Lu pour vous : Un libéral français méconnu, Édouard Laboulaye

Lu pour vous : Un libéral français méconnu, Édouard Laboulaye

Parti Liberal, Son Programme et Son AvenirSaviez-vous qu’en 1863, la recherche d’une alternative politique invoquant « Le parti libéral, son programme et son avenir » avait déjà mobilisé un certain Édouard… Laboulaye ? Auteur d’un ouvrage alors paru sous ce titre, Laboulaye (1811-1883) était l’une des personnalités les plus en vue en France : écrivain des plus réputés, professeur de législation comparée au Collège de France, initiateur de la statue de la Liberté car grand connaisseur et admirateur des États-Unis, farouche opposant à Napoléon III puis parlementaire et l’un des principaux pères fondateurs de la IIIe République.

Dans Le parti libéral, son programme et son avenir qui vient d’être réédité*, Laboulaye s’attache à démontrer que l’État n’a de légitimité que s’il se concentre sur la seule tâche de protéger constitutionnellement la liberté individuelle (tout ce qui va au-delà ne peut qu’entraîner désordre et despotisme). Et qu’un authentique programme libéral devrait se limiter à restituer aux citoyens les libertés qui leur ont été confisquées. Ce qui, presque un siècle et demi plus tard, n’a rien perdu de son actualité !

Dans le même volume, on découvrira en application pratique le plaidoyer de Laboulaye en faveur de la liberté d’enseignement, qu’il défend contre Jules Ferry à qui l’on doit l’institution du monopole d’État sur l’université.

Une très érudite préface signée de Michel Leter permet au lecteur de restituer tout ce propos dans le contexte intellectuel et politique des débats de l’époque.

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Alain Laurent
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Comments (3)

  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/11/07    – "Les 4-Vérités" –

    Pour parler en langage "clair" et non pas dans le langage diplomatique, le chaos planétaire décrit par Alain LAURENT tient en quelques mots :

                    LA FIN DE LA SUPREMATIE DE L’HOMO EUROPEUS(1).

    Une fin programmée à l’origine depuis les ETATS-UNIS par tous les financiers et ploutocrates qui dirigent le monde depuis que la finance internationale "calculatrice" a pris le pas sur l’esprit d’entreprise (l’esprit "pionnier") qui est dans les gènes de l’homme européen (des deux côtés de l’Atlantique, et partout où il a colonisé dans le monde), de l’HOMME BLANC. Une "fin programmée" qui a précipité la bonne vieille Europe dans deux guerres suicidaires : la Première et Seconde Guerre Mondiale, et qui a obligé les puissances coloniales (britannique, française et portugaise particulièrement) à laissé livrés à eux-mêmes des peuples qui sont retombés pour la plupart dans leur anarchie originelle, les luttes tribales ou fratricides, les guerres ethniques ou religieuses (que l’Europe a certes connues elle-même) et qui sont entretenues au nom de la "démocratie", nouvelle religion des temps modernes qui cache la froide détermination d’imposer au monde une Loi unique, pire encore que la CHARI’A !

    Paul MORAND avait deviné, entre les deux Guerres, la fin de cette épopée européenne en disant à peu près : "JE SUIS TRISTE PAR CE QUE JE VOIS l’HOMME BLANC MOURIR". Sans doute avait-il pressenti que cette "mort" présageait aussi le "mondialisme" et la fin d’une civilisation … Et le grand chambardement, le métissage universel, le "zombiage", etc. programmés dans les coulisses du théâtre d’ombres qu’est devenue la "planète bleue" où s’agitent les pantins qui nous gouvernent…  

    Dormez en paix, braves gens, l’Oncle SAM   – pardon, l’oncle GEORGE W; veille sur nous !

          Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) qui est aussi, n’en déplaise aux thuriféraires de George W. BUSH et de ses "néoconSS", celle de l’HOMO AMERICANUS ! Lui aussi est, par essence (2), un HOMME BLANC !

    (2) non, il n’y a aucune arrière-pensée dans ce mot, même si on connaît certains appétits américains pour le … pétrole !

    2 novembre 2007 à 18 h 07 min
  • Anonyme Répondre

    Merci pour l’adresse wikiberal

    Sur le même sujet, à lire absolument :

    Français, n’ayez pas peur du libéralisme – de Pascal Salin, aux éditions Odile Jacob

    Un livre d’une exceptionnelle clarté, écrit par un économiste dont la pensée décapante ignore les idées reçues.

    Message d’espérance quelque peu utopique, non pas en raison de l’irréalisme des principes et méthodes enseignées, mais compte tenu du point où est parvenue la France, et bien d’autres pays, dans leur marche vers un collectivisme qui s’ignore le plus souvent.

    Il y est démontré, une fois de plus et avec brio, que l’économie est porteuse du social, dans le sens où la création de richesses est indispensable au financement du progrès en tout, et non le contraire. 

    Est-ce une nouvelle utopie, que celle qui consiste à penser qu’il pourrait être mis fin à la complicité de politiques et de fonctionnaires de toutes tendances dans la spoliation des actifs, et dont le pouvoir dans l’état repose sur la démagogie pratiquée à l’égard de citoyens trompés, dont l’ignorance n’a d’égal que celle de maîtres, qui devraient être leurs serviteurs ? Peut-être pas, car au mieux, une réaction de simple bons sens dictée par la nécessité se traduira par une révolution (pacifique ?) au terme de laquelle les valeurs seront remises en ordre et au pire, lassés d’être spoliés, les actifs fuiront dans de telles proportions que l’économie des pays concernés y perdra le minimum de dynamique nécessaire à leur existence. La fin de l’URSS est riche d’enseignements à ce propos.

    2 novembre 2007 à 6 h 32 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Voila une citation de edouard LABOULAYE “La sagesse de l’Etat est une chimère; où donc prend-on ces sages administrateurs, sinon parmi ce peuple qu’à l’avance on déclare incapable et fou? Consultez l’expérience. Les hommes qui forment l’administration, si habiles et si clairvoyants qu’on les suppose, en savent toujours moins que l’intérêt particulier. Partout où l’Etat intervient, il empêche le travail de s’établir, ou, ce qui n’est pas moins nuisible, il favorise le développement de certaines industries qui ne sont pas viables. Que l’Etat fasse régner la paix et la sécurité, son rôle est rempli; dès qu’il sort de sa sphère, il porte le désordre et le trouble dans la société. Il n’y a de disette que dans les pays où l’Etat se mêle de régler les approvisionnements; les peuples les plus misérables sont toujours les plus protégés” Il existe une encyclopédie Wickiberal que je trouve formidable et qui parle bien sûr de edouard LABOULAYE http://www.wikiberal.org/wiki/index.php?title=Edouard_Laboulaye à bientôt.

    31 octobre 2007 à 19 h 28 min

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