Marianne, parmi les journaux indépendants ?

Marianne, parmi les journaux indépendants ?

Pour une politique nouvelle

Dans notre précédent numéro, Jean Rouxel et Alain Dumait classaient « Marianne » parmi les journaux indépendants. Vraiment ?

Indépendant de quoi ? Des puissances financières ? Partiellement, peut-être, mais certainement pas du plat conformisme de gauche. Être indépendant, à mon sens, c’est avant tout être capable de juger objectivement une situation sans se laisser dévier par certaines influences ni par ses propres convictions. Or, le 2 juin, « Marianne » titrait sur toute sa couverture : «…Où il est démontré que pour permettre une vraie “rupture”, il est totalement absurde de reconduire les sortants ».

Dois-je rappeler que, outre Nicolas Sarkozy désormais Président, François Fillon, Alain Juppé, Jean-Louis Borloo, entre autres, font assurément partie des sortants. Or, la rupture en question, c’est celle qu’ils prônent et que tous les sortants de l’UMP soutiennent. Et il faudrait accomplir la rupture sans réélire ses partisans ? S’il est une attitude « totalement absurde », c’est bien celle-là.

En somme, pour « Marianne », un député sortant est incapable de changer, d’évoluer, d’adopter un nouveau comportement politique. On veut changer la manière de faire de la politique – ce que tous les Français souhaitent, députés inclus – donc il faudrait, selon « Marianne », éliminer les sortants, autrement dit bouter hors la majorité parlementaire issue des élections précédentes, alors que c’est précisément elle qui se transforme et qui propose les projets les plus novateurs et les réformes les plus profondes ? Et par qui faudrait-il remplacer ces sortants ?

Par les sortis de la mitterrandie, je suppose ? « Marianne » est peut-être un journal indépendant, mais fort peu indépendant du parti socialiste, me semble-t-il. Il est vrai que, selon une enquête de ce même « Marianne », l’immense majorité des journalistes vote à gauche. Ce qui signifie que la presse n’a pas sur l’opinion publique autant d’influence que l’on croit, puisque la majorité des Français vote à droite, comme elle l’a fait aux présidentielles et au premier tour des législatives de dimanche dernier, et comme elle le fera, n’en doutons pas, dimanche prochain.
En réalité comme elle le fait depuis toujours. Car nul ne peut plus ignorer que la gauche ne serait jamais revenue au pouvoir sans la complicité objective de Jacques Chirac, qui fit toujours chorus avec la gauche pour diaboliser le Front National. Et le « coup de génie » de Nicolas Sarkozy fut de pulvériser l’obstacle du FN, non pas en pillant ses idées, comme Jean-Marie Le Pen se plaît à le répéter, mais en revenant tout simplement à une vraie politique de droite et en ramenant vers lui, du même coup, des électeurs de la droite modérée qui n’avaient glissé vers le FN que parce que le parti chiraquien ne leur semblait pas défendre réellement les valeurs de droite.

Or, ces temps sont révolus et nous voyons naître sous nos yeux, mais au niveau des électeurs, ce qui est encore mieux qu’au niveau des partis, cette « entente à droite sans exclusive » qui, à l’initiative d’Alain Dumait, est le vœu de notre journal depuis son premier numéro.
J’espère que les résultats du vote de dimanche prochain vont confirmer clairement ceux du premier tour et que l’UMP va disposer de la forte majorité dont elle a besoin pour mener la politique initiée par Nicolas Sarkozy.
Mais précisément à cause de sa force, l’UMP aura besoin, non pas d’un « contrepoids » socialiste dont la France n’a plus rien à faire, mais de la vigilance critique de ses amis et de ses électeurs.

Dans ce contexte, notre journal aura un rôle important à jouer, un rôle d’éclaireur et d’avertisseur. Comme le rappelait opportunément Alain Dumait dans sa « Lettre de l’éditeur » : « Notre journal, “Les 4 Vérités hebdo”, est le seul à être à la fois indépendant, de droite, et ouvert à une diversité de points de vue ».
Aussi nous appartiendra-t-il, avec le fidèle appui de nos abonnés et leur « courrier des lecteurs », qui n’a cessé de gagner ces derniers mois en sérieux et en qualité, d’être une source d’idées et un creuset de suggestions susceptible d’aider le pouvoir politique à mieux réformer la société française. Je pense notamment à deux domaines essentiels auxquels sont sensibles tous les Français : la maîtrise de l’immigration et le développement durable, c’est-à-dire écologiste.

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Comments (5)

  • diodou Répondre

     

    Bonjour,

    Etre indépendant veut dire "S’auto-suffire".

    Etre un journaliste indépendant veut dire "Relater l’information comme elle et pas comme il/elle la voit." En ce sens, c’est impossible. Alors, le seuil de tolérance veut qu’on est prêt à définir qu’un journaliste est indépendant dès lors qu’il ne subbit pas de pressions pour aborder (ou pas) tel ou tel sujet, ni pour arrondir les angles dans l’interêt de certains.

    Etre à gauche (ou être à droite) veut dire soutenir une politique, une idéologie. Marianne, ayant une étiquette de gauche, ils ne peuvent pas être indépendant. Pourquoi ? Parce qu’ils portent un jugement sur l’actualité, parce qu’ils ont des pubs dans leurs magazines, parce qu’ils ont des affiches pour inciter à la vente ==> donc au profit.

    Je pense que beaucoup me rejoindrons… Si ce n’est pas le cas, je suis prêt à vous lire

     

    Diodou.

    24 février 2009 à 22 h 18 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    15/06/07    – "Les 4-Vérités"

    Ayant le souci de l’objectivité, et sachant réfléchir, même si mon tempérament me pousse à dégaîner la plume plus vite que mon ombre dès lors que je lis des propos qui ne me paraissent pas conformes non à mes propres opinions, mais aux dures lois de la réalité et des faits (dont on sait qu’ils sont "têtus" !) , je viens de trouver au moins une bonne raison de ne pas virer les "sortants" :

           tout simplement  parce qu’ils viendraient grossir le nombre des chômeurs !

    Avec, en plus une raison humaine : celle que la plupart d’entre eux, ne sachant rien faire d’autre que de la "politique", seraient incapables de se reconvertir et qu’ils viendraient grossir les rangs des  RMïstes !

    Et quand j’aurais ajouté que leurs remplaçants, quelles ques soient leur capacités morales, intellectuelles ou autres, seraient tout autant dans l’incapacité de peser sur les orientations et les décisions du Gouvernement pour l’obliger à être, véritablement, le Gouvernement de Salut Public dont la France a besoin…

    C’est donc une raison supplémentaire pour laquelle je maintiens que, ce dimanche 17 juin, il faudrait que le Président SARKÖZY bénéficie d’une "Chambre introuvable", une "Chambre toute bleue" qui se préocupperait  non de "l’horizon 2050" comme veulent nous l’imposer les écolos de la dernière heure (Juppé en tête !) avec le "réchauffeemnt de la Terre", mais de l’avenir immédiat de la France, que dis-je ? de sa survie !

    Hélas ! les derniers sondages, après les projections opérées au soir du premier tour qui créditaient l’UMP d’au moins 445 sièges (sur 577 !), ne lui en attribuent plus que 385 ! Ce qui m’amène à me demander si, en fin stratège qu’il est (1), le nouveau président n’a pas senti le danger d’avoir une très large majorité plus "sarközyste" que lui. qui serait, par son nombre,  en en position de lui imposer, sinon de tenir la totalité de ses promesses électorales, du moins de prendre les indispensables mesures qui s’imposent(2); Cela malgré les "criailleries" de la Gauche, et les manifestations de rues menées par les Sundicats et les Assoces…

    Cela expliquerait que lui, le spécialiste de la Communication, ait laissé sans réagir (sinon mollement) le P.S. laisser se propager l’idée d’une TVA à 24% qui pénaliserait les "pauvres" et bien entendu, profiterait aux "riches" patrons. Quand on sait que la "TVA SOCIALE" (sic) est encore dans les limbes (son étude est confiée à  deux hommes de "gauche" : MM BORLOO et BESSON !), qu’en tout état de cause, elle ne serait mise en application qu’en 2009, à moins d’être "morte-née" si les deux "B" en décident ainsi, il est permis de penser que Nicolas SARKÖZY doit se réjouir de voir utiliser son projet de "TVA SOCIALE" comme un épouvantail, ce qui permet, aux candidats du P.S. de remonter dans les sondages avec l’aimable tam tam d’une presse… de gauche !

       Je ne prétends pas avoir raison, mais je pense quand même au fameux "se non é vero, é bene trovato". Et j’attends les contradicteurs de pied ferme !

         Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1)voir la manière exceptionnelle avec laquelle, après s’être "emparé"de, de l’UMP, il a atteint la plus haute marche de la République ! Cela mérite un grand coup de chapeau !

    (2) ils ne manque pas de députés UMP, dans l’Assemblée sortante, pour avoir, depuis des mois et des mois, par le verbe et par les écrits, indiqué certaines mesures salvatrices (et urgentes !) à prendre pour la FRANCE, dans tous les domaines. A commencer par Jacques MYARD, le député-maire de Maisons-Laffitte, triomphalement réélu (malgré nos divergences… épistolaires, je l’en félicite) dont j’apprécie régulièrement, ici ou là (notamment sur la Toile) les propos de pur bon sens qui manquent tant à nos politiciens.

    Notamment celui-ci, signé, donc, Jacques MYARD : "LA SEULE REFORME QUI S’IMPOSE EN MATIERE D’ISF(3), C’EST SA SUPPRESSION !". Je mets au défi cet honorable parlementaire de déposer un projet de loi en ce sens et de le faire voter par une Chambre très majoritairement "bleue" (nota : le Sénat l’est aussi !). Je gage que, au premier froncement de sourci du Président et/ou du Premier Ministre, il s’inclinera, comme tant d’autres "godillots". Comme le font, lui et ses compères, mais aussi les ministres de l’UMP sur des sujets qui fâchent… aux premières manifestations orchestrées par la Gauchunie, les Syndicats et les Assoces … On l’a vu encore, au printemps dernier, avec le CPE ! Oui, je sais, je me répète, là. Mais je n’oublie pas que, pour vaincre les péjugés et les présupposés enfoncés dans les têtes par l’Ecole et les médias, tous de gauche, il faut s’efforcer d’enfoncer d’autres idées, d’autres réflexions dans les crânes … 

    (3) non, n’ayant même pas une bicoque à l’île de Ré, je ne suis pas tenu à cet impôt pétendu aussi de "solidarité" par ses pères. Comme si les "pauvres" en voyaient la couleur … tout comme les "vieux", jadis, celle de la Vignette ! 

    15 juin 2007 à 12 h 22 min
  • Jean-Claufde Thialet Répondre

    13/06/07    – "Les 4-Vérités"

    Pour avoir la prétention de connaître (très peu, certes) Pierre LANCE, notamment pour ses livres courageux, je ne lui ferai pas l’injure un seul instant de penser qu’il fait partie des journalistes stipendiés (1). Mais cela ne m’empêche pas de m’interroger sur les raisons qui le poussent à défendre les "députés sortants" dont, quel que soit son "bord politique", un être doué de bon sens et de réflexion peut se demander à quoi ils ont servi depuis des lustres alors que l’on ne les a pas entendu  – ou si bas – sonner le tocsin devant la situation désastreuse du "FRANCE TITANIC".

    A quoi ont servi ces Dames et ces Messieurs dont certains  – on vient encore de le voir le 10 juin – sont constamment réélus ? Sans doute, à suspendre la fermeture d’une école, aider à un contournement de village, faire déplacer une pissotière ou une usine de traitement d’ordures. Mais n’est-ce pas là, AVANT TOUT, l’affaire des élus locaux ? Qu’ils sont généralement, cumul des mandats oblige !

     A proposer des lois (2) ? certes ! Mais quand on voit l’accumulation des lois, dont baucoup se chevauchent, font double emploi quand elles n’en contredisent pas de précédentes, sans parler de celles qui tombent en quenouille faute de budget (on ne va pas manquer de le voir avec le "logement opposable" ou à la "loi opposable" en matière d’accès à l’école de leur quartier des enfants handicapés" !), ou faute de décret d’application, il est permis de se demander si "nos" (3) député(e)s ne servent, en définitive, à RIEN. 

    Cela tient sans doute au fait que la Cinquième République dont le Père fondateur avait le mépris absolu de toutes les "parlottes" (le mot s’écrit aussi avec un seul "t" !) parlementaires, a rogné leurs pouvoirs, ne leur laissant guère que le droit (réglementé) à la parole au sein de l’hémicycle du Palais Bourbon, ce qui  permet aux plus malins, de se montrer à la TV ou de causer dans le Poste.

    Cela tient surtout au fait que la discipline de Parti (surtout celui qui a le pouvoir) impose certain devoir de réserve. Sanctionné, quant il n’est pas respecté, par la non réinvestiture des frondeurs, ou des récalcitrants. Lesquels reviennent toujours au bercail, à la soupe, lorsque l’heure des Législatives arrive. Un bon exemple est donné par Nicolas DUPONT-AIGNAN qui après être entré en dissidence vient d’être réélu, avec une bonne majorité, sous l’étiquettte … UMP. Ce qui pourait faire croire que, faute d’une véritable opposition (c’est toujours bon pour l’image de la "démocratie" !) au sein de l’UMP, Nicolas Sarközy aurait favorisé par en dessous "Debout la République".

    Mais où il y aurait matière à rire c’est lorsque je crois lire sous la plume de notre ami Pierre LANCE qu’il reprocherait à ceux qui (comme c’est mon cas !) voulaient voir "sortir les sortants" (pour ce qui me concerne, aussi bien ceux de la "Droite" que de la Gauche !) d’y inclure un Nicolas SARKÖZY, un François FILLON et un Alain JUPPé (3). Qu’ont fait ces nouveaux n° 1, 2 et 3 duPouvoir ?

    Nicolas SARKÖZY? Outre qu’il n’a pratiquement rien fait (par manque de temps ?) au Ministère de l’Economie et des Finances, on lui doit, pendant les quatre années qu’il a passées à l’Intérieur une augmentation continuelle de la délinquance. Et de l’immigration clandestine ou non. Sans parler de l’abrogation de la "double peine", la seule sanction que craignent les multi-délinquants allogènes.

    François FILLON ? son passage à l’EDUCATION NATIONALE n’a pas amené la moindre réforme dont celle-ci a le plus urgent besoin. Quant à sa soi-disant "réforme" des Retraites, elle est, au mieux, un cautère sur une jambe de bois. Car tout reste à faire dans ce domaine. Comme, d’ailleurs, dans tous les autres !

    Alain JUPPé. Il n’y a qu’à se souvenir de "sa" calamiteuse "dissolution" qui a montré pour le moins les limites de ses capacités en matière d’imposer des "réformes", ou, si l’on préfère, puisque le mot  – repris par le "gouvernemental" Pierre Lance – est à l’ordre du jour, une "rupture". A propos de "rupture", celle-ci n’aurait-elle pas voulu que "l’ouiverture" se fasse aussi à gauche que vers la Droite nationale à laquelle, fort astucieusement, le leader de l’UMP à piqué plusieurs centaines de milliers l’électeurs qui ne manqueront pas de revenir (certes trop tard) vers leur famille naturelle aux premières désillusions !

    Alors, puisque c’est sans doute la dernière chance de la FRANCE avant le naufrage, que Pierre LANCE demande à ses lecteurs (au nom des intéressés ?) de faire confiance (une dernière fois ?) aux gens auquel le Peuple est en train de donner la majorité, après celle accordée le 6 mai à Nicolas SARKÖZY, pourquoi pas ? Mais défendre les députés sortants, TOUS les députés, je m’y refuse, personnelement. Comment accorder sa confiance à des "godillots" qui (parfois de père en fils ou en fille !) qui ont montré sinon leur nullité, du moins leur inutilité. Quand des "godillots" ont beaucoup servi, on en change. Pourquoi tant l’UMP que le PS (pour ne pas parler des autres partis) continuent à nous imposer toujours, ou presque, les mêmes personnes à la députation ?

    Ceci étant dit, bien que, personnellement, je compte m’abstenir le 17 juin (comme je l’avais fait le 6 mai) j’espère bien que le "peuple" donnera à l’UMP (je dis bien à l’UMP, et non aux "ralliés") une TRES LARGE MAJORITE. Pour que celle-ci puisse imposer à l’homme "qui dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit" de tenir ENFIN, les promesses du candidat SARKÖZY. Seule une "chambre introuvable" qui sera plus "sarközyste" que le nouveau président pour (enfin !) imposer à celui-ci de tenir ses promesses électorales. Même face à la rue dont nous menacent notamment, à mot à peine couverts, une Marie-Ségolène ROYAL, un François HOLLANDE et même un Dominique STRAUSS-KAHN, sans parler, bien sûr, de la CGT(4) et de quelques associations dont on peut se demander si elles ne sont pas financées avec l’argent des CON…tribuables.

    Alors, une nouvelle fois, WAIT ANS SEE. Et surtout PRAY !

      Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. Que pensera Pierre LANCE de la réélection (éventuelle) d’un Patrick OLLIER dont il sait le rôle essentiel que, avec les laboratoires, que celui-ci a joué pour évincer le produit miracle "G5" mis au point par deux "SAVANTS MAUDITS", Norbert DUFAUT (suicidé !) et Loïc Le RIBAUT mort encore jeune (sans doute était-il usé par ses durs combats avec l’Administration – notamment judiciaire – et les puissances pharmaceutiques !) ce 5 juin ? N’y-a-t-il pas, parmi les "sortants" des gens particulièrement nuisibles. En plus des incapables, de pusillanimes, etc. ?

    (1) si par rapport à l’avant-guerre et à l’après-guerre, il y a moins de journalistes stipendiés par le Pouvoir (y compris les puissances étrangères, comme, avant guerre, l’Allemagne et l’URSS, mais pas seulement elles), beaucoup le sont directement ou indirectement par des intérêts économiques et/ou financiers.

    (2) à noter qu’un récent "radio-trottoir" de RTL a indiqué que, si une majorité de prétendus "citoyens" ignorent le rôle exact d’un député (on est en démocratie, que diable !), la réponse qui revenait majoritairement chez ceux qui savaient est "Ils font des lois" (sic). 

    (3) pas touche à ce dernier ! N’a-t-il pas rejoint la croisade anti "effets de serre" et anti "réhauffement de la planète" !

    (4) rappel : il y a tout juste 60 ans, le PC"F" et la CGT déclenchaient des grèves insurrectionnelles (en commençant par la Régie Nationale RENAULT) accompagnées de sabotages dans les usines(rappelant fâcheusement celles fomentées en 39/40 dans nos usines d’armement par les mêmes PC"F" et CGT !), et même du déraillement du Paris-Tourcoing (21 morts !). Maurice THOREZ, secrétaire général du PC"F" ayant l’audace de déclarer à la Radio, le 2 octobre 1947 que le moment était venu "d’imposer un gouvernement démocratique (sic) où la classe ouvrière et son parti exercent enfin un rôle dirigeant" (fin de citation). Le lendemain, trois millions de  grévistes étaient dans les rues pour tenter d’imposer ce "gouvernement" !  Nicolas SARKÖZY, François FILLON et Michèle ALLIOT-MARIE auront-ils le courage et la fermeté d’un Vincent AURIOL, d’un Paul RAMADIER et d’un Jules MOCH (trois socialistes bon teint !) qui avaient amené Benoît FRANCHON, secrétaire général à l’époque de la CGT à capituler le 3 décembre suivant, si par malheur la CGT, SUD et quelques autres mettaient à éxécution les menaces du P.S., du PC"F" … ?  En me souvenant de certaines capitulations lors des émeutes de l’automne 2005 (réglées grâce à la "médiation" d’imans, Nicolas SARKÖZY régnant Place Beauvau) ou des manifestations anti CPE du princtemps dernier, et sans remonter à la "dissolution-capitulatio" d’Alain Juppé, je crains qu’il n’y ait lieu de s’inquiéter …

    14 juin 2007 à 18 h 25 min
  • Gérard Pierre Répondre

      

    Qu’est-ce tout d’abord que l’indépendance ? ……… vaste question philosophique me dira-t-on ! Aussi, nous nous contenterons ici de la réponse de L’ Encyclopédie Universelle Larousse selon laquelle l’indépendance serait, je cite : « l’état de quelqu’un qui n’est tributaire de personne sur le plan matériel, moral, intellectuel »
       J’ignore si ce journal a, ou non, des difficultés financières de nature à compromettre son indépendance. En revanche, le choix même du nom MARIANNE atteste le périmètre à l’intérieur duquel les initiateurs de cette publication entendaient la placer. Marianne est en effet la figure allégorique de la république française. D’où vient cette appellation ? Le prénom de Marianne était, à la fin du 18ème siècle, très répandu dans les milieux populaires. Il était notamment très porté par les filles des campagnes servant comme bonnes dans les maisons bourgeoises. Marianne représentait donc la revanche des servantes contre les nantis, des « gens d’en bas contre ceux d’en haut ». La ligne éditoriale est donc inscrite dans un symbole, pas franchement très connoté à droite. Sommes-nous encore dans l’indépendance morale ou intellectuelle ?
     Pour ce qui est du fond, je relève la phrase de Marianne qui me sidère tant le paradoxe qu’elle contient semble échapper totalement à son auteur: « pour permettre une vraie “rupture”, il est totalement absurde de reconduire les sortants ».
     Rompre signifie précisément changer les éléments constitutifs d’un ensemble organisé constituant un statu quo ante. Or qui, mieux qu’un sortant, perçoit exactement les imperfections d’une situation qu’il a vécue sans avoir les mains suffisamment libres pour les modifier? Cela s’appelle l’expérience. A quoi servirait-il de la capitaliser si c’est pour décider ensuite qu’elle ne doit surtout servir à rien ? Seuls les soixante huitards aux neurones inexpertes songèrent que l’on pouvait changer le monde en s’affranchissant de savoir d’abord comment il fonctionnait. On a vu, depuis, les résultats catastrophiques que pouvait générer une telle attitude.
     Par ailleurs, le procès d’intention est en germe dans cette affirmation paradoxale aux allures de postulat. « Il est démontré …… » …… où, quand, comment, par qui et à propos de quoi ? Nous retrouvons là les ingrédients classiques d’une mauvaise foi qui n’a d’égale que la jobardise de ceux qui la gobent.
     Et puisque nous évoquons la mauvaise foi, et son corollaire inévitable le sophisme, il est un raisonnement étonnant qui commence à poindre du côté des perdants chroniques : « Une majorité écrasante à l’assemblée nationale conduirait à une dictature de la droite ». Le plus drôle est que cette pseudo logique est développée au nom de la …… démocratie ! cela revient à dire en substance que le peuple souverain, essence même de la démocratie, serait un dictateur lorsqu’il vote à droite, donc que le peuple souverain n’est pas démocrate ! Il fallait tout de même l’oser celle-là, et bien ils l’osent, les Fabius, Royal, Hollande et consorts.
     Vous me direz, depuis un certain Michel Audiard, chacun sait ce qu’il convient de penser de ceux qui osent tout !
    13 juin 2007 à 21 h 28 min
  • jean dort Répondre

     

    Pom pom, pom pom, pooom pooom pooooo, pomme, pot pot.. etc. …

    On sait où est la plume…et la fleur… mais devinez où est la cerise…?

    Car c’est le temps des cerises!!! …

    JD

    13 juin 2007 à 15 h 57 min

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