Réchauffement climatique: halte au catastrophisme!

Réchauffement climatique: halte au catastrophisme!

À propos du réchauffement climatique et de l’inondation annoncée des terres émergées par élévation du niveau des océans, je me pose quelques questions.

• Sachant que la température moyenne des océans sur une profondeur d’environ 200 mètres est presque constante autour de 17,5 °C et que, si les océans doivent se réchauffer, c’est sur cette épaisseur que le réchauffement marin aura lieu.

• Sachant qu’au-delà de cette profondeur, la température est à peu près stable jusqu’au plancher océanique, et que cette température des fonds se situe autour de 4°C, malgré quelques courants chauds et froids qui, finalement, s’annulent et qui maintiennent l’homogénéité et l’oxygénation du milieu marin.

• Sachant qu’aux pôles Nord et Sud, si la totalité de la banquise fond, le niveau de la mer ne changera pas d’un iota. (Voir l’expérience du gros glaçon dans un verre rempli à ras bord.)

• On ne peut pas tenir compte des îles situées sur des failles et qui sont inondées régulièrement. Dans ce cas, ce n’est pas la mer qui monte, c’est l’île qui s’enfonce dans la mer.

• On peut déduire que l’augmentation du niveau des océans sera uniquement le fait de l’augmentation du volume spécifique de l’eau de 17,5°C à une température supérieure. Utilisons ici l’hypothèse d’une hausse de la température jusqu’à 20°C.

Petit calcul (Niveau 6e):
• Température moyenne des océans jusqu’à 200 mètres de profondeur : environ 17,5°C
Volume spécifique de l’eau à 17,5°C =1,0316dm3/kg
Si la température des océans augmente de 2,5°C pour atteindre finalement 20°C, le volume spécifique de l’eau à 20°C sera alors de 1,0435 dm3/kg
Par conséquent, l’augmentation du volume spécifique de 17,5°C à 20°C sera de:
(1 x 1,0435)/1,0316 =1,0115354

Rapporté à la température moyenne sur 200 mètres de profondeur

On obtient: (1 x 1,0435 x 200)/1,0316 =202,30708

Soit 2,307 mètres d’augmentation du niveau moyen des océans sur l’ensemble de la planète. À comparer avec les marées!

Mais, pour que la température moyenne des océans augmente de 2,5°C, afin d’atteindre ainsi les 20°C, de combien la température terrestre devra-t-elle s’élever à cause de l’augmentation des gaz à effets de serre (sachant que le CO2 et le méthane CH4 représentent un peu plus de 1,4% de la masse gazeuse de l’atmosphère terrestre)?

J’ai le droit de m’interroger sur les affirmations catastrophistes qui nous sont rabâchées à longueur d’émissions télévisées sur le climat.

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Comments (10)

  • quintius cincinnatus Répondre

    je pense qu’ il n’ y a pas qu’ il n’ y a plus de contestation possible :

    le réchauffement du climat est une ” fausse nouvelle ” , une intoxication insidieuse , perfide, des cerveaux bien-pensants ( à défaut de penser juste ) par nos affreux et même n’ ayons pas peur des mots, criminels, gogochistes qui n’ ont qu’ un ” complot ” en tête ; tuer notre épanouissante civilisation de la mondialisation et du profit commercial et financier

    21 septembre 2019 à 17 h 15 min
  • Arthur Gohin Répondre

    L’article fait une erreur grossière sur la dilatation de l’eau :
    Tapez sur Goole “dilatation thermique de l’eau” et, au prix d’un effort minime, vous verrez qu’entre 17,5° et 20° l’eau se dilate de 5/10000 et non 1% . C qui pour 200 m donne 10 cm et non 2 m.

    Par ailleurs, la mer baltique baisse-t-elle au nord ? Non, c’est le continent qui monte à cet endroit là, dit-on. Il en va de même pour l’ensemble de la terre, on ne peux parler objectivement que de mouvement relatif eau sol. Les mouvements tectoniques au fond des océans sont assez complexes et personne ne se soucie de savoir ce qui en résulte pour la hauteur, relative donc, de l’eau au rivages. C’est peut être la raison la plus forte de l’élévation actuelle de la hauteur des océans.

    11 septembre 2019 à 12 h 18 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      sans tenir compte de l’ évaporation ” naturelle ” ( # 5 % ) des eaux dites de surface

      20 septembre 2019 à 15 h 50 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pour les esprits ” géographiques ” lire le numéro de septembre 2019 du ” NATIONAL GEOGRAPHIC ” consacré à un dossier spécial ARCTIQUE ( climat, ressources,peuples, faune, enjeux géopolitiques )

    bien que le subliminal des textes soient naturellement anti-russe on y glane de bonnes observations bien que souvent excessivement optimistes en particulier pour ce qui concerne les ” peuples ” autochtones

    4 septembre 2019 à 17 h 03 min
  • Rudolf Répondre

    Bonjour, votre simplification du problème est limpide !!! En fait, selon vous il n’y en a pas. Sauf que votre raisonnement est truffé d’erreurs.
    Effectivement au pôle nord, la banquise ressemble majoritairement à un gros glaçon. Donc en cas de fonte, volume à peu prés constant.
    En revanche, au pôle sud, le glaçon est posé sur la terre ferme. En cas de fonte totale, ce serait une élévation du niveau des eaux très importantes, de l’ordre de plusieurs dizaines de mètres.
    Enfin, vos « deux mètres » qui vous paraissent si acceptables signeront la guerre et la misère pour des millions de gens dans les années à venir, le gros de l’humanité ayant la bonne idée de s’amasser sur les zones côtières. Ces populations, obligées de se déplacer pour fuir la montée des eaux, vont créer des pressions démographiques sans comparaison possibles avec les migrations actuelles qui font déjà souvent débat.
    Et votre argument des marées n’y changera rien car les marées ne cesseront pas pour autant.
    Alors j’espère que ce post sera publié afin que vos lecteurs se fassent une réelle idée du danger potentiel du réchauffement climatique. A bon entendeur salut !

    PS : quinctius … : 35 ouragans de force 5 en un siècle dont 13 en moins de 20 ans. Si ça aussi ça change.
    Quant aux tsunamis, je vais rester poli en pensant à vous et à cette remarque, ils ont pour origine des mouvements tectoniques et non climatiques.
    Et une ou deux bonnes éruptions volcaniques, à propos des tsunamis y a qu’à voir ce que ça donne… et pourquoi pas une bonne guerre hein ?!!!

    4 septembre 2019 à 6 h 05 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      je n’ ai jamais dit que les tsunamis étaient d’ origine climatique j’ ai simplement dit qu’ ils seraient plus dévastateurs avec une montée des eaux

      d’ autre part on ignore tout des mouvements marins profonds qui ont eux certainement une influence sur le climat et la biodiversité marine

      merci pour votre contribution; cela change des a priori idéologiques et dogmatiques des habituels contributeurs des ” 4 Vérités ” encore que certains commencent à se rendre compte qu’ on les mènent en bateau

      4 septembre 2019 à 10 h 12 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      je n’ étais pas allé jusqu’ au bout de votre réponse

      vous ne me semblez pas être un amoureux de l’ humour !

      mais cela est habituel sur le blog des ” 4 Vérités ” : des ” têtes carrées ” !

      4 septembre 2019 à 17 h 07 min
    • RIP Répondre

      Je suggère de lire cet article :
      https://reseauinternational.net/cest-de-larrogance-de-croire-quen-150%E2%80%89ans-dindustrialisation-nous-avons-change-le-climat/

      Il y a beaucoup d’argent et de pouvoir en jeu dans le green business.

      Cela ne nous dédouane pas d’être des citoyens responsables et respectueux de la planète, mais ce discours écologiste devient une forme d’idéologie totalitaire qui semble permettre au monde politique d’imposer des choses qui ne pouvaient pas alors être imposées.
      Les politiciens ne s’intéressent aux sujets que lorsqu’il s’agit d’argent et de pouvoir.

      Nos libertés se réduisent petit à petit et la cause climatique est un des moyens (parmi l’éventail large des progressistes), à mon sens, de nous soumettre docilement à la volonté des états.

      Le soutien politique à la cause est louche.

      7 septembre 2019 à 22 h 25 min
  • KAVULOMKAVULOS Répondre

    Article très intéressant et documenté. Merci. Notons tout de même que, dans le cas cité, l’élévation de 2 mètres de moyenne sur le niveau de la mer pourrait mettre à mal beaucoup d’endroits terrestres sur lesquels le niveau actuel est déjà très “limite”. A pour peu que des tempêtes viennent régulièrement pousser les flots, nous pourrions connaitre pas mal de “Faute sur Mer”. Avec les conséquences qui en découleront. Ne parlons même pas du Bengladesh. Le phénomène des marées ne change rien à l’affaire puisque l’on peut supposer qu’il se produira aussi avec un niveau de mer plus élevé.

    3 septembre 2019 à 16 h 36 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      remarque d’ autant plus intéressante qu’ une majorité de la population mondiale et pas seulement celle des mégapoles vit sur des zones … côtières

      remarquons aussi que si les ouragans, typhons et autres cyclones s’ ils ne sont pas plus fréquents sont par contre plus intenses ce qui augmente la puissance des raz de marée

      et ne parlons même pas des tsunamis

      bref tout va bien pour l’ Humanité dans le meilleur des Mondes

      vous me direz également pour me tranquilliser que quelques bonnes grosses éruptions volcaniques pourraient aussi rafraîchir , bien que temporairement, l’ atmosphère

      3 septembre 2019 à 19 h 00 min

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