Changer notre manière de produire et de manger

Changer notre manière de produire et de manger

Permettez-moi de poser cette question à chacun d’entre vous : Pouvez-vous me dire si vos petits-enfants ou vos arrière-petits-enfants seront de droite ou de gauche ? Non, bien sûr, vous ne pouvez pas me le dire. En revanche, moi je peux vous affirmer ceci : Si nous ne changeons rien à notre manière de produire, de manger et de consommer, vos petits-enfants et arrière-petits-enfants seront tous cancéreux, qu’ils soient de gauche ou de droite. Et ne me dites pas que la médecine les guérira de mieux en mieux, parce que même si c’était vrai, notre chimie industrielle fabrique des cancéreux à un rythme deux fois plus rapide que la médecine ne peut en traiter. Je vous livre ci-après une liste très incomplète de faits avérés dont il vous appartient de tirer toutes les conséquences :

– 35 % des cancers sont dus à notre alimentation. Elle est la première cause de la maladie, avant le tabac. (Institut national du cancer, 15 décembre 2004.) 280 000 cas de cancers apparaissent chaque année en France, provoquant 150 000 décès.
– Les agriculteurs conventionnels ont six fois plus de cancers, tumeurs au cerveau et leucémies que les autres catégories de citoyens. (Institut de Bethesda, État de New York.)

– La France est sillonnée quotidiennement par 1 500 000 tracteurs. L’agriculture est responsable de 18 % des émissions de GES (gaz à effet de serre). Depuis 1950, l’emploi d’engrais a été multiplié par six. L’érosion des sols, sans cesse aggravée par la disparition de 800 000 kilomètres de haies, concerne actuellement 10 millions d’hectares.

– Avec un tiers de la consommation totale européenne, la France est le premier utilisateur européen de pesticides. La peste chimique a contaminé 90 % de ses rivières et les 2/3 de ses nappes phréatiques. Tout Français qui ne se nourrit pas en « bio » absorbe chaque année dans son alimentation 1 500 grammes de pesticides. On retrouve des résidus de pesticides jusque dans le cordon ombilical des nouveau-nés !

– La production de spermatozoïdes humains aurait baissé de moitié en 50 ans. Les pesticides sont jugés responsables de cette baisse de la fertilité masculine. La Société canadienne du cancer a demandé d’urgence au gouvernement canadien l’interdiction totale des pesticides.

– La chimie européenne occupe la première place mondiale devant les États-Unis, avec un marché de 556 milliards d’euros. 3 % seulement des 100 000 produits chimiques commercialisés ont vu leur impact sur la santé et l’environnement évalué scientifiquement.

– L’agriculture biologique, la seule qui soit préservatrice de notre santé, représente à peine 2 % de la production agricole totale de notre pays (8 % en Italie, 10 % en Suisse), alors qu’elle est plébiscitée par 83 % de nos concitoyens. Jean-Pierre Coffe rédige des menus « bio » capables de nourrir une personne pendant un mois pour 100 euros.

– L’agriculture industrielle absorbe 73 % de la consommation mondiale d’eau potable. L’agriculture biologique en utilise 10 fois moins. En période de sécheresse, le rendement des maïs de l’agriculture biologique se révèle supérieur de 30 % à celui de l’agriculture conventionnelle. Si nous ne sommes pas capables de recréer une agriculture 100 % « bio », nous n’aurons pas d’avenir.

– Le 7 mai 2004, à l’UNESCO, a été lancé « L’Appel de Paris », qui déclare notamment : « Le développement de nombreuses maladies actuelles est consécutif à la dégradation de l’environnement. (…) Notre santé, celle de nos enfants et celle des générations futures étant en péril, c’est l’espèce humaine qui est elle-même en danger ». (Appel signé par plus de 500 personnalités scientifiques internationales ainsi que par l’ensemble des Conseils nationaux de l’Ordre des médecins et des syndicats médicaux des 25 États membres de l’Union européenne.)

La plupart des informations données ci-dessus sont tirées du livre « Objectif 2007, l’élection de la dernière chance », de Pierre-Yves Le Mazou et Daniel Mallerin (Éditions H-50 <www.objectif2007.fr>) que je vous conseille de lire, toutes affaires cessantes.

À part ça, que pouvez-vous faire, si vous tenez à votre santé et à la survie de vos descendants ? Je vous le dirai dans une prochaine chronique.

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Comments (27)

  • Anonyme Répondre

    Bonjour,

    J’ai lu avec attention votre analyse que je partage. Ave ma compagne Véronique Labre nous avons co-écrit un "Guide des marchés de plein vent aute-Garone" chez Empreinte Editions dans lequel nous posons les questions de fond sur le devenir de l’agriculture paysanne, l’alimentation, voire même la culture. Nous sommes contre les OGM et nous avons même proposé une charte des écrivains non og de Midi-Pyrénées. A ce jour nous somes 12 sinataires. Par ailleurs suite à la catastrophe d’AZF j’ai coécrit avec Henri Farreny "Toulouse, chronique d’un désastre annoncé" chez Cépadues. Nous réflexions sont parralèles, elles vont dans le m^me sens.

    Mon ail personnel est : [email protected]  tél. 06 76 90 66 09

     

    24 janvier 2007 à 9 h 49 min
  • Josick.Croyal Répondre

    Kikinos écrit à propos de la mitose “Puisque c’est une exception, des photos et des films en ont été pris à de rares occasions. ” Ce n’est pas forcément la bonne expression. Il faudrait plutôt dire “On a bricolé des films pour faire croire à la mitose”. J’ai une relation qui exprime la même conviction que vous, laquelle a été visiter un labo ayant fait un tel film pour savoir comment ils avaient procédé. Et une personne de lui dire : “vous savez, il y a 30 ans que je travaille ici et je n’ai pas vue la moindre division cellulaire.” Autrement dit leur film était un montage. Et il suffit de passer tout ceci en boucle pour se convaincre que cela existe. Le problème c’est que c’est la mitose qui montre les chromosomes, lesquels contiendraient l’acide nucléique (du noyau) ie l’ADN, ADN présenté comme la clé de la vie. Sans mitose, il n’y a plus de chromosomes qui se dédoublent, dédoublement par ailleurs impensable des deux fils d’Ariane emmêlés que sont les deux brins d’ADN… A la réflexion, comment as-t-on pu gober une telle histoire ! Merci Kikino pour ce post. Bien que diplômé Ingénieur en Agriculture, je n’ai pu exercer dans ce domaine car la publication (800 mille exemplaires) de nouvelles hypothèses en guise de conclusion a fait qu’un membre de l’INRA m’a demandé de me dédire sinon il avertissait tous les responsables de l’Ouest (en d’autres termes, me fermait les portes de l’emploi), ce qui fut fait. Donc, pas de problème quand à un échange direct (josick.croyal arobase free.fr) car quelqu’un comme vous qui a une telle approche ne peut-être que très intéressant dans l’échange. Mis hors circuit, j’ai eu tout le temps pour fouiller… et trouver des approches originales qui ne peuvent être présentées ici. Dans l’espoir donc de vous lire en direct. Relativement à l’INRA dans le commentaire 10 (article suivant de Pierre Lance), second post de Jean Claude Thialet, il est question en PS de Claude Bourguillon dont l’expérience est intéressante http://www.passerelleco.info/article.php3?id_article=113

    4 novembre 2006 à 11 h 32 min
  • kikinos Répondre

    Pour JosickCroyal, Désolé pour ce retard car je ne pensais pas qu’il avait la suite à ce post. N’étant pas scientifique, je ne suis pas capable d’animer un débat trop poussé. Mais j’estime pouvoir soulever une réflexion légitime sur ce sujet en qualité de citoyen. Ceci étant, vous pourriez trouver la réponse à votre interrogation dans ce que j’ai déjà écrit… Autant qu’on puisse se renseigner, la mitose existe. Mais comme exception, non comme règle. Puisque c’est une exception, des photos et des films en ont été pris à de rares occasions. Mais à force d’être brandis abusivement pour expliquer absolument tout, l’exception a fini par devenir la règle dans nos esprits. C’est une grande classique de la manipulation. (A ce sujet; Un prof émérite d’université d’Edinburgh, après la projection d’un film de la même veine qu’il a produit pour son exposé sur l’évolution d’un oeuf de la grenouille a du faire face à un chercheur qui l’a interpellé. Ce dernier affirme y avoir vu pendant 30 ans tout autre chose que la mitose type 1->2->4->8…. Le professeur reconnaît sans broncher que lui non plus, il n’a jamais pu confirmer la moindre mitose de ce type sur les oeufs de grenouille !!! Autant dire que la thèse à laquelle le monde entier souscrit aujourd’hui n’est qu’une…croyance non vérifiée ou plutôt non vérifiable. A ce titre, c’est comme l’histoire du sida récemment évoquée ici même par Monsieur Lance.) La thèse à laquelle j’adhère était autrefois largement partagée. Mais Virchow, père fondateur de la religion absolue de la division cellulaire, l’a balayé avec tout le reste car sa thèse “limpide” était dans l’air du temps (2ème moitié du 19ème siècle) qui privilégiait la solution claire et matérialiste. L’ambivalence qu’entretient un corp vivant n’était pas au goût de l’époque. Aujourd’hui, on sait heureusement que l’ambivalence n’est pas le désordre.

    3 novembre 2006 à 17 h 39 min
  • Josick.Croyal Répondre

    Kikinos a écrit : “Or, le problème, c’est que personne n’a jamais vu ce phénomène de division des cellules en leur milieu naturel sauf …” Qu’est-ce qu’alors la mitose avec l’apparition des chromosomes ? Une erreur d’observation due notamment à la présence de fixateurs trop agressifs ? Si Kikinos veut bien prendre contact (il suffit de recomposer l’adresse email de ce post) avec moi pour en parler plus amplement… Merci d’avance.

    1 novembre 2006 à 12 h 43 min
  • Stephane E Répondre

    Merci pour ces précisions, M Lance. Votre position est cohérente avec vos conceptions libérales que je partage. Cependant, n’y a-t-il pas une certaine incohérence à dire que les produits agricoles de masse sont très dangereux pour la santé et de ne pas réclamer leur interdiction? La baisse de la mortalité infantile a joué un role dans l’allongement de l’espérance de vie jusque dans les années 70, mais depuis 30 ans, mais elle est assez stable à très bas niveau. L’argument de l’acharnement thérapeutique me paraissait meilleur. Mais il est probablement neutralisé par les infections nosocomiales! Au plaisir de vous lire.

    1 novembre 2006 à 5 h 12 min
  • doc kanibal Répondre

    Chair M Lance Mon régime alimentaire est trés équilibré,un petit homme par jour les mois maigres. Mais depuis quelques années,j’ai remarqué un certain changement dans le goût,j’ai même arrêté le cycliste aprés qu’un ami “Nosphy” soit tombé gravement malade aprés un boudin avalé sur le pouce au sommet du “Galibier” un certain mois de juillet. Dois je introduire quelques légumes bio malgré la pollution pluviale. Merci de me répondre annonce trés sérieuse. Votre dévoué Kani.

    31 octobre 2006 à 20 h 43 min
  • SAS Répondre

    C’est qui qui veut, sur ce site s’occuper de l’avenir de l’humanité…toute l’humanité…..un adepte du mondialisme ??? un suppot de la gouvernance mondiale ???? alors qu’on est même pas foutu de s’occuper de nos banlieux avec des zivas de 16 ans….ultra agités… soyons sérieux messieur lance,occupons nous de nos cousins plutot que de nos voisin,de nos copins plutôt plutôt que des…….” pins”. sacré vous va… sas nb)il m’est avis que’il n’y a pas que les “petites lettres bleues” que vous ne saisissiez pas…..à l’insue de votre plein gré j’entends.

    31 octobre 2006 à 13 h 18 min
  • Stephane E Répondre

    Concernant le Credit Agricole qui ne pretait pas aux exploitations ‘bio’, il ne s’agit pas d’un vaste complot, mais du metier bancaire: minimiser les risques et ne preter qu’à ceux qui ont un ‘business model’ qui a fait ses preuves. Maintenant que la demande de ‘bio’ augmente, les banques se mettent à prêter car elles voient les risques baisser. Les banques ne sont pas des visionnaires. Seuls les entrepreneurs et les investisseurs peuvent prendre de tels risques d’anticipation de l’évolution du marché. Quantité de vie est différent de qualité de vie, certes. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. La planète a connu des famines jusque dans les années 80 (+ en Corée du Nord maintenant grace au systeme communiste). Avant d’avoir la qualité, il faut donc avoir la quantité (que ce soit pour l’alimentation ou la vie). Le ‘bio’ est certainement la prochaine étape pour améliorer notre qualité de vie. Mais, pour moi, le ‘bio’ vaut le coup si le gout est meilleur que le produit de masse. Si je n’apprécie pas gustativement la diffénce, je ne suis pas prêt à payer le surcout. Les effets benefiques à long terme d’une carotte bio sont difficiles à quantifier. Je pense plutot qu’ils ont tendance à s’estomper qu’à s’amplifier. A chacun sa vision des effets du bio. A chacun de faire le choix, en fonction de ses moyens, de quels produits bio ou traités qu’il veut acheter. Laissons faire le marché. N’obligeons personne à payer plus qu’il ne veut ou peut pour son alimentation. La liberté passe par la responsabilité des individus pour leurs choix. Si l’on veut que l’Etat intervienne pour favoriser le bio (encore une subvention pour les riches!) ou interdire les produits d’exploitations intensives, c’est que l’on prend les Français pour des enfants qui ne savent pas comment manger. Leur ‘dépendance’ n’aurait alors pas de limite. L’extension de l’Etat de Providence serait un pas de plus vers la servitude.

    31 octobre 2006 à 7 h 43 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Je me réjouis de voir lire tous ces commentaires intelligents et lucides, ainsi que ces informations complémentaires. Mon prochain article répond à certaines questions soulevées. Merci à “seb” de nous indiquer de bons livres sur ces sujets. J’y ajouterai “Le mensonge alimentaire” du Dr Hans-Ulrich Grimm (Guy Trédaniel Editeur) : un formidable réquisitoire contre l’industrie alimentaire, avec une masse d’informations qui font froid dans le dos. A Stephane E. : Qui vous parle d’extrapoler à l’homme les constats faits sur les poissons ? Je ne parlais des poissons que comme exemple animal confirmant la généralité du fait qui s’étend à tous les vivants. Quant à l’argument de l’allongement de la durée de la vie, c’est une tarte à la crème. Il résulte essentiellement de la chute de la mortalité infantile. Si on établissait les statistiques à partie de l’âge de 10 ans, ce serait tout autre chose. Et les vieillards du XIXe siècle vivant en milieu rural étaient d’une autre trempe que les nôtres. Concernant votre “argument” sur la liberté individuelle, inutile d’ajouter quelque chose à ce que Guillermo vous a répondu avec brio. Il n’a d’ailleurs jamais été question d’imposer la bio à que que ce soit, mais au contraire de revendiquer la liberté du bio pour ceux qui en veulent, ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui, bien que les choses s’améliorent. Je suis un farouche partisan du libre choix de chacun, dès lors qu’il ne gêne pas autrui. J’y vois même un avantage considérable en ce qu’il rétablit la sélection naturelle. Imaginez le monde merveilleux que nous aurions si les intelligents mangeaient bio et les imbéciles seulement de l’industriel. Ces derniers débarrasseraient le plancher rapidement et nous aurions bientôt le paradis sur terre. A kikinos : Pardon d’avoir écorché votre nom. C’est involontaire, mais il se lit mal en petites lettres bleues. Et bravo pour votre consommation de viande réfléchie et mesurée. Il s’agit d’être omnivore et non pas carnivore. Je recommande une fois de plus le livre “Objectif 2007 : l’élection de la dernière chance”. Il nous faut en effet mettre à profit la double élection française de l’an prochain pour mettre tous les politiques au pied du mur et les contraindre à faire passer en priorité ces problèmes d’alimentation, qui conditionnent la santé future de nos enfants et en fin de compte l’avenir de toute l’humanité.

    31 octobre 2006 à 0 h 47 min
  • Jean-Claude Thialet Répondre

    George B. Shaw avait dit à peu près que l’homme n’a pas perdu la foi, mais que, tout simplement, il l’avait reportée sur la médecine. L’humoriste aurait pu ajouter, s’il avait vécu jusqu’à notre époque de consummérisme éffreiné, que l’homme a aussi la foi dans les médias qui sont les complices actifs ou passifs, et plus ou moins stipendiés, des laboratoires qui empoisonnent l’humanité avec les produits de la chimie industrielle. Celle qui fabrique des médicaments, certes, mais celle aussi celle qui fabrique toutes sortes de produits alimentaires bourrés de “chimie”. Ce sont ces “médicaments” (beaucoup de produits alimentaires sont présentés comme “bons” pour la santé, notamment celle des enfants dont les parents veulent faire autant de petits dieux)(1), bons pour la minceur, la longévité, etc. Mais je citerai aussi cette phrase de G.-B. Shaw : “Quand nous décidons de ne plus croire à qui (GBS aurait pu ajouter à “quoi”) nous avons cru jusqu’ici, nous nous apercevons non seulement que nombre de raisons plaidaient contre, mais encore que ces raisons, depuis longtemps, crevaient les yeux…” (fin de citatin). Encore faut-il que les autruches qui peuuplent la France acceptent d’ouvrir les yeux et les oreilles. Là est tout le problème. Et les prétendus “grands” médias, comme les politiciens et les financiers dont ils sont les complices l’ont bien compris qui ostracisent tous ceux qui, comme Pierre Lance et tant d’autres dans le domaine de la santé, mais aussi comme Jean-Marie Le Pen en politique, s’efforcent depuis des années d’ouvrir les yeux aux consommateurs qui sont aussi des électeurs. Je rappellerai aussi cette phrase de Chamfort, citée naguère par “Les 4-Vérités” : “En France, on laisse en paix l’incendiaire, et on ostracise celui qui sonne le tocsin.” Combien de temps encore faudra-t-il que des esprits courageux sonnent le tocsin pour que ceux qui sont victimes d’empoisonneurs (de leur corps mais aussi de leur esprit)comprennent enfin qu’il est temps de se rebeller contre les poisons de la chimie alimentaire, et agissent en conséquence ? Cordialement, Jean-Claude Thialet P.S. J’avais cru que, après des tas d’articles sur le sujet, les consommateurs avaient compris que l’aspartame contenu dans les produits “light” (et pas seulement ceux-ci) étaient un véritable poison. Las ! dimanche soir, à peine rentré des Etats-Unis où l’aspartame est largement utilisé dans l’alimentation, je découvre, dans un reportage de M 6 que les Français soucieux de leur “ligne” (et donc, pensent-ils, de leur santé !) privilégient toujours ces mêmes produits “light” sans se soucier de l’aspartame (catalogué sous différents noms) qu’ils contiennent. Il est vrai que, toujours sur M 6, je ne sais plus quel haut fonctionnaire appartenant à je ne sais plus quel organisme officiel de santé, affirme qu’après avoir déchiffré plus de 5000 (cinq-mille !) rapports sur le sujet, “rien ne permet de penser que l’aspartame soit responsable de tous les effets nocifs qu’on lui prête”. Formule que l’on a entendu jadis à propos de nombreux produits (pas seulement l’amiante) dont on fait semblant de découvrir aujourd’hui les méfaits ! Consolation : l’inventeur de l’aspartame n’a touvché aucun droit sur ce produit. Cela me fait penser à Kalatchnikov qui, lui aussi, n’a pas été enrichi par une arme qui ne s’est pas contentée de faire le tour du monde. Ou encore du photographe dont le portait du” Che” s’affiche sur des milliards te T-shirts ! (1) ainsi de ce lait chocolaté qui prétend rendre les os des enfants plus fort et qui est consommé chaque jour par des millions d’enfants (pas seulement américains) dont on constate (le lait chocolaté n’est pas le seul responsable, certes) qu’une majorité d’entre eux sont atteints d’obésité !

    30 octobre 2006 à 21 h 46 min
  • kikinos Répondre

    Pour blackmetal4ever, En temps normal, les globules rouges ne sont pas produits par les moelles osseuses mais par les intestins à partir des “monera”(nom donné par Dr Haeckel pour l’équivalent de la “matière vivante sans noyau” de Dr Lepeshinskaya) elles-mêmes issues de la nourriture digérée par l’estomac. En 1925, convaincus de la thèse de Dr Neumann de la production sanguine à la moelle osseuse, Dr Cunninghum et Dr Jordan ont procédé à une observation sur la personne d’une poule. En découpant les os, ils y ont vu la moelle remplie de matière grasse masquer complètement ce qu’ils voulaient voir. Du coup, ils ont mis leur poule à jeun pour une bonne dizaine de jours pour obtenir les meilleures conditions d’observation. Et en découpant les os, miracle, ils y ont vu pour cette fois plein de globules rouges ! La conclusion qu’ils en ont tiré reste gravée dans nos manuels scolaires et enseignée à tous les futurs médecins. Ce qu’ils ont observé en réalité est un phénomène qui se produit sous circonstances exceptionnelles telle la famine en l’occurrence. Les globules rouges qui, en temps normal, se transfoment en cellules renaissent de ces dernières en cas de nécessité provoquée par une crise. Notre corps sait ce qu’il faut là où il faut. C’est une des tares de la pensée unique de la médecine occidentale de voir irréversible le processus physiologique d’un être vivant. Dans l’histoire naturelle, le sang aparaît bien avant l’os. Cette vérité chronologique est criante. Comment expliquer que les être vivants qui n’ont pas d’os ont tout de même du sang ? Les tétards ont des globules rouges de la même composition que celles des grenouilles. Pour Monsieur Lance, Je ne suis pas tout à fait végétarien…(Encore une fois, j’aurais donné une fausse impression par excès de zèle…) Simplement, pour un même budget, j’achète 100g de bonne viande chez un artisan boucher au lieu de 300g de cochonnerie aux grandes surfaces. Histoire de manger le moins possible (d’aliments d’origine animale) et le mieux possible. P.S. Comment ça se fait que vous m’épeliez obstinément “Iakinos” ?! Moi, c’est “KI” kinos !!!

    30 octobre 2006 à 15 h 39 min
  • Gino Répondre

    A Stéphane E votre dernier post de 9h24 arrive à me mettre d’accord avec Jaurès, ce qui est rarissime. En fait vous mettez en veilleuse votre sens critique en vous basant sur l’accroissement de l’espérance de vie. A partir de ce fait vous estimez que les nuisances d’environnement doivent être largement relativisées. Or, à supposer que ce seul argument soit de poids, vous oubliez qu’il y a deux espérance de vie : – celle qui prend en compte l’âge du décès effectif (les Françaises seraient championnes du monde) – et celle qui prend en compte l’âge auquel on n’est plus autonome, ceci en parlant par euphémisme (les Japonais et Japonaises sont champions du monde, ça veut dire qu’on en trouve pas mal à la tête des entreprises à 90 ans ou sur les pistes de ski à 100 ans). L’espérance de vie basée sur l’âge du décès progresse effectivement mais je serais prêt à penser que l’autre (celle qui se base sur l’autonomie en fin de vie) est en train de régresser fortement. Et si c’est le cas, sachez bien qu’aucun chiffre officiel ne sera publié.

    30 octobre 2006 à 14 h 10 min
  • JeanUS Répondre

    Merci pour ce réquisitoire original qui relativise la bonne conscienc européenne en la matière! Je suis consterné par l’indifférence des politiques aux questions d’écologie en général. Les problématiques sont de plus en plus clairement posées au point que l’inquiétude des populations dépasse les clivages gauche-droite; c’est un sujet éminament oecuménique! Et pourtant aucun des grands partis ne prend le taureau par les cornes (tant aux USA qu’en Europe). Sous peine de perdre leurs soutiens financiers???

    30 octobre 2006 à 13 h 11 min
  • Jaures Répondre

    A Stephane E: Il est certes réjouissant de constater l’augmentation de notre espérance de vie. Veillons à présent à ce que ces 5 ou 6 années supplémentaires ne se passent pas en chimiothérapies ou en suites d’opérations douloureuses.

    30 octobre 2006 à 10 h 33 min
  • Guillermo Répondre

    A Stéphane E, je trouve absolument fantastique votre argument consistant à dire qu’on ne doit pas obliger à faire du bio parce que ça remettrait en cause nos libertés individuelles. Franchement j’aurais jamais imaginé qu’on puisse sortir un argument pareil. D’abord il n’y a pas pire que l’argument galvaudé de la liberté individuelle. C’est celui qu’emploient tous les soulards ou les fumeurs invétérés : “j’ai droit de me cramer ça regarde que moi”. Egalement, un jour un merdeux a qui je demandais de pas mettre les pieds sur le siège dans le métro m’a aussi servi l’argument de la liberté individuelle. Au demeurant je vous ferai remarquer que les pays du Nord mangent presque tout bio. Ils ne sont pas dans une dictature pour autant. A mon point de vue, le chimique devrait être l’exception : on devrait avoir le droit d’utiliser la chimie (j’entends la chimie iatrogène comme les pesticides dérivés des gaz moutarde et autre saloperies) seulement lorsque le bio n’a pas marché. Ensuite vous parlez du droit (inaliénable) à faire du chimique mais vous ne parlez pas des interdictions à faire du bio. Il y a quelques années encore le crédit agricole ne subventionnait que les fermes qui ne faisaient pas de bio. Par ailleurs si le voisin fait des OGM, dans les faits il empèche ma liberté de fabriquer bio. Il ne faudrait pas marcher sur la tête poru l’agriculture encore plus qu’on le fait dans tous les autres domaines.

    30 octobre 2006 à 9 h 24 min
  • Stephane E Répondre

    Merci Pierre (et les autres) pour vos commentaires. Si des études montrent que le nombre de spermatozoides baisse chez les poissons de certaines rivières polluées, je suis certainemnet d’accord avec vous et les chercheurs que la cause est très certaine imputable au niveau de pollution des rivières. Les pesticides à de hauts niveaux de concentration sont certainement nocifs pour la santé animale/humaine. Néanmoins, c’est un peu aller vite en besogne que de de tirer des conclusions sur l’homme à partir de constatations sur les poissons. Le fait qu’ils vivent dans l’eau et qu’ils mangent tres différemment de nous rend les parallèles très hasardeuses. Mais si l’on cite les poissons, c’est peut-être parce que les chercheurs n’ont pas trouvé de mammifère chez qui le même phénomène se produit?… Je n’innocente pas les pesticides, mais je ne vois pas dans l’augmentation de notre espérance de vie depuis 50 ans de cause à alarme générale. La vigilance ponctuelle des consommateurs/producteurs et des pouvoirs publics semble bien marcher. Nous avons évité les famines, la part de l’alimentation dans les dépenses des ménages baisse (au profit des loisirs) et vivons plus longtemps sans qu’un grand nombre de gens meurent de la pollution (cf le livre L’Ecologiste Sceptique de Lomborg) Peut-on vivre encore plus longtemps en mangeant sans pesticides? Probablement, peut-être, ça dépend d’autres facteurs d’hygiène de vie… Les réponses sont multiples. Le choix de payer plus pour une agriculture ‘bio’ doit rester au niveau individuel. Vouloir imposer le ‘bio’ par la loi serait une regression de nos libertés. Encore une petite précision: je consomme certains produits ‘bio’ quand je trouve que leur qualité gustative mérite le surcoût, et je ne travaille pas pour un groupe de chimie!

    30 octobre 2006 à 2 h 50 min
  • seb Répondre

    Tout à fait OK avec Monsieur Pierre LANCE…J’en profite pour en rajouter une petite couche avec cette édito… La bonne bouffe à la Française…huuuuummmmmmm !! Eh oui, qu’est-ce qu’on mange bien en France, néanmoins, si on zoom un peu, on pourrait quand même se poser quelques questions…!! Dans la préface du livre “Arôme dans notre assiette, la grande manipulation” de Hans Ulrich Grimm, ce dernier dit: “Votre yahourt préféré doit son arôme “naturel” de fraise à des copeaux de bois. Une fraude de plus? Non, rien que la routine quotidienne de l’industrie alimentaire. En toute légalité, même si l’étiquette de votre yahourt n’en souffle mot” Voici ce que l’on trouve facilement aujourd’hui dans notre alimentation moderne (ce sont les fameux E…): > Des conservateurs > Des antioxydants (pour éviter le ranciment notamment…) > Des agents de texture (stabilisant, épaississant…) > Des colorants > Des édulcorants (ex: Aspartame pour rendre bcp plus sucré…) > Des exhausteur de goût Dans le livre “La révolution par l’alimentation de Danielle TOUSSAINT” (Faculté de Médecine naturelle et d’ethnomédecine), il est spécifié que l’aspartame à été interdit en Iceland en 1999, et au Canada, il est obligatoire de notifier sur les paquets en contenant: “New suc aspartame” : “Peut provoquer des cancers” …mais pas chez nous (ça doit être un oubli…)!!? Vous trouverez sur ce site, les conséquences sur la santé de ces produits ainsi que la réalisation d’une bonne tarte au cerise réalisé dans nos supermarchés (bas de page)…ils ont mis le paquet là et ça à l’aire bon…!! http://biogassendi.ifrance.com/biogassendi/additifs.htm Beaucoup d’aliments sont également surchauffé…En surchauffant les graines pour l’huile par exemple, ceci à permis notamment le double de production d’huile, mais à bien sûr eu pour effet de détruire les nutriments de ces dernières et de nous laisser des aliments appelés TRANS qui sont bien sûr pas très bon pour la santé…!! En plus de ces produits chimiques, ils ont rien trouver de mieux que d’irradier (= ioniser=stérilisation à froid) de plus en plus d’aliments, toujours bien sûr dans un but de santé public je suppose…!!! Nous avons donc actuellement en France, 7 usines qui irradient nos aliments afin par exemple que les tomates pourrissent au bout de 3 mois au lieu de 3 semaines…(la vie est pas facile, faut quand même faire un peu d’argent…)!! http://www.eda-lille.org/spip/article.php3?id_article=111 Il y a aussi le micro-onde qui n’est peut-être pas si parfait que ça…(a étudier…!!)!!! On pourrait citer par exemple l’étude du physicien Marc Henry, qui à constaté que pour l’eau passé au micro-onde, l’angle de la liaison hydrogène était perturbé d’environ 30%, ce qui risque de poser problème pour notre métabolisme car non reconnu par nos cellules… Sachant que tous les aliments contiennent de l’eau, ils deviendraient donc bio-incompatible…(info livre “La révolution par l’alimentation”). De plus, on trouve également ce type d’info sur le net, parmi d’autres…: http://www.evolutionquebec.com/site/sante/microond.html A ceci nous pouvons rajouter de plus en plus d’OGM dont j’ai parlé dans une info précédente (infos5) et des engrais, pesticides, fongicides (métaux lourds…) qui font malheureusement partie de notre agriculture (infos3)… Je parle pas non plus des élevages industriels pour les vaches, oiseaux et autres que l’on mange ensuite… Ces derniers sont nourris de manières industrielles et sont également survaccinés et médicamentés (antibio, hormones…) et ceci dans des conditions allucinantes. On comprend mieux ensuite la différence de prix entre de la viande BIO et industrielle par exemple…!! Ce type d’alimentation industrielle ne semble pas la meilleurs pour garder une bonne santé…!! http://biogassendi.ifrance.com/biogassendi/animaux.htm Par contre, il semblerait qu’une alimentation saine et naturelle semble la voie à suivre… Vous avez notamment le livre du docteur Willem “Le secrêt des peuples sans cancers” qui explique bien ceci… Extrait préface: “Imaginons un paradis médical terrestre ; imaginons une société où il n’y aurait plus de crises cardiaques, où les cancers seraient inconnus ; imaginons un monde où tous les maux qui frappent notre société moderne auraient été pratiquement éliminés. Ce paradis existe à l’heure actuelle. C’est le pays des Hounzas aux confins de l’Inde et du Cachemire ; c’est la Vallée des centenaires en Equateur. Ce sont les Mormons à Salt Lake City. Ces populations vivent essentiellement de produits naturels et mangent modérément ; elles ne connaissent pas la maladie. Ces contrées paraissent immunisées contre les maladies de nos sociétés modernes. “Le microbe n’est rien, le terrain est tout” : alors attaquons le terrain, renforçons-le, modifions-le dans le sens où la maladie n’a plus de prise. Des faits, des tests, des arguments pathogéniques et pharmacologiques orientent vers le bon chemin de la prévention active consistant en la mise en acidose de notre organisme et au renforcement des cellules saines…” On a même l’étude SUVIMAX en France réalisée sur 13000 personnes qui nous explique que manger 5 fruits et légumes par jour diminuerai les cancers de 30% chez les hommes…(les industriels peuvent donc continuer à nous polluer, on mangera simplement plus de fruits & légumes … si bien sûr ils ne sont pas tous génétiquement modifiés…je blague…!!): http://www.bconcept.net/suvimax.html On pourrait donc se poser les questions suivantes: > Comment a-t-on pu arrivé à une alimentation si artificielle?? > Qui a pu laissé faire une dérive si importante en si peu de temps??? > Pourquoi la bouffe est-elle devenu une pompe à fric? Dans quelle but??!! > N’y a t-il pas de risque pour la santé à moyen/long terme !!? > Où est encore passé le célèbre principe de sécurité? (On nous auraient quand même pas menti à l’inssu de notre plein grès??!! ) ……. Et bonne appétit seb PS: Pour ceux qui préfèrent voir des films, “Supersize me” en est un pas mal. Extrait préface: “Pendant 30 jours, un homme n’a mangé, matin, midi & soir, que de la nourriture provenant de la chaîne multinationale Mac Donald. Le résultat du régime grosseur de Spurlock est stupéfiant selon les 3 médecins et le nutritionniste qui suivent l’évolution de sa santé: un gain de poids important, un foie dans un très sale état (celui d’un alcoolique), des palpitations cardiaques, des troubles de l’humeur…” Lien URL où retrouver toutes les infos: http://debatsanteseb.blog4ever.com/blog/index-51810.html

    29 octobre 2006 à 12 h 00 min
  • blackmetal4ever Répondre

    a kikinos votre theorie est interressante mais tout simplement fausse en effet les hematies qui sont produites par la moelle osseuse perdent leur noyaux et de fait ne peuvent se reproduire; de plus il me semble que les humains possedent des canines ce qui tendrait a prouver que nous sommes omnivores et que nous avons besoin de manger de la viande

    29 octobre 2006 à 10 h 23 min
  • Pierre LANCE Répondre

    A Stephane E. : Merci de votre contribution. S’il est évident que les excès alimentaires figurent parmi les causes de cancer, ce n’est pas seulement à cause de la richesse en lipides et en glucides, mais aussi en raison de tous les additifs chimliques (colorants, conservateurs, etc.) que contiennent les aliments industriels, et, bien entendu, les résidus de pesticides que vous innocentez un peu trop vite. Bien sûr, c’est un problème de comportement individuel, mais qu’estce qu’une société sinon une addition de comportemen ts individuels ? Changeons nos comportements et nous changerons la société. Et résistons au système aberrant de l’agriculture intensive qui est en train de stériliser la terre nourricière. Quant à votre petite histoire de position assise qui échauffe les testicules, je me permets de vous rappeler que les poissons qui se féminisent dans nos rivières polluées pratiquent assez rarement la position assise. En fait, il est parfaitement prouvé que les pesticides perturbent notre système hormonal. Il ne s’agit pas de chercher un bouc émissaire, ce n’est vraiment pas dans mon caractère, mais de dépister les réelles culpabilités. A Joresse : Merci de votre approbation. Je n’aurais guère eu besoin de compiler ce que disent les Verts depuis 20 ans puisque je dis tout cela moi-même depuis plus de 40. Mais aujourd’hui nous sommes sur le point de dépasser le point de non-retour et il faut vraiment sonner l’alarme. Et je rappelle que, comme pour mes articles sur le sida, je m’appuie sur un LIVRE qui vient de paraître et que je recommande, ce que mes commentateurs font toujours mine d’oublier. A sas : Vous ne sentez pas comme vos messages détonnent au milieu des commentaires courtois et réfléchis qui sont autour du vôtre ? Je ne me prends les pieds dans aucun tapis, mais vous, par contre, vous êtes SOUS le tapis. Faites un petit effort, s’il vous plaît, pour vous maintenir au diapason de ce site. Merci. Suite : votre second commentaire est nettement plus sérieux. A Iakinos : Les protéines animales sont indispensables et contiennent certains éléments qu’on ne trouve pas du tout dans les protéines végétales. Les végétariens sont surtout motivés par une morale non-violente (respectable d’ailleurs) qu’ils masquent derrière des arguments diététiques qui ne tiennent pas debout. Louis Kervran figure en effet dans mes “Savants maudits” (2e tome). Mais s’il est vrai que les transmutations biologiques peuvent servir à pallier certaines carences, comme les poules dont le corps transmute le mica en calcium lorsqu’elles manquent de ce dernier pour faire les coquilles d’oeufs, ce n’est qu’un palliatif provisoire qui ne saurait durer trop longtemps sans risquer d’épuiser l’organisme, et c’est bien là le risque couru par les végétariens. Cordialement à tous.

    29 octobre 2006 à 0 h 54 min
  • kikinos Répondre

    Dans mon post précédent du 26 oct, j’ai fait une erreur; ce n’est pas les hémoglobines mais bien les globules rouges (hématie). Désolé pour cette confusion.

    27 octobre 2006 à 17 h 27 min
  • SAS Répondre

    A duyt la palisse…dans ces années là Doisneau a immortalisé sur papier des gens à taille modeste,normale…moins grosses….c’est clair qu’à la sortie de la 2 eme guerre mondiale….et sauf a avoir collaboré ou s’être livré au marché noir….(les mêmes d’ailleurs qui ont toujours à ce jour 3 mentons, et 2 bides…des gras du cul….comme au sénat par exemple)…les parisiens avaient donc une ligne en accord avec 4 ans de privations….cela ne retire rien et n’explique surtout pas le rôle extrêmenet dévastateur des industriels et grouppe chimùiques et pharmaceutiques….donc mr lance , c’est sur ces monopoles et ces gabgies que nous souhaiterions relire votre plume diserte…. sas

    27 octobre 2006 à 13 h 33 min
  • Jaures Répondre

    Une fois n’est pas coutume, j’approuve totalement cette compilation de P.Lance dont il aurait pu trouver l’essentiel dans les publications des “Verts” depuis 20 ans! Pour Stephane: Je connai aussi des fumeurs centenaires, est-ce à dire que la cigarette ne présente pas de danger ? Si nous pouvons choisir une certaine forme de qualité de vie, certains aspects demeurent cependant hors de notre contrôle. Parmi les victimes de l’amiante, il y avait probablement des adeptes du bio.

    26 octobre 2006 à 18 h 46 min
  • Guillermo Répondre

    A Stéphane E, pas vraiment de votre avis. Le comportement individuel est important certes, mais la pollution est également importante, peut-être moins peut-être bien plus je ne sais pas exactement. Mais dire que la pollution constitue un impact minime, non je trouve que c’est une erreur capitale. Ceci dit il faut s’intéresser avant tout au comportement individuel (très variable suivant les personnes) dans la mesure où l’on a plus de prise dessus que sur la pollution environnementale, laquelle passe par nos hommes politiques et tout ce que celà implique. Je prends entre autre exemples en contradiction avec ce que vous annoncez, le cas de la diminution des spermatos. Celle-ci est mise en évidence encore plus chez l’animal, certains poissons, certaines grenouilles, crocodiles etc… C’est quelque chose d’absolument reconnu. Aller dire que celà provient du rechauffement des testicules à cause de la position asssise c’est un peu comme si vous imputiez ce phénomène au réchauffement de la planête. Sinon, pour en venir à la maladie de vos parents, s’ils font une rechute, vous pourrez toujours leur dire que c’est de leur faute et qu’ils n’avaient qu’à pas se faire du mourron. En fait, votre diagnostic sur ces deux cancers conjugés me laisse quand même complètement sceptique dans la mesure où ils se portent exactement au même endroit chez deux personnes qui n’ont aucun lien de sang et qui ont vécu dans le même habitat. Je serais prêt à accepter l’argumentation s’il s’agissait de vrais jumeaux par contre. Mais à votre place, je n’aurais pas soupconné les stress (sinon comme facteur accompagnant). Par contre j’aurais soupçonné par ordre l’abus de viande rouge, l’utilisation d’un micro-onde, et tout aussitôt après un problème environnemental (eau trop chlorée par exemple) et ensuite peut-être un dentiste qui utiliserait des plombages trop riches en mercure. Mais pour vous ce ne sera sûrement pas l’eau, comme vous paraissez pensez que nous avoisinons le zéro pollution en France.

    26 octobre 2006 à 18 h 03 min
  • kikinos Répondre

    A part la mise en garde contre des substances chimiques qui nous envahissent, je me permets de vous raconter ce que j’ai eu la chance d’apprendre pour qu’il y ait moins de monde qui meurent bêtement du cancer ou, plus précisément, qui meurent de ses traitements. Le concept qu’on a du cancer est basé sur la “doctrine” de Dr Virchow (les cellules se multiplient en se divisant.) Partant de là, il y a lieu d’enlever le cancer chirurgicalement, quand c’est possible, ou le bombarder par radio-chimiothérapie. Après ça, il faut surveiller à la métastase. Or, le problème, c’est que personne n’a jamais vu ce phénomène de division des cellules en leur milieu naturel sauf pendant les séquences assez exceptionnelles d’une vie (embryon, par exemple) ou sauf quand elles sont détachées du corps pour être observées dans un environement imprévu pour ces cellules, En réalité, les cellules cancéreuses ne se développent pas en se divisant comme d’ailleurs aucune autre cellule normale ne le fait en temps normal. Mais ce sont les hémoglobines devenues folles qui se transforment en cancer et s’entassent pour se développer. Les bouts des vaisseaux sanguins sont ouverts dans les tissues cancéreux où les scientifiques maudits ont bien photographié les hémoglobines qui se transformaient en cellules cancéreuses. Il faut, donc, entendre la métastase non pas comme transfert ou propagation d’un cancer existant ou existé mais comme résultat courant de la qualité du sang. Tant qu’elle est telle que les hémoglobines deviennt folles, il y aura des risques de cancer partout et tout le temps dans notre corps. Qu’est ce qui altère la qualité du sang ? A part les substances chimiques dont parle Mr Lance, c’est notre alimentation trop riche en protéine d’origine animale, viande, oeuf, laitage etc. Eviter les protéines d’origine animale. Manger des céréales et des légumes. On n’a pas besoin de absorber de protéine. Notre corp en produit suffisamemnt à partir de hydrate de carbone, qui ne salit pas le sang. Si vous n’êtes pas convaincus, lisez “La transmutation biologique” de C. Louis Kervran (1901-83). Je ne sais pas s’il est parmi les savants maudits de Monsieur Lance, que je n’ai pas encore lu. Et aussi; http://www.geocities.jp/rsyhs454cam_med2004/page2trans.html

    26 octobre 2006 à 13 h 20 min
  • c.DUYT Répondre

    Bonjour! Le bon sens de Pierre LANCE à encore frappé juste! En ce moment,paraît beaucoup d’ouvrages sur des photographes tel que Robert Doisneau.En observant ses photographies prises au début des années 50,on s’aperçoit de la morphologie des français de cette époque:des gens qui ne sont pas encore devenus obèses.A comparer à notre époque actuelle,la différence est assez frappante!! Oui vraiment,nous avons changé de monde! Et pas pour le meilleur. Salutation. DUYT

    26 octobre 2006 à 12 h 11 min
  • sas Répondre

    Sacré pierre va…encore une fois tu te prends les pieds dans le tapis… FAUT IL ARRETER DE BOUFFER ????? car tout le système industrialo maçonnique(combine des grandes surfaces) reglementation, assistanat et PAC…..font que quelque fabriquants produisent de la merde à bas prix pour le plus grand nombre….de plus , plus c’est fabriqué loin , moins c’est contrôlable….tes potes yankees ne se gratte plus pour nous refiler de force plutot que de gré des ogms à tous les étages…s’asseyant au passages sur les moratoires décrétés….TOUT CELA A LA MEME CAUSE ET LA MEME ORIGINE….. notre domination alimentaire,economique,sociale,theologique…..l’abattement de notre nation et notre enculage permanent. TU NE PEUX TE PLAINDRE D UN PAN, ET PROMOUVOIR LE RESTE DES 2 MAINS; sauf à être skizophrène….. sas te salutante

    25 octobre 2006 à 12 h 44 min
  • Stéphane E Répondre

    Cher M. Lance, Merci d’abord pour vos points de vue souvent intéressants et à contre-pieds de la pensée unique. Je me rappelle notamment que vous défendez courageusement le phénomène des délocalisations car elles permettent (en plus de rendre nos entreprises compétitives) de donner du travail au Tiers Monde et donc d’aider à son développement, la meilleure façon pour éviter les migrations vers l’Occident. Cependant, pour cet article, je crois que vous faites ou fausse route ou que vous exagérez considérablement les problèmes dus à l’alimentation industrielle et les pesticides. Je vous renvoie à l’ouvrage de Bjorn Lomborg ‘Lécologiste sceptique’, chapitre 22 consacré à la peur des pesticides. Mais prenons point par point: – Le chiffre de 35% de cancer du à l’alimentation est également cité (figure 125 dans mon édition anglaise), mais ce chiffre comprend surtout la (mauvaise) diététique des personnes concernées: elles mangent trop gras, trop de viande, pas assez de fruits et légumes. C’est donc un problème de comportement individuel. – Le grand nombre de décès par cancer ne doit pas masquer ces 2 faits: l’espérance de vie augmente et la mortalité humaine est de 100% (on finit par mourir de qq chose). – D’autes études sur les cancers des agriculteurs ont été faites et seul le cancer de la lèvre y est plus important (du au soleil), d’après Lomborg, – la position assise -de plus en plus commune au travail- contribue à une température plus élevée des testicules et aussi à moins de spermatozoides. A titre plus anecdotique, je voudrais vous soumettre mon expérience. Mon pere médecin est de ceux qui pense que les médicaments sont aussi des poisons et qu’il faut manger bio pour vivre longtemps. Ma mère cuisine tout les jours avec les produits du marché (souvent bio). Ils n’ont jamais mis les pieds dans un McDo et mangent rarement des plats industriels en boite ou congelés (mais cela arrive). Le seul hic dans leur diététique: un peu trop de biere et de vin, mais même cela baisse avec l’age. Par contre, ils ont tous 2 eu un cancer du colon avant leurs 60 ans! Fort heureusement, il fut détecté tot et il n’y a pas eu de rechute. Mon diagnostic (et le leur): une attitude trop stressée/angoissée face à la vie. Bref, le cancer est une maladie dangereuse que je ne cherche pas à minimiser. Mais je crois que la meilleure façon d’y faire face est par la responsabilité personnelle (hygiène de vie) et non en cherchant un bouc émissaire externe dont l’impact est minime.

    25 octobre 2006 à 5 h 12 min

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