Ce que cache le projet Galileo

Ce que cache le projet Galileo

Voici quelques semaines, un satellite a été lancé depuis une base militaire russe pour le compte de l’Union européenne. Il s’agissait du premier pas vers la mise en place du système Galileo, censé devenir le rival du GPS américain.
Quand le projet a été mis sur les rails, la presse a ironisé outre-Atlantique : « L’Europe veut réinventer la boussole », a titré un grand magazine. Et ce titre était exact : l’Europe s’est donné pour tâche de réinventer la boussole. Et elle y consacre des sommes immenses qui seraient sans aucun doute mieux utilisées ailleurs.

Les journaux français ont dit que Galileo serait plus précis que le GPS. C’est inexact : d’ores et déjà le GPS a le degré de précision que Galileo devrait atteindre, si tout va bien, d’ici une décennie. Et tout incite à penser que d’ici dix ans, le GPS aura accompli encore de nombreux progrès. Pendant qu’on innove en Europe, on ne se tourne pas les pouces en Amérique.
On peut ajouter que le GPS américain, mis au point pour l’armée, est mis gratuitement à la disposition de tous les services internationaux qui entendent l’utiliser (avec des restrictions de sécurité). Le système Galileo, lui, sera payant. L’économiste le plus ignorant ne pourra que se demander pourquoi des gens ou des entreprises voudraient payer pour disposer d’un service qui, à qualité égale ou supérieure, peut leur être rendu gratuitement.

Reste alors une explication qu’on a entendu, mais trop peu : le GPS est américain, ses paramètres sont aux mains du ministère de la défense américain. En cas de conflit militaire avec un pays du monde, le gouvernement américain pourrait interdire à ce pays l’utilisation du GPS aux fins d’agir contre les Etats-Unis.
Évoquer l’hypothèse d’un conflit militaire entre l’Europe et les Etats-Unis semblait absurde et aberrant jusqu’à présent. Europe et Etats-Unis constituent la « civilisation occidentale » et ont historiquement fait face aux mêmes ennemis. Si guerre il devait y avoir, elle serait, disait-on, bien évidemment dirigée contre un ennemi avéré de l’Occident, et elle n’aurait pas lieu au sein de l’Occident. Malgré quelques coups de bec du coq gaulois, quelques propos de démagogue en Allemagne ou ailleurs, nul n’aurait pu imaginer un différend grave entre les deux rives de l’Atlantique.

Doit-on considérer qu’un différend grave serait à même de survenir aujourd’hui bien davantage qu’hier ? Peut-on penser que ce différend puisse atteindre le stade du conflit ouvert ? Il semble que ceux qui font tout pour que Galileo voie le jour pensent que oui.

On découvre, qui plus est, que l’Union européenne, pour faire avancer Galileo, a opté pour des partenariats étranges et dangereux. La Russie n’est plus une grande puissance, mais elle garde des capacités de nuisance et revient rapidement à un fonctionnement autocratique ; c’est de Russie qu’on a décidé de lancer néanmoins le premier satellite du projet Galileo. D’autres satellites suivront, des transferts de technologie vont de pair. Rien là qui puisse rassurer lorsqu’on sait que la Russie a été très impliquée dans, par exemple, la nucléarisation de l’Iran.

La Chine, elle, ne peut qu’être regardée avec prudence : c’est un pays qui s’ouvre de manière accélérée au capitalisme dans certaines zones (en faisant totalement l’impasse sur les dégâts environnementaux). C’est aussi, toujours, une dictature brutale qui maintient les deux tiers du pays dans la misère et fait des efforts considérables pour devenir une puissance militaire à même de menacer l’Occident. Or, la Chine est plus impliquée encore que la Russie dans le projet Galileo et les transferts de technologie vers elle sont plus massifs encore.

Tout se passe comme si, par obsession antiaméricaine, l’Europe était prête à donner à la Chine les moyens d’une hégémonie en Asie jusqu’au Proche-Orient. L’Europe est sur une pente suicidaire depuis longtemps. Le projet Galileo est un nouveau pas dans cette direction. C’est aussi un crime vis-à-vis de tous les hommes épris de liberté et qui, jusqu’à présent, pouvaient se dire que le GPS étant entre des mains américaines, ne tomberait jamais entre celles de l’ennemi. L’Europe essaie de découvrir tous les secrets de la boussole, afin que l’ennemi puisse disposer des moyens d’agir plus aisément. Le seul espoir est que Galileo échoue. Qui osera le dire ?

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Comments (34)

  • sas Répondre

    A mancney,mesure d’échappement,contres mesures fuite.. ou un petit petit cabré”figure du cobra” (sukoy)grace à sa thuyère directionnelle…et tu repasses devant et là….chaud au cul…calé…mesuré…pesé….un courte portée et un voyage au tapis assuré. sas…la chasse bordel..la chasse.

    13 mars 2006 à 12 h 41 min
  • Mancney Répondre

    Grandpas, bof, son Altesse tutoies tout le monde. C’est sa maniere a lui d’etre affectueux. C’est un grand sentimental. De toute facon, conjuguer un verbe au pluriel est trop compliqué pour lui. Best, Mancney

    9 mars 2006 à 15 h 23 min
  • grandpas Répondre

    Pour Saki Amiboïde Stomoxe? Je vous prie de na pas me tutoyer. Merci

    8 mars 2006 à 21 h 52 min
  • Mancney Répondre

    Ton Altesse, gros Hanneton, je suis juste derriere toi : fout la, paix a Grandpas ou je te descend en flamme. Et quand il dit que “l’ennemi est parmi nous”, il n’y a que toi qui ne le voit pas, car tu bois trop de Rum. Et d’abord, dans la mesure ou une population “colle” a sa Civilisation, la défend et veut l’imposer, ce n’est pas une guerre “civile”, qui se prépare, c’est une guerre “ethnique” . Et on ne t’a pas beaucoup entendu sur la mort du gendarme a Saint Martin et les commentaires…ca ne t’a pas interessé de nous dire ton point de vue? Best, Mancney

    8 mars 2006 à 20 h 47 min
  • sas Répondre

    A gtrand pas….quelle clairevoyance !!!!MON AMI ….il est normale et bien senti que ce soit ton constat puisque la surprise du chef incessament en Gaulle….”c’est la guerre civile”…avec frappes aeriennes onusiennes au menu…un peu comme en SERBIE eu aux BALKANS…si tu veux… prépare toi… SAS

    8 mars 2006 à 13 h 42 min
  • roipert Répondre

    L’avantage prodigieux du GPS réside dans le fait qu’avant de faire une de leurs saloperies, les Américains dérèglent sa précision pour que les autres puissances n’y voient que du feu….Donc Mr Millière sera en faveur de Galileo !

    26 février 2006 à 20 h 41 min
  • Feravec Répondre

    Si l’on suit l’argumentation de M. Millière, il faudrait transférer nos ogives nucléaires aux Etats-Unis.Comme cela ils ne tomberont pas “entre les mains de l’ennemi”. On pourrait peut-être aussi interdire aux enfants d’apprendre à lire pour éviter qu’ils ne développent des outils utiles à la Chine. ( il est vrai que les méthodes semi-globales de lecture en usage dans l’Education Nationale y contribuent déjà largement ) Un conflit militaire entre l’Europe et les USA est absurde. Certainement, mais n’y aurait-il pas dans les domaines de l’armement, de l’aéronautique, du nucléaire, de l’agriculture… une véritable guerre commerciale des USA contre l’Europe ( et la France en particulier )? Le choix des USA d’établir des états musulmans dans l’Europe (Kosovo, Turquie…) est-il une défense de l'”Occident” ? La Russie comme la Chine et les USA poursuivent leurs objectifs en monstres froids. L’important est de ne pas en être dupes. Nous n’avons pas le choix d’être pour les USA ou contre eux. Notre choix est d’être nous-mêmes ou pas, de défendre nos intérêts comme les USA le font si bien ( pour eux-mêmes ). M. Millière souhaite que Galiléo échoue ( au nom de la “liberté” et pour éviter un “crime” ). Cela fait penser à ceux qui sabotaient les armements dans les usines françaises avant 1940 ( au moment du pacte germano-soviétique ). Ceux-là le faisaient au nom de la lutte contre la “guerre capitaliste” et ont beaucoup rendu service à l’Allemagne hitlérienne.

    20 février 2006 à 19 h 44 min
  • grandpas Répondre

    Rassurez-vous cher Sublime Apologiste Spontané,nous n’aurons pas besoin de nos bateaux à pont plat,nos ennemis sont présent parmis nous,mais ça vous le savez déjà! Je vous laisse sur ces entre-chats cher Souris Arboricole Sacrale.

    19 février 2006 à 18 h 15 min
  • sas Répondre

    A grand pas…35 millions d’euros la balade…DE SUPERMENTEUR et ses pieds niklés cooptés…sur concours de : CIRCONSTANCE. A l’instituteur DAVID…c’est pas parceque l’élite française enarcomaconique judaéisée pédale dans la smoule à souhait et volonté…que le reste des gaulois est naze… ….pour passer le clem par le fond?…peux pas , un de nos enarque “mamifère évolué” a été signer un accord catiminisque nous interdisant de faire des économies…. sas qui se marre encore… POINTS COMMUN ENTRE LE CLEMENCEAU ET LE de GAULLE…..6 ùois pour un aller retour sur zone… nb)en cas de conflits à venir ,j’espère que l’on aura un préavis….

    17 février 2006 à 12 h 06 min
  • Tive Répondre

    Je trouve votre article FAUX et IDIOT. Vous vous rendez ridicule dans cette description complètement fausse de Galiléo. Votre idéalisation de l’Amérique et du GPS fonde vos propos sur…rien. Vous nous démontrer l’obession des USA pour la suprématie mondiale. Reveillez-vous dans quinze ans c’est la chine qui constituera la première puissance économique mondiale. Sortez de votre bulle américanisée et opaque.

    17 février 2006 à 11 h 46 min
  • tl Répondre

    nous avions le sous marin “redoutable”, nous avons maintenant le porte avions “ridicule”; les ennemis de la france vont trouver à qui parler

    16 février 2006 à 20 h 24 min
  • David Répondre

    La France et l’Europe sont les prostituées de la Chine et de la Russie… et en plus ils s’en vantent !! Sacrés Français ! La dernière fois, ils applaudissaient la perte de la Tchécoslovaquie au profit des Nazis avant de se rendre compte que ça sonnait le pas de l’oie sur les Champs-Elysées… Les Français sont des collabos heureux.

    16 février 2006 à 16 h 23 min
  • grandpas Répondre

    le mur de la connerie vient d’être franchi par Iznogoud en faisant faire demi tour à notre superbe porte-amiante. J’ai bien une solution,nos meilleurs ennemis ont une base à Diego-Garcia,il pourrait envoyer un squadron de Tomcat ou d’Eagle afin d’envoyer par le fond notre innamiantable “Clémenceau”. Cordialement.

    16 février 2006 à 13 h 34 min
  • le celte Répondre

    je crois que je n’ai jamais lu un article aussi intelligent !!! le celte

    16 février 2006 à 9 h 49 min
  • Alborg Répondre

    Implacable psychanalyse, Mr. MILLIERE ! “Psychanalyse” prise ici au sens de l’anamnèse des ressorts secrets de l’attitude “Européenne” face au GPS. Absolument hallucinant si l’on est capable de penser (comme vous le faites) aux conséquences sur l’Occident tout entier… Que dire d’autre, vous avez tout dit… (Quand donc finira ce jeu masochiste sans fin) Espérons simplement qu’il y a encore dans la vieille Europe des gens pour ouvrir les yeux et s’opposer autant que faire se peut à d’infâmes pratiques politiques en cascade(à la Chirac,parex) aux conséquences possiblement APOCALYPTIQUES…… “JACQUES”, arrêtez donc de le faire …! GPA, I entirely read your article & I dig it perfectly right ! And still -you won’t believe me- I swear I’m a true EUROPEAN ! Strange, isn’t it ?? Just in case : if you guys from USA had to shoot down such a “european”(!!)flying dustbin intended for Chinees-&-Russian rubbish, I TWICE AGREE ! ! ! Still on your side – just because i’m still ON MY SIDE TOO ! Alborg

    15 février 2006 à 23 h 20 min
  • sas Répondre

    On est tous déjà habitué à l’approximation permanente de note professeur de l’éradication nationnale…donc no comment…En revanche, utiliser un lanceur russe pour mettre en orbitre le fin du fin de la localisation européene ,j’ai cité Galiléo…là ca me troue le cul… de qui se fout-on ? oserais-je demander… eST CE LA PASS2 MILITANT de supermenteur qui veut de telles options… Putain si ca pête…nos militaires auront intérêt à courir…et à chouffer derrière eux. sas qui se marre toujours…

    15 février 2006 à 17 h 51 min
  • Sittingbull Répondre

    Une seule erreur dans l’article de G.M.: inutile de souhaiter l’échec de Galileo, ce projet échouera. Qui se rappelle l’an 2000 et la déclaration de l’UE de faire de l’Europe l’économie la plus performante du monde? Cinq ans après, on est mort de rire (ou de tristesse).

    15 février 2006 à 1 h 42 min
  • grandpas Répondre

    Comme le minitel que le monde nous enviait.Enfin,la France a produit le navire de guerre le plus redoutable,le porte-amiante. Enfin,l’honneur est sauf,le Charles ne fait plus des ronds dans l’eau.

    14 février 2006 à 21 h 12 min
  • luj Répondre

    pareil, cet article est complétement faux, il se base sur des données qui ont été interprétées n’importe commment. premierement le GPS et Galileo ont inter-opérer, mais seront toujours indépendant. Donc on pourra se baser sur 2 fois plus de satellites pour évaluer notre position ce qui la rendra encore plus précise que GPS seul et Galileo seul. N’importe quoi de parler de conflit en l’europe et les États-Unis. Pendant la guerre du Golf, les américains ont dégradé le signal GPS : résultat la précision en Europe était de l’ordre de 100m. C’est pour pallier à ce genre d’imprévu que Galileo se réalise. Les russes ne sont pas nos alliers, ils sont en train de moderniser leur systeme de positionnement par satellite qui s’appelle GLONASS et les chinois font une étude pour mettre en place leur propre systeme également (meme si je me demande pourquoi ils ont investi dans galileo…) N’importe quoi encore que Galileo va etre payant : avant d’écrire des articles de la sorte on se renseigne sur le fonctionnement du positionnement par satellite : c’est comme la radio FM : toute personne munie d’un récepteur Galileo pourra se positionner gratuitement (si ce n’est le prix du récepteur) Il n’y aura pas de communication montante (comprendre du récepteur vers le satellite) donc impossibilité d’indentifier le récepteur. M. Miller, je trouve dangereux qu’on vous laisse publier des articles aussi faux ! arrêtez, c’est completement bête.

    14 février 2006 à 20 h 39 min
  • luj Répondre

    pareil, cet article est complétement faux, il se base sur des données qui ont été interprétées n’importe commment. premierement le GPS et Galileo ont inter-opérer, mais seront toujours indépendant. Donc on pourra se baser sur 2 fois plus de satellites pour évaluer notre position ce qui la rendra encore plus précise que GPS seul et Galileo seul. N’importe quoi de parler de conflit en l’europe et les États-Unis. Pendant la guerre du Golf, les américains ont dégradé le signal GPS : résultat la précision en Europe était de l’ordre de 100m. C’est pour pallier à ce genre d’imprévu que Galileo se réalise. Les russes ne sont pas nos alliers, ils sont en train de moderniser leur systeme de positionnement par satellite qui s’appelle GLONASS et les chinois font une étude pour mettre en place leur propre systeme également (meme si je me demande pourquoi ils ont investi dans galileo…) N’importe quoi encore que Galileo va etre payant : avant d’écrire des articles de la sorte on se renseigne sur le fonctionnement du positionnement par satellite : c’est comme la radio FM : toute personne munie d’un récepteur Galileo pourra se positionner gratuitement (si ce n’est le prix du récepteur) Il n’y aura pas de communication montante (comprendre du récepteur vers le satellite) donc impossibilité d’indentifier le récepteur. M. Miller, je trouve dangereux qu’on vous laisse publier des articles aussi faux ! arrêtez, c’est completement bête.

    14 février 2006 à 20 h 38 min
  • Mancney Répondre

    Davidmartin: Vous n’avez rien compris, mon vieux, et moi non plus. Regardez par votre fenetre, ouvrez les yeux, les oreilles et le reste: l’ennemi de la France, c’est l’Amerique! Dammit! Best, Mancney.

    14 février 2006 à 16 h 52 min
  • gpa Répondre

    PUBLIC NOTICE It would have been unbelievable ten years ago that the EU would assist our enemies. Sadly, it is now all too believable. Anyone who thinks that China won’t use this Galileo system to spy is fooling themselves. China regards us as their enemy and targets us for extensive and relentless espionage. We’d be perfectly justified in disabling these satellites if we had to. As soon as the Galileo system becomes a MILITARY LIABILITY to the USA, our armed forces have the obligation to shoot it down. GBA

    14 février 2006 à 4 h 30 min
  • davidmartin Répondre

    Amusant de voir que désormais chaque article de Mr Millière fait l’objet de critiques de plus en plus acerbes. Bon, pour le souvenir, rappelez vous du plan cable, de l’avion spatiale Hermès, du Rafale… De l’argent gaspillé en pure perte mais au nom de l’indépedance nationale.

    13 février 2006 à 23 h 02 min
  • niaque Répondre

    La manipulation des photos satellites présentées par les américains à Mitterand à l’été 1990 (montée en puissance des opinions occidentales pour entrer en guerre contre l’Irak) a été, entre autres, un révélateur de notre dépendance. Heureusement nous y avons remédié depuis avec notre propre système d’observation. Pour ce qui est de Galiléo, c’est une bonne chose.

    13 février 2006 à 20 h 40 min
  • Jean Répondre

    Drôlement malins les européens! Ils vont refiler aux russes et aux chinois une technologie obslolète et hors de prix. Les américains, dont G.Millière, peuvent dormir tranquilles.

    13 février 2006 à 16 h 32 min
  • Michel H. A. Patin Répondre

    Monsieur Millière, il serait bon de dire toute la vérité. Nous payons des licences d’utilistation pour le GPS, le coût de ces dernières sont facturés aux consommateurs européens et compris dans les abonnements, que cela soit en téléphonie ou en système de navigation. Vous oubliez de dire que notre armement téléguidé l’est encore grâce au GPS et qu’en cas de conflit d’intérêts avec les USA les Européens ne pourraient pas agir souverainement si les USA changeaient le code accès au GPS. Je salue l’arrivée d’un système autonome européen qui aura une application militaire avant tout. La Russie n’a pas aidé l’Iran dans sa conquête du nucléaire, tout au plus l’UDSSR en son temps et en ce qui concerne la livraison du matériel dont vous parlez, ces livraisons furent faites par des firmes allemandes. Ceci fut dévoilé dans un magazine télévisé tout récemment après qu’une commission d’enquête allemande est rendu un rapport après deux ans d’enquête. Normalement je lis avec plaisir vos articles mais là vous délocalisez (je sais c’est à la mode) les intérêts et les origines et je ne peux rester muet. Un fidèle lecteur Michel H. A. Patin (MHAP)

    13 février 2006 à 10 h 58 min
  • pragma Répondre

    Regardons ces commentaires objectivement, avec, précisément, l’œil d’une droite française libérale. Les USA clament haut et fort le “free market” et la liberté. Mais ils cultivent une politique commerciale protectionniste à outrance, forçant touts ses voisins, y compris allies, à accepter un rôle satellitaire et soumis. Gallileo est un pas en avant pour assumer notre indépendance. Point. Quand à la participation des Russes, Le général De Gaulle voulait inclure la Russie dans son plan originale d’une Union Européenne, pour d’abord faire levier avec la tendance hégémonique Allemande, et surtout, il avait compris le caractère impérialiste US et contait bien le challenger. De plus, la France a un point en commun avec les Russes, que notre presse propag se garde de mentionner : La France est un net exportateur d’énergie électrique, grâce au Nucléaire, à l’instar des Allemands et USA par exemple. Elle a donc tout intérêt à faire équipe avec d’autres pays producteurs d’énergie. Il faut aussi arrêter de systématiquement juger un pays bon ou mauvais, méchant ou gentil, noir ou blanc. Cette idée naïve n’a pas de place en affaires et diplomatie. La Chine n’est pas pire que les USA, et une fois de plus, avec les Russes, le groupe parvient a faire justement effet de levier face au désir de suprématie mondiale américain. La dépense militaire de la Chine représente moins de 6% celle des USA ! Ok, la culture chinoise est encore moins compatible avec la notre que la culture arabe…mais nous avons besoin d’eux sur le plan stratégique ; et si les ménages français décident stupidement de délaisser les produits européens pour épargner 5%, ce sont eux qui détruisent à coup sure l’indépendance économique française, pas les chinois ! Ne pas confondre être de droite libérale…Française, ou Américaine ?, messieurs-dames !

    13 février 2006 à 10 h 36 min
  • grepon le texan Répondre

    Un message pour les paranos outre-atlantique: Boo! Galileo va peut-etre bien finir par exister. Ca pourrait effectivement marcher…sur le plan technique. Pour faire reussir de gros projets d’ingenieurie pointu, l’Europe est evidemment bien arme de…nerds de pointe. J’en connais pas mal d’aillieurs, et parmi eux certains de meillieurs amis. Mais de la a s’enjouir de ce depense inutile et nonrentable par les etats europeens, qui ecrasent deja leurs economies d’impots et de reglementations, j’ai du mal a suivre. Certains commentateurs semblent etre fiere. Et ne parlons meme pas de l’avion pharaonique du groupe Airbus. L’avion ne fera que les routes ayant des cotes des pistes suffisamment renforces, et des equipements d’embarquement et debarquement bien chers et bien specifiques a cet avion. D’Aillieurs “hub and spoke” n’est pas la voie des benefices du futur dans cette industrie troublee, alors que cet avion, elle est fait pour.

    13 février 2006 à 5 h 42 min
  • Mancney Répondre

    Vu sous un autre angle, certains pourraient trouver un interet a ce que des puissances occidentales soient parties prenantes dans un projet hautement strategique interressant la Russie et la Chine, projet qui aurait eu lieu de toutes les facons….. Best, Mancney

    13 février 2006 à 0 h 04 min
  • george Répondre

    je crois qu je n’ai jamais lu un article aussis stupide !

    12 février 2006 à 23 h 24 min
  • Goldenberg Eddy Répondre

    Cher Monsieur Millière, On ne peut critiquer l’Europe de se vouloir indépendante tant vis à vis de l’Est que des Etats Unis et je pense que l’Europe est quand même plus proche des USA que de la Russie ou de la Chine, tant économiquement, culturellement et même historiquement; vous n’en disconviendrez pas et ce, malgré “les coups de bec” d’il y a quelques années lors de la 2ème guerre d’Irak. Il est vrai que plusieurs pays européens sacrifieraient volonté leur sécurité et celle du monde plutôt qu’à réduire leurs exportations vers la Chine et la Russie because le pétrole!!!Que peut-il se passer aussi si les pays arabes réduisaient de 10% leurs exportations vers l’Europe? Une catastrophe, car je ne vois pas le petit Belge ou le donneur de lecçons Français renoncer à ses vcances ou balades en voiture…ce serait apporter la manne céleste aux gauchistes de tous bords. J’aime les Américains et leur pays mais il est vrai aussi que je me sens très Européen et un peu d’indépendance vis à vis d’eux, de la Chine et de la Russie ne nous fera pas de mal et cela donnerait (si les voix deviennent unanimes)une Europe politiquement plus forte et mieux respectée tant à gauche, à droite et au Moyen Orient. Je me trompe ?

    12 février 2006 à 16 h 23 min
  • TheBlob Répondre

    “le seul espoir est que Galileo échoue”, avoue Millière qui signe le crime par avance. Une cinquième colonne néoconservatrice? J’imagine assez bien Millière en bombe humaine à Kourou ou Baikonour pour faire échouer Galileo… Galileo est un projet qui associe la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine (entre autres), ce qui donne de la substance à une alliance continentale eurasiatique. Galileo agace les néoconservateurs américains (et certains fonctionnaires de l’Education nationale de Paris VIII). Galileo sera peut-être payant, mais j’achète!

    12 février 2006 à 12 h 05 min
  • GiaTien Nguyen Répondre

    Je suis en général du même avis concernant les arguments de Guy Milliere, sauf sur le sujet de tranfert de technologie à la Chine, mentionné dans cet article. Les gros bonnets du capitalisme occidental, de ce côté-ci de l’Atlantique comme de l’autre, ont tous fait montre de l’a-plat-ventrisme devant Pékin une fois l’argent est en jeu. Voyons l’Américain Google qui, après Microsoft et Yahoo!, s’impose l’autocensure en Chine! au grand dam des apôtres de la libre expression. Américains comme Européens, pour de juteux contrats, ils ont tous le même appétit pour vendre à la Chine “la corde qui les pendra” comme disait Lénine! Gia Tien Nguyen (Suisse)

    12 février 2006 à 9 h 26 min
  • jacques Répondre

    Que Guy Millère, un propagandiste américain, soit très inquiet du projet Galileo est un très bon signe. Cela veut dire que l’Europe est en bonne voie de faire un contrepoids nécessaire à l’impérialisme américain et cela inquiète les maîtres de Millìere. Après l’Airbus qui devanca Boeing, voilà un autre domaine où l’Europe va bientôt être un leader mondial pour le plus grand bénéfice de tous (incluant les américains). Longue vie au projet Galilée qui est un excellent projet car il assure à l’Europe son indépendance.

    12 février 2006 à 2 h 37 min

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