S’appuyer sur la vie des grands mystiques pour évangéliser

S’appuyer sur la vie des grands mystiques pour évangéliser

Après la conférence des évêques à Lourdes

 

La conférence des évêques de France vient de se tenir à Lourdes. Elle a pris acte, une fois de plus, de la diminution du nombre des prêtres et des fidèles, et de leur vieillissement. Elle a cherché des remèdes.

L’une des causes principales de la décadence du catholicisme en Europe occidentale consiste en ce que les énormes progrès scientifiques des deux derniers siècles ont renforcé le désir de savoir et déconsidéré les mots foi et croire. De façon évidente, croire, avoir la foi sont des mots faibles et savoir un mot fort. Quand on dit : « Je crois qu’il fera beau demain », subsiste un doute qui n’existe pas quand on dit : « Je sais qu’il a fait beau hier. »

Or, par la force du temps qui passe, les récits de la Bible s’éloignent régulièrement de nous, au point que nombre de gens, y compris parmi les fidèles, prennent pour des légendes des événements réels.

Le phénomène est aggravé par le contenu des homélies, toujours à peu près le même, malgré les années qui s’écoulent, et d’une banalité décourageante. Le rabâchage donne la déplorable impression que la merveilleuse histoire du salut par la personne de Jésus est usée. Elle ne produit plus sur nos contemporains le formidable choc qu’elle a produit sur nos ancêtres jusqu’au dix-septième siècle. Cependant, l’histoire de Jésus, vraie hier, est toujours vraie aujourd’hui. Il s’agit donc d’une question de présentation…

On ne tient absolument pas compte de la formation scientifique des gens de notre époque, qui veulent des certitudes et non des approximations. Cette exigence se manifeste dans le domaine historique comme dans les autres sciences et, que cela plaise ou non, Jésus et les apôtres sont insérés dans 1’histoire. Malheureusement de nombreux ecclésiastiques pensent au contraire qu’une adhésion au christianisme perd de son mérite si elle est fondée sur des faits objectifs. L’adhésion du coeur, dépourvue d’exigences intellectuelles, leur paraît la seule valable. Il fautcroire sans autre motif que subjectif, affectif, sentimental. Le concile Vatican I a pourtant proclamé que la foi doit s’appuyer sur la raison.

La vie des saints, trésor de l’Eglise

L’Eglise possède en outre un trésor merveilleux et très mal connu ; la vie des saints, des grands mystiques. On rencontre dans leur biographie quantité d’événements plus ou moins miraculeux, qui prouvent de façon irréfutable l’existence d’un monde invisible avec lequel ces mystiques sont en rapport. Et quand on limite ses recherches aux temps modernes, depuis le dix-huitième siècle, par exemple, on tombe sur des personnages dont nous connaissons la vie dans les moindres détails : Saint Alphonse de Liguori (1696-1787), Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars (1786-1859), Saint Jean Bosco (1815-1888), le Padre Pio (1887-1968), Yvonne Beauvais (1901-1951), en religion Yvonne-Aimée de Malestroit, supérieure générale des Augustines hospitalières, pour se limiter à ceux de premièregrandeur. Grâce à des témoins scrupuleux, nous sommes aussi bien renseignés sur eux que sur les laïcs célèbres de leur époque.

Il y a un triple intérêt à les connaître : premièrement, se rapprocher de Jésus-Christ par l’intermédiaire de ces hommes et de ces femmesqui ont eux-mêmes vécu dans son intimité , grâce â leur bonté, leur dévouement, leurs prières et leur austérité ; deuxièmement, apprendre l’existence de faits objectifs qui prouvent l’existence du monde invisible ; troisièmement, comme il s’agit de faits peu anciens mais méconnus, ils produiraient sur nos contemporains le choc de la nouveauté, que l’époque aime par dessus tout.

On est donc étonné que l’Eglise ne conseille pas aux prédicateurs d’utiliser dans leurs sermons les faits et gestes des grands mystiques modernes et particulièrement de ceux qui ont été béatifiés ou canonisés. Il n’y aurait là rien que de très orthodoxe, puisque tous ont montré un parfait respect des Saintes Ecritures et du dogme. De temps en temps, ils remplaceraient avantageusement certains passages de l’Ancien Testament, qui parlent de moins en moins aux hommes et aux femmes du XXIe siècle.

Pierre LASSIEUR

Pierre Lassieur a publié en 2002 La vérité des miracles (Ed. Grancher)

Partager cette publication

Comments (14)

  • IOSA Répondre

    Même sans mosquée aux 4vérites……ils y viennent faire leurs prêche à la noix !

    Hallah mouïské, fissa fissa !

    IOSA 

    3 décembre 2009 à 19 h 30 min
  • Marianne Répondre

    J’aimerais qu’il revienne, Pierre Lance. Il manque.

    2 décembre 2009 à 14 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    C’est là en effet que l’on regrette sacrément Pierre LANCE…

    2 décembre 2009 à 8 h 49 min
  • IOSA Répondre

    Khadija@….. alias Essoul@…

    Sans la critique, il n’y a pas d’avancée et contrairement à ce que vous semblez croire, je ne suis pas jaloux.

    Votre analyse simpliste tient pour une bonne part à votre enseignement psychorigide religieux  ( comme il se doit dans toutes les religions)….. la non-existence de l’autocritique débouche sur  l’incapacité frileuse et peureuse de reconnaître ce qui est vrai et vérifiable.

    Ainsi, ce que j’ai dis concernant la pédophilie est vérifiable dans les écrits de la Bible et du Coran et par conséquence vrai.

    Tout au moins pour ceux qui ont un minimum de sens critique ….voir d’empathie, ceci excluant d’emblée tous ceux en recherche d’ un sens mystique à leur vie.

    IOSA

     

     

     

     

     

    1 décembre 2009 à 21 h 59 min
  • Rosanov Répondre

    Il commence à etre loin le temps du très inspiré Pierre Lance

    1 décembre 2009 à 19 h 02 min
  • Julot Répondre

    Ce qu’on demande à l’église c’est  d’être plus offensive , elle n’a pas à faire de politique ,mais son travail de missionnaire :de convertir ,en particulier ceux qui ,les pauvres, se sont fourvoyés dans une secte nauséabonde.Elle doit être sure  de détenir la vérité et tout faire pour la faire partager .Amen!
    Qu’elle prenne exemple sur les évangélistes ! 
    L’ église actuelle est devenue veule et se vautre dans la bien" pensence"

    1 décembre 2009 à 18 h 19 min
  • Bainville Répondre

     

    L’Eglise tourne le dos à tous les saints que vous nous proposez en exemple.

    Eux et l’Eglise jusqu’à il y a encore un demi-siècle avaient un but essentiel:

    Amener le plus grand nombre à connaître et aimer la Vérité apportée sur terre par Jésus Christ.

    Pourquoi?  Parce que sans l’Eglise et les secours qu’elle apporte, il est très difficile de surmonter notre humaine orientée vers l’égoïsme.

    Les évêques de maintenant considèrent que la salut de l’homme n’est plus la priorité, il doit sans doute être assuré automatiquement, ils pensent que la religion fondée par le Christ  n’est qu’une voie de salut parmi d’autres, et que la liberté  morale de choisir l’erreur et le mal ne doit pas être combattue.

    D’où l’absence de tout zèle pour amener et convertir , le prosélytisme est  défendu, aucun Etat ne doit favoriser la religion catholique.

    Avec des principes inversés, le résultat est vite arrivé: désertion générale des clercs et des fidèles, marée montante des lois organisant les crimes contre la vie et la pureté de l’âme et corps.

    Le commandement  de l’Homme Dieu, avant  de remonter au Ciel, "Allez, enseignez toutes les Nations, jusqu’aux extrémités de la Terre, les baptisant au nom du père, du Fils et du Saint Esprit, en leur apprenant à mettre en pratique tout ce que je vous ai enseigné" est bien clair  et bien contraignant pour l’Eglise.

    Mais les chefs de l’Eglise actuelle se sont inventés une façon de voir qui néglige et considère comme dépassés et archaïques la doctrine conservée pendant  deux millénaires avec l’assistance de l’Esprit Saint. 

     

    1 décembre 2009 à 11 h 04 min
  • Anonyme Répondre

    salam iosa, qu’avez vous donc contre les croyants? car que l’on soit catholique ou musulman, ça vous dérange. peut-être est ce de la jalousie…. en tout cas s’il vous plait, arrêtez de critiquez tt le monde comme ça. et arrêter de croire que catholique ou musulman = pédophile.

     

    1 décembre 2009 à 10 h 02 min
  • Daniel Répondre

    Croire, croyances, … drôle de conçonnance négative pour une Réalité qui nous dépasse et dépasse la mort. Une Réalité pragmatique  pour tous ceux qui expérimentent la foi avec une rigeur scientifique. De la part des hommes d’église, ces mots sont une négation de ce qui leur est le plus cher!. Comment pourraient ils être comblés dans leur demande autrement qu’à la hauteur précise de la foi qu’ils mettent dans cette demande. Ils "croient" alors qu’ils devraient "être"!.  Ce qui n’est plus le même costume.   Le lien d’un homme à Dieu par la foi, au niveau d’évolution où nous sommes rendus, se fait facilement hors des intermèdiaires et sans références à une religion. Le monde religieux, dans son profond désir d’humanité (seulement désir)   doit  prendre en compte cette évolution (qui devrait le réjouir) et redéfinir  sa place.     

    30 novembre 2009 à 22 h 03 min
  • JOHN-VINCE Répondre

    Votre proposition est une bien belle solution, en lien directe avec une actualité toujours récente. En tout cas une bonne voie à développer. Souhaitons que nos Evêques relancent cette option. Lire les récits de St Jean Grignon de Monfort ou encore du Bienheureux Charles de Foucauld, sont également un délice pour l’âme (vous ne les avez pas cités). L’un des meilleurs remèdes ne serait-il pas de réintroduire plus de sacré dans la liturgie ? En commençant au sein même de certains séminaires. J’ai appris avec stupéfaction et une grande tristesse que dans certain séminaire Français l’adoration du Saint Sacrement avait purement et simplement été … supprimée ?? !!! Ce sont des jeunes séminaristes qui, après deux années d’insistance, ont obtenus le rétablissement de la Sainte adoration. Ont croit à un cauchemar. Pourquoi avoir “désacraliser” la Sainte liturgie, au nom de quel progressisme ? A moins de poursuivre le destin d’un certain plan. N’est ce pas couper le tronc supportant les branches ? Entraînant le chaos que nous connaissons aujourd’hui. Il est urgent et PRIMORDIAL de redonner sa vrai place à l’invisible. Rétablir la Présence Réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Et que nos prêtres redeviennent ce qu’ils sont : les porteurs des mystères divins. Rétablir les prières dans toutes leur virginité originelle. Ainsi que le Credo redevienne (pour exemple) LE CREDO dans toute son orthodoxie catholique : Nous croyons en un seul Dieu Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles. Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Lumière issue de la Lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé, consubstantiel au Père et par qui tout a été fait ; qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s’est incarné du Saint-Esprit et de la vierge Marie et s’est fait homme. Il a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité des morts le troisième jour, conformément aux Écritures; il est monté au Ciel où il siège à la droite du Père. De là, il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n’aura pas de fin. Nous croyons en l’Esprit-Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui procède du Père, qui a parlé par les Prophètes, qui avec le Père et le Fils est adoré et glorifié ; nous croyons en Église, une, sainte, catholique (dans le sens d’universel) et apostolique. Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés ; nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Amen. Credo in unum Deum, Patrem omnipotentem, factorem caeli et terrae, visibilium omnium et invisibilium. Et in unum Dominum Iesum Christum, Filium Dei unigenitum, et ex Patre natum ante omnia saecula. Deum de Deo, Lumen de Lumine, Deum verum de Deo vero, genitum, non factum, consubstantialem Patri; per quem omnia facta sunt. Qui propter nos homines, et propter nostram salutem descendit de caelis. Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine, et homo factus est. Crucifixus etiam pro nobis sub Pontio Pilato, passus, et sepultus est. Et resurrexit tertia die, secundum Scripturas, et ascendit in caelum, sedet ad dexteram Patris. Et iterum venturus est cum gloria, iudicare vivos et mortuos, cuius regni non erit finis. Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem, qui ex Patre Filioque procedit. Qui cum Patre et Filio simul adoratur et conglorificatur: qui locutus est per prophetas. Et unam, sanctam, catholicam et apostolicam Ecclesiam. Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum. Et expecto resurrectionem mortuorum, et vitam venturi saeculi. Amen. ET qu’enfin nous soyons fiers d’être Catholique, n’hésitant pas à l’afficher haut et clair, exemplaire dans notre conduite et nos vies, exemple pour tous. IN CHRISTO REGE et MARIA VIRGINA.

    30 novembre 2009 à 21 h 56 min
  • Youpi Répondre

    Comment peut on se prétendre liberal, et conseiller de suivre un dogme?!

    30 novembre 2009 à 9 h 17 min
  • IOSA Répondre

    Catho, muslin ou autre encore = même combat, prendre les gens pour des cons et les maintenir à l’état bestial ( les agneaux de Dieu).

    La preuve par 2……..

    1- Quel âge avait la Vierge Marie lorsqu’elle enfanta ( paralèlle avec Aïcha du Coran, Marie fut l’épouse de Joseph et demeura vierge jusqu’à la venue du St.Esprit) ?

    2- Quel est le nom du Pape qui embrassa le livre Saint de la pédophilie au début du IIIème millénaire ?

    Faudrait voir à ouvrir les mirettes de temps en temps…pétochards de croyants.

    IOSA

    30 novembre 2009 à 8 h 10 min
  • Anonyme Répondre

    Excellente suggestion.

    Il y a peut-etre un peu d’orgueil de la part des predicateurs qui ne veulent pas se mettre a la remorque de tel ou tel saint. Et aussi de paresse parce qu’il leur faut changer de sermons et etudier la vie des saints.

    30 novembre 2009 à 1 h 25 min
  • Gérard Pierre Répondre
    L’Eglise est enfermée dans l’érudition. Malgré la crise des vocations elle regorge encore de prêtres et de religieux très au fait des écritures et de la théologie. Malheureusement, après avoir été pendant de nombreux siècles l’éducatrice du monde occidental, elle ne sait plus transmettre à présent la connaissance.
     
    Le Christ n’a-t-il pas dit à ses apôtres : « Allez et enseignez à toutes les nations ! » ?
     
    Or, qu’est-ce que communiquer sinon dire quelque chose à quelqu’un.
     
    La formulation paraît simpliste. Elle mériterait pourtant que les évêques s’y attardent car elle fait ressortir les trois composantes indissociables de la bonne transmission d’un message.
     
    La première composante est constituée par l’émetteur. C’est celui qui dit, en l’occurrence le curé au milieu de ses paroissiens, voire le diacre. L’émetteur est, la plupart du temps, de qualité. Il a reçu une longue formation philosophique, théologique, canonique, pastorale. Il a abondamment médité durant ses années de séminaire puis de retraite annuelle. Il sait, ou tout au moins il est censé savoir. Il a également appris à prendre la parole, à s’adresser à un auditoire. Il ne devrait donc pas poser problème.
     
    Le deuxième élément d’une bonne communication est le « quelque chose », ou en d’autres termes le message. Il doit être à la fois clair, précis et concis. Ici, le message réside dans la Bonne Nouvelle, la parole du Christ, dont l’essentiel est contenu dans les quatre Evangiles selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Les actes des apôtres, et notamment les épîtres de Saint Paul, apportent un éclairage à la Parole. Le message est donc solide, cohérent et bien structuré. Son contenu devrait d’autant moins poser problème qu’il n’a pas varié à travers les siècles.
     
    Alors pourquoi cette régression de l’audience que nous constatons ?
     
    C’est en fait sur le troisième élément du triptyque qu’achoppe aujourd’hui l’Eglise : le récepteur !
     
    Qui est aujourd’hui ce « quelqu’un », ce récepteur auquel elle continue à s’adresser comme si c’était un invariant ? Ce n’est assurément plus la même personne qu’au cours des siècles écoulés, ni même des décennies précédentes.
     
    Le récepteur d’aujourd’hui, nourri de connaissances pratiques, surinformé par la presse, la radio, la télévision et internet, mais paradoxalement de plus en plus culturellement anémié, est de plus en plus formaté pour privilégier l’utilisation de sa seule intelligence rationnelle. Son intelligence irrationnelle, celle qui en appelle à l’intuition, au sens poétique, au maniement de l’allégorie, s’est atrophiée comme le serait une main dont on se priverait définitivement de l’usage. Quant à l’intelligence du cœur, celle qui permet de sentir et de ressentir sans que les mots pour le dire ne soient suffisamment adaptés, elle est de plus en plus ignorée. Les choses du cœur n’ont pas de valeur marchande dans un monde matérialiste, sournoisement dévolu à l’athéisme par les intégristes de la laïcité.
     
    Or, à travers les siècles, c’est en s’adressant à ces deux tiers de l’intelligence de l’homme que l’Eglise a développé toute sa stratégie de communication. Sa communication était uniquement descendante. Son retour d’information se mesurait à travers le comportement des fidèles. Plus ils étaient dociles dans les pratiques visibles et plus ils étaient censés acquis au Seigneur. Le reste devenait l’affaire de Dieu puisque Lui Seul était réputé à même de sonder les reins et les cœurs.
     
    Benoit XVI est certainement conscient de cette déficience, lui qui tend à bétonner sur la mise sur le même plan de la foi et de la raison. L’Eglise ne peut plus, aujourd’hui, se contenter de communiquer en pratiquant uniquement la méthode top down. Les prêches sont souvent devenus ennuyeux. En voulant s’adresser à un très large éventail ils s’aseptisent totalement et finissent par ne plus atteindre personne. Il est donc temps que l’Eglise se préoccupe d’obtenir enfin un effet bottom up et qu’elle cesse de s’adresser à d’éternels " ignorants ".
     
    Certains signes sont déjà encourageants. L’an passé, les évêques ont lancé une initiative visant à créer partout des groupes de réflexion de cinq à six personnes, se réunissant à intervalles réguliers et prenant pour thème l’Evangile selon Saint Marc à lire et à commenter de A à Z. Cette année et l’an prochain ces groupes traiteront de l’Evangile selon Saint Luc. Charge ensuite aux participants de rayonner et de relayer. Le travail des laïques est peut-être la solution pour remédier à la défaillance des clercs. Qui sait ? …… Spiritus ubi vult spirat.
     
    30 novembre 2009 à 1 h 10 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *