Nicolas Sarkozy : le bon choix pour la France

Nicolas Sarkozy : le bon choix pour la France

On peut supposer que le choix du 6 mai est assez simple pour 57 % des électeurs qui, le 22 avril, se sont prononcés soit pour Nicolas Sarkozy, soit pour Ségolène Royal. Il est encore assez simple pour les électeurs des sept autres candidats, totalisant ensemble 13 % des suffrages qui, dès le dimanche soir ou dans les jours qui ont suivi, se sont clairement prononcés pour l’un ou l’autre des deux champions. Ce sont donc les électeurs de François Bayrou, de Jean-Marie Le Pen et de Frédéric Nihous qui, au total, représentent 30 % des suffrages exprimés, qui vont faire la différence.

Ayant voté, en ce qui me concerne, au premier tour, pour Jean-Marie Le Pen, je comprends fort bien les réticences de ceux qui, ayant fait le même choix, ont du mal à se résoudre à voter pour Nicolas Sarkozy. Son message, malgré son évidente sincérité et son indéniable ardeur, manque encore de clarté, notamment sur deux points essentiels : le recul de l’État-providence et l’immigration.

Son leitmotiv sur la valeur du travail et donc, en creux, sa dénonciation de l’assistanat, de la paresse qu’elle entraîne, serait parfait si, par ailleurs, il ne promettait pas « de grandes politiques de solidarité » (n° 14 de son programme en quinze points). D’ailleurs, ce programme, résumé à l’essentiel dans l’esprit de son auteur, n’évoque ni la dette publique, ni le déficit budgétaire, ni l’excès de la dépense publique.

Il ose parler de l’immigration. Fort bien. Mais cela n’arrive qu’en treizième position de son programme, où il n’est question que d’une vague « maîtrise ». Cela n’est évidemment pas à la mesure de la dimension du problème. Alors que l’ex-ministre de l’Intérieur a évidemment en mains toutes les données qui démontrent d’une part que l’invasion immigrationniste, loin de se réduire ou de se stabiliser, progresse fortement, tandis que les zones de non-droit s’étendent parallèlement.

Il parle de « rupture » car, en homme de terrain, sachant écouter et comprendre, il sait qu’une grande majorité des Français est tout simplement mécontente, voire furieuse de la façon dont elle a été gouvernée depuis trente ans, quinze ans par la gauche, quinze ans par la droite, et donc, de ce fait, en quasi-révolte contre une classe politique qui s’est servie plutôt qu’elle a servi. Mais, dimanche dernier, à Bercy, ce sont les hiérarques de ce système, auxquels s’étaient mêlés quelques spécimens de notre classe parlante qui applaudissaient à cette « rupture ». Ce qui laisse planer un doute sérieux sur la chose, tant on sait bien que souvent, en politique, dire la chose, c’est se dispenser de la faire…

Pour ceux qui renverront dos-à-dos les deux candidats finalistes, ils ont le recours à l’abstention ou au vote blanc. Il est dommage que ce dernier ne soit pas comptabilisé expressément. Le droit de vote inclut celui de ne pas aller voter ou d’y aller pour mettre un bulletin nul ou blanc.

Mais je crois que ce n’est pas le bon choix. Pour insuffisantes, très insuffisantes, que soient les propositions de Nicolas Sarkozy, elles sont nettement supérieures et préférables à celles avancées par Ségolène Royal.

Prenons l’exemple de l’État-providence. La candidate socialiste a en tête de l’étendre encore plus. Les syndicats de salariés, qui ne représentent qu’eux-mêmes, écriront les lois sociales. Les 35 heures seront réaffirmées, tous les minimas sociaux seront augmentés, et pour fêter la victoire, le funeste Smic sera revalorisé de 20 %. Nicolas Sarkozy ne promet certainement pas le démantèlement pourtant inéluctable de l’État-providence (le principal aspirateur de l’immigration, la raison pour laquelle elle vient chez nous plutôt qu’ailleurs). Mais au moins, est-il plus raisonnable.

Il y a en France un lobby immigrationniste. Il rassemble aussi bien des intellectuels droit-de-l’hommistes dévoyés que des travailleurs sociaux stipendiés (puisqu’ils vivent de subventions publiques). Il s’appuie évidemment sur une partie importante de la population d’origine immigrée, en particulier ses éléments les plus décidés à ne jamais s’intégrer à la nation française. Ce lobby a voté en masse pour la candidate du PS qui, lors de ses déplacements en dehors des beaux quartiers, était systématiquement entourée de foules en boubous et en djellabas. Là encore, Nicolas Sarkozy est un candidat plus sérieux.

Il m’est arrivé à plusieurs reprises de le rencontrer et de parler avec lui. Il accepte toujours le débat. Il est direct et convaincu. Il est honnête et passionné. C’est sans hésitation que, dimanche prochain, je vais mettre dans l’urne un bulletin Nicolas Sarkozy.

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Comments (25)

  • leblanc Répondre

    une pétition pour la déstitution de sarkozy je vous invite a signer et a diffuser largement, signez sur http://www.antisarkozysme.com

    14 mai 2008 à 21 h 23 min
  • grutjack Répondre

        Jaures se demande à quoi sert une campagne électorale. Celle-ci, en tout cas, a sensiblement modifié le paysage politique français. Il y a eu beaucoup de dégats. Le Front National a subi un revers peut-êtyre définitif ; ce n’est pas une mince affaire. La gauche a beaucoup souffert également.  A cause de Ségolène ? En réalité; elle était la candidate idéale d?’un PS qui n’avait strictement rien à offrir. Seuls la démagogie et le culot poouvaient le sauver. Au lieu de travailler à un  programme, Ségolène s’est entourée de psychologues, de sémioticiens, de philosophes à la mode pour trouver le geste, le regard, le gros mensonge susceptibles de déstabiliser l’adversaire. Pour ce qui est du programme, on a avoué qu’on n’en avait pas, mais ce serait encore plus formidable 1 on le ferait tous ensemble, c’est la France qui serait présidente ! J’ai peine à imaginer ce que cela aurait pu donner dabns la pratique. La dictature des syndicats ? Un referendum populairee toutes les semaines ? Ou bien plutôt des discussions à l’infini, un bla-bla-bla monstre n’aboutissant à rien.

         Finalement cc’est le candidat

    12 mai 2007 à 12 h 58 min
  • alphonse foé Répondre

    moi je pense en étant réaliste sur le débat sarko et sego il ne faut pas dire simplement que le candidat qui a été le plus bon parleur est forcement le candidat qui mérite le poste de président de la république de toute une nation comme la france je crois que non il faut regarder la vérité du coeur un pr doit ètre un humaniste et une personne qui peu comprendre les préocupations et les problèmes des autres la politique nous a changé car en prenant des décisions il faut se mètre à la place de toutes ces personnes que tu fera soufrir vous savez nous sommes tous des pélérins sur terre et croyez moi si vous voulez il ne faut pas chercher une gloire qui se fait sur des pleurs et des larmes la france fait parti de la terre donc elle doit etre pour tout humains ne  regetez pas le plus faible mais donnez lui le pourvoir de bien vivre chez lui

    9 mai 2007 à 16 h 44 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Petite question, Madame Royal a t elle bien compris qu’ elle s’ était pris la gamelle du siécle à l’ éléction présidentielle car avec son sourire  niais,j’ avais l’ impression du contraire .J’ ai quand bien ri quand elle nous l’ a joué à la finaliste de la "Star ‘ act " sur le balcon en tendant son micro à ses groupies plus bas dans la rue et elle voulait être à la tête d’ un état ,déraisonnable!

    Nous sommes en 2007 , non en 2000 et l’ on vous répete que tous les pays ont bénéficié de la bonne situation écomique de ce moment mais votre "Yoyo" et son équipe ont tout gaché en dilapidant les bénéfices pour  assurer  son élection de 2002.Dommage;les français l’ ont vu autrement,foutu mois d’ Avril .

    Désolé mais le débat a eu un vainqueur,il est en vacances à Malte car votre chévre est retournée dans son Poitou depuis son petit appartement d’ un  beau quartier de Boulogne Billancourt .

    Dites son sourire automatique,dés qu’ elle voit une caméra,elle le garde en privé ou elle le remballe dans sa boite de Pandorre.

    Grandpas

    8 mai 2007 à 16 h 44 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaurès

    Pour une seconde fois je pense nous allons être d’accord (la première est l’opposition de l’attaque américaine de l’Iraq)

    "La question devrait être:  à quoi sert réellement une campagne électorale ?"

    Vos campagnes électorales sont BEAUCOUP trop longues! Pour élire un président et un parlement il vous faut des mois. Au Quebec on a eu le temps d’elire un parlement et un premier ministre en moins de temps que votre campagne présidentielle! Moins de coût, moins de temps perdu, et vraisemblablement aucune différence dans les résultats in fine.

    Une campagne plus courte, diminuerait votre temps de commentaire politique sur ce site et vous permettrait d’avancer plus vite dans vos lectures et votre éducation et situation économique…

    8 mai 2007 à 12 h 45 min
  • EIFF Répondre

    Sas, toujours droit au but et l’esprit de synthèse, bravo, un peu d’oxygène au milieu de cet océan d’hypocrisie ripoublicaine UMPS ( peut-être même ripou-ricaine).

    7 mai 2007 à 13 h 35 min
  • Gérard Pierre Répondre

       Sarkosy n’est pas plus le bon choix pour la droite que miss porte manteau de la Redoute ne fut un bon choix pour la gauche.

       Le verdict des urnes est tombé. L’erreur devient vérité dès lors qu’elle est partagée par le plus grand nombre. Ainsi en va-t-il en démocratie, comme il en alla en 1933 en Allemagne ou en 1981 en France. L’effet immédiatement positif du résultat d’hier soir est le retour de la déléguée commerciale de Chabichou dans un Poitou-Charentes qu’elle eut été plus avisée de ne jamais quitter. Ses amis peuvent bien à présent l’immoler sur l’autel des réglements de compte, son sort m’indiffère totalement. VAE VICTIS !

       En revanche, je suis inquiet en ce qui concerne l’accentuation annoncée de notre inféodation à la machine à broyer bruxelloise. Je suis inquiet au sujet de l’avenir de notre défense nationale dont les réorganisations structurelles en cours sont d’une inconséquence délirante sur le plan de la manoeuvrabilité de nos forces. Je suis inquiet du manque de vision à long terme du nouveau "timonier" d’une France en cours de titanicisation. La prévisibilité de la calcination des 367 voitures "consommées" cette nuit est un indice préoccupant. La facilité avec laquelle les "démocrates qui se lèvent tard" ont pu opérer est révélatrice d’un phénomène qui risque de s’amplifier devant une impunité encourageante et stimulante. Mais ne soyons pas amer, …… LES AFFAIRES VONT REPRENDRE !

    7 mai 2007 à 11 h 36 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques: Tout ce que vous dîtes n’est pas faux. Il est regrettable que Mme Royal se soit planté sur le chiffre du nucléaire (confusion entre la part du nucléaire dans l’électricité et l’énergie globale). Sans doute un manque de concentration plus qu’une réelle incompétence. Ceci dit, mes remarques sur Sarkozy exprimées plus haut restent vraies, notamment sur les transferts entre budgets de l’Etat et collectivités territoriales.Sur les 35 heures, nos avis divergent mais ne soyez pas à ce sujet si arrogant. Je cite souvent les chiffres de 2000, année où les 35h et les emplois-jeunes tournaient à plein et où nous connûmes la plus forte croissance de 20 dernières années.

     La meilleure preuve que ce débat n’a pas eu de vainqueur est qu’après 3 mois de campagne, on trouve à l’arrivée les chiffres des sondages de fin janvier (53-47). La question devrait être:  à quoi sert réellement une campagne électorale ?

    7 mai 2007 à 9 h 45 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaures

    "Quant aux soit-disant compétences économiques, elles m’échappent"
    C’est vrai. J’ai d’ailleurs essayer ici-même de vous éclairer à ce sujet, vous recommandant même certaines lectures. Sans connaissance solide en économie, il vous sera incapable de voir l’incompétence de Royal puisque vous serez à son niveau et que ces "arguments" vous paraîtront sensés.

    " La revendication me semble la meilleure façon d’obtenir des augmentations de salaire."
    Ceci est un bon exemple de votre incompétence économique. Si j’avais suivi votre conseil, je serais relativement pauvre. Parce que j’ai suivi exactment le conseil opposé je suis riche comme bien des gens que je connais aussi qui ont fait de même.

    "Evidemment, il est difficile de désigner après ce genre de débat un vainqueur. Chacun a suivi sa stratégie et convaincu… ceux qui, comme vous, l’étaient déjà"
    Generalement c’est le cas.  Mais pas dans ce cas-ci.
    Voyez le résultat des sondages sur le débat: environ 50% donne Sarkozy vainqueur et 30% Royal !!!
    … et 18% change d’avis (incluant moi qui était plutôt porté vers l’abstention avant).

    Les bourdes catastrophiques de Royal dans les débat sont en particuliers:
    1) son hésitation à répondre clairement et d’emblée aux questions de Sarkozy la faisait paraître comme quelqu’un qui n’avait pas d’idée, ou inventait une réponse
    2) l’incroyable incompétence sur la proportion du nucléaire, du jamais vu, un record! Imaginez: tous les conseillers du monde à sa disposition, des dizaines d’heures de préparation, un seul chiffre à retenir pour pouvoir poser la question piège typique d’un débat…. et elle ne connait pas le chiffre! Pour Sarkozy c’est également étonnant, quoique ce ne soit pas SA question. Personnellement (du moins j’espère, car la plupart des écologistes, même canadiens!, connaissent grosso modo cette proportion), je crois que Sarkozy a été déstabilisé par l’ignorance de Ségolène: il savait probablement que c’était quelque part entre 65% et 85% mais lorsqu’elle a dit, et répéter avec assurance 17%, alors (et il n’avait une seconde pour penser à tout cela)  il s’est dit: "Ca c’est très étrange, sûrement elle doit connaitre la réponse puisque c’est sa question, mais diantre c’est impossible! c’est beaucoup plus puisque c’est pour ça qu’on tient tant au nucléaire!… ne prenons pas de chance donnons un chiffre entre les deux au cas où je me trompe")
    2) en particulier la question cruciale des 35 heures si important pour  ceux qu’elle devait convaincre (les partisans de Bayou, incluant moi) et qui attendaient une réponse claire et nette. La réponse nous aurait possiblement paru à la limite possiblement acceptable (pas de 35 heures sans accord du patronat) mais comme elle refusait de répondre immédiatement malgré l’insistance répétée elle a paru vouloir s’esquiver et ainsi la réponse finale, trop tardive, devenait ipso facto peu crédible
    3) sa description de la raison des 35 heures est réfutée explicitement et correctement dans TOUS les livres d’économies. Sarkozy a eu la tâche facile de lui donner le cours ECO-001. C’est ahurissant en 2007 de voir une telle incompétence malgré la facilité de s’instruire aujourd’hui rapidement. Les Aubry et Royal de ce monde devrait plutôt s’instruire que d’accuser les autres de misogynie, alors qu’il existe une quantité d’exemple de femmes instruites et compétentes en affaires et en politique.
    4) sa stratégie d’attaque incéssante pour forcer Sarkozy à lui dire (ce que nous avions évidemment tous envie de lui dire, même mes amis socialistes…): "vas-tu de la fermer pour qu’on puisse au moins entendre sa réponse". Dans certain cas, ça frisait le ridicule: la question était excellente, aurait sûrement mis Sarkozy dans une position difficile, on brûlait de savoir comment il allait s’en tiré…. mais il n’a pas eu besoin de répondre car elle l’a interrompu sans cesse, avec résultat qu’elle frustrait l’audience et soulageait Sarkozy de répondre
    5) on pourrait à la limite croire qu’elle aurait été suffisamment naïve de suivre un de ces conseillers "psychanalystes" qui pullulent qui lui aurait dit quelque chose comme: "L’archétype du pays est pour les français la MAMAN (d’ailleurs ne dit pas en France la "mère" patrie?, le pays n’est-il pas une nourrice? de mammelles de la France?). Alors tu vas te comporter comme une maman, tu vas regarder Sarkozy comme un enfant, l’interrompre d’un ton autoritaire comme une maman en ne le lui laissant pas parler, et même prendre un petit ton comme si tu le considérais comme un bébé. Les français vont se mettre à t’aimer et voter pour toi sans qu’ils ne sachent pas trop pourquoi"… Bref la version comtemporaine et couteuse des livres pour adolescents du type: "Comment hypnotiser une fille pour qu’elle fasse tout ce que vous voulez!".
    Imaginez, une future présidente!
    6) l’autre version plus probable mais guère plus flatteuse: exaspérer Sarkozy jusqu’à ce qu’il se fache, pour ensuite immédiatement l’accuser de brutalité verbale. Technique d’adolescente, de garce, de passive-agressive. Tous les français ont compris la manoeuvre car, malchance, tous ont été ou un adolescent(e) et n’ont pas voulu d’une adolescente immature comme présidente, se disant correctement qu’il faut vraiment avoir aucun contenu crédible pour être obligé de recourir à de telles manoeuvres désespérées.

    7 mai 2007 à 1 h 43 min
  • Guillermo Répondre

    A Mancney,

    je réponds à votre remarque.  Il y a bien des comportements de ploucs que l’on peut stigmatiser et qui devraient relever de la simple éducation, du civisme et du bon sens.  Si c’est celà que vous voulez dire, je vous l’accorde.

    Pour le reste, je ne vois pas comment l’écologie n’est pas avant tout une affaire collective et politique.  Les déchets nécléaires vont rester dangeureux pour des millénaires par exemple; ce n’est quand même pas au particulier d’y réfléchir.  En outre ça me choque d’entendre Sarko dire que le nucléaire ne pollue pas, ça pollue autrement que le charbon ou le pérôle.  Autre cas, ce pays est le plus pollué d’Europe en pesticides.  J’ai vu des tas des gens mourir du cancer en pleine campagne, des agriculteurs jeunes souvent.  Comment favorise-t’on le bio ? Jusqu’à l’heure il s’est imposé malgré les banques et les politiques. 

    Bref si vous poursuivez votre raisonnement qui dit que le citoyen doit prendre en charge ce problème et non le politque, vous devez certainement plébisciter José Bové; c’est exactement ce qu’il fait en procédant à des arrachages sauvages.

    S’il était maladroit pour la gauche de se laisser piquer l’insécurité en la niant, la droite se laisse piquer aussi bètement les thèmes  de l’écologie.  Faut pas compter sur Sarko pour y piger quelque chose.  Ca va pas dans le sens de ses lobbies.

    Cordialement

    6 mai 2007 à 11 h 21 min
  • lucide Répondre

    en 2002  chevenement  ne se serai pas présenté ,jospin serai président.                                                       en2007 strauss_kahn se serai présenté strauss_kahn aurai été élu président ,les soces n’ont pas compris cela.

    6 mai 2007 à 0 h 11 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Mon cher Gaius.

       Vous n’êtes pas seul à attendre votre heure et à ne pas vouloir participer à cette pantalonade, soyez rassuré. Ma fleur de lis date des années cinquante et elle est toujours aussi ardente. Le scoutisme catholique l’a nourrie avec l’exemple de Guy De Larigaudie, Les Frères des Ecoles Chrétiennes l’ont fortifiée. Mon temps passé chez les parachutistes l’a entretenue. Ma foi et ma culture ont fait le reste.

        FRANCE, FILLE AÎNEE DE L’EGLISE, … ce titre  te sera restitué lorsque tes enfants, se souvenant alors,  ne sauront plus à qui se vouer.

       Patience Gaius, … Dieu est à l’oeuvre !…. et chacun sait que ses voies sont impénétrables.

     

    5 mai 2007 à 23 h 57 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques: Je ne vous suis pas dans votre analyse. Evidemment, il est difficile de désigner après ce genre de débat un vainqueur. Chacun a suivi sa stratégie et convaincu… ceux qui, comme vous, l’étaient déjà. Je ne vous suis pas sur votre analyse de Sarkozy. Il m’a paru, dans ce débat, mal à l’aise, ne regardant pas son interlocutrice, cherchant du regard un soutien des journalistes, s’emmèlant les pinceaux dans les chiffres (elle aussi, j’en conviens). Quant aux soit-disant compétences économiques, elles m’échappent. Il est par exemple faux de dire que l’état ne peut intervenir dans les budgets de la sécu ou des collectivités territoriales. Par exemple, en créant le RMI et en le confiant aux départements, l’état leur a, de fait, imposé des dépenses. De même, en fixant les taux de remboursement, il influe sur celui de la sécu. On peut tout à fait imaginer que l’état verse des fonds supplémentaires à la sécu en lui  imposant l’utilisation de ces fonds (recrutement d’infirmières par exemples).
    Par ailleurs, travailler plus pour gagner plus n’est qu’un slogan. Si Sarko est élu dimanche, ceux qui iront voir leur patron lundi en lui demandant des heures sups risquent d’être déçus. La revendication me semble la meilleure façon d’obtenir des augmentations de salaire. En ce sens, la lutte des travailleurs d’EADS, dont les actionnaires viennent de se sucrer sans vergogne, est exemplaire.

    5 mai 2007 à 16 h 41 min
  • sas Répondre

    A mdm…….elle n’a fait que la 1 ere année de l’ena et 1 année de science po…..le reste c’est concour de circonstance et p’tite pipe à tonton …..même pas qualifiée en droit , elle sera nommée par décret a la cour de cassassation ???

    A GAIUS……raccourci hautement interessant mon ami….le point commun des 2… dans les mains des représentants du mont sinaï…..que ce soient le GO, la gnlf, schweitzer(pour sego),ou naguy……toute la problématique de la france reste une affaire d’initié….

    c’est la le noeud gorgiens de TOUTES nos merdes récurantes……toutes nos avanies, nos trahisons et notre délitement programmé…..

    lisez les protocoles des sages de sions messieurs…..LISEZ ET SURTOUT comprenez…

    sas

    5 mai 2007 à 12 h 40 min
  • Alain Répondre

    Moi je ne suis pas contre sarkozy, ni pour Royal, mais je l’ai entendu dire lors du debat entre les deux:

    ‘MOI CE QUE JE PROPOSE EST PIRE"

    Donc un candidat qui prepare au peuple quelque chose pire de ce qu’on voit maintenant, n’est vraiment pa le bon choix pour la France…sauf si vous voulez dire par la, le bon choix pour aller droit au mur!

    mes salutations !

    4 mai 2007 à 23 h 41 min
  • Florin Répondre

    M. Dumait reproche à Sarkozy de rester vague quant à la maîtrise de l’immigration : notons qu’il s’agit, ENFIN, d’agir et non pas seulement de promettre d’agir. Sarkozy a été limpide sur la question du regroupement familial, qui est la principale source d’immigration. Ainsi, pour faire venir sa famille, il faudra :

    – avoir soi-même des papiers en règle

    – avoir un emploi (je suppose, un CDi)

    – gagner suffisament pour les faire vivre (donc au moins le SMIC)

    – avoir un logement décent (un certain nombre de m² par personne à héberger)

    – les faire apprendre le français avant de déposer la demande …

     

    Si avec tout ça, vous avez encore des dossiers "qui passent", c’est que le demandeur à gagné au Superloto …

    Faites confiance à Sarkozy. Ne lui reprochez pas ses mots – surtout pas avant d’avoir regardé ses actes.

    4 mai 2007 à 18 h 45 min
  • Jean Répondre

    Dans ce débat visiblement les protagonistes n’étaient pas de même niveau. Sans faire de sexisme S. Royal n’avait rien à y faire et son numéro de gamine immature va faire des dégats dans l’après Présidentielles. Je crois qu’il y avait d’autres personnes de valeur à choisir au sein du PS, qui ne l’ont pas encore quitté pour l’UMP !   D’autres hommes ou femmes politiques qui auraient fait honneur à cette formation.

    Je me souviens il y a plus d’un an, lors des différentes tractations au sein du PS dans le but de désigner un futur candidat de cette élection, Nicolas Sarkozy fit une erreur… mais qui n’en fait pas dans le monde médiatique.

    Il déclara que Ségolène Royal ferait une meilleure candidate pour le PS… Question indiscrète: Une meilleure candidate pour le PS, ou pour lui en tant qu’adversaire ?…. la plus facile à battre, la plus mauvaise en somme !

    Et là les bobos de ce parti ayant grand faim de nouveauté, n’ont trouvé rien de mieux que de faire désigner leur "championne" par le suffrage direct des militants. On se souvient qu’un très grand nombre de nouveaux adhérents achetèrent leur carte pour l’occasion et votèrent en masse pour Mme Royal.

    De là à imaginer qu’un certain nombre de militants chevronnés de droite se mêlèrent à ceux-ci, -puisqu’il suffit seulement de payer sa carte,- et par leur vote, firent pencher la balance vers la candidate la plus facile à battre dans la prespective hypothétique d’un deuxième tour… il n’y a qu’un pas que la décence et ma bonne éducation m’empêchent de franchir !

    Vous avez dit manipulation perverse?  Non ! Seulement de la connaissance politique destinée à servir un projet longuement muri depuis des années…. avec grande intelligence.

    4 mai 2007 à 17 h 13 min
  • Anonyme Répondre

    Claude Allègre “outré par les mensonges” de Royal

    Claude Allègre, ancien ministre de l’Education du gouvernement Jospin, s’est dit aujourd’hui “outré par les mensonges” de Ségolène Royal sur la scolarisation des enfants handicapés, ajoutant qu’il “ne votera pas” pour elle au second tour de la présidentielle. Evoquant du débat avec Nicolas Sarkozy sur cette question, mercredi soir, “j’ai trouvé (sa) colère suspecte et préparée. Je suis outré par ce que ce qui a été dit, c’est des mensonges”, a-t-il ajouté. Selon lui, “les emplois ont été créés par Luc Ferry (ministre de l’Education nationale) sous le gouvernement Raffarin”.   (Source : Le Figaro)

    4 mai 2007 à 16 h 50 min
  • gaius Répondre

    Charybde ou Scylla ? 

    Le mahometant sarko ou la "je_ne_sais_rien" sego ?

    le traitre ou la marâtre ?

    Le glandeur ou l’incompétente ?

    Le franc maçon ou la franc maçonne ?

    Quel difficile choix pour un démocrate … moi le royaliste , je ris à gorge déployée et j’attends mon heure …et bien sûr je ne participe pas à cette pantolonade.

    4 mai 2007 à 9 h 00 min
  • MdM Répondre

    Ce genre de débat est complètement faussé dans la mesure où Ségo est une véritable ignare et qu’elle s’est réfugiée dans l’insulte et le grotesque, ce qui en fait une héroïne aux yeux de la gauche. (Au passage vu son niveau intello, je me demande même comment elle a pu intégrer l’ENA. Niort et Poitiers étant des fiefs de la francmaconerie je crois qu’il faut chercher de ce coté-là.)

    Mais je rejoins complètement l’avis de Guillermo ci-dessus. Malgré ce déséquilible absolu entre les deux interlocuteurs, Sarko reste affaibli à l’issue du débat. Par exemple, on a été surpris de constater qu’il est tout de même très limité dans certains domaines, notamment les plus en vogue comme l’écologie, l’énergie, le nucléaire…  Avec lui on vise bien le fric à court terme.  C’est évidemment un peu mieux que la gauche qui vise d’achever de nous ruiner en nous culpabilisant ne n’être pas assez généreux.  La seule nouveauté des socialos étant de <mettre une femme> (ils n’ont que ce mot à la bouche).  Leurs esprits formatés ne voient pas qu’elle n’est qu’une pécore outrancièrement prétentieuse et qu’elle fait même le jeu des anti-féministes.

    Au final, je pense que Sarko sera efficace sur pas mal de domaines (s’il est élu comme c’est probable), mais globalement il ne me fait pas l’effet d’un vrai président. Et il n’est pas en phase avec la mentalité française, qu’elle soit de gauche ou de droite, et notamment avec sa discrimination positive qu’il persistera à imposer et avec quoi il ira dans le  mur.

     

    4 mai 2007 à 5 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Guillermo : " Ce débat a cependant laissé entendre que Sarko est très short en écologie : presque pas un mot des pesticides, OGM, cultures bio, nouvelles technologies d’isolation etc … .  Dans son programme il n’en dit mot non plus.’
    Guillermo, a part chez les Socialos qui n’ont PLUS d’id
    éologie, ou avez vous vu que l’écologie doit faire partie d’un programme politique? L’écologie, fait (ou devrait faire) partie de l’EDUCATION des hommes, qqs soit leur bord ou leurs idées politiques, au meme titre que la Morale et la Civilité. Absolument rien de politique la dedans, sauf pour ceux qui tentent de la RECUPERER, et on les connait.
    C’est pourtant
    évident, non?

    Best,
    Mancney

    4 mai 2007 à 0 h 25 min
  • sas Répondre

    Débat ????? opération cirage de pompes….. et niaiseries à la louche…

    rose bonnet et bonnet rose….

    sas

    3 mai 2007 à 22 h 32 min
  • pedro Répondre

    Quelle analyse Jacques!

    Que la France puisse vous entendre…

    3 mai 2007 à 16 h 08 min
  • Guillermo Répondre

    D’accord avec M Dumait. Dire que Sarko est un bien meileur candidat que Ségo c’est plus qu’un euphémisme, c’est une lapalissade.

    Quant-au débat ça ne m’a pas surpris : Ségolène s’est enfin "lâchée" en se révélant telle qu’en elle-même.  Elle craignait à juste titre ce débat, un débat à la régulière.   Elle aurait tout fait pour l’éviter et pour celà elle a tenté de donner le change avec Bayrou, puis elle a crié à l’offensée, en coupant très souvent la parole, et faisant des querelles de personne.   On se prend à réver des commentaires incendiaires dans la presse torche-cul, si Sarkozy s’était montré aussi impoli, aussi gougeat.  Seuls les groupies de Ségo s’y sont laissés prendre en estimant qu’elle avait été exeptionnelle de pugnacité.  Dans "Le Parisien", George Chetochine, <spécialiste du comportement !> estime qu’elle l’a hypnotisé, qu’elle lui a balancé des aces à chaque service. 

    Ce débat a cependant laissé entendre que Sarko est très short en écologie : presque pas un mot des pesticides, OGM, cultures bio, nouvelles technologies d’isolation etc … .  Dans son programme il n’en dit mot non plus. On se demande même s’il en a jamais entendu parler.  Et accessoirement j’estime qu’il n’avait pas à flatter Ségolène en fin de débat : même si c’est stratégique, ça fait bien trop hypocrite.

    Bien sûr je vais voter pour lui et non pour la socière hystérique déguisée en sainte-Nitouche et qui est fière de n’avoir jamais su liquider son complexe d’Oedipe.  Mais dès que possible, mon vote ira sans doute vers Bayrou s’il ne se prostitue pas trop avec la gauche.

    3 mai 2007 à 15 h 21 min
  • jacques Répondre

    Je partage votre analyse.

    Je viens de voir le débat.

    De tous les débats que j’ai vu (et j’en ai vu beaucoup: canadiens, américains, français), je n’ai jamais vu un débat qui ait été "gagné" de façon aussi incontestable par un des deux candidats.

    Ségolène ne faisait tout simplement pas le poids. C’était l’équivalent d’une élève de terminale rebelle en conflit avec tout ce ressemble à un homme, qui maitrisait aucun sujet, et qui posait des questions à Sarkozy dont elle ne connaissait même pas la réponse!

    Son "discours" économique montrait une ignorance SIDERANTE sur le sujet. Le plus probable est qu’on lui aura dit de "parler économie" en lui donnant des chiffres dont elle ne comprenait rien, des phrases clichées, des slogans, et on lui aurait "tiens, parle comme si tu connaissais ça pour rassurer les électeurs de Bayrou qui dit que tu inquietes et ils n’y verront que du feu". C’était d’autant plus clair que c’était sa stratégie qu’elle refusait de changer de sujet même lorsque les animateurs le lui demandait. En face, Sarkozy jubilait: il la laissait parler sachant fort bien qu’à chaque phrase qu’elle disait elle s’enfonçait à un rythme remarquable. Elle ignorait tout de cette situation. Bref on comprends pourquoi au début de la campagne après toutes ses bourdes sur d’autres sujet, les dinosaures lui avaient dit de se taire ou de parler moins et de leur laisser faire le discours.

    Son caractère aura aussi plus transparent que jamais. Il y a longtemps j’écrivais ici mon impression sur son entrevue à Ripostes en début de la campagne. Je la décrivais comme une femme insécure, agressive et ayant une haine farouche envers les hommes (que sera ce soir représenté par Sarkozy) hérité hélas d’un passé difficile dont elle n’aura jamais réussi à s’affranchir. On peut avoir de la compassion, mais pour la fonction de chef d’un état disposant de l’arme nucléaire, il faut un caractère sans faille et une maitrise de soi parfaite.

    En face d’elle, un Sarkozy, clair, extraordinairement bien organisé mentalement, d’une intelligence considérablement supérieure, émotionellement stable, serein, et COMPETENT. Un candidat à la présidence de très haute qualité.

    Donc, moi qui n’appartient à aucun parti, moi qui me suis toujours considérer indépendant, moi qui ai apprécié les bonnes idées de quelques sources qu’elles proviennent, moi qui ai trouvé des bons points chez LePen (sincérité du programme, intelligence dans l’analyse de certains problèmes, excellent programme de libéralisation intérieur) et Bayrou (libéralisme économique), moi qui ai souvent critiqué librement Sarkozy (financement du culte musulman, clientélisme, conservatisme), force est de constater que pour ce dernier tour il n’y absolument aucune possibilité d’hésitation: bien que Sarkozy ne soit pas aussi libéral que je le désire et que je ne partage pas toutes ses vues, il est un candidat sans comparaison avec l’incompétente hargneuse et manipulatrice en face de lui

    En plus, qu’il possède des qualités remarquables tels que l’intelligence, une capacité remarquable de travail et de résistance au stress, des talents de stratèges, et un pouvoir de communication hors commun.

    Il a tout ce qu’il faut pour être un très bon président qui, espérons-le, saura faire bouger la France.

    Il mérite notre vote, un soutien fort, un score élevé pour légitimiser de façon indubitables les reformes importantes à venir

    Felicitation Nicholas Sarkozy. Bonne chance et bon courage, la tâche sera ardue.

    3 mai 2007 à 1 h 53 min

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