Les vraies questions de la présidentielle (vidéo)

Les vraies questions de la présidentielle (vidéo)

La chronique présidentielle N°2 d’Hubert de Beaufort

Partager cette publication

Comments (8)

  • Anonyme Répondre

    Gérard Pierre : " Lorsque j’écris " l’ère de l’image et de la femme " ce n’est pas dirigé contre le fait qu’une femme puisse accéder à la magistrature suprême. Lors de commentaires précédents, j’ai indiqué que, pour ma part j’étais assez favorable à l’idée d’être gouverné par une femme car elles abordent les problèmes sous un angle souvent différents des hommes, avec une approche qui prend plus souvent en compte le facteur humain. J’en donnais pour preuve l’exemple de la reconstruction de Varsovie, qui est l’oeuvre d’architectes féminines."
    Je sais, je sais, je connais tres bien vos positions. Je m’amusais juste a relever votre phrase qui pouvait porter a confusion. Un peu d’humour, thanks. (Je me souviens tres bien de votre post sur la reconstruction de Varsovie, l’ennui est que l’on va plutot vers la destruction de Paris).
    Dans le domaine, de la politique, vous etes beaucoup plus "pro-femme" que moi, et j’
    étais certain de votre  "réaction". Sans relancer la discussion, c’est moi qui ne suis guere favorable a placer une femme a la tete de l’Etat, non pas par manque de capacités, évidemment, mais a cause du message envoyé a tout le monde et nous meme, qui est que les Francais sont tellement nuls qu’ils n’ont meme pas un mec a élire Président, et qu’il se "planquent" derriere leurs nanas. J’ai déja écrit cela. Je sais, il y a eu Margaret Thatcher, la reine Victoria, etc… Ce qui me gene, ce n’est pas " la présence" de la femme comme chef des armées, c’est "l’absence" d’un homme. Par contre, j’imagine mal un Commandant de Flotte ou un CAG (Commander Air Group), en période d’hostilité, demandant des instructions et rendant des comptes a MAM. Ca a un petit coté "jupon de maman" tout ca. Dans la cours de récré, berceau de nos instincts, on n’allait pas demander aux nanas comment se bagarrer entre nous. De toute facon, je suis le seul, sur ce forum, a penser de la sorte. Voila, maintenant, c’est moi qui vais me faire "ramasser" par Annika …. si elle vient lire les archives.
    Best,
    Mancney

    21 février 2007 à 15 h 48 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour Mancney.

       Lorsque j’écris " l’ère de l’image et de la femme " ce n’est pas dirigé contre le fait qu’une femme puisse accéder à la magistrature suprême. Lors de commentaires précédents, j’ai indiqué que, pour ma part j’étais assez favorable à l’idée d’être gouverné par une femme car elles abordent les problèmes sous un angle souvent différents des hommes, avec une approche qui prend plus souvent en compte le facteur humain. J’en donnais pour preuve l’exemple de la reconstruction de Varsovie, qui est l’oeuvre d’architectes féminines.

       En revanche, sous prétexte qu’à présent les esprits seraient plus ouverts à cette éventualité au point que la tendance devienne porteuse, je suis opposé à l’idée qui consiste à nous infliger n’importe quelle femme simplement pourvue d’une image.

       J’ignore ce qu’Annika pense de madame Clinton, mais que l’on soit républicain ou démocrate il me semble que nous pouvons tous objectivement convenir qu’elle n’est pas qu’une image, ce qui rend tout à fait crédible une éventuelle candidature de sa part au poste précédemment détenu par son époux.

    21 février 2007 à 10 h 58 min
  • Anonyme Répondre

    Gérard Pierre : " Nous sommes à la fois dans l’ère de l’image et de la femme, non dans celle de l’intelligence, ……"
    Ca, je ne sais pas comment Annika va le prendre et le comprendre …
    G
    érard Pierre : " … une égérie pathétique d’incompétence satisfaite nous a servi hier soir un entretien d’embauche pour un poste d’assistante sociale en guise de programme présidentiel. Parée comme un porte manteau de La Redoute, censée représenter un jour la France sur la scène internationale et commander à ses armées, elle promène partout cette suffisance crispée particulière aux féministes qui ont un peu d’aisance financière "
    Beau tableau, tres bien peint.
    G
    érard Pierre : " les derniers apparatchiks continuent désespérément d’imposer dans l’opinion publique l’idée d’un second tour Sarkozy / Royal alors qu’il se jouera entièrement à droite. Les français ne croient plus aux sirènes de l’égalité des chances, de la fraternité avec ceux qui les insultent, brûlent leurs biens et caillassent la police, du travail partagé, des salaires augmentés, des retraites améliorées et de la gratuité des rasages à compter du prochain réveil."
    Que Dieu vous entende!
    Best,
    Mancney

    20 février 2007 à 23 h 48 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour, …… c’est encore moi ! 

       Je pensais à l’exposé de monsieur Hubert De Beaufort, hier soir, en écoutant mademoiselle Royal sur TF1………. CONSTERNANT !

       Après la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, de plus en plus d’analystes du monde de la presse et de la politique prétendirent avoir prévu l’effondrement du régime soviétique. Si les prémices en avaient été perçues par certains, rares furent pour autant ceux qui pressentirent la rapidité de son écroulement. Le très florentin François Mitterrand lui-même fut un peu pris à contre-pied. 

       Monolithe friable, entretenu au-dedans par la peur, ce système totalitaire ne faisait illusion au dehors que par le poids de sa propagande et les moyens considérables engloutis dans sa propagation.
     
       Certains signes avant-coureurs devraient aujourd’hui attirer notre attention et solliciter notre réflexion. L’histoire de la gauche française est un tissu de rêveries déraisonnables qui, lorsqu’elles eurent l’occasion d’être testées à l’aune du pouvoir réel, aboutirent quasiment toutes à des échecs. Pour faire court, évoquons simplement le front populaire et mai 1981. Deux grands moments de gauche ! ! ! … s’il en fut.
     
       En mai 1936, soit moins de dix huit ans après l’armistice qui mit un terme au plus sanglant conflit de toute l’histoire de l’humanité, un patchwork d’idéologues imagina un catalogue de mesures sociales, en ignorant délibérément les menaces qui laisseraient peu de chances de profit à leurs bénéficiaires. Il arriva ce qui arriva. Les socialistes renoncèrent à affronter ceux qui, en face, ne leur laissaient pourtant aucun doute sur le caractère belliqueux de leurs projets. Les communistes s’allièrent même avec le diable nazi, contribuant ainsi à lui faciliter l’entrée sur le sol sacré de la Patrie. Il s’en suivit un cataclysme qui dura cinq années, dont les meurtrissures sont toujours perceptibles de nos jours.
     
       En mai 1981, les mêmes qui ne furent jamais jugés pour les conséquences dantesques de leur impéritie proclamèrent la fin de l’ombre et l’entrée dans la lumière. Il ne leur fallut pas une législature pour se rendre compte que les nécessités les contraignaient à entreprendre l’inverse de ce qu’ils avaient donné à rêver au « bon peuple ».
     
       Le maître mot de ces décennies, qu’une droite succombant à la facilité reprend parfois à son actif, est DEMAGOGIE ! Comment peut-on être démagogue dans un pays où le niveau de conscience et de perception s’élève génération après génération ? ………… toujours par le même moyen : LA PROPAGANDE ! ……… et qui se charge de ce volet dans une …… démon cratie ? LA PRESSE , bien sûr . Une presse qui se donne des alibis d’impartialité en congédiant Patrice Duhamel, en suggérant à madame Borloo et à Marie Drücker de s’éclipser, pour en faire les bouc émissaires des vertus que la gauche ne pratique que très parcimonieusement : tant de journalistes et d’animateurs de télévision ne cachent même pas leurs sympathies gauchardes. Mais qu’importe, …… le «bon peuple » voit y mieux qu’il n’y paraît.
     
       La gauche est au bord de l’implosion. L’élection présidentielle de 2007 sera sans doute son mur de Berlin.
     
       Je passerai vite sur les scories que constituent les Besancenot, Laguiller, Buffet, Bové, Voynet, ……… etc. Ils ne pèsent pas plus lourd que leurs propres poids. Observons plutôt ce qui se passe dans le dernier carré.
     
       Un parti socialiste, en panne d’idées, consulte ses militants sous couvert de pratiquer la démocratie participative. Il en ressort deux choses : 

    *   Les militants inscrits ( militant = démarche d’engagement volontariste qui mérite que l’on considère que, lorsqu’il s’abstient de s’exprimer, cela signifie AUSSI quelque chose ) évacuent deux poids lourds présélectionnés suivant des critères que l’on ne nous a pas explicités, pour plébisciter mademoiselle Royal avec moins de 50 % des suffrages. Nous sommes à la fois dans l’ère de l’image et de la femme, non dans celle de l’intelligence, …… et là, c’est lumineux !

    *   Les militants, puisqu’on les a interrogés, ne se sont pas privés de rêver à haute voix. Ils y sont allés de leurs neurones pour nous fabriquer un programme qu’on ne leur a pas demandé de chiffrer ! D’autres s’en chargeront par ailleurs, ce n’est pas leur problème. Ce qu’on leur demande, c’est simplement d’avoir des idées, …… puisque c’est ce qui fait précisément défaut à leur dirigeants ! 

       La Propagandastaffel, … pardon ! … je voulais dire LA PRESSE, celle qui n’a pas écarté ses membres «engagés », parle de victoire éclatante, de raz-de-marée, et nous décrit des scènes de liesse pouvant donner à penser que les élections ont déjà eu lieu. Mais derrière cela que voit-on ?
     
       Jack Lang, le dernier flûtiste, nous sert des airs de mirliton dans une ambiance délétère. Ses propos sont de moins en moins commentés.
     
       Laurent Fabius, sourire crispé, assure la « candidatière » de son soutien, mais du bout des lèvres, puis il disparaît promptement comme s’il ne fallait pas qu’il s’affiche indûment en si compromettante compagnie.
     
       Dominique Strauss-Kahn a bien du mal à cacher sa rage, et je pourrais presque comprendre son ressentiment. Celui-ci concerne sûrement plus les militants que l’usurpatrice.
     
       Plus détendu, voire volontiers caustique, Bernard Kouchner ne cache même pas qu’à la différence du militant basique, il ne fut jamais sollicité pour participer à quoi que ce soit, …… triste erreur de stratégie et de communication. Quand on dispose d’un tel atout dans jeu, on ne le gâche pas si stupidement.
     
       Lionel Jospin, toujours militant, fera ce qu’il faudra, quand il faudra, au moment où il l’estimera nécessaire, …… et dira ce qu’il voudra. Comme signe d’adhésion, on peut difficilement faire pire. Pourtant MILITANT vient du latin miles, militis, …… le soldat. Décidément, la discipline fout le camp !
     
       Et au milieu de tout cela, une égérie pathétique d’incompétence satisfaite nous a servi hier soir un entretien d’embauche pour un poste d’assistante sociale en guise de programme présidentiel.  Parée comme un porte manteau de La Redoute, censée représenter un jour la France sur la scène internationale et commander à ses armées, elle promène partout cette suffisance crispée particulière aux féministes qui ont un peu d’aisance financière ! …… Actrice sans talent, elle tenta de restituer « l’ardente obligation » comme une collégienne devant un public de patronage. C’était récité. Pour sa défense, reconnaissons que la pièce ne lui laissait aucune chance de briller. Comment est sélectionné et composé le panel que lui a fourni TF1 ?
     
       Un groupe de militants socialistes, à en croire certaines indiscrétions, aurait déjà pris contact avec le béarnais pour envisager l’avenir. …… le leur ou celui de la France ? …… bonne question !…… et je vous remercie de me l’avoir posée.
     
       La droite a déjà senti que la « bête » était à l’agonie. Elle a déjà commencé à se mettre de côté les morceaux qui peuvent toujours servir. Je te prends un peu de Jaurès ici, un morceau de Mendès-France là. Je me sers volontiers un petit coup de discours sur le monde ouvrier au passage. Après tout c’est là, ça traîne, c’est donc à tout le monde.
     
       Et pendant ce temps les derniers apparatchiks continuent désespérément d’imposer dans l’opinion publique l’idée d’un second tour Sarkozy / Royal alors qu’il se jouera entièrement à droite. Les français ne croient plus aux sirènes de l’égalité des chances, de la fraternité avec ceux qui les insultent, brûlent leurs biens et caillassent la police, du travail partagé, des salaires augmentés, des retraites améliorées et de la gratuité des rasages à compter du prochain réveil.
     
       Vu d’aujourd’hui, un second tour devient plausible :
     
    Ø      soit entre Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen. Ce dernier surfe beaucoup sur la présentabilité, évitant l’écueil de ses précédents excès de langage. J’avoue d’ailleurs qu’il m’étonne. Aurait-il choisi de gagner d’abord pour faire ensuite ce qu’il veut, …… sans l’avoir forcément dit ? …… en tout cas, chez lui, si quelque chose a changé, ce n’est assurément pas le fond.
     
    Ø      Soit entre Nicolas Sarkozy et le béarnais. Il est encore trop tôt pour parier, mais ! ! ! …… il étonnera peut-être, tout comme les ralliements à sa personne en étonneront encore.
     
       A présent, je sais au moins de plus en plus, …… pour qui je ne voterai pas !
    20 février 2007 à 14 h 20 min
  • François Répondre

    Brillante analyse,Gérard Pierre.

    "Il y a bien Philippe. Son vocabulaire pourrait convenir, le courage physique ne lui fait pas défaut mais il lui manque encore l’épaisseur et la gravité d’un authentique Homme d’Etat."

    Ici encore,vous n’avez que trop raison.Force est de constater que ses talents d’orateurs sont bien loin d’égaler ceux de Le Pen.De plus,il y a des sujets dont nos concitoyens se moquent éperduement,tels le mariage homosexuel.Je ne dis pas qu’il n’y aurait pas là matière au débat,mais des problèmes majeurs sont à traiter avant cela.
    Toutefois,P2V est un homme de terrain et de convictions qui a réussi dans son département.  .D’aucun dirons que la France ne se gouverne pas comme la Vendée.Certes.Toutefois,je préfère pour ma part,une personne dont le bilan est positif,plutôt qu’un politicard qui me promet demain ce qu’il n’a pas pu faire hier et qu’il ne fait pas aujourd’hui.Aussi,ne nous laissons pas influencés par les sondages.

    20 février 2007 à 12 h 03 min
  • sas Répondre

    A gerard pierre…….la gueuse à détruit la royauté dans le sans et en accaparant le pouvoir par les lumières…..en le confisquant

    La france n’en peut plus de se soumettre et veux se démettre…….seul la contre-révolution lui en donnera la solution….

    à vos manches de pioches messieurs les cérébrés….

    SAS

    16 février 2007 à 12 h 25 min
  • Gérard Pierre Répondre

       PANEM ET CIRCENSES, …………………. comme en 1939 avec le théâtre aux armées. Tout va trés bien, madame la marquise et nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts.

       Monsieur Hubert De Beaufort a, par rapport à beaucoup d’entre nous, l’avantage de l’age et du souvenir. 

       Plus les nuages annonciateurs d’orage s’amoncèlent, plus les évènements significatifs se précisent, moins nous entendons les ténors de la considération outrée, les vengeurs de la condition bafouée, les harangueuses du machisme ou les zélateurs de l’égalitarisme. Où sont passés toutes celles et ceux qui naguère, nantis d’un confortable cachet, pourfendaient le bourgeois sur les ondes et devant les caméras ?
     
       * L’islam proclame l’infériorité juridique de la femme par rapport à l’homme. Ce système politique totalitaire basé sur un prétexte religieux ravale nos délicieuses Cassandre à l’état d’objet. Nombreux sont les versets du coran qui fixent définitivement sa condition inférieure. Les faits témoignant de leur application s’accumulent : insultes, viols en réunion, lapidations, mariages forcés, excisions, crimes d’honneur.
      
       Où sont les chiennes de garde, si promptes à brocarder monsieur Dupont lorsqu’il n’obtempère pas spontanément aux injonctions domestiques de madame Dupont ? Où sont les féministes clamant haut et fort leur volonté d’indépendance face au machiste qui, soit dit en passant, n’a généralement cure de leurs éructations rauques. Que sont devenues les ministres si bien prébendés de la condition féminine ? Nous n’entendons plus les rosières choquées par l’étalage d’une créature évanescente vantant une marque d’automobile ou de collant. Auraient-elles des extinctions de voix, ces grandes prêtresses du féminisme défilant au cours des décennies passées à grand renfort de banderoles, jetant aux orties leurs soutien gorges fatigués sous prétexte que leur libération passait aussi par l’anéantissement de cet affûtiaux. Qu’il était doux le temps béni où l’on pouvait railler sans risque la femme au foyer, tancer la mère dévouée, mépriser l’épouse attentive, toutes coupables d’obscurantisme envers la religion de la modernité. Où sont passés les slogans proclamant que le corps féminin n’appartient qu’à sa propriétaire qui, en tant que telle, dispose sur lui de l’usus, de l’abusus et accessoirement du fructus ?
     
       Les clameurs se sont tues. Un silence gêné règne étrangement sur la France, ses studios et ses plateaux de télévision …… Place aux guignols de l’info, s’il vous plait, parlons d’autre chose !
     
    * L’islam proclame le meurtre et la guerre sainte à grands renforts de versets et de hadiths. De nombreuses mosquées relaient la divine injonction. Des tours sont réduites en cendres. Des otages sont égorgés. Des innocents sont pulvérisés, des infidèles sont mitraillés. Des juifs, des chrétiens et des hindouistes sont révolvérisés, émasculés, étripés ou étêtés.
     
       Où sont passées les grandes consciences qui, il y a quelques années condamnaient sentencieusement, depuis la capitale, un Pinochet rivé à son Chili comme une bernique à son rocher ? Qu’écrivent à présent ceux qui, depuis leurs sièges parisiens, s’indignèrent des égarements génocidaires du Mao Tsé Tung cambodgien ? Que disent aujourd’hui ceux qui furent les amis du commandant Massoud, ……… après sa mort ? Que psalmodient les lecteurs de prompteurs, récitant servilement l’information, qui n’avaient pas de mots assez durs envers les Serbes du Kosovo ?
     
       Les pontifes se sont tus. Un silence prudent règne singulièrement sur la France et ses salles de rédaction …… A vous la Star Académie , s’il vous plait, pensons à autre chose !
     
       * L’islam proclame que le globe terrestre se répartit en deux zones : le Dar al islam, terre sur laquelle est déjà solidement implantée la religion autoproclamée d’amour de tolérance et de paix, et le Dar al harb, zone à conquérir, regorgeant d’impies, d’infidèles et de croisés. Le paradis d’Allah étant à l’ombre des épées, la stratégie est clairement annoncée.
     
       Quels sont les amateurs inconséquents qui inspirèrent l’intronisation, sans contrepartie garantie, d’un conseil prétendument français du culte musulman alors que la cohabitation de ces deux adjectifs dans une même raison sociale constitue un oxymore ? Quel théologien a entrepris de nous définir sans ambiguïté la notion d’islam modéré ? …… aucun ! et pour cause, ce concept n’existe que dans la tête d’occidentaux avides de renouveler des accords de Munich avec ce totalitarisme résurgent.
     
       Les spécialistes sont aux abonnés absents. Un silence soporifique règne sur la France et ses lieux de réflexion ……… A vous Drücker, Ruquier, Fogiel, Ardisson, et vos amuseurs. Distrayez le bon peuple ! s’il vous plait ! ……… A vous Jean-Pierre, qui veut gagner des millions ? ……… A vous la roue de la fortune et le loto. Arthur, donnez leur des jeux, comme à Rome ! mais surtout, ne parlons pas des choses qui pourraient fâcher les incendiaires !
     
       Et pendant ce temps les représentants, élus ou non, de la République Une et Indivisible jouent à : «  Plouf, pic-nic-douille-c’est-moi-qui-se-ra-é-lu-pas-toi !  »
     
       Ségolène n’avait pas de programme mais les photographes lui ont expliqué que ce n’était pas nécessaire. François n’en a pas non plus, mais il est décidé à flanquer par terre celui des autres. José, l’ami de Yasser, n’a rien à dire, ce qui l’engage à rien, au sens propre du terme. Arlette nous rechante, pour la dernière fois avant ses adieux de la Seine « travailleuses, travailleurs ». Elle n’a composé que ce refrain depuis son premier tour de champs. Et encore, il parait qu’elle s’est fait aider. Olivier nous a déja lu ses oeuvres complètes, ce qui lui a pris peu de temps. Marie-Georges va nous dire tout le bien qu’elle pense du MEDEF. Il est très important à ses yeux que la France entière, qui s’en tape, le sache. Noël va sûrement s’inviter à essayer quelque chose que personne ne peut encore imaginer. Faisons lui confiance, mais uniquement pour çà. Fafa va essayer de bricoler un arrangement permettant de recentrer le socialisme plus à gauche, une sorte de marxisme néo libéral moderne à mi chemin entre Gracchus Babeuf et le familistère de Fourier. Ah, j’oubliais le mari d’Anne qui devrait nous en remettre une couche avec le projet de traité constitutionnel européen dont 55% des français ne veulent pas. Il y aura peut-être aussi Lionel Le Boudeur, celui qui voudrait bien qu’on le supplie. Jack a mis son costume chic, s’est fait manucurer et, après une ultime retouche à son brushing et à son maquillage, il vient nous parler des pauvres. Comédien amateur, Jack a commencé sur les planches. A présent, c’est un professionnel. Et Bernard ? ……… tient, …… c’est vrai ! où est Bernard ? ……… , au placard, probablement derrière les marmites de Christine ! médiatiquement ce n’est pas porteur, mais en attendant mieux cela permet au moins d’assurer sur le plan alimentaire.
     
       En face, Jacques tentera peut-être un ultime coup de poker. Si c’est le cas, ce sera le coup de trop, celui qui permet de rater sa sortie. Une fois de plus, Nicolas gesticule et tente de nous convaincre qu’il détient la solution du problème de la quadrature du cercle vicieux. François, le petit, nous explique qu’il a tout compris et lorsqu’il en a terminé de ses explications, c’est nous qui n’y comprenons plus rien. On nous jouera probablement Le retour d’Alain ou Dominique le magnifique, deux nanars incontournables de la prochaine production cinémato-politique. Alain II, celui qui n’a pas fait Normale Sup’, osera peut-être quelque chose, why not ? Jean-Marie nous repasse les mêmes plats réchauffés dans ses fours de mauvais goût et réutilisables après chacune de ses campagnes aux excès prévisibles. Il y a bien Philippe. Son vocabulaire pourrait convenir, le courage physique ne lui fait pas défaut mais il lui manque encore l’épaisseur et la gravité d’un authentique Homme d’Etat.
     
       Ils ne sont plus légions, soudain, ces Don Quichotte de la malséance, ces épistoliers de la malfaisance, ces jeteurs d’anathèmes qui triomphaient glorieusement après avoir estoqué sans péril. Où sont donc passés tous ces assoiffés de liberté, d’égalité, de fraternité et de justice, allaités au sein de mai 68, ces avocats généraux de la société idéale vomissant la bourgeoisie, ces philosophes fumeux nourris aux credo de Che Guevara ?
     
       Serait-il devenu dangereux de défendre la liberté, l’égalité ? Y aurait-il péril pour sa vie ou pour ses biens à vouloir remettre l’église au milieu du village et la mosquée au milieu des sables ? Un silence calculé s’est abattu sur la France et ses ministères ……… Circulez, il n’y a rien à voir, ni à entendre !
     
       La classe politique est accaparée par des choses sérieuses. Messieurs les maires de France, préparez vous à enterrer massivement : la grippe aviaire est de retour. Ah bon, et si les administrés ne veulent pas mourir, on fait quoi avec les cercueils ? ! Le monde syndical est fatigué aprés s’être dépensé sans compter contre une préoccupation fondamentale : le contrat premier embauche, énième du genre et précédent du prochain aurait pu permettre à des employeurs de licencier à n’importe quel moment. Ah bon ! parce que jusqu’à présent ce n’était pas possible ? Le monde de la presse et du divertissement télévisuel est préoccupé par l’audimat : Internet traque leurs concessions à la Vérité, et on en compte plus de quatre. Cela fait chuter les parts d’audience et c’est préjudiciable pour les recettes publicitaires. Tout se passe comme si tout ce beau monde, se sachant inconsciemment ou subconsciemment condamné, suppliait : « encore un instant monsieur le bourreau ! »
     
       Silence chargé que celui qui annonce une fin.
     
       Et si des évènements contrariaient les échéances ? ……… qu’entendrait-on alors ?
     
       Allons, ………….. essayons de deviner !
    15 février 2007 à 15 h 23 min
  • Anonyme Répondre

    Jusqu’ici, je considérais le president G.W. Bush, que je soutiens,  comme le pire des orateurs.  Et bien il a perdu sa lanterne rouge au profit de notre ami Hubert, qui malgré l’excellente émission et l’intéret des sujets abordés, trouve le moyen de nous endormir comme jamais : je n’ai tenu que deux minutes … J’essayerais a nouveau de l’ecouter plus tard, avec beaucoup de café.
    Best,
    Mancney

    14 février 2007 à 16 h 10 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *