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Perturbant Noël

La reine d’Angleterre, chef de l’église anglicane, apostasiera-t-elle bientôt le christianisme pour se convertir à l’islam ? Ce serait dans la logique de la position adoptée par la Croix-Rouge britannique, qui supprime cette année toute référence à la fête de Noël – Christmas, en anglais – pour ne pas chagriner les musulmans… qui n’en demandent pas tant. Lord Ahmed, membre de la Chambre des Lords et musulman, a déclaré qu’« il est stupide de penser que les musulmans sont offensés par Noël » et que «la fête de Noël n’entache pas la réputation de neutralité de la Croix-Rouge. » A lire sur le site de Riposte catholique.

Démocratie (up)percutante

Le 14 décembre, le Parlement italien a renouvelé sa confiance, avec trois voix de majorité seulement, au chef du gouvernement, Silvio Berlusconi. A la chambre des députés, la séance a dû être interrompue à la suite d’une rixe entre députés. Deux jours plus tard, en Ukraine, une autre bagarre éclate au sein du parlement ukrainien entre les députés du parti des régions (qui soutient le président Viktor Ianoukovitch) et ceux du parti de l’ancien Premier ministre Iulia Timochenko (opposition). Bilan de cette argumentation frappante : six blessés.

http://www.lepost.fr/article/2010/12/17/2343390_bagarre-au-parlement-ukrainien-cinq-deputes-a-l-hopital.html

Peine de mort

Sur Itélé, le fondateur de Reporters sans frontières, Robert Ménard, commentant la condamnation du meurtrier d’Anne-Lorraine Schmitt, ose regretter que la peine de mort n’existe plus. Le présentateur Julien Bugier lui rétorque sur un ton de pion moralisateur qui n’admet pas de réplique : « Je ne suis pas d’accord avec vous Robert, rien ne justifie qu’on enlève la vie, à mon sens. Merci Robert. » La remarque de Ménard n’en crée par moins la polémique, au point que de grands défenseurs de la liberté d’expression et de la démocratie réclament l’éviction du « provocateur ». A quoi le directeur général d’Itélé, Pierre Fraidenraich, répond en prenant toutes les précautions nécessaires : « Il n’y a aucune raison qu’il quitte la société ou même que son terrain d’action soit revu. Il est éditorialiste, c’est un aiguillon, il a livré son opinion. Elle a été formellement et radicalement contestée, avec raison, par le présentateur de la tranche, Julien Bugier, dont la réaction a été efficace et ciselée avec talent. » Ouf ! Ménard n’est pas encore guillotiné !

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Comments (6)

  • Hommet Répondre

    La peine de mort est un faux problème dans la mesure ou nous mourrons tous sans exception. Lorsqu’elle est appliquée comme mesure judiciaire elle ne fait qu’abréger la vie d’un coupable en mettant à l’abri de manière certaine les victimes potentielles. Ne serait-ce que de ce point de vue des vies innocentes seront économisées. Quant au caractère non dissuasif de la peine de mort argué par ses détracteurs, il vient en contradiction absolu avec toute l’histoire humaine ou sauf cas relevant de la psychiatrie, la certitude d’un châtiment majeur est un frein manifeste. Avant 1981 il était exceptionnel que des malfaiteurs tirent sur la police. Il est par ailleurs très étonnant que ce soit les séides de la pensée de gauche qui se découvrent soudain cet humanisme abolitionniste dont on aurait aimé les créditer lorsqu’ils couvraient les atrocités du communisme du XXéme siècle. Et l’on peut se demander si ces gens là ne considèrent pas comme expiatoires, les victimes parties intégrante d’une société qu’ils considèrent comme coupable (mais de quoi?)et qu’ils haïssent. N’a t’on pas entendu en Mai 68 “il n’y a pas de victimes innocentes ?

    23 décembre 2010 à 10 h 23 min
  • jc Daviet Répondre

    Si l’on avait interrogé les Français au moment de l’abolition de la peine de mort, il est indéniable qu’elle n’aurait jamais été supprimé. Nos grand démocrates ont préféré en décider entre eux , entre gens de bonne compagnie, on allait quand même pas s’abaisser a démander au peuple ce qu"’il en pensait.

    Je partage l’opinion du journaliste qui regrettait cette supression . il a je crois quatre enfants, il pouvait penser qu’un jour peut être l’un deux risquait d’être victime d’un sadique assassin comme la jeune Anne-Lorraine.

    Je crois qu’une société a le devoir de protéger les plus faibles , les enfants , les vieillards, ceux aussi qui sont chargés de faire respecter la loi.Ou est la protection des faibles dans notre pays ?

    On met en prison et on relache dans la nature des sadiques des violeurs qui reprennent aussitot leurs activités criminelles et font d’autres victimes.Depuis l’abolition de la peine de mort il y aurait trop d’exemples a citer .Ces pauvres victimes avaient le droit de vivre.Si le criminel avait été exécuté elles vivraient encore. Le droit a vivre de l’innocent doit passer avant celui du criminel.

    Quant à la démagogie du donneur de leçon, je laisse ce pauvre type remacher son politiquement correct, il est inodore, incolore,sans saveur et sans éducation.

    21 décembre 2010 à 21 h 03 min
  • Leroy Répondre

    C’est Mr Bugier qui devrait être mis à la porte( comme Guillon) !

    21 décembre 2010 à 19 h 55 min
  • Gédéon Répondre

    Ce brave toutou de Julien Bugier, qui pratique le politiquement correct, l’auto cvensure et la dictature intellectuelle oublie que Robert Ménard expose simplement le sentiment de la majorité des Français (pour Julien Brugier, majorité veut dire plus de la moitié, ou encore, 50/100 + 1 = 51 pour 100)

    Aujourd’hui, on n’a pas le droit d’avoir faim ou d’avoir froid -dixit Colluche- et pourtant combien de Français ont froid et faim ?

    Oon n’a pas le droit d’enlever une vie – dixit Mr Bugier .

    Mais que font les assassins, violeurs et récidivistes.

    Désolé Monsieur Julien Bugier, vous avez raté une belle occasion de vous taire

    21 décembre 2010 à 14 h 32 min
  • STER Répondre

    Si la planche à décapiter était remise au goût du jour, elle aurait un travail fou devant elle et pas seulement chez les criminels !!!

    21 décembre 2010 à 10 h 41 min
  • Hommet Répondre

    La liberté d’expression n’existe en France qu’à la conditions de rester dans la cadre de la pensée unique. En cela la France républicaine est bien conforme à ses fondements révolutionnaires avec tout ce qui à fait l’agrément du XXéme siècle de Staline à Mao en passant par Pol Pot. Lorsqu’un principe (la liberté d’expression) a la nécessité d’être évoquée aussi souvent c’est qu’elle pose problème. C’est dans les casernes de sapeurs pompiers que l’on parle le plus des incendies.

    21 décembre 2010 à 10 h 24 min

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