle (2005 et 2007 nous ont donné un avant-goût suffisant).

    ON DOIT MODIFIER LES REGLES DU JEU, SOUS PEINE D’ALLER DROIT DANS LE MUR.

    Quand vous achetez votre essence en station classique (avec pompiste) ou en station "automatisée", vous payez le même prix à la pompe. MAIS : dans le premier cas, il y a un gars qui touche un salaire et cotise pour sa retraite, dans le deuxième cas, la collectivité est lésée, car aucun de ses membres ne "participe" à la production, donc à la distribution de la valeur ajoutée. Valeur qui est la même dans les deux cas, je le rappelle. Et qui va (abstraction faite de la TIPP) uniquement vers l’actionnaire. Qui, en théorie, est à son tour censé "contribuer", mais en réalité, ne contribue pas. Les très riches ne paient pas d’impôt (ils ont de bons conseillers fiscaux …). Demandez à Bernard … ou à Vincent …

    Résultat des courses, en un mot comme en cent : le progrès technique rapide doit entraîner des réformes sociales profondes. Autrement, il n’y aura que les machines qui produisent, une minorité qui empoche et une majorité qui crève littéralement de faim, et à  court terme vous aurez des Chavez au pouvoir partout dans le monde (quand ce ne seront pas des barbus, la sabre à la main).

    On doit taxer, non pas le travail, et encore moins le capital, mais LA CONSOMMATION. Une TVA gigantesque qui remplacerait tous les autres impôts, taxes, charges sociales. LES IMPORTATIONS DOIVENT CONTRIBUER A LA RELANCE ECONOMIQUE, et non pas la freiner, comme aujourd’hui.
    Aussi longtemps que cela n’aurait pas été compris par nos gouvernants, le pouvoir d’achat supplémentaire distribué aux Français ne servira qu’à augmenter les déséquilibres de la balance commerciale et aux délocalisations sauvages.

    Pour ce qui croient au Père Noël : la distribution "gratuite" ruine l’économie. Donner, sans contrepartie, comme la droite et la gauche l’ont fait, ne mène nulle part. Certains ici parlent d’assistanat : oui, il y a des flemmards qui aiment les ASSEDIC, mais il y a aussi des entreprises qui aiment les subventions par centaines de millions (et qui ferment ou délocalisent dès que l’on ose fermer le robinet).

    Arrêtons d’arroser les parasites de toute sorte, et notre pouvoir d’achat augmentera en flèche.

    14 décembre 2007 à 13 h 24 min
  • jacques Répondre

    Pour Florin, qui se caractérise par une candide naïveté

    Voyez l’exemple de l’Uruguay, le modèle par excellence du socialisme. Les mesures socialiste en terme de protection des emplois de la fonction publique sont encore à ce jour inégalés par la France.

    Et bien ces emplois dans la fonction publique bétonnés voici ce qu’ils sont devenus: 4 mois de salaires impayés pour les fonctionnaires dans le département de Rocha, l’an passé… Le plus étonnant est quand on demande aux fonctionnaires de Rocha pourquoi ils se rendent au travail s’il ne sont pas payés? Réponse: dans quelques mois on va peut-être recommencés à nous payer un peu… et on ne veut pas perdre notre sécurité d’emploi…

    C’est ce qu’on appelle un système socialiste terminal. Le système ayant détruit toute opportunité alternative on se retrouve réduit à une forme d’esclavage… c’est la "route de la servitude" décrite par le prix Nobel  Hayek dans son livre avec le même titre.

    L’Uruguay c’est vers quoi s’en va la France.  (D’ailleurs le raisonnement ou plutôt la mentalité de Florin montre des similitudes avec celle des fonctionnaires de Rocha)

    En 1888 L’Uruguay était riche et prospère et attirait les immigrants du monde entier. L’Uruguay avait le même PIB par habitant que l’Europe (source: Ramón Días, historia economica de Uruguay p 230) ! Aujourd’hui ce n’est plus qu’1/3 (http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(PPP)_per_capita) mais mais en échange les fonctionnaires ont depuis la nouvelle constitution l’emploi à toute fin pratique à vie  (payé un peu, et parfois pas du tout)!

    Pendant ce temps au Canada, on ramasse ses propres fonds pour sa retraite, on s’évite de payer les frais démentiels de vos administrateurs de retraite, on s’évite tous les incompétents hyper-diplômés qui "investissent’ vos fonds dans les sub-primes et autres produits dérivés sur papiers commerciaux de valeur aussi-douteuses (qui risquent d’exploser eux-aussi  d’ici 2 ans), et on prend sa retraite avant 40 ans. C’est un choix.

    Deux styles de vie.

    13 décembre 2007 à 23 h 41 min
  • Gérard Pierre Répondre
    « Il nous faut copier les bons élèves. Il nous faut copier l’Irlande. » … ben voyons !
     
       Quand j’étais petit, ………… il y a donc bien longtemps ! ………… mon maître d’école (ainsi l’appelions nous respectueusement) m’apprenait qu’il ne fallait jamais copier son voisin et j’ai fini par penser qu’il avait raison.
     
       En grandissant, j’ai entendu beaucoup de recommandations de copiage qui se sont toujours avérées être des leurres. Dans les années soixante, d’éminents sociologues, économistes et politologues recommandaient doctement le copié collé du ……… modèle (ben pardi !) ……… suédois. Et puis un jour, un diffuseur de poil à gratter la pensée convenue s’avisa de demander aux illustres « maîtres » pourquoi, si ce modèle était si recommandable, tant de ceux qui en bénéficiaient se suicidaient ! ………… Les réponses furent comme à l’accoutumé assez alambiquées, puis le modèle fut relégué aux oubliettes. D’autres modèles, tout aussi éphémères se succédèrent avec leurs gourous passés à la trappe sitôt que l’oubli recouvrait leur passage. Il y a quelques années encore, le capitalisme rhénan eut lui aussi ses ardents défenseurs. Qui s’en souvient aujourd’hui ?
     
       Dans un environnement typiquement français où l’on fait plus facilement carrière sur ses projets que sur ses résultats, conceptualiser est un gage de réussite sociale, et quand la capacité fait défaut, …… on fait du benchmarking (*)
     
       Monsieur Bernard Trémeau, renseignez vous, …… le modèle irlandais a déjà du plomb dans l’aile. Procédons donc par analyse et non par comparaison. Les hausses budgétaires de nos conseils régionaux sans commune mesure avec l’inflation officielle ne sont pas anecdotiques, et c’est en France que cela se passe. Le quasi doublement des prix de nombreux produits alimentaires entre le passage à l’euro et maintenant, opéré de façon quasi indolore dans les grandes surfaces, c’est en France que cela a eu lieu. Les hausses « vertueuses » des prix du tabac, c’est en France que cela se pratique, au grand dam des buralistes frontaliers. Quant au coût des barbaries banlieusardes (voitures incendiées chaque nuit, matériels mobiliers et immobiliers saccagés) dont le remplacement se fait aux frais du contribuable et entraîne des hausses considérables sur nos polices d’assurance, c’est toujours en France que ça a lieu !
     
       Je rappelle ce que révélait en son temps l’association française de la qualité : dans le domaine non concurrentiel, donc celui de l’état, des collectivités locales et des services publiques, LA NON QUALITE DEPASSE LES 40% ! …… en clair cela signifie que sur 100 euros d’impôts et taxes perçus par les pouvoirs publics 40 euros au minimum subissent le même sort que le célèbre billet de Gainsbourg. L’état ayant prévu de percevoir environ 300 milliards d’euros en 2007 (source document intitulé A QUOI SERVENT VOS IMPÔTS accompagnant le formulaire de déclaration) la gabegie prévisionnelle est donc assurée à hauteur de 120 milliards d’euros.
     
       Si le pouvoir d’achat des Français a diminué, ce qui est plus qu’une certitude, le pouvoir de dilapidation de l’état et des collectivités locales est sans commune mesure. Nous sommes donc bien loin de pouvoir reconquérir du pouvoir d’achat dans le contexte ubuesque d’un état irresponsable et de syndicalistes qui songent plus à se nourrir sur la bête qu’à songer à sa survie. Et tout ça se passe en France, pas en Irlande ni ailleurs.
                                                                       *********************************
    (*) Benchmarking : mot emprunté aux Anglo Saxons pour dire pudiquement copiage, voir pompage bestial. Simplement, quand on peut le placer dans la conversation, …… entre initiés bien sûr, …… ça fait tout de suite plus chic.
    13 décembre 2007 à 19 h 03 min
  • dbp Répondre

    florin
    au sujet des retraites par repartition ( france ) vous oubliez un petit detail
    les sommes qui sont prélevées NE SONT PAS CONTRACTUELLES
    une caisse de retraite peut faire faillite ( voir celle des bouchers charcutiers il y a x années  :liquidée et un minuscule chequeton pour solde de tout compte )

    pour les fonctionnaires : le bulletin de paye avec les moins pour ceci moins pour la retraite n a aucun sens
    … puisqu il n y a pas de caisse de retraite pour les fonctionnaires C est un bulletin de paye virtuel : seul compte le net a payer

    ce systeme fonctionne ; pour l instant mais il est condamné a terme  vu la demographie , le poids financier de l immigration ,  ( vous pensez que le 9-3 cotise ?? )les delocalisations etc etc

    pour la capitalisation : vu le niveau des salaires en france , l augmentation du coup de la vie : reste pas grand chose en fin de mois

    la solution : les francs -macs l ont deja trouvé et commencent a la distiller dans la presse stipendiée:
    la retraite MOINS les revenus accessoires ( loyers , coupons boursiers etc)
    par ailleurs pas besoin pour nos 500 ? deputes socialiste de faire une nouvelle loi : elle est deja là : obligation d entraite envers ascendants et descendants

    12 décembre 2007 à 15 h 25 min
  • sas Répondre

    ha bon….monsieur trémeau……le pouvoir d’achat des français a baissé?????…….vous croyez ????

    vous nous en direz tant…..

    tiens un scoop encore….le chômage en france METROPOLITAINE  à baissé aussi….

    ……tiens aussi …..le niveau de délinquance et les actes d’incivilités ont baissés…..

    en fait ca dépend franchement de nos jours, de celui qui tiens la calculette….

    SAS qui remercie" les frères" qui luttent contre "les mauvaises impressions"…..impression de richesse,d’insecurit", d’occupation….

    ……vite donnez nous l’impression qu’on a pluis de tunes….et qu’on peut sortir dans les rue parisiennes après 21h00 sans risques…….merci frère baueur

    sas

    12 décembre 2007 à 12 h 46 min
  • Guillermo Répondre

    Comme d’hab un article de Trémeau qui ne nous apprend rien.  Par contre le commentaire de Florin est super intéressant.

    12 décembre 2007 à 9 h 19 min
  • Florin Répondre

    Comme d’hab, des demi-vérités : copions l’Irlande … Ben voyons !!!! Faites un tour là-bas et on en reparle.

    A Paris il existe un centre d’information destiné aux candidats à l’expatriation. Il y a des brochures très bien faites (50 à 100 pages) sur chaque pays .  Une information claire, précise et surtout chiffrée (combien  coutent les articles courants, quels salaires, quelle protection sociale etc). Tout cela, en termes diplomatiques. Mais assez claires, en fin de compte : pour l’Irlande, il est clairement précisé, "la retraite n’est pas considéré un avantage courant, à l’exception des cadres dirigeants. Les salariés doivent souscrire des plans d’épargne-retraite à titre individuel et volontaire".

    Donc, 100 euros de salaire à Paris et 100 euros de salaire à Dublin, ce n’est pas la même chose.

    Je vous fais grâce de la vie horriblement chère, des loyers démentiels, des impôts sur le revenu hyperlourds (23% dès le premier euro, avec un crédit d’impôt de 3700 euros – faites le calcul sur votre propre salaire ! Et la deuxième tranche est à 46%). N’oublions pas les cadres qui, tout en travaillant
    pour un "bon" salaire (!) doivent partager un appart, même à  40 balais passés … Si c’est ça le modèle, courage, fuyons !!!!
    (au Canada, par exemple …).

    Ah, oui, quand-même : l’IS à 10 %, ça, c’est le cadeau au MEDEF local et mondial. Payé par les locaux, spoliés par les impôts, et payé par Bruxelles (c’est à dire, NOUS !!!!), à travers les subventions versées pendant des décennies à ce petit pays "en développement".

    Alors, oui, le pouvoir d’achat augmente … mais il est parti de bien bas. En Chine aussi il augmente … et alors ?

    12 décembre 2007 à 2 h 55 min

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