Quelques remarques sur notre ligne éditoriale

Quelques remarques sur notre ligne éditoriale

Depuis un mois et demi environ qu’Alain Dumait a annoncé dans nos colonnes qu’il me « passait la main », j’ai eu plusieurs contacts avec des lecteurs.

Comme un certain nombre de questions étaient récurrentes, peut-être n’est-il pas inutile de les traiter publiquement… Ces questions tournaient, de façon générale, autour de deux principales : quelle était mon « origine idéologique », si je puis dire ; et la ligne éditoriale des « 4 Vérités » allait-elle changer ?

À cette deuxième question, la réponse est clairement non ! Alain Dumait le disait déjà dans notre n° 632 et je le confirme bien volontiers. Ce qui fait la richesse et la particularité de notre journal sera maintenu, et même amplifié.
En particulier, je tiens beaucoup à cette double ligne de débat à droite et d’entente à droite.

Aucune des tendances de la droite française n’est malvenue ici. Et, bien que « vérité » se dise « pravda » en russe, qu’il soit bien clair que cet hebdomadaire n’a nullement vocation à devenir la Pravda locale!
Nous ne donnons pas de consignes de vote ; nous ne soutenons aucun parti ; nous sommes indépendants…

Et cette indépendance nous permet de nourrir le débat, si nécessaire à la vitalité intellectuelle de la droite française.
Puis-je ajouter que, selon moi, le combat politique le plus important à mener n’est pas le combat électoral, mais bien le combat culturel? Il vaut mieux être battu à des élections en ayant fait gagner ses idées, que gagner en les abandonnant!
Vous avez pu constater, dans le dernier numéro, que cette importance donnée au combat culturel avait une conséquence pratique: nous avons laissé la parole à une spécialiste d’histoire de l’art, pour dénoncer le scandale de l’exposition Jan Fabre au Louvre.

Aussi souvent que possible, nous ouvrirons ces colonnes à des défenseurs du patrimoine culturel français – et contre les « cultureux » qui se gavent d’argent public pour produire d’invraisemblables croûtes, décrétées « artistiques »… De façon générale, nous allons développer dans les semaines qui viennent la part des entretiens et des interventions extérieures dans le journal. Pour la stimulation intellectuelle, d’abord; et pour que nous nous pénétrions de l’idée que nous ne sommes pas seuls et que la droite française compte de très bonnes plumes et de très belles intelligences.
Non, la gauche n’a pas le monopole de la culture !

S’agissant, à présent, de la première question, sur mon « origine idéologique », je dirais volontiers que je suis un « archéo-conservateur ».
C’est-à-dire un conservateur qui n’a pas attendu mai 68 – même si je n’étais pas né à l’époque ! – pour découvrir que nous sommes essentiellement des héritiers. Ce qui est spécialement vrai pour nous Français qui avons reçu un si prodigieux legs de nos aïeux.

Ce « conservatisme » (mais, à dire le vrai, je n’aime guère le mot, car, en 2008, il ne reste plus grand-chose à conserver et beaucoup à restaurer et à rectifier…) est, dans mon cas, un corollaire de ma foi catholique. Je n’ignore pas que quelques lecteurs et contributeurs ne partagent pas cette foi, que certains d’entre eux l’accusent même d’être le fourrier du socialisme ou de l’islamisme.

Mais, puisque nous sommes un journal de débats, il me semblerait absurde de cacher ma “grille d’analyse”.

Accessoirement, comme je n’ai, pour le moment, jamais rencontré de « système » capable de me faire abandonner la foi de mes pères – et, croyez-moi, ce n’est pas faute d’avoir cherché ! –, c’est sans honte que je me reconnais fils de la France catholique de saint Louis, de saint Thomas (qui n’était pas seulement italien !), de Racine ou de Bossuet.

Dans l’ordre économique, je suis fermement attaché aux libertés. Je ne crois pas un instant que l’égalité, qui sert aujourd’hui d’unique idéal commun à la société française, soit possible, ni même souhaitable. La beauté d’une société humaine tient à la complémentarité de ses membres et à son unité organique, par opposition à la « société » des fourmis, presque toutes interchangeables entre elles !

Enfin, je suis viscéralement attaché au principe de subsidiarité (au vrai sens du mot, pas au sens paradoxal que l’Union européenne lui a conféré) : je ne crois donc pas que l’État doive s’occuper de tout.
Plus il redonnera aux familles, aux entreprises, aux régions… leurs libertés et leurs responsabilités, plus j’applaudirai. Et qu’il en profite pour se concentrer sur ses missions régaliennes, tombées aujourd’hui en déshérence !

Pardon, amis lecteurs, d’avoir été aussi bavard sur ma petite personne. Ce sera la dernière fois, mais, si j’en juge par les nombreuses questions déjà reçues, sans doute n’était-il pas inutile que vous sachiez à qui vous avez affaire!…

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Comments (20)

  • Napoléon Répondre

    J’aime beaucoup votre ligne éditoriale. Enfin un journal qui ose dire les vérités qui sortent du discours bien pensant et monopolisant de la gauche. Bravo !

    31 mai 2012 à 19 h 05 min
  • ARNAUDIES Répondre

    Cher Monsieur Thieuloy, on ne peut qu’approuver tout ce que vous exprimez dans votre profession de foi, notamment la nécessité de ne pas se créer des ennemis à droite. Par ce commentaire, je désire cependant revenir sur un point qui me tient particulièrement à coeur : votre engagement catholique. Je vous l’ai déjà exposé, quand vous avez pris la direction des Quatre Vérités, cet engagement catholique a marqué pour moi une rupture. Il serait condamnable et insupportable de ma part de vous ostraciser du fait de votre engagement religieux. Mais cela ne m’ôte pas le droit de vous expliquer ma gêne. A droite, je ne suis pas le seul à me défier de toutes les religions, je dis bien toutes. Maurras voyait dans le catholicisme un facteur d’ordre social et rien de plus, il n’envisageait cette religion que sous cet angle-là, étant personnellement a-religieux. Ses arguments n’étaient pas sans valeur à l’époque où il écrivait. Cette position le rapprochait de René Chateaubriand, toutefois sans atteindre à la puissance de pensée ni à la hauteur de vue de ce grand écrivain. Mais nous ne sommes plus au temps de Maurras, encore moins au temps de Chateaubriand. L’alibi de l’ordre social, aujourd’hui, ne tient plus. Depuis les années 1960, l’Eglise Catholique officielle, celle qui détient le vrai pouvoir spirituel et temporel dans la communauté catholique mondiale, a choisi une ligne qui n’a jamais varié. Au contraire, cette ligne n’a fait que se confirmer, s’affermir et s’approfondir au fil des années, pour devenir ce qu’elle est maintenant. C’est une ligne résolument sociale et politique, contre vents et marées, matérialiste, tenue d’une main de fer, avec cruauté si nécessaire lorsque l’essentiel est en jeu. La société françaises’en est trouvée inversée par comparaison avec le bon vieux temps du ”petit père Combes”. E. Beau de Loménie, dans le tome IV de ses ‘Responsabilités des dynasties bourgeoises”, écrit que dans sa famille profondément attachée à la nation française de toujours, les déclarations et initiatives du clan laïcard, anticlérical et franc-maçon incarné par Combes (à tort ou à raison….) ”étaient devenues un objet d’horreur”. Eh bien, aujourd’hui c’est pareil mais pas avec les mêmes : dans ma famille, profondément attachée à la nation française de toujours, à la culture française, à la langue française, au patrimoine architectural, artistique et intellectuel de la France, chaque déclaration ou initiative des autorités officielles catholiques de notre pays est devenu un objet d’horreur : toujours le parti-pris de l’immigré clandestin contre le français, toujours la préférence étrangère au nom d’une universalité dévoyée, toujours la compassion pour le squatter contre le propriétaire, pour le révolutionnaire contre le ”possédant”, toujours la même suspicion contre la réussite, sans regarder si la réussite était méritée par un travail acharné, toujours la même sympathie affichée envers les mêmes (ceux qui contestent l’ordre social quel qu’il soit), toujours la même vieille haine de tout ce qui est science, entreprise et technologie. Les autorités catholiques officielles sont devenues des chantres de la déprime générale, du découragement des meilleurs, une association de rabat-joie professionnels qui prêchent la vanité de tout ce qui peut se faire de bien ici-bas, au nom d’un au-delà insaisissable auquel seuls semblant avoir accès, de plein droit, les ”pauvres” de la planète entière, promus en tant que classe sociale spirituellement privilégiée indépendamment de leur comportement individuel personnel. Cette ligne inflexible date de la mort de Pie XII et a depuis longtemps atteint un point de non-retour. Ce n’est pas les quelques groupuscules traditionalistes qui y changeront quelque chose. La difficulté, pour la droite française, est que le catholicisme continue d’imprégner une grande partie du corps social. Certes, le pays est largement déchristianisé, mais le catholicisme l’imprègne à la façon dont les sédiments imprègnent le sol lorsque les eaux se sont retirées. Peu de gens ont conscience de la transformation spirituelle radicale du catholicisme officiel depuis 1960. C’est pourquoi malgré la déchristianisation, il est délicat, voire impossible, d’attaquer de front, ou même de simplement dénoncer, cette néo-religion catholique, sans choquer une grande partie de l’opinion à droite comme à gauche. Ces quiproquos et ces non-dits rongent la droite nationale comme un cancer. Plutôt que vivre avec ce boulet en se cachant pudiquement derrière la fallacieuse ”liberté de conscience”, je suggère d’ouvrir un débat d’ordre spirituel là-dessus, pour regarder les problèmes en face. J’entends ce débat à un haut niveau, et surtout, en fuyant comme la peste toute polémique. La question qu’il faudrait aborder de toute urgence est à mes yeux celle de la confusion entre religion et doctrine sociale. Aucune religion qui encourage ou même tolère cet amalgame ne saurait durablement gagner la confiance du public, car une religion est de l’ordre spirituel et une doctrine sociale est de l’ordre matériel. La confusion entre ordre matériel et ordre spirituel vide de sens la notion même de religion, du moins au sens philosophique élevé du mot. J.M. ARNAUDIES

    20 mars 2011 à 10 h 04 min
  • marluschie Répondre

    bravo continuez donc avec cette foi qui vous porte, elle seule vous mènera loin.

    23 novembre 2010 à 0 h 22 min
  • Mourruau Répondre

    Je retiens que vous ne cherchez pas à "gagner les élections" (enfin, entendons-nous : si c’est pour faire bon marché de vos idées !).

    Voilà qui me rappelle l’histoire en effet "archéo-conservatrice" sur le professeur de philo maniaque de Maine de Biran qui, accusé par son proviseur de l’échec de ses élèves au baccalauréat (vraiment très "archaïque", encore un coup) par cette orientation exclusive, réfléchit et finit par conclure que c’est justement "pour ne pas avoir assez parlé de Maine de Biran"à ses élèves qu’il les a fait échouer…

    Parlez nous donc de Maine de Biran, et de quelques autres, et je vous suis !

     

    21 septembre 2010 à 8 h 04 min
  • Aurélien Répondre

    Bonjour à toutes et tous, Je suis horrifié devant votre fond de pensée commun. Vous pensez lire une presse “libre, sans censure” mais vous vous faites manipuler par les médias, même si je dois avouer que les 4 Vérités sortent du circuit ordinaire de l’information, étant donné qu’à part sur Internet, je n’ai jamais trouvé un numéro de votre journal dans un kiosque. Soit, vous êtes purement et simplement incités à la haine raciale, à la haine xénophobe (à l’instar d’un Brice Hortefeux divaguant), homophobe, sarkozophobe en continuant de lire ce journal que le rédacteur de chef qualifie de “défenseur du patrimoine culturel français “. Mais, avez-vous besoin d’avoir une peur hobbésienne de l’autre, pour défendre nos acquis culturels, historiques? J’aime la France, j’aime et je revendique, lors de mes déplacements en Europe, ma fierté d’être français mais je n’ai pas besoin pour cela de vouloir une France blanche, catholique voire même intégralement chrétienne qui se renferme sur elle-même pour mourir sans gloire, comme un kamikhaze qui se prend, comme un croisé du XIIIème siècle, pour un envoyé de Dieu… La France est en train de basculer dans une extrême-droite malsaine qui va ne faire que l’enfoncer. Un exemple d’actualité: nous “fêtons” les 70 ans de l’appel de de Gaulle mais aussi du début de la dictature de Vichy. Pétain, n’a fait qu’aggraver les choses en France pendant 4 ans, il a assuré la paix en France en collaborant lâchement avec le Serpent Nazi qui laisse encore des traces en Europe… Et le fameux “travail, famille, patrie” n’était qu’une fumisterie pour laisser les femmes au foyer et réussir à remonter la pente par le travail. Quel soupçon de liberté! Êtes-vous sûr que le conservatisme est la clé du progrès? Parce que je pense que ces deux notions s’opposent radicalement. Autant vous le dire tout de suite, je ne suis ni à gauche ni à droite encore moins aux extrêmes. A force de critiques sur le pouvoir sarkozyste, avez-vous trouvé une solution à l’état de la France? Le Canard enchaîné, lui aussi, critique les hommes au pouvoir mais leur légalité réside dans l’humour souvent lourd qu’ils utilisent pour caricaturer ceux-ci. Sans vos démons qui traversent plus ou moins légalement nos frontières pour s’y installer, pourrait-on avoir une population aussi “jeune”? L’Allemagne est en train de rouiller croulant sous une population très vieille. Avec mon respect malgré le fossé idéologique existant entre nous, Aurélien

    23 juin 2010 à 11 h 45 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Les 4 V est le seul média où je ne subi pas la censure. Je remercie donc ses principaux organisateurs ainsi que ceux qui prennent part au débat dans le respect mutuel de tous les intervenants. Je constate avec surprise que les valeurs de respect, de responsabilité et de connaissance tant clamées par la gauche sont ici présentes alors que partout elles ont disparues. Aux 4V on a le mérite de parler pour dire quelque chose, pour être en phase avec la réalité et non pour se conformer au politiquement correct et à l’idéologie de la recherche du paradis perdu. La gauche appartient définitivement au passé. Ses vieux rêves de prise en charge des individus par l’état, d’égalité des chances, d’abandon des règles de l’ancien régime ont tous été accomplis. Maintenant il faut évaluer les acquis. C’est pourquoi les valeurs qui sont le creuset de l’humanisme sont en train d’évoluer. Les 4V l’on très bien compris, sauf, que la connaissance au sens large ne saurait se nourrir du repli sur soi et la référence systématique au passé. La peur du changement n’a jamais été une source de richesse et je comprends mais ne partage pas la méfiance de certains intervenants de la vieille droite face à la culture du siècle qui vient de s’achever marquée par l’Art contemporain. Le conservatisme ne peut être une vertu que s’il permet de comprendre la différence et s’intéresser à la nouveauté. Les artistes les plus géniaux de la modernité étaient tous des conservateurs qui grâce à leurs profondes racines et leurs références millénaires savaient oser en regardant vers le futur et renvoyer les passéistes dans les poubelles de l’histoire. Je donnerai ici quelques exemples : le catalan Anton Gaudi, Lord Byron, Arthur Rimbaud, Nikola Tesla, Marcel Duchamp, Erik Satie… des personnalités que la gauche à toujours cherché à coloniser mais qui, s’ils étaient encore présents, se seraient sentis davantage libres au sein des 4V ! Tournons-nous donc définitivement vers le futur tout en continuant de préserver nos particularismes !

    18 avril 2010 à 0 h 22 min
  • STRAUSS Répondre

    La campagne pour la nationalité française paraissait indispensable, enfin! Mais elle est pilotée avec une incroyable partialité vers le multiculturalisme, et organisée par des français de papiers mais de coeur douteux et en tout cas de culture et d’origine moyen-orientale très récente.

    Il faut rester très vigilant sur le bourrage de crâne qui cherche à perpetuer l’anéantissement socialo communiste entamé depuis longtemps à l’éducation nationale et nettement perfectionné par Mitterrand et ses sbires.Mais comment réagir efficacement maintenant?

    19 janvier 2010 à 19 h 26 min
  • Alain CADIOU Répondre

    Je suis abonné depuis plusieurs années aux 4 vérités dont j’apprécie le ton libre et anti langue de bois.
    Je dois avouer que dès que j’ai sorti le journal de son enveloppe plastique, je me précipite sur la page 6 car je suis particulièrement friand de l’article de Pierre Lance.
    Or je constate son absence depuis une quinzaine de jours.
    J’ai cru comprendre que vous pratiquiez une censure à son encontre.
    Pouvez-vous m’indiquer si cette information est exacte car si tel était le cas, à ma grande tristesse, les 4 vérités auraient rejoint le troupeau des journaux politiquement correct et je ne renouvellerais pas mon abonnement quand celui-ci arrivera à expiration.

    24 mars 2009 à 11 h 23 min
  • phidias Répondre

    J’aime la droite sans complexe,bien dans ses idées, et s’assumant franchement même au risque de déplaire. J’ai aimé votre papier. Les média français ne donne malheureusement qu’un spectacle de choses convenues dites presqu’à voix basse pour ne pas déroger au principe d’absence de vague. Si votre voix veux bousculer quelque peu cet état larvaire, j’en serai ravis, car les flatteries n’intéressent par définition que le Prince. Bon vent donc, sachez tirer les bords entre les rafales juridiques, et à bientôt.

    8 janvier 2009 à 19 h 57 min
  • pif Répondre

    vous parlez beaucoup trop ! le temps n’est plus à vos gargarismes , a adorer vous entendre parler ! bandes d’irresponsables , agissez !

    23 décembre 2008 à 16 h 52 min
  • raynal Répondre
    Bonjour,
    Il est évident que la droite parlementaire n’est pas en ordre de bataille. Elle n’est pas de droite en grande partie.
    Nicolas Sarkozy a fait une campagne présidentielle en des termes que n’aurait pas reniés Jean Marie Le Pen. Mais pour le malheur de la France ce ne sont restés que des mots. Déjà, l’ouverture à gauche pour les minstres a été, par son importance, une grosse et décevante surprise. Où sont passés les ministres de tendance Front National qu’on aurait pu attendre après une telle campagne ? Pfuit ! envolés ! disparus ! inexistants !
    Sarkozy s’est félicité d’avoir réduit le FN à la portion congrue. Mais les sondages de popularité semblent démontrer qu’il s’est trompé quelque part. Qui d’autres que des ministres de vraie droite pouvaient mettre en oeuvre sa "rupture" annoncée mais vite galvaudée ?
    Notre président a oublié que, depuis que le FN existe, environ 30% des Français ont au moins une fois voté FN. C’est pourquoi je me fais un plaisir de le lui rappeller car c’est à peu près ce qu’il a perdu en pourcentage depuis son élection.
     
    Bien à vous et longue vie aux 4 Vérités.
    27 mai 2008 à 14 h 00 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    Pas entièrement d’accord avec vous SAINT-TEX, bien que comprenant votre ressentiment.
    je parle du "fond" culturel, celui qui est en dessous , le vieux fond, …pas ce qui surnage actuellement( lisez ma réaction à l’expo Fabre au Louvres)
    Mais ne crachons pas dans la soupe, on a quand même les meilleurs lissiers du monde, les Gobelins, Sèvres, Baccarat, St Louis, et des tas d ‘autres merveilles issues de vieilles traditions artistiques, ainsi que le savoir faire des soyeux, des maroquiniers, des ébénistes, et j’en oublie, issu des compagnons du devoir, etc…que bien des pays nous envient encore
    Sans parler des arts de la table, de la tradition culinaire et vinicole qui font toujours dire aux Allemands "heureux comme Dieu en France" et qui nous classe encore et toujours comme première destination touristique de la planète,… vous croyez vraiment qu’on va se faire détrôner par Abu Dhabi ou Miami?
    Mais là c’est du cocorico, les jeunes ne comprennent plus…

    VALE ( c’est une formule de politesse latine, contraction de "vive valeque" ce qui veut dire à peu près : vas et portes toi bien, …encore des résidus d’un vieux fond culturel)

    je signe d’ordinaire VITRUVE

    13 mai 2008 à 19 h 19 min
  • Anonyme Répondre

    J’veux pas dire, VALE, mais le "fond culturel Français" commence à sentir le moisi.  La culture moderne Française est une illusion.  Remarquez que dans le reste du monde aussi.  Alors arrêtons de nous gargariser avec la culture Française qui n’est plus que l’ombre d’elle-même.

    12 mai 2008 à 9 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    AVE
    J’aime les gens qui, aujourd’hui , bien que ne partageant pas mes idées sur l’existence de Dieu, osent se réclamer de droite et sont fiers de posséder ces "tares" que tous les chroniqueurs des médias se plaisent à combattre, je veux citer la foi catholique et la défense d’un fond culturel français bien réel et plus qu’ honorable.
    Pour tout cela, je vous remercie Monsieur de Thieulloy et vous souhaite bon vent.
    VALE

    11 mai 2008 à 16 h 32 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    10/05/08    – "Les 4-Vérités"

    Merci à Guillaume de THIEULOY de nous permettre de le connaître un peu mieux à travers ses remarques.  J’en profite pour le saluer et lui souhaiter une pleine réussite, ce que j’aurais d’ailleurs pu faire dès l’annonce de sa nomination.

    Ceci étant dit, pourquoi parler de "(notre) ligne éditoriale" à propos d’un hebdo qui ne me paraît pas  – mise à part une grande liberté d’expression – en avoir de précise. Cela dans la mesure où, soit dans des numéros différents, soit, parfois, dans le même numéro, certains journalistes se télescopent, se contredisent l’un l’autre, ou se marchent sur les pieds. Certes sans la moindre hostilité entre les intéressés, ce qui ajoute sinon au charme, du moins à la spécificité des "4-Vérités".

    Conclusion : je ne sais pas si je dois dire à Guillaume de Thieulloy de "continuer ainsi", mais je ne souhaite pas particulièrement que cela change. Après tout, chaque être humain est plein de contradictions, alors, pourquoi pas un journal ?

          Bon dimanche à toutes et à tous, cordialement, Jean-Claude THIALET

    10 mai 2008 à 21 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Bonjour,

    Le commentaire n° 2 est de moi, mais apparemment, malgré ma connexion, la signature ne s’est pas faite et le commentaire est anonymisé.

    Cordialement

    St Tex

    8 mai 2008 à 16 h 54 min
  • Daniel Répondre

    "le combat politique le plus important est le combat culturel" ..  Mille fois daccord!   

    Mais  c’est quoi la culture.  Ce que suggère ce mot  doit-il être  admiré,  envié? ou rejeté quand il est utilisé façon socialisme?  A-t-il  une connotation  positive ou négative? Valeur de vie ou valeur de mort ?

    Un même mot pour des sens qui s’avèrent contraires  voire violemment opposés: comment les lecteurs peuvent-ils réagir, sinon en se méfiant !.  Comment en est-on arriver à une telle non communication par la simple pollution des mots?   

    Dictionnaire: une définition du mot culture: "…  ensemble des connaissances d’un individu…"  Or toute notion de mensonge ou d’erreur dans une démonstration (ou une analyse)  lui enlève la qualification de "connaissance". 

    Avant de "restaurer le patrimoine culturel français", et afin de ne pas se tromper de combat comme le socialisme, ne faut-il pas redéfinir les mots pour qu’on sache au service de quoi ils sont utilisés? Quand les mots qui servent à définir des valeurs de vie sont vidés de leur sens, ils ne sont plus que des coquilles où chacun met ce qui l’arrange.

    Question semblable pour le terme politique "Droite":  ne serait-il pas bon de tenter de définir ce qu’est la droite en définissant les grandes valeurs qu’elle  veut servir puis les moyens politiques d’y parvenir?

    Quand au mot "égalité" vide de sens politique,  il est utilisé par la gauche en lieu et place de "égaux en droits"  qui fonde toute notion de justice, objectif de tout  principe politique noble.    Comme  la droite n’a plus d’idéal pas plus que de noblesse, elle est encore incapable de comprendre l’opposition absolue de ces termes et  donc l’utilisation politique qu’elle pourrait en faire. 

    Quant au mot Vérité:  Quand il y a  "4 vérités", il y a au moins 3 mensonges? non?      Heureusement , il s’agit d’une expression populaire pour 4 points de vue. Mais redonner au mot vérité sa dimension exigeante me parait de la même importance que pour les mots précédents.  Même topo pour l’intelligence qui, rendue à ce qu’elle est réellement, éviterait à une grande partie du peuple d’admirer des criminels.

     

     

    8 mai 2008 à 0 h 11 min
  • P.R Répondre

    Bonsoir .

    Comme vous l’écrivez vous vous rangez délibérement à droite , qui n’existe pratiquement  plus, ni dans nos représentants , ni dans les urnes . Nous allons assister à un affrontement gauche -extrême gauche( assez violent )  , et vous avez raison aprés l’accrochage il faudra bien se raccrocher à quelque chose . Nommons la la droite si vous voulez .

    La République à vécu . Je pense que nous nous dirigeons vers autre chose , de plus " Français " , Trop c’est trop ,

    Je vous écris pour vous saluer , pour vous souhaiter bonne chance . Comme vous l’avez fait en vous présentant à nous . Si non rien à dire .

    Respectueuses salutations .PR

    7 mai 2008 à 20 h 58 min
  • Anonyme Répondre

    Monsieur Thieulloy,

    Je comprends tout à fait votre discours et y adhère dans l’ensemble. 

    Cependant, je crains que vous ne vous fassiez des illusions quand à la capacité des Français à se redresser. Ils ont un niveau de conscience de la situation actuelle qui est bien trop bas. Le problème des Français très individualistes, par définition incapables pour la plupart à se remettre en question, est qu’ils n’aiment pas la vérité car ils en ont peur.  Le journal les gène quelque part et c’est pour celà que, pour se réassurer, ils cherchent à savoir dans quel tiroir politique ils pourrait vous placer. Vous faites bien de déclarer votre indépendance et de vous y tenir.  Mais je crains que celà ne suffise pas pour éviter le catalogage de beaucoup de gens qui se laissent ainsi aller à la facilité.  Les Français ont hélas des défauts ataviques comme les préjugés et le jugement à l’emporte-pièce, l’absence de doute, l’inacapacité de se remettre en question, l’arrogance (grande-gueules-petits-bras), qui sont très difficilement compensés par leurs quelques belles qualités.  Mais pour réaliser celà, il faut vivre ou avoir vécu longtemps à l’étranger (dans des pays de même niveau social, bien entendu), ce qui permet d’avoir une vision neuve et plus relativiste des choses.

    Le gauchisme est une plaie avérée (vu les preuves dans le monde) que les gens ne veulent pas voir par lâcheté également avérée.  Le libéralisme quant à lui est mal compris par ce peuple dont le niveau culturel et la capacité de réflexion est en forte dégradation.  La plupart en sont à penser pas plus loin que le bout de leur nez en tournant autour de leur nombril.

    Vous vous dites "héritier" d’un patrimoine Français tout en avouant que l’on a plus grand chose à conserver.  Je trouve ça bizarre mais néanmoins réel.  Aussi je crains que la foi catho ne suffise à soulever les montagnes d’âneries que ce peuple à cumulé qui se dit cultivé et intelligent (en général, plus que les autres peuples, pardi).   La culture Française (autrefois élevée) est pourtant devenue sous la houlette débilitante de la gauche-caviar et l’extrème gauche-cannabis, un salmigondi à l’image du bric à brac de jan Fabre (peu importe ce que l’on dit sur lui, doit-il se dire, pourvu qu’on parle de lui).  Quand on voit les oeuvres que contient le Louvre, on se dit qu’une telle créativité et un tel niveau de finesse de l’Art n’existe plus depuis longtemps.

    Pour terminer, vous dites : "je ne crois donc pas que l’État doive s’occuper de tout. Plus il redonnera aux familles, aux entreprises, aux régions… leurs libertés et leurs responsabilités, plus j’applaudirai. "   Encore faudrait-il que tous les gens retrouvent le sens des responsabilités, ce qui est loin d’être le cas sinon, ce pays marcherait bien mieux. 

    Le vrai problème est dans l’âme et l’esprit des Français. Ils attendent que quelq’un change les choses pour eux et que ça tombe tout cuit.  Ils veulent toujours le beurre et l’argent du beurre avec le reste mais personne ne veut traire les vaches ni labourer les champs.  La plupart sont d’une inculture crasse et sont rejoints par des légions chaque jour.  La majorité travaillent pour obtenir un salaire, pas pour augmenter leur savoir-faire et s’épanouir dans leur métier.  La majorité des étudiants font des études pour avoir le diplôme, pas pour augmenter et faire fructifier leur savoir.  Le professionnalisme se fait de plus en plus rare avec la conscience professionnelle.  Quant à la mentalité générale, la vraie devise est "hypocrisie, jalousie, mauvaise foi".  Que voulez-vous tirer de ce peuple qui a des élites simplement à son image. On a ce que l’on mérite. Certains, piqués au vif, diront que je suis pessimiste, mais alors que l’on me prouve mathématiquement le contraire de ce que j’affirme.  Aucun de mes amis n’a pu le faire, et ceux-là sont loin d’être incultes.

    Aussi, votre journal aurait grand avantage à dire plus loin la grande vérité, et en celà, il faut lire et commenter certains visionnaires : Condorcet, Chaunu, Le Bon, Maurras, Seycher, etc. , accepter la critique de ce peuple qui ne sait voir que son nombril. Si la royauté Française nécessitait un sérieux dépoussierage voire une réforme adaptée vers plus d’humanisme, les Français se sont tiré une balle dans le pied en faisant la révolution de 1789 dont nous payons actuellement le prix fort.  Et nous boitons de plus en plus avec un début de nécrose.

    Il est donc plus que temps, à défaut d’attendre par la foi que Dieu fasse tout le boulot, de rappeler les valeurs humaines honorables qui doivent être réhabilitées (y compris au sein de l’église catholique, n’est-ce pas…).  En celà, il faut dire la vérité et pousser les gens à se remettre en question.  Et vous avez d’excellent écrivains dans votre équipe des 4V.

    Cordialement,

     

     

     

     

     

    7 mai 2008 à 10 h 48 min
  • Observateur Répondre

     Monsieur Thieulloy

    Je pense que tous ces vœux sont sains et louables, et j’y adhère volontiers, à condition de ne pas vouloir se convaincre mordicus que le gouvernement Sarkozy rentre dans votre grille d’analyse et donc adhérerait à vos idées.

    Sarkozy n’adhère à aucune de vos idées, car c’est un socialiste ainsi qu’un mondialiste (c’est à dire partisan d’un gouvernement mondial) dans la lignée directe de Chirac, Jospin, Mitterrand et toute la clique qui est à la tête du pouvoir) . Ce qui ne veut pas dire que tous les politiciens français sont incompétents, mais simplement que le système et la caste qui dirige favorise uniquement des socialistes ou parfois des communistes mondialistes. Les autres ont impitoyablement éliminés par la caste direigeante. Cela étant, il faut reconnaitre que le problème n’est spécifique à France, mais qu’il prend en France un caractère particulièrement dramatique par suite d’une marche forcée vers le socialisme qui dure depuis plus de 30 ans, alors que les autres pays ont pu connnaître des eclaircies ou des retours en arrière. Giscard lui-même avait pas mal d’affinités avec le communisme car il a été jusqu’à se recueillir sur le mausolée de … Lénine. Et OUI ! Le problème n’est pas récent comme vous pouvez le constater.

    Et donc l’alliance que vous appelez de vos vœux n’est hélas qu’un vœux pieux qui au mieux n’aboutira jamais et au pire contribuera une fois de plus à tromper les électeurs de "droite" (si tant est que ce mot ait encore un sens en France; j’en doute personnellement) qui veulent une rupture avec le socialisme et le mondialisme.  Si vous parvenez, en enlevant la langue de bois certes, à faire une différence entre tous ces individus, je vous envie, car moi je n’y parviens pas, et pourtant ce n’est pas faute d’essayer. J’en viens à regretter les précédents.

    Bref, il est vain de vouloir faire alliance avec des socialistes. C’est bien ça le problème de la France.

    7 mai 2008 à 3 h 12 min

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