Messieurs, arrêtez donc de tourmenter les Français

Messieurs, arrêtez donc de tourmenter les Français

C’est une prière que j’adresse à ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. Sans doute ont-ils hérité d’une situation difficile, mais ils ne cessent de l’aggraver. Soyons réalistes et concrets.

Laissons de côté un instant les médias et surtout la télévision, ce nouvel opium du peuple, pour évoquer ce qu’est désormais la vie quotidienne du Français honnête homme, ce que j’ai déjà tenté de faire dans le n° 741 de mai dernier (une promenade à Paris et dans sa banlieue).

Commençons par la fiscalité, dont le Premier ministre, François Fillon, a enfin reconnu publiquement, le 5 octobre, et sans atermoiements cette fois-ci, qu’elle était la plus lourde du monde et j’ajoute : probablement la plus contraignante et la plus menaçante pour le contribuable.
Dès le mois de février arrive le premier tiers provisionnel de l’impôt sur le revenu. Au mois de mars, c’est la déclaration de ce même impôt, même si on n’a aucun revenu.

Puis, c’est le deuxième tiers, puis pour ceux qui y sont assujettis, l’impôt sur la fortune. Il suffit d’être propriétaire d’un trois pièces cuisine bien situé et c’est l’ISF. Ou d’être artisan pécheur propriétaire d’un terrain à l’île de Ré et il faut envoyer son chèque le 15 juin, avec je ne sais combien de papiers. Il faut remplir des douzaines et des douzaines de rubriques et faire fonctionner à fond la photocopieuse… s’il s’agit d’une déclaration « simplifiée » !

Si elle ne l’est pas, il faut appeler un fiscaliste, quand on en a les moyens, qui pourra s’y reconnaître dans les milliers d’articles des deux codes des impôts, autant dire les hiéroglyphes de la cinquième dynastie ou les caractères chinois archaïques du temps des Song du Nord (980 avant JC). Puis, après une accalmie en juillet, arrivent les impôts fonciers, la taxe d’habitation, la CSG, etc. On en a ainsi jusqu’à Noël. Puis, c’est la chasse au lapin-contribuable, avec le coup de fusil-redressement de 100 000 chasseurs, c’est-à-dire les agents du fisc. Et je crois savoir, en outre, qu’il se mijote un impôt européen…

Pour les entrepreneurs, surtout des PME, c’est l’enfer où l’on relève, suivez-moi, bien, 214 taxes et impôts différents, qui ramassent un pactole de 792,5 milliards d’euros (dont un peu moins de 500 milliards d’impôts), ce qui paralyse et a ruiné la France, une liste ubuesque où figurent les « taxes professionnelles au profit de l’association dite société nationale interprofessionnelle de la tomate » (sic), la « taxe sur les mutations de jouissance » (?), la « taxe pour non-raccordement à l’égout »…

Anecdote significative à ce sujet : m’étant rendu dans un grand magasin, j’ai eu le plus grand mal à trouver un vendeur. Ayant eu l’occasion d’en parler au « patron », celui-ci m’a rappelé qu’en raison de l’impôt, un employé payé 1 500 euros par mois coûtait en réalité le double à l’entreprise et que, dans ces conditions, il veillait à avoir le moins de personnel possible. « Alors, lui ai-je dit, la fiscalité alimente le chômage ? – Évidemment oui, m’a-t-il répondu, l’État est contre la France où, le bouclier fiscal supprimé, on trouvera normal de prélever la totalité du revenu, voire plus, des plus riches. »

Je rappellerai, à cette occasion, que, lorsque notre pays était une grande puissance, riche en francs-or, l’impôt sur le revenu n’existait pas. Il a été créé en 1917 à hauteur de 2 % ; le taux marginal est maintenant à 50 % pour beaucoup. Les socialistes, qui peuvent re­trouver le pouvoir en 2012, prévoient déjà d’augmenter encore les impôts pour arriver à la paupérisation générale du pays, à un chômage accru, à la diminution du pouvoir d’achat pour tous. En ce domaine, ils ont montré ce qu’ils savaient faire : toujours plus de fonctionnaires, toujours plus de dépenses publiques.

La fuite des patrimoines

Impôt sur le revenu, impôt sur le patrimoine, une seule solution pour y échapper : se délocaliser. Un important patrimoine émigre à l’étranger chaque jour et ceci depuis des années. On jugera de l’effet produit sur l’économie du pays où la balance commerciale est constamment négative. Sur les douze derniers mois, le déficit commercial de la France est de 48,6 milliards d’euros. En Allemagne, où l’économie affiche une santé remarquable, c’est l’inverse. Pour le seul mois de juin, les entreprises allemandes ont vendu pour 86,5 milliards d’euros de biens à l’étranger. Mais, en Allemagne, on n’a pas les 35 heures, on n’a pas l’ISF, et on est beaucoup plus compétitif qu’en France.

Il faut aussi dire un mot de notre « chère Sécurité sociale que le monde entier nous envie ». Son budget dépasse même le budget de l’État. Le budget de la Sécurité sociale, qui soigne en priorité les étrangers, sans parler des fraudes gigantesques, se chiffre en effet à 360 milliards d’euros pour le seul régime général, avec à ce jour 130 milliards de déficit cumulé, dont 29,2 milliards pour 2010 et 34,3 milliards prévus pour 2011. Tout cela étant alimenté par les contributions sociales, en réalité un très lourd impôt supplémentaire. Qui va rembourser ? Le petit Jésus !

Voilà ce qu’est la réalité – et, croyez-moi, je pourrais en dire bien davantage – dans un pays ultra-imposé envahi chaque jour par toute la misère du monde, ultra-endetté, dont la dette après 30 ans d’une gouvernance déplorable est telle que chaque Français, du nouveau-né au vieillard, doit 24 000 euros à un État en faillite. Tout cela ne faisant qu’empirer.

Durant le seul deuxième trimestre, la dette publique (l’État, la Sécu et les collectivités territoriales) s’est creusée de 50 milliards d’euros. Le coût annuel des seuls intérêts versés sur les emprunts lancés chaque semaine de Bercy s’élève à 45,4 milliards d’euros et sera de 56 milliards en 2013. Le projet de budget pour 2011 prévoit d’ailleurs une augmentation constante des « prélèvements obligatoires » au moins jusqu’en 2014 et malgré ce racket qui aurait dû donner à l’État de larges moyens, notre pays est en plein désordre (grèves, manifestations…), avec surtout une délinquance qui crée la peur dans de nombreuses zones urbaines – 12 fusillades ont eu lieu entre bandes d’immigrés à Villiers-le-Bel (Val d’Oise) depuis juin – et de plus en plus dans les zones rurales, cette délinquance qui, avec le vandalisme, coûte au contribuable 115 milliards d’euros par an.

Bref, entre la menace d’un coup de couteau et la feuille d’impôt à répétition, il n’y a plus guère d’espace en France pour le bien-vivre, du moins pour les Français. Et vous voudriez, messieurs, que l’on vote pour vous ? Eh bien je vais vous confier ce que les braves gens pensent dans leur for intérieur, sans pour autant tomber dans l’anti-sarkozisme systématique, ce qui est déplacé, déplaisant et contre-productif : vous avez échoué sur toute la ligne par démagogie. On ne fait plus confiance, ni à la gauche, ni à la droite socialiste.

Retirez-vous et avec vous le système. Laissez la place à des non-politiciens honnêtes, compétents, courageux qui prendront les mesures qu’exige la situation sans prononcer des discours tous les jours et parmi ces mesures, on peut en citer quelques unes prioritaires : le regroupement familial nord-sud, c’est-à-dire le renvoi chez eux des 500 000 clandestins qui vivent aux crochets de la communauté nationale, l’interdiction de nouvelles arrivées (200 000 à 300 000 par an), l’arrêt immédiat du versement des subventions aux milliers d’associations politiques, culturelles, journalistiques, et souvent ridicules, soit des dizaines de milliards d’euros ; l’arrêt immédiat aussi de l’aide au développement des pays du tiers-monde – des milliards – c’est-à-dire l’aide à la corruption, avec retour sur investissement…

Vous limiterez le pouvoir des syndicats politisés et subventionnés
qui se sont constitués en contre-gouvernement chargé d’emm… au maximum les Français. Vous refonderez la fiscalité devenue folle et vous imposerez en matière fiscale la simplicité, la clarté et le bon sens.
Des centaines de milliards alors, peu à peu, rentreront en France, le chômage diminuera, et l’on pourra ressembler à la Suisse, qui n’est pas un territoire peuplé d’exra-terrestres mais simplement notre voisin, ou simplement à Singapour, la ville la plus libérale et l’une des plus riches du monde et où, de surcroît, comme en Suisse, on sait ce qu’est la propreté. On aura enfin bonne réputation, on finira par nous prendre au sérieux et les Français seront plus heureux.
Ceci dit, hélas, sans illusion aucune !

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Comments (16)

  • françois Répondre

       Ne pas être reconnaissant à ceux qui payent beaucoup d’impôts parce qu’ils y sont obligés par des lois (plus ou moins légitimes) c’est comme ne pas être reconnaissant aux pompiers qui viennent éteindre l’incendie de votre maison parce qu’ils sont payés pour. Ou aux gendarmes qui vous défendent des malfrats pour les mêmes raisons.
      Ce qui est étrange, c’est que certains sont reconnaissants à l’état pour son assistanat mais ne le sont pas à ceux qui lui fournissent les moyens de le faire.
      Quand quelqu’un vous lance une bouée quand vous vous noyez, ne lui êtes vous reconnaissant que quand il agit par amour désintéressé? Et si personne n’a fabriqué la bouée, que vous lancera-t-il? Ou lui êtes vous reconnaissant tout de même quand il le fait parce que la loi ou la morale ( quelle horreur) ou sa conscience ( attention, terme de vieux français) l’oblige? Et le fabriquant de la bouée ne mérite t’il pas votre reconnaissance même s’il la vend? Dans les deux cas, il vous sauve la vie, et n’est-ce pas ce qui vous importe avant tout?
      Alors, oui, Jaures, vous pouvez être reconnaissant aux riches de donner une grosse part de ce qu’ils gagnent pour le bien commun, même s’ils y sont contraints.

    7 novembre 2010 à 15 h 54 min
  • Jaures Répondre

    Cher et virulent R.Ed, je suis déjà en effet allé en Angleterre et de nombreuses fois en Irlande du Nord où j’y ai des amis très chers.

    Comme je l’ai écrit plus haut, les 2 millions de pauvres concerne les retraités britanniques. Lisez tous les mots d’un texte. Les Britanniques sous le seuil de pauvreté sont évidemment bien plus nombreux !
    On estime notamment qu’un enfant sur quatre grandit dans une famille pauvre en Angleterre !

    Quant aux 8 millions de pauvres en France, je ne les conteste pas et cela me révolte ! Comment par exemple accepter que l’on distribue 3 milliards sans contrepartie aux restaurateurs alors que beaucoup d’enfants ne mangent pas leurs 3 repas par jour !

    25 octobre 2010 à 10 h 48 min
  • R. Ed. Répondre

    Jaures, c’est tout à fait Georges Marchais dand le temps, quand il répondait aux questions d’Elkabach par une autre question.

    Va t’en savoir ce qu’il pense, cet homme là.

     

    8 millions de pauvres en France, comme je viens de lui signifier et aucun commentaire, par contre, 2 millions de pauvres chez les Rosbifs, là, il est au courant, il """ milite """.

    Quand je lui demande si par hasard il aurait un jour mis les pieds chez les Rosbifs, là aussi, c’est le black out .

     

    Faux jeton !

    24 octobre 2010 à 22 h 57 min
  • Jaures Répondre

    R.Ed : "2 millions de retraités vivent sous le seuil de pauvreté" ai-je écrit ! Relisez mon post avant d’y répondre, vous nous économiserez du temps à vous et à moi.

    24 octobre 2010 à 22 h 51 min
  • Jaures Répondre

    Cher François, je n’ai pas pour les riches votre affection émouvante mais je n’ai pas non plus envers eux la moindre animosité.

    Qu’il y ait des riches ne me dérange pas. C’est qu’il existe des pauvres qui m’ennuie.

    Je n’ai pas, par ailleurs, à leur être reconnaissant en quoi que ce soit: je gagne ma vie par mon travail et paie mes impôts. Le fait d’être riche n’est en rien une preuve de supériorité morale qui vaudrait mon admiration ou d’un dévouement aux autres qui susciterait ma reconnaissance.
    Ce n’est pas non plus une preuve d’utilité sociale: certains s’enrichissent en vendant des produits inutiles, voire néfastes, d’autres, comme les chercheurs, sont payés des queues de cerise pour un travail salutaire. L’argent n’est pas la mesure de toutes choses.

    Le riche, comme vous et moi, paye ses impôts parce qu’il y est contraint et fait de son mieux pour en payer le moins possible, ce qui, si cela est fait dans un cadre légal, n’est pas répréhensible.

    Pour en revenir aux prélèvements obligatoires, on voit que le taux de celui-ci ne préjuge en rien de la santé économique d’un pays: à taux de prélèvement identique, les pays ont des performances différentes.
    C’est que ce qui compte, ce n’est pas le prélèvement mais ce qu’on en fait.

    Sarkozy a baissé certains prélèvements (paquet fiscal, taxe professionnelle, restaurateurs) pour un total d’environ 25 milliards. Comme le taux global de prélèvement n’a pas changé, ces ressources évaporées sont devenues des dettes que vous et moi payons. Ainsi, mais puisque vous aimez les riches cela ne saurait vous déplaire, vous payez plus d’impôts pour que les riches héritiers ne s’acquittent plus des taxes sur leurs importantes successions.
    Et ceci n’a pas eu le moindre impact positif ni sur l’économie, ni sur l’emploi.

    Par contre l’école maternelle est un service pour lequel je suis heureux de payer un impôt. D’une part parce que si elle n’existait pas je paierai bien plus cher en gardes privées (comme en Allemagne 400€ par enfant et par mois) et parce que j’estime que l’accès pour tous à un projet pédagogique commun est un gage de lien social et un bon investissement pour l’avenir.

    Enfin, même les plus pauvres payent l’impôt, rien qu’en achetant leur baguette. La TVA touche tout le monde et sans distinction.

    24 octobre 2010 à 19 h 21 min
  • R. Ed. Répondre

    Hè, Jojo, tu nous fais bien rire …

    Quand tu dis Angleterre, je suppose que tu veux dire Grande Bretagne ?

    En France, c’est 8 millions de gens qui vivent sous le seuil de la pauvreté, et la Grande Bretagne n’est pas 4 fois moins peuplée que la France, si tu ne le sais pas.

    A propos, as-tu déjà mis les pieds dans ce pays ?

    Sinon, les grandes villes, c’est un peu ce que seront celles de France dans peu de temps.

    24 octobre 2010 à 16 h 20 min
  • françois Répondre

        Les champions de l’économie étatique et des prélèvements ( des petites gens, bien sûr, pas des politiques) ont été de tous temps les régimes communistes. Si certains ont fini par imploser, d’autres sont toujours vivants ( Corée du nord, Cuba, …) pour nous montrer les résultats de ces choix si judicieux et si "justes".  Il est également à noter que dans tous ces pays où la spoliation des " riches" se faisait à grande échelle , on pouvait immigrer sans difficulté mais on ne pouvait pas sortir.

       Comme le disent certains, " cela n’avait pas que des désavantages", apparemment les gens qui y vivaient n’en étaient pas convaincus puisqu’ils étaient prêts à risquer leur vie pour partir. Il est certain par contre que les " intellectuels" occidentaux qui vivaient loin de ces terre idylliques trouvaient cela très bien. Maintenant aussi…

       Ce n’étaient pas des riches, car une fois ceux ci ruinés, les prélèvements concernaient ceux qui ne l’étaient pas. Il fallait bien alimenter l’ogre. Et quand il n’y eut plus rien à prélever, tous se sont retrouvés égaux dans la misère ( et accessoirement dans l’interdiction de penser).

       Beaucoup  sont morts prématurément dans la misère ou dans les camps et bon nombre d’entre eux n’ont pas survécu à leur tentative de quitter le paradis socialiste redistributif si soucieux des "pauvres" et si généreux à l’égard des " malheureux". Pensez à eux quand vous parlez des avantages et des bienfaits des prélèvements et de l’administration étatique dans les domaines ne relevant pas de sa compétence…

    24 octobre 2010 à 16 h 15 min
  • sas Répondre

    Al kaida a encore frappé……en france cette fois…

    Faits divers ACCIDENT

    Le matelas gonflable explose : un homme grièvement blessé

     

     

     
    1 réaction | Réagir

    Lysiane Baumel | 24.10.2010, 07h00

    Les occupants d’une résidence à Toulouse (Haute-Garonne) s’interrogeaient toujours, hier, après l’explosion, mercredi, d’un lit d’appoint gonflable électrique, qui a grièvement blessé son propriétaire. Cet accident spectaculaire a pulvérisé le studio de cet homme de 27 ans et endommagé trois logements voisins, dont les cloisons ont été soufflées, ainsi qu’une partie de la toiture de la résidence.

    « J’ai branché le matelas et il m’a explosé au visage », a raconté la victime à ses voisins venus lui porter secours. « Assis par terre, blessé à un œil et à un bras, il paraissait sonné », témoigne un des résidants. Le jeune homme a été hospitalisé.

     

    SAS

    24 octobre 2010 à 14 h 02 min
  • françois Répondre

      Jaures, en Allemagne, les prélèvements sont aussi de 8 points inférieurs aux nôtre. Et du coup, les déficits sont bien moindre, le pays a bien plus d’influence que le nôtre et ne se fera pas racheter par le FMI ou les chinois. Je conçois très bien que les cigales qui profitent du système trouvent la France bien mieux que les autres. Mais la plus élémentaire honnêteté devrait les conduire aussi à admettre que le raz le bol des fourmis ( à qui l’on pique le fruit de leur travail pour le distribuer et le gaspiller) est légitime.

      Vous n’avez pas répondu à la question: A partir de combien de prélèvement est ce que c’est trop?

      Quand aux exonérations des plus riches, je vous renvoie à l’excellente parabole des buveurs de bière.

     L’envie vous fait focaliser sur les exemptions sans voir tout ce qu’ils payent pour la communauté.

      Vous savez être généreux avec l’argent des autres, c’est d’ailleurs tout ce que vous savez faire. Car l’être avec le vôtre, c’est une autre affaire.

      Et quand quelqu’un paye pour vous ET à votre place, est il juste de l’insulter et de lui dire qu’il ne vous donne pas encore assez pour tout remerciement?

      Je ne fais pas partie des riches, mais contrairement à ceux de votre espèce je leur suis reconnaissant de donner une partie de l’argent qu’ils gagnent pour le pays. Je ne peux pas l’être vis à vis de ceux qui non seulement ne donnent rien, mais vivent de l’argent des autres. Je peux à la rigueur avoir pitié d’eux ( quand c’est justifié) mais certainement pas leur être reconnaissant.

      Enfin, à vous qui n’aimez pas les riches comme votre mentor François Hollande, je peux vous le dire: Moi, je les aime bien. Et tellement que j’en voudrais beaucoup plus en France!

    23 octobre 2010 à 19 h 05 min
  • Jaures Répondre

    François, les prélèvement obligatoires ont des contreparties.

    En Angleterre, ces prélèvement sont de 8 points inférieurs mais, pour la retraite par exemple, la pension moyenne est de 550€ (1500€ en France). 2 millions de retraités vivent sous le seuil de pauvreté et 25000 d’entre-eux meurent chaque année de froid faute de pouvoir se chauffer.

    Pensez à eux quand vous regardez vos prélèvements sociaux.

    22 octobre 2010 à 13 h 56 min
  • Jaures Répondre

    François, l’Angleterre a 8 points de moins de prélèvements obligatoires que la France. Le pays se porte-t-il mieux pour autant ? La vie y est-elle plus douce ?

    En France, malgré le bouclier fiscal, l’exonération des successions et les 75 milliards de niches fiscales, le taux de prélèvement obligatoire est resté à 44%.

    Question: qui paye pour les exonérations des plus riches ?

    22 octobre 2010 à 9 h 44 min
  • françois Répondre

      Se faire piquer plus de la moitié de la richesse produite pour que l’état ne puisse boucler l’année qu’en empruntant 30% de ce qu’il dépense ( et donc nous prenne une part supplémentaire de la richesse à crédit) ne s’appelle pas des fantasmes.
      Etre parmi les 3ou 4 pays les plus taxés du monde ne s’appelle pas un fantasme.
     Si 53% de la richesse confisquée immédiatement plus 25 à 30% confisquée à crédit n’est pas trop payer, à partir de quel niveau cela le devient il?

    21 octobre 2010 à 11 h 20 min
  • Florin Répondre

    Hé ben ! SArko aurait dû se pointer à la télé, pour présenter les AUTRES options pour sauver les retraites :

    1. a-t-on besoin de 40 milliards ? alors, on augmente la TVA de 19,6 à 26%. Affaire réglée. Au Danemark, ils sont à 25%. Résultat : ils n’en sont pas morts. Ca marche même plutôt bien pour eux.

     2. On veut laisser la TVA là où elle est ? alors, on DOUBLE l’impôt sur le revenu (qui rapporte 40 milliards par an).

    3. ou alors, il faut trouver 40 baniers par an. Le bannier, c’est l’unité de mesure pour l’argent jeté par les fenêtres : un milliard, donné sur un coin de table, par une mémé à son … à son … je cherche le mot … je vais y arriver … un peu de patience … son … son … AMI !!!!

    21 octobre 2010 à 0 h 44 min
  • Anonyme Répondre

    Photos des manifestations françaises visibles aux USA et, parait-il, censurées par les lobbies gauchistes aux commandes en France. La ruine du bas-peuple est proche. Mais qui donc mange la brioche de Marie-Antoinette, cuite depuis 220 ans ? Bien-fait !!!

    http://blogs.sacbee.com/photos/2010/10/oil-workers-youths-truckers-de.html

    http://www.lepost.fr/article/2010/10/19/2273389_incidents-a-lyon-et-nanterre-deux-villes-en-etat-de-siege.html#xtor=AL-277

    Aucune erreur possible quant à l’origine des manifestants violents…

    Parmi les gaulois, il y a plein de clones jauressiens, en trip hallucinogène avancé, qui savourent en réunion, les délices insondables de l’illettrisme économique militant et du dogmatisme débilitant.  

    20 octobre 2010 à 20 h 39 min
  • ozone Répondre

    Comparer une "cité nation" avec un pays de la taille de la France est grotesque et enléve de la crédibilité a l’article.
    Regardez l’Angleterre depuis Tatcher jusqua la cata de 2008 qui en est la consequence,flexibilité,économies sociales,bas salaires,immobilier hors de prix,privatisations massives,millionaires heureux…..Est ce 20 Octobre,superplan de rigueur,ce seront toujours les mémes qui vont payer la note,les mémes veaux héroiques qui gobent le discours que leur tiennent ceux la mémes qui se remplissent les poches et qui n’hésiteront pas a remettre leurs griffes dans les caisses de l’état tout en tenant le discours du "il n’y à pas assez de liberalisme"

    20 octobre 2010 à 20 h 02 min
  • Jaures Répondre

    On peut exprimer une juste colère, mais sur des bases réelles et non sur des fantasmes.

    Concernant l’impôt sur le revenu. On peut certes le trouver contraignant mais c’est qu’alors on possède quelques revenus conséquents. En effet, 50% des Français ne payent pas cet impôt et pour les salariés, comme moi, la déclaration est pré-remplie. Pour 80% des Français, l’impôt sur le revenu n’est guère contraignant: 1/4 d’heure sur internet et c’est bâclé !

    Il est vrai que plus on a de revenus, plus ils sont diversifiés et plus c’est difficile. Mais, bon ! Problèmes de riches: les quelques heures passées chaque année correspondent sans doute à des rétributions supplémentaires.

    Pour l’ISF, Lambert nous dit qu’"Il suffit d’être propriétaire d’un trois pièces cuisine bien situé et c’est l’ISF.". Sachant que la 1ère tranche d’imposition est à 750 000€ et que l’habitation principale bénéficie d’un abattement de 30%, il faut que votre 3 pièces soit situé rue Montaigne pour que vous soyez assujetti !

    L’anecdote du patron qui n’embauche pas parce qu’un employé coûte trop chère est puérile ! Si ce magasin n’offre pas de services suffisants, allez dans celui d’en face ! Personnellement, je me refuse à passer aux caisses automatiques. Sans doute devrait-on également demander à ce patron la part qu’il met de ses profits dans le personnel et celle qu’il met dans sa poche. Je ne fais pas de procès d’intention mais si l’on veut conserver une affaire de qualité avec des clients satisfaits, il faut savoir investir dans le personnel. D’autres le font, pourquoi pas lui. En même temps, les cadeaux fiscaux n’engendrent pas mécaniquement des embauches: les 3 milliards offerts aux cafés restaurants n’ont pas engendré une vague d’offres d’emploi !

    De toute façon, quel que soit le montant des impôts, on pense toujours trop en payer. Les Américains se plaignent constamment de leurs contributions et si, comme vous le dîtes, l’impôt sur le revenu a été créé en 1917, cela n’empêchait pas le Félix Grandet de Balzac, 60 ans plus tôt, de s’écrier "l”Etat me prend tout ! "

    20 octobre 2010 à 15 h 19 min

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