Vers un orage planétaire ?

Vers un orage planétaire ?

Une expression anglaise traduit fort bien ce dont j’entends traiter ici : orage parfait. Elle décrit une situation de turbulences et d’intempéries intenses constituant une forme d’absolu en matière de turbulences et d’intempéries.

La Deuxième Guerre mondiale a constitué une forme d’orage parfait, où se sont mêlés totalitarismes entrant en relations conflagratoires les uns avec les autres, crimes contre l’humanité sans précédent, destructions sur les cinq continents, catastrophe économique.

Après l’orage, vient le moment de rebâtir, et le monde dans lequel nous vivons reste celui qui a été rebâti après la Secon­de Guerre mondiale
: les États-Unis sont devenus à ce mo­ment-là les garants de l’ordre du monde et de la liberté, les valeurs de démocratie et de droits de l’homme se sont affirmées comme l’horizon d’idéalité, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes s’est affirmé et la décolonisation a suivi.
La montée en puissance du capitalisme et sa planétarisation ont monté comme une vague immense. Les totalitarismes subsistants ont été endigués et se sont, pour l’essentiel, effondrés.

Au moment de leur effondrement, l’essayiste Francis Fukuya­ma a publié un livre évoquant la fin de l’histoire. L’Europe qui se construisait semblait aller vers un nouveau mode de gouvernance.

On s’aperçoit aujourd’hui de ce qu’on savait, en fait, déjà depuis longtemps : l’histoire n’est pas achevée. Les illusions de paix sont trompeuses. Les cataclysmes n’appartiennent pas seulement au passé.

Un totalitarisme nouveau a fait son apparition et a montré que le totalitarisme pouvait muter, sans disparaître : le totalitarisme islamique
, en effet, tout en étant un totalitarisme, ne s’appuie pas sur des États puissants et centralisés, mais sur des nébuleuses dogmatiques et terroristes.
Des pays sortis du totalitarisme cherchent à faire refluer la liberté de parole, de commerce et d’entreprise. Des interventions hasardeuses de gouvernements et de technocrates dans l’économie provoquent des effets de bulle qui, lorsque les bulles crèvent, déstabilisent des pans entiers de l’économie et de la finance. Des idées délétères survivent et peuvent conduire à des déstabilisations majeures.

Nous sommes entrés depuis 2008 dans une phase où tous ces éléments se conjuguent, agissent en synergie, et conduisent vers un « orage parfait ».

Les prêts subprimes aux États-Unis ont conduit à un ébranlement majeur et planétaire du système financier mondial, qui se poursuit jusqu’à ce jour. L’élection de Barack Obama, il y a bientôt quatre ans, a accentué les difficultés économiques aux États-Unis et remis en cause le rôle stabilisateur que les États-Unis jouaient sur la planète depuis 1945.

L’édifice hasardeux de la monnaie unique européenne révèle peu à peu, et de plus en plus rapidement, ses effets empoisonnés.
La fuite en avant dans laquelle la Chine s’est lancée après la révolte de Tien An Men se révèle porteuse de fissures de plus en plus larges.
Les retombées des actions d’al Qaïda et de la stratégie d’Ous­sama Ben Laden se montrent fécondes en fruits amers.

Au cours des mois à venir, la zone euro va continuer à se décomposer. Et le continent européen tout entier va être secoué de convulsions qui ne font que commencer. Le clivage entre Europe du Nord et Europe du Sud va s’accentuer, et la France est sur la ligne de faille de ce clivage. La croissance dans l’ensemble de l’Europe va rester quasiment nulle et être négative dans plusieurs pays, où chômage et paupérisation vont grandir. Les États-providence européens vont mourir et ce ne sera pas une mort paisible.

Les difficultés que connaît l’économie chinoise vont s’accentuer et, avec elles, les troubles intérieurs à la Chine, sans que nul puisse en prédire les conséquences.

À l’effondrement de la zone euro et aux troubles de la Chine s’ajoute l’effondrement du monde arabe qui, lui-même, n’en est qu’à son commencement.
Les tensions suscitées par l’Iran s’intensifient et ne peuvent pas ne pas conduire à une explosion.
Si Barack Obama est réélu en novembre prochain, l’année 2013 sera très chaotique. Si, comme c’est désormais probable, Mitt Romney le remplace, il sera confronté à une tâche absolument immense.

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Comments (30)

  • F Répondre

     La part de marché du port de Marseille est passé de 17% à 6% en 10 ans…
     C’est vrai qu’on peut encore faire pire, on n’est pas encore à 0.
     Mais la CGT y travaille, rassurez vous…

    17 juillet 2012 à 18 h 48 min
  • ozone Répondre

    A  Fos le términal porte conteneurs a doublé sa capacité en deux ans,

    A Marseille  les paquebots occupent les quais

    A  Fos les méthaniers se bousculent.

    Comme désastre on fait pire.

    16 juillet 2012 à 19 h 45 min
  • Michel Répondre

    Ce que je crains c’est un coup d’Etat aux Etats-Unis…

    9 juillet 2012 à 3 h 23 min
  • Toni Répondre

    du choléra, de la ruine ou de l’incendie …

    La ruine c’est ce que les gens comme Jaures en URSS et en Chine avec 100 millions de morts au palmarès. Bravo quelle réussite …

    Mais ce Jaures semble vouloir plus ou moins le désordre en lisant certains de ses commentaires.

    Offrons une épreuve de force à des gens comme jaures, boycottez les, ne leur parlez pas dans la vie courante et n’investissez que le strict nécéssaire en temps et en argent pour la maison France.

    Le syndicaliste cherchera ses fonds propres grâce à Mr Sauvagnac.

    5 juillet 2012 à 8 h 06 min
  • F Répondre

      Loin de nous l’idée de rire des syndicats. On ne rit pas d’eux comme on ne rit pas du cancer, du choléra, de la ruine ou de l’incendie…( du moins pour les syndicats français).
     

    4 juillet 2012 à 8 h 59 min
  • Toni Répondre

    Jaures, la sagesse populaire m’indique de ne pas me confier à un personnage de votre genre.

    Effectivement je vois tous les jours des gens comme vous mais même en cas de gros problèmes je garderai autant que possible mes problèmes persos pour moi.

    Réformez vous et inspirez vous de l’ancien chancelier d’allemagne mr schröder et là ça ira mieux entre nous.

    4 juillet 2012 à 8 h 39 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<… Il n’y a pas que sur ce site qu’on se rit des syndicats… >>
    Jaures, le soudain sauveur du monde. On en rit jaune!

    4 juillet 2012 à 6 h 45 min
  • Jaures Répondre

    F, que font les entreprises quand les syndicats n’y sont pas ? Servier qui s’est toujours évertué par tous les moyens à se débarrasser des syndicats a pu oeuvrer dans le plus grand secret. Avec quelles conséquences ?
    Il n’y a pas que sur ce site qu’on se rit des syndicats. Mais dés qu’un plan social s’annonce, on se rue fébrilement sur les permanences. Je ne compte plus ceux qui m’adressaient à peine la parole et qui, devant quelques soucis pour leur carrière, se sont mis à me taper sur l’épaule en demandant ce que je comptais faire pour eux.
    C’est ainsi.

    3 juillet 2012 à 9 h 54 min
  • F Répondre

      @ Toni
     Il suffit de voir ce que la CGT a fait du port de Marseille en deux ou trois décennies. Comme "forme apaisée de la lutte des classes" cela fait plutôt penser au cavalier qui crève son cheval sous lui…

    2 juillet 2012 à 22 h 21 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Jaures:; vous préférez le précepte du MEDEF: "nous voulons vous payer un minimum pour le plus de travail possible" ? Je vous rappelle qu’entre ces deux intérêts opposés, il existe la négociation qui est la forme apaisée de la lutte des classes.>>
    En DDR à l’époque du SED, parti identique au PS français en ce qui concerne la doctrine, les travailleurs disaient: Ils font semblant de nous payer, faisons donc semblant de travailler.
    Or la DDR se vantait d’être le paradis des travailleurs, les socialos français n’ont donc pas à donner de leçons de morale sur ce sujet. Qu’ils balayent d’abord le km de crasse nauséabonde accumulée devant leur porte.

    1 juillet 2012 à 20 h 13 min
  • Toni Répondre

    Jaures a écrit: "Je vous rappelle qu’entre ces deux intérêts opposés, il existe la négociation qui est la forme apaisée de la lutte des classes."

    La négociation façon CGT et syndicats Français et son lot de grèves dans les trains et les aéroports ne nous intéresse pas mr le syndicaliste. Je prendrai ma voiture et me ferai amener à l’aéroport de Geneve, les autres ici présents qui habitent le nord est utiliseront Munich, Francfort et Zurich.

    Moi je vous dis continuez comme cela Jaures, plus personne n’investira de son temps, de son argent et de sa personne en France. Et ceux qui restent en feront le minimum … Demandez vous pourquoi un marriage sur deux plante en agglomération. Si vous embêtez trop les gens, ne soyez pas surpris qu’ils fassent leurs valises parce que beaucoup d’entre nous si l’herbe est plus verte ailleurs.

     

    1 juillet 2012 à 10 h 29 min
  • grepon Répondre

    De toute façon les USA savent maintenant à quoi s’en tenir avec l’Europe, Si j’étais l’un des leurs j’excluerai toute intervention quelconque de sauvetage sur ce continent pour toujours peu importent les circonstances.

    Bien vu.   Je crois aussi que l’Amerique sait a quoi s’en tenir avec le monde arabe desormais, apres le "printemps arabe" et les efforts a leur livrer un systeme politique plus humain en Iraq, et en Afghanistan(bien qu’il ne s’agit pas d’arabes, mais l’amalgame se fera dans les tetes de la grande majorite sans pertes pertinents/utiles).  

    Un Europe devenant trop conciliant…. et devenant meme ressemblant dans beaucoup de quartiers… avec l’arabie degoutera les americains plus qu’autre chose, hormis une fraction d’americains a la fois epris de la culture/art/grandeur fanee, et ignorante de facon voulue sur l’etat actuel des nations europeens.    Cet Europer ne servira comme alliee que sur des plans bien limitees, encore plus reduite qu’aujourdhui au sein du desormains ridicule OTAN par example.

    A l’interieur de l’Europe, les Allemands savent majoritairement, et les autres saurant bientot, a quoi s’en tenir avec les pays PIIGS aussi.    La comedie actuelle ou l’Allemagne continu a pretendre que Espagne. Italie, Portugal et Grece peuvent rebondir et payer leur dettes, s’arettera nette un jour ou l’autre, quand les allemands trancheront, preferant de couper leur pertes, et compter ses pertes, perdu dans prets et achats d’obligations en direction des PIIGS.     Leur depression economique a eux, sera moins severe ainsi, et portera avec elle un espoir de rebond uniquement allemand et europeen du nord, laissant pays latin et latino-confuse comme la France gerer au mieux, separement.

    30 juin 2012 à 22 h 11 min
  • Jaures Répondre

    Quinctius, vous préférez le précepte du MEDEF: "nous voulons vous payer un minimum pour le plus de travail possible" ? Je vous rappelle qu’entre ces deux intérêts opposés, il existe la négociation qui est la forme apaisée de la lutte des classes.

    30 juin 2012 à 12 h 16 min
  • F Répondre

      Ozone
     "Libéralisme" suffit, ce n’est pas la peine d’en rajouter. C’est comme "fermé" ou "gratuit", cela n’a pas de sens de dire "complètement fermé" ou "complètement gratuit".
      Libéralisme et bureaucratique sont antinomiques. Cela peut être l’un ou l’autre ou aucun des deux, mais pas les deux ensemble…

    29 juin 2012 à 14 h 03 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Toni

    c’est ( encore une fois ) exactement ça !

    @ Jaurès voudrait que soit appliqué le principe fondateur du candidat *** aux dernières élections présidentielles de la Nouvelle ( ? ) Gauche Anti-capitaliste  :

                                " nous voulons être bien payés pour le moins de travail possible "

    *** par ailleurs sympathique

    29 juin 2012 à 10 h 07 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Grepon. Geniale!.   Un ingrat d’europeen de l’ouest nous informe que tout n’a pas etait parfait sur toute la planete le long des deux ou trois generations de paix et prosperite "sociale-democrate" europeenne protegee sur le dos de l’imposee americain(*) et les soldats americains.>>
    >>
    La gratitude des Européens et en particulier des Français est justement l’ingratitude la plus crasse. Je ne sais plus quel homme politique américain voulait récemment rapatrier les dépouilles de toutes les victimes US de WW1 + WW2. Il fallait mettre la menace à exécution.
    De toute façon les USA savent maintenant à quoi s’en tenir avec l’Europe, Si j’étais l’un des leurs j’excluerai toute intervention quelconque de sauvetage sur ce continent pour toujours peu importent les circonstances.

    29 juin 2012 à 9 h 22 min
  • grepon Répondre

    Une nouvelle mini-bulle,pour l’instant,voie le jour aux States,celle du crédit aux étudiants,selon le méme principe que les autres,

    Ouf!    Il ne faut pas trop melanger.   La bulle universitaire americaine se ressemble en certains points cles avec les bulles universitaires d’aillieurs(je pense aux millions d’etudiants europeens trainant leur pieds dans etudes "gratuites" paye par deteneurs d’obligations etatiques, jusqua dans leurs annees 30, histoire de ne pas etre ni au chomage ni exploite).    Cette chose qu’elles ont en commune, ces bulles?   C’est dans l’interet de l’ETAT a donner du support a leur cadres et electeurs captures(employes d’universites votent presque 100% etatiste, partout), de formatter un maximum la population aux bienfaits de l’etatisme, et de les voir devenu dependant du fait de pas avoir eu de revenus de source productive, de pas savoir faire quelque chose pour laquelle autrui payeraient de libre choix, et de les dresser facon pavlovien a repondre au bienfaits  de l’ETAT.

    Aux States, comme vous dites, il y la difference que les etudes sont trop souvent payes aujourdhui par prets engagee par les etudiants, et la somme de ces prets devient collossale.  Nos politiciens de gauche sont derriere cela, et au lieu d’essayer de rendre les etudes gratuites(le publique n’est pas pret a accepter ca) savent comment faire autrement.    Desormais les prets etudiants, facile, et pour n’importe quel etudiant et n’importe quelles etudes, ont le dos d’Oncle Sam derriere, qui lui a derrriere, moitie imposees, moitier acheteurs d’obligations d’etat.  

    On imaginerait que les polticiens de gauche, suivant de beau principes, se bougerait AUSSI pour mettre pression sur les bureacraties de l’education a baisser leur couts, accroitre leur rapport rendement couts/resultats, et surtout et au dessus de tout, de controller les PRIX.    Il n’en est strictement rien!    Voyez, les employes et dependents du secteur Education votent systematiquement de gauche, donne beaucoup d’argent de par leur syndicats et temps volontaires, s’y donne a formatter les americains a aimer l’etat, et j’en passe et des meillieurs.  

    Alors les politiciens de gauche ALIMENTENT SYSTENMATIQUEMENT la flambee des prix des etudes aux Etats Unis, et essaient de permettre a ce que ca continue infiniment en federalisant systematique le systeme prets aux etudiants.   Apres tout, les politiciens etatistes sont la pour le pouvoir au dessus de tout, et pour ca il faut avoir les votes achetee d’avance.    Ils les ont achetee ouvertement, de toute enseignant, prof, et adminstrateur bureaucratique de toute l’empire syndicalo-educationelle de la maternelle aux post-doctorales, et ils ont achete tres cher des donations fiables jusqua la nuit des temps venant du meme secteur.

    Alors ne vous mettez pas a mettre blame sur les banques pour cette bulle.    Cette bulle est de marque Democrat, comme celle dite (ici sur le forum et en France) des "subprimes".

    Comme toute autre bulle, ca va s’eclater brutalement.   C’est en cours actuellement.    L’education par moyens numeriques va sur les prochaines dix ans reduire le nombre d’etudiants se trouvant sur campus d’universites classiques bien plus petit, aux alentours de normes historiques ou meme en dessous.   Les bulles, elles eclatent comme ca.

    28 juin 2012 à 22 h 24 min
  • grepon Répondre

    La bonne nouvelle, le Supreme Court n’a pas detruit la Constitution aujourdhui, mais dans la meme decision ne l’a pas sauve de l’avancee continue de la planification centrale et l’etatisme.    "Obamacare", loi impopulaire a travers l’Amerique malgre les efforts enormes mis  par l’Administration Obama  a le vendre au public, devient alors un enjeu majeur des elections de ce Novembre.  

    Je repete  que le maintien de cette loi, ayant intention claire de prendre controle de 16% de l’economie et des decisions ultra-individuelle et hyperprivees entre medecin et client, introduit l’entierete du chameau dans  la tente, et soumettra tout le beau projet de liberte humaine qui est la Constitution des  USA au besoins primale d’une bureaucratie omnipresente, ettoufante, invirable, et sans ame.   

    De Tocqueville s’eat posee la question de quel type de tyrannie pouvaient, eventuellement, s’installer, et comment, chez les  Americains, et sa description pouvait passer pour de la science-fiction avant meme que Jules Verne (ou bien l’auteur de l’Apocalypse du Bible) l’a pu inventer.     Nous y sommes, au bord ce gouffre.  Vous  les europeens, vous plongez desormais dedans, encordees.

    28 juin 2012 à 20 h 38 min
  • grepon Répondre

    Alors lire que, à l’issue de la 2ème Guerre Mondiale,  "les États-Unis sont devenus à ce mo­ment-là les garants de l’ordre du monde et de la liberté" pourrait presque prêter à rire. Le moins que l’on pourrait dire, c’est que le job n’a pas été finement exécuté.

    Geniale!.   Un ingrat d’europeen de l’ouest nous informe que tout n’a pas etait parfait sur toute la planete le long des deux ou trois generations de paix et prosperite "sociale-democrate" europeenne protegee sur le dos de l’imposee americain(*) et les soldats americains.

    Pour ce qui en est de la longue liste de tragedies humaines aillieurs qu’en Europe, tres largement le fait de gouvernements dans des pays SOUVERAINS inspires d’etatismes a la sauce demagogies et ideologies socialistes(ce qui est beau venant d’un Jaures), et ben tout ceci a eu lieu sous l’egide d’un systeme internationale respectant comme sacrosancte la SOUVERAINETE des regimes au dessus de toute autre consideration!    C.A.D. l’ONU, qui semble travailler contre la dignite, la sante, ou la prosperite humaine dans presque tout ce qu’elle fait.    Neamoins, des etatistes  comme Jaures se plaignent que l’oncle sam ne respecte pas l’ONU, bien que oncle sam a ete grand supporteur financierement, et fondateur aussi, et a laisse la France, ridicule sur le plan militaire, y entrer comme membre de son "Security Council".   Hein?    Si les US voulait entrer dans n’importe quels pays  et nettoyer directement les malfaiteurs, ils ne le font pas, systeme internationale pro-etatistise oblige.    L’ONU est un club des branches executifs des pays souverains de la planete, dont la pluralite sont des dictatures indignes des belles intentions des droitdelomme sauce occidentale.

    (*)   A propos, aujourdhui ce n’est plus l’imposee americain qui vous protege avec ses sous, mais desormais les acheteurs d’obligations de tresorie americaine qui le font, ce qui comprend une organisation privee de banques privees ayant une imprimerie de billets, et creanciers etrangers tres divers.   Ca vous rassure, dans votre nid douillet de l’Europe de l’ouest, aujourdhui se decousant a vu de l’oieul bien entrainee dans une longue descente demographique et de dettes qui ne peuvent pas etre payees, de services sociales qui ne peuvent pas etre maintenu, le tout sans armees ou presque?

     

    28 juin 2012 à 20 h 27 min
  • Toni Répondre

    vous cherchez la guerre mr le syndicaliste ?

    Ne soyez pas inquiet, ça arrivera assez vite avec des gens comme vous au pouvoir.

    Je commence à mieux cerner qui vous êtes vraiment. Vous voulez l’argent et la liberté du capitalisme sans les responsabilités qui vont avec.

    28 juin 2012 à 19 h 01 min
  • Toni Répondre

    Jaures a écrit: "Les peuples opprimés sont comme ces lions trop longtemps maintenus en cage: certains vont reprendre paisiblement le chemin de leur territoire, d’autres réagiront de manière violente et sauvage. Et ceux qui les ont un peu trop taquiné du temps de leur détention ou qui se sont désintéressés de leur sort ne devront s’en prendre qu’à eux-même."

    Les Chinois, les Indiens, les brésiliens se torchent effectivement les pieds sur vos beaux principes de gauche genre 35 heures …

    Parce que là vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assis mr le syndicaliste, ces gens là vont faire voler en éclat tous vos avantages acquis. Le pire est que vous leur donnez tous les outils en main pour y arriver.

    Vous mélangez tout et vous dites tout et son contraire, désolé mr jaures on se croirait dans un sketch avec vous.

    Jaures a écrit: "Ils ont soutenu Batista, ils ont eu Castro. Ils ont aidé Pedro Carmona, ils ont eu Chavez. Ils ont payé les militaires de Moubarak, ils ont les islamistes. Chaque fois, les Américains se sont désintéressés du sort des peuples laissés dans l’indigence et l’ignorance et dont on voudrait aujourd’hui qu’ils aient tous lu Tocqueville et Jaurès (le vrai)."

    Oui oui je vous vois bien habiter dans la jungle au milieu des farc. Continuez à dire des anneries …

     

    Dèrnier point, attention à ce que vous postez mr le syndicaliste dans le contexte social actuel, là vous faites le mariol dèrrière votre écran ou dans vos réunions syndicales sur le territoire français …

    n’allez pas parler comme ça dans beaucoup de pays étrangers parce que là vous allez vous faire démolir par les habitants et la police.

    28 juin 2012 à 18 h 58 min
  • ozone Répondre

    F

    Disons "ultra-libéralisme totalitaire et bureaucratique"

    Les nations étant mises sous la coupe des banques par les uns et pressés comme des citrons par les autres,en fait la machinerie d’une même entreprise comme le montre les "préts" de la BCE aux banques.

    Une nouvelle mini-bulle,pour l’instant,voie le jour aux States,celle du crédit aux étudiants,selon le méme principe que les autres,les clients se manifestent pour faire face a l’acroissement des tarifs dans les univérsités,chiche,de futurs cadres bien payés,une belle affaire.
    Ensuite mauvaise apréciation des sommes a engager,le probléme des étudiants étant sous évalué,mais la concurrence est lancée entre préteurs pour placer leurs financements,la pub est en marche.
    Puis un jour quelqun fait la remarque que beaucoup trop d’argent est sorti,la "solution" est toujours identique,renchérir le produit pour diminuer la demande,cocagne,en même temps ceux qui remboursent deja leurs préts voient monter leur taux d’intéret,d’une pierre deux coups.
    Sauf que beaucoups n’y arrivent plus,les sous rentrent mal et les responsables de la banque commencent a désserrer leur cravate,en fin de compte,la banque perd des ronds que d’autres clients devront remplacer,beaucoups arrétent leurs études face a la térrifiante montée de leurs remboursements laquelle leur promet de commencer leur carriére endéttés jusquau cou.

    28 juin 2012 à 18 h 29 min
  • Jaures Répondre

    "Si, comme c’est désormais probable, Mitt Romney le remplace, il sera confronté à une tâche absolument immense." écrit Millière.
    Après avoir écrit qu’Obama ne serait jamais élu, puis qu’il serait battu, avant de se raviser pour affirmer qu’il serait réélu, il mise aujourd’hui sur Romney. Mauvais présage pour ce dernier. A peine Millière a t-il prédit sa victoire qu’un sondage parait le matin pour donner à Obama un avantage sérieux. ("
    Le président américain Barack Obama est donné en tête des intentions de vote devant Mitt Romney dans trois Etats clés pour la présidentielle de novembre, selon un sondage publié mercredi" Le Parisien)
    Parmi les critères de choix des électeurs, la plus grande capacité, selon eux, de l’actuel président ( largement devant Hulk et Batman) à repousser une éventuelle attaque d’extra-terrestres (sondage publié par National Geographic).
    Au moins si Obama est finalement réélu, Millière saura à qui s’en prendre.

    28 juin 2012 à 11 h 06 min
  • F Répondre

      Ozone, c’est amusant.

      – Vous voulez la fin de l’Europe parce que d’après vous c’est "l’ultra libéralisme triomphant".
      – Je veux la fin de l’Europe car c’est un sommet de centralisation, de  règlementation étatiste et d’uniformisation.

      Bref, nous voulons tous deux la même chose pour des raisons diamétralement opposées…
      L’Europe arriverait elle à faire l’unanimité contre elle?
     

    28 juin 2012 à 10 h 38 min
  • grepon Répondre

    Les prêts subprimes aux États-Unis ont conduit à un ébranlement majeur et planétaire du système financier mondial, qui se poursuit jusqu’à ce jour.

    Ouf, de grace, c’est plus qu’un peu court ca, et ca donne de l’eau au Moulin des Barroso et Jaures qui mettent la blame entierement a quelque dereglement du capitalisme dereglemente OUTRE-MER, et AILLIEURS, CHEZ L’AUTRE.   Ca donne de l’eau aux moulin egalement des fanas de partis politiques dites chez vous d’extreme droite, c.a.d. partis etatistes de style nationaliste.    Tout le monde en Europe veut mettre la blame pour l’eclatement de l’euro et de l’UE(qui va de paire) sur quelque accident EXOGENE.

    Laissez-moi vous desabuser (lecteurs, entendez…je crois que Milliere sait mieux), si je peut y arriver.    Le pourquoi du fait tellement d’institutions financieres europeennes se sont trouvees proprietaires d’un totale de milliers de milliards de dollars d’obligations du type "mortgage backed securities" est un resultat de leurs CHOIX, le long de l’inflation de la bulle immobiliere, DE LES ACHETER.   

    Alors il faut remonter quand meme aux CHOIX faites par ses institutions, lesquelle, comprennez, ont pour investisseurs la masse d’europeens assez ordinaires ayant epargnes, pensions, et assurances investit dans les boites en question, qui ensuite aviez (et ont toujours) BESOIN de re-invester dans investissements diversifiees ayant un retour minimum, profil de risque ciblees, et TAILLE necessaire.    Du cote TAILLE, remarquons la taille de la bulle immobiliere epagnole ou celle irlandaise, par rapport au PIB de ces pays, ou leur population.    Le malinvestissment ou si vous voulez l’ampleur de ces bulles, en rapport avec la taille des pays en question, a ete bien plus severe que le meme sorte de bulle eclatee aux Etats-Unis.    Une grosse difference a ete bien sur la taille de ces pays.    Les marches immobilieres ont connu des bulles a cause de L’INFLUX D’ARGENT D’INVESTISSEURS EN OBLIGATIONS DE TAILLE, mais voila que l’espagne et l’irlande ne supportaient pas le montant enorme d’argent..d’epargne des europeens, cherchant un retour, un profil de risque, et de taille suffisant pour tenir promesses, contrats avec individus et familles(assurances), ou simplement fonds de pensions.   

    Alors, cette argent , enormement, plusieurs milliers de milliards de dollards, est allee enfler la bulle que les francais appellent celle "des subprimes" parce que elle ne trouvaient pas investissments de taille, avec profil de retour sur investissement et risque suffisant EN EUROPE.

    CE QUI EST LA FAUTE D’EUROPE, QUI ECRASE SES SECTEURS PRIVEES SOUS REGLEMENTATIOS ET IMPOTS, ET QUI A ECRASEE SES JEUNES FAMILLES TELLEMENT QU’ILS N’ONT PAS FAIT ASSEZ D’ENFANTS POUR SUPPORTER LE POIDS DU GOUVERNEMENT ET DROITS ACQUIS.

    Alors, certes, l’implosion de la bulle a fait effondrer les bilans et attentes de retour chez les grosses institutions investisseurs europeens, mais sachez que qu’ils allaient se trouver a nu, tot ou tard, par manque de meillieurs choix d’investissements domestiques.    Ils y sont toujours et encore aujourdhui.

    La Finance, vu de l’espace, par une race d’aliens, est un moyen par laquelle des vieux, ayant accumule ressources le long d’une vie d’effort, d’epargne, mais n’ayant plus la sante ou la force mentale pour continuer a bosser, de preter aux plus jeunes qui manque totalement de ressources, sauf leur vigeur, leur capacite d’apprendre, et leur capacite a entreprendre projets de duree(car ils ont encore beaucoup de vie vitale restant).     L’EUROPE DES AUTOTCHONES manque de jeunes a qui preter, et d’aillieurs les ecrasent d’impots et reglementations, et les encourage en plus a la  faineantise bobo par moyen d’aides et education gratuite jusqua dans leurs annees trentes.    Les annees de grande force de productivite, de rapidite mentale, et de fecondite, chez l'[homme, sont ses annees 16 a 35 environs.    Apres, le gout pour le risque, la rapidite et plasticite des neurones, la sante, et la motivation primale se sont eteint chez la grande majorite.

    De ce fait, l’Europe s’est tiree des balles dans les  pieds et jambes, et pourquoi pas ses gonades, tout seule par le choix socialiste, par la preference a l’etat providentielle, par faineantise et couardise honteuse.    Vous racoltez ce vous avez seme.    Peut-etre que les EUA, grace a notre parti Democrat largement, a accelere votre declin en creant la bulle immobiliere des annees ’00, mais vous les Europeens ont accelere cette meme bulle en mettant votre argent dedans en quantite enorme, par faute d’avoir creer conditions d’investissement interessant CHEZ VOUS.

    28 juin 2012 à 0 h 19 min
  • Marius Letellier Répondre

    Parler de rôle stabilisateur des USA est assez amusant quand on les a vu faire des coups d´état directs (Kaboul 2001, Bagdad 2003) ou indirects (Islamabad).

    27 juin 2012 à 23 h 51 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Guy Millière en plein délire paranoïaque , une fois encore… prenons un seul exemple , une seule citation pour ne pas s’aventurer sur les " dons de prophétie " de l’auteur …  je le cite :

    " les totalitarismes subsistants ont été endigués et se sont pour l’essentiel ( soyons prudent ! ) effondrés"

    ce qui revient à dire que la Chine est quantité négligeable sur le plan géopolitique … et économique

    les " 4 V2 " devrait revoir sa copie :

    un abus de Millière nuit gravement à la santé intellectuelle de ses lecteurs *

    et d’ailleurs dans douze mois le bon @ Jaurès fera ressortir le l’amnésie collective les prophéties de Monsieur le  Professeur

    27 juin 2012 à 22 h 02 min
  • ozone Répondre

    Souvenez vous de ces images de Goebbels agitant son p’tis bras et demandant "que la tempête se déchaine".

    Les ultras libéraux semblent friands des theories du chaos,détruire pour reconstruire ensuite comme ils leur sort des "cojones",sur des monceaux de cadavres, histoire de mettre en place un systéme qui leur rapportera encore plus de pognon,qu’ils auront pris soin de placer a l’abri avant "l’orage".

    Planétaire?tiens donc,ce n’était pas la France qui ne savait pas faire comme "les autres"?,la risée du monde entier quand dans un sondage ils exprimaient leur méfiance a l’égard de ce merveilleux systéme si prospére,.

    C’était avant 2008 et des gens comme Milliéres en avaient fait leur choux gras.

    FIN DE L’EURO

    FIN DE L’UE

    VITE

    27 juin 2012 à 20 h 29 min
  • grepon Répondre

    Si, comme c’est désormais probable, Mitt Romney le remplace, il sera confronté à une tâche absolument immense.

    I serait l’executive de la plus grosse et plus riche organisation de la planete, aussi.   A la difference d’Obama a son arrivee au bureau ovale, Romney a plus d’une minute et demi d’experience comme executif, dans le public et le prive.    Je dis ca sans etre un fan de Romney, qui est bien trop confortable avec des solutions Big Government et autres conneries pro-centralisation.     Je mets plus d’esperance a ce que le Senat soit lavee de plus d’une poignee de legislateurs corrompus et etatistes, qui refuseront traites contre les interets de l’union, et surtout refuserait tout nominee au Supreme Court ou Appeals Courts qui ne sont pas des conservateurs et originalistes.    

    Le republic est suspenu desormais par le dernier fibre d’une corde usee au possible par l’expansion incontrollee de l’etat, par moyen de re-interpretations abusive de la Constitution, notamment le "Commerce Clause."     Il reste possible que le Supreme Court ne fait pas son devoir ce jeudi, sur sa decision sur l’abomination..Obamination si vous voulez, qu’est la loi dite "Obamacare".    Si le Supreme Court abattait jeudi, pour de bon, le sens d’origine du Commerce Clause pour le faire dire que le gouvernement federale peut reguler, mandater, interdire tout et n’importe quoi au nom d’effets theoriques et imaginables sur le commerce, c’est l’annonce de la fin de la republic.   La tyrannie descendra ineluctablement dans la maree de la dette accumulee par le leviathan, avec l’aide des dependentes et clients de l’etat centralisee.

    Je suis persuade que Obamacare ne sortira pas intacte, mais j’ai bien peur qu’il ne seront pas assez coupant et claire dans leur decision, de facon a restaurer tres clairement le principe de federalisme, et les pouvoirs retenus par le peuple(pris individuellement Jaures) et les etats.    Sinon, un prochain Supreme Court pourrait recouper encore en faveur de l’Etat.   Le prochaine president mettrera plusieurs justices sur le Supreme Court, mais que avec l’accord du Senat, qu’il faut absolument regagner en Novembre, poussant plusieurs vieux Democrats et Republicans de l’etablissement a la retraite.

    Je ne donne pas beaucoup de chances pour l’Europe de s’en sortir de toutes les  facons, mais aucune chance, aucune, si l’Amerique s’arrete d’etre l’Amerique, ce jeudi, ou un jour futur ou un Supreme Court activiste achevera la plus belle experience humaine en matiere de liberte que le monde a connu.

    27 juin 2012 à 18 h 17 min
  • Jaures Répondre

    Qu’il est plaisant le schématisme historique de Millière ! Il est vrai que l’idée reçue du "c’était bien mieux avant" étant éternelle, on est assuré par son inspiration de se gagner à bon compte un public complaisant.
    Le fait est qu’il n’y eut jamais dans l’Histoire de période prospère et paisible.
    Qu’y a t-il à regretter de l’Histoire moderne ? Les années 50 ? La guerre de Corée, avec ses 3 millions de morts ? La guerre d’Algérie et d’Indochine avec ses centaines de milliers de victimes ? Les multiples coups d’Etat en Amérique du Sud ?
    Ou bien les années 60, avec sa guerre du Viêt Nam et ses millions de morts, les guerres israèlo-arabes, indo-pakistanaises, le Biafra, les déportés de la Révolution Culturelle,… ?
    On regrette alors les "années bonheur", les 70. Ce ne sera pas le cas des Italiens avec les "années de plomb", des Cambodgiens massacrés par les Khmers rouges, des Sud-Américains sous la bottes de dictateurs militaires, des Afghans envahis, des Libanais pris entre feux multiples,…
    Sans oublier que nous fûmes durant ces décennies sous la menace de l’explosion ultime. La bombe n’a pas éclaté, certes, mais ce ne sont pas les occasions qui ont manqué.
    Mais il est vrai que le Monde occidental était déjà en crise économique…et qu’il l’est toujours.
    Alors lire que, à l’issue de la 2ème Guerre Mondiale,  "les États-Unis sont devenus à ce mo­ment-là les garants de l’ordre du monde et de la liberté" pourrait presque prêter à rire. Le moins que l’on pourrait dire, c’est que le job n’a pas été finement exécuté.
    La réalité est que les Etats-Unis, comme les autres, n’ont fait qu’agir selon leurs intérêts, sans trop se préoccuper des peuples. Ils ne se sont pas gênés pour fournir aux pires tyrans armes et argent pour sauvegarder leurs intérêts, sans se préoccuper de l’avenir. Ils ont soutenu Batista, ils ont eu Castro. Ils ont aidé Pedro Carmona, ils ont eu Chavez. Ils ont payé les militaires de Moubarak, ils ont les islamistes. Chaque fois, les Américains se sont désintéressés du sort des peuples laissés dans l’indigence et l’ignorance et dont on voudrait aujourd’hui qu’ils aient tous lu Tocqueville et Jaurès (le vrai).
    Mais ne faisons pas porter aux seuls Américains le fardeau du chaos. Ce serait trop simple. Les européens ont géré leur passé colonial comme des sales gosses leurs vieux jouets en laissant des pays découpés sans tenir compte de l’Histoire et des cultures des peuples, en mettant en place, en soutenant et corrompant des tyrans sanguinaires.
    Les peuples opprimés sont comme ces lions trop longtemps maintenus en cage: certains vont reprendre paisiblement le chemin de leur territoire, d’autres réagiront de manière violente et sauvage. Et ceux qui les ont un peu trop taquiné du temps de leur détention ou qui se sont désintéressés de leur sort ne devront s’en prendre qu’à eux-même.

    27 juin 2012 à 17 h 16 min

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