Claude Allègre, ma vérité sur la planète

Claude Allègre, ma vérité sur la planète

Ma vérité sur la planète Claude AllègreLa pire pollution qu’ait connue la France ces dernières années est intellectuelle. Maintenant que la page Chirac est définitivement tournée, et aux fins de contribuer aux débats pendant les semaines très « politiques » qui vont venir, j’entends parler de livres qui me semblent utiles. Comme « Ma vérité sur la planète » de Claude Allègre. Je ne partage pas toutes ses idées mais c’est un homme de courage. Et un grand scientifique : il sait de quoi il parle concernant certains sujets.

Allègre s’en prend résolument aux membres de ce qu’il appelle la « secte verte ». Malgré la déroute électorale de trois de ses représentants, Dominique Voynet, José Bové, et Ségolène Royal (qui, pour son « refus des OGM » et sa volonté de stopper le programme nucléaire français mérite le titre de membre d’honneur), cette secte reste nocive : un autre de ses représentants, Nicolas Hulot, continue à sévir médiatiquement et à prétendre jouer les directeurs de la conscience écologique du pays. Al Gore, fait la même chose à l’échelle planétaire et se rend sur les cinq continents pour présenter, au prix d’une modique rémunération de 200 000 $ de l’heure, un film fantastique qu’il qualifie de documentaire, de façon mensongère.

Les totalitarismes n’arrêtent leur avancée qu’à partir du moment où on les combat et où on se donne les moyens de les vaincre. L’Europe a partiellement succombé au totalitarisme islamiste. Elle se laisse imprégner présentement par un totalitarisme écologiste qu’il faut pointer du doigt en le désignant comme ce qu’il est : une tentative de semer la peur aux fins d’obtenir la servitude et la mise en place d’une dictature qui, cette fois, ne s’établirait pas au nom d’une idée du « prolétariat », mais au nom d’une idée de la « nature ».

Une excellente façon de lutter contre le totalitarisme léniniste, et de le faire tomber, a impliqué de montrer qu’il était une imposture. On peut lutter contre le totalitarisme écologiste et commencer à l’ébrécher en montrant qu’il constitue une imposture lui aussi, et c’est ce que fait Claude Allègre, avec pertinence et brio.

On nous parle de réchauffement global, dit-il. Encore faut-il discerner la complexité extrême du climat et de ce qu’on appelle l’effet de serre, encore faut-il admettre que la prévision en matière de climat reste marquée par de profondes incertitudes, et encore faut-il dire que parler de climat global (et donc de réchauffement global) n’a scientifiquement pas de sens. Des phénomènes s’observent dont on peut chercher l’explication, mais dont on ne peut faire un tout homogène : si les glaces fondent au pôle Nord, ainsi, elles s’épaississent au pôle sud, et si des glaciers fondent dans les Alpes, leur masse reste stable ou s’accroît en Scandinavie. « Le raisonnement scientifique nous suggère l’incertitude, les ordinateurs et les modèles mathématiques prévoient, avec certitude, l’avenir ». On choisit les ordinateurs et les modèles mathématiques plutôt que le raisonnement scientifique.

Lorsqu’on observe historiquement des montées de CO2 dans l’atmosphère, celles-ci, par ailleurs, viennent longtemps après les augmentations de température constatées : on peut difficilement dire que la cause précède l’effet, à moins de mentir. Rien de validé scientifiquement ne montre qu’il y a un réchauffement, rien ne montre qu’un éventuel réchauffement, s’il devait y en avoir un, serait dû aux activités humaines. Le GIEC et le protocole de Kyoto sont politiques et non scientifiques, et les propositions qui en découlent seraient punitives, destructives, et inutiles puisqu’au mieux capables d’obtenir des résultats infimes pour un prix prohibitif.

Il vaudrait mieux cesser de se pencher sur des faux problèmes et regarder en face les vrais problèmes : pénurie d’eau potable en raison d’une insuffisance d’installations techniques, déficit d’approvisionnement en énergie privant d’électricité des milliards d’êtres humains (le nucléaire restant le secteur le plus prometteur), optimisation de la production alimentaire grâce aux biotechnologies.

Claude Allègre
Ma vérité sur la planète
Éditions Plon-Fayard
240 pages – 18 euros
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Comments (43)

  • Anonyme Répondre

    Je suis retraité de Météo France  où j’exerçais dans les domaines du rayonnement et de l’interprétation des images satellitaires. Il me semble que les commentateurs oublient quelques évidences :

    1- Le propre d’une serre n’est pas de réchaufer, mais d’atténuer le refroidissement. La chaleur que diffuse le CO² lui provient de la terre (et non du soleil qui, lui, réchauffe la terre).

    2- Une des caractéristiques des gaz est leur pouvoir sélectif d’absorbtion/émission. Un gaz ne peut ni absorber ni émettre hors sa propre fenêtre de radiance. Le CO² est transparent à tous les rayonnements infrarouges en dehors de la plage 12/15 µ. Cette plage fait partie du rayonnement tellurique dont elle occupe 18%. Le CO² ne peut donc absorber plus que ce qui est absorbable par lui. Cette absorbtion est totale.

    3- Les variations climatiques sont permanentes depuis que le système solaire existe . Or lesmesures de température ne sont coordonnées mondialement que depuis 1950. Il faut attendre au moins un siècle  pour pouvoir déterminer le sens d’une évolution climatique. Il y avait déjà des périodes de réchauffement avant l’appartition de l’homme sur terre. En outre, quand on évalue la quantité de CO² anthropique (comment le discerner du CO² naturel ?), on parle de millions de tonnes : De quoi parle-t-on ? de la masse et surtout pas du poids.

    14 août 2010 à 13 h 58 min
  • doriginehumaine Répondre

    M.Allègre appartient, malheureusement, à cette mince couche de pseudo intellectuels qu’une seule chose effraie:les Lumières,les Lumières de la raison,de la vérité et de l’intelligence.M.Allègre est devenu le cauchemar de tous ceux et toutes celles qui croient dans le progrès humain et dans la force des idées appuyées sur des démonstrations étayées par des arguments recevables et des expériences valables.En suivant M.Allègre il n’est plus question d’enrayer le déclin mais de hâter la décadence de l’Humanité.

    12 mai 2010 à 17 h 17 min
  • ANDRE Répondre

    MONSIEUR ALLEGRE A RAISON le réchauffement planétaire par le CO2 est une illusion .Savez-vous que la production  totale de CO2 chaque année est de 36  milliards  de M3 c.à d. qu’ils  représentent
    un volume de 3 X 3 X 4 milimètres. sur une sphère  de 12 métres de diamétre soit un immeuble de 4 étages.Regardez les 3 signes CO2 sont plus grands que son volume indiqué plus haut
    Je pense que l’image est assez convaincante pour ramener la panique du CO2 à sa juste proportion.
    MONSIEUR ALLEGRE A RAISON.

    5 janvier 2010 à 10 h 49 min
  • BOUZICK Répondre

    Chère Madame,

    Je ne sais trop qui vous êtes. Une fervente admiratrice de M. Allègre, en tout cas.

    Plus ou moins aveugle, de surcroît. Vos arguments, pas plus que les siens, ne tiennent pas la route.

    Ce (petit) monsieur est géologue. Très compétent, dit-on. De réputation mondiale. Pourquoi pas? Qu’il se contente donc de son domaine et n’ essaie pas de donner la leçon au monde entier. Qu’il apprenne déjà à s’exprimer correctement avant de traiter les autres d’incompétents et d’incultes. Provocations grossières proches de la diffamation. Les diplômes, Madame / Monsieur, sont respectables mais ne font pas tout! D’ailleurs, sa soi-disant valeur n’a pas empêché que, contre tout pronostic, alors qu’il se voyait déjà promu, "on" ait cru bon de l’écarter de ce gouvernement d’ouverture… Avez-vous une saine explication à cette flagrante injustice?

    Il est, lui-même, à peine capable de formuler une phrase sans une faute de syntaxe… Qu’il apprenne donc déjà à parler sa propre langue et il sera, déjà, un petit peu plus crédible.

    La vérité, c’est qu’il jalouse le renom et l’audience de personnes dont il se proclame supérieur. Adolescence non terminée, qui s’affirme dans la négation d’autrui? Complexe d’infériorité? revanches à prendre sur le reste de l’humanité? Autres pistes? Questions à creuser…

    Ne serait-il pas non plus, par hasard, le porte-parole d’un lobby quelconque (le choix est vaste) qui a tout à gagner (aux sens propre et figuré) à faire croire que "tout va bien, Madame…"

    Il se croît original à proclamer que le prochain combat sera de celui de l’eau? On avait besoin de lui pour le savoir? Demandez aux Saheliens ou, plus près de nous, aux  habitants de l’ouest ou du sud de la France, si c’est un scoop.  A supposer même que les gens qu’il envie aient tort, leur combat n’est pas antinomyque avec celui de la cause de l’eau dans le monde.

    Pour rester dans son registre, son attitude est puérile et méprisable. Pour être respecté, M. Allègre, il faut être respectable… Vous avez beaucoup de travail à effectuer de ce côté-là!  Vous êtes pathétique et pitoyable. Courage!

    J’apprécierais une réponse. Peu probable…

    14 novembre 2009 à 19 h 40 min
  • ERIC HOTEL Répondre

    Expliquez- moi SVP

    On me dit : la glace fond , et le niveau de la mer va monter

    Dans mon bar je met de la glace dans un verre , et je rempli d’eau . Les galçons flottent comme des icebergs, normal…..Par contre quand ils fondent , j’attends toujours que l’eau déborde et comme St Thomas je ne vois rien venir??????????????

    5 septembre 2009 à 16 h 32 min
  • meghar Répondre

    voila que Mr Allegre devient plus scientifique que les autres ont ce demende  ce qui le fait vomir de la sorte mais j’aimerais au moin qu"il sache que MR Hulot nous a bien fait réver lui.

    18 juin 2009 à 21 h 15 min
  • Lamart Répondre

    ça donne enfin envie de respirer ce livre. Claude Allègre est un savant; mais un savant que l’on rconnaitra que dans deux siècles.  Comment expliquer qu’il a raison en quelques lignes ? Toute la chaleur produite par l’homme est inférieure à ce que dégage un seul volcan. Et les volcans, ilssont à 90 % cachés sous la mer. On est encore incapable de dire combien il y en a !   Pour le CO2 il est presque totalement dissous par les océans qui, je le rappelle couvrent les deux tiers de la surface du globe.  Je concluerai en disant que l’homme est bien prétentieux de croire qu’il a ne serait-ce qu’un petit grain de sable de pouvoir de décision sur le devenir de notre terre.  Claude Allègre a raison, faisons en sorte de donner de l’eau au 3/4 des humains qui n’en ont pas.

    12 juin 2009 à 17 h 28 min
  • cagouleverte Répondre

    bonsoir monsieur  Perio

    il est regretable aprés un tel deballage de connaissances en physique et thermodynamique que vous omettiez de citer les differents relevés au niveau du co2 ainsi que la temperature prelevés au sein de miniscules bulles d’air piegées dans les carrottes de glace ,extraitent aussi bien sur la banquise qu’en Antartique et qui nous donne une idée  tres precise de l’evolution de la temperature par raport au co2 et cela depuis des milliers d’années .

    Pour ce qui est de monsieur Claude Allègre il est de mon avis un veritable imposteur sur le plan scientifique qui n’a que d’autres but que de faire braquer le projecteur  des medias sur lui en denoncant une pseudo-machination des ecolos.

    Comment peut-on tomber si bas ???et que des personnes ditent censées peuvent emettre un doute aprés ses dires sans aucun fondements.

    Monsieur Allègre est une personne dangereuse,qui doit disparaitre  de la scene politique et de la scene tout court……….

    14 juin 2008 à 0 h 31 min
  • Marcoroz Répondre

    Pour ma part, je me désole de devoir combattre sur un terrain ceux qui sont parmi mes alliés sur l’autre, et réciproquement. Nier le phénomène du changement climatique ou le fait que les activités humaines en soient la cause est aujourd’hui une attitude à la fois grotesque et irresponsable. Ceux qui le font, comme Messieurs Millière, Murawiec, DRZZ, montrent ainsi qu’ils ont un esprit partisan. Je préfère voir la juste cause d’Israël défendue par des gens plus rigoureux et plus honnêtes (et il y en a) – tout comme je préfère voir la juste cause de l’écologie et de la protection de la nature défendue par des gens plus rigoureux et plus honnêtes que ceux des Verts qui donnent dans le "palestinisme" (et il y en a aussi).

    9 juin 2008 à 8 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    A Nexus 6

    Comment "ne peut on pas" accorder une once de crédit à Mr Hulot en lisant son pacte écologique?

    Tu fais quelque chose toi pour l’environnement toi?

     Tu vérifies que les jeans que tu achètes sont faits avec des fibres écologiquement traités ou teints avec des produits écologiquement approuvés, ou si la chemise made in Taïwan que tu portes n’est pas sortie d’une usine polluante? Et sous prétexte que eux ne le font peut etre pas les déchargerait de toute crédibilité?? Un peu facile tu ne trouves pas??

    N’es tu pas un donneur de leçon en dénigrant ceux que tu considèrent comme de faux prophètes?

    Qui te permet de dire que tel ou tel scientifique est plus sage que le simple observateur de ce qui se passe depuis un certain nombre d’années?

    C’est ton droit de penser librement! Laisse aux autres le droit de penser librement aussi!

    Tu ne parviendra pas à fédérer les gens en dénigrant untel ou tel autre parce que tu te bases sur des infos récente. Mr Hulot un faux prophéte? En tout cas, il travaille sur la nature depuis bien plus longtemps que beaucoup de ceux que tu a l’air de mettre sur un piedestal! Et il ne te demande pas de te saigner aux 4 veines pour faire en sorte que les choses s’améliorent.

    Après tout, ce n’est pas si compliqué d’aller dans ce sens, et c’est juste une question d’éducation!

    Pense y!

    26 décembre 2007 à 13 h 50 min
  • soyez observateur!!! Répondre

    A DJ!!

    Juste pour te rappeller que il n’y a pas si longtemps, la pensée dominante était que le réchauffement climatique était une aberration créée par les "écolos, verts, baba- cool …etc"!!

    Et il n’était pas question de croire à ce que l’on considère aujourd’hui comme un fait!! Et si il s’agit de se pencher sur les mots pour pouvoir faire des commentaires, je trouve moi qu’il est malhonnête et prétentieux de prétendre à égaler copernic et Mr Allegre!

    Et pour ce qui est de remmetre en cause les théories scientifiques, si elles évoluent, c’est bien parce que certaines personnes se permettent de discuter ou de chercher d’autres réponses à ce qui ne remporte pas l’adhésion commune de tout interessé!!

     

    Merci D.J pour ton intervention! Elle m’a permis de faire la mienne!

     

    26 décembre 2007 à 12 h 12 min
  • Nexus 6 Répondre

    Première chose : lisez le livre (je doute que tout le monde l’ait fait).

    Le propre d’une démarche critique est de s’alimenter à plusieurs sources. Quoi qu’on pense du livre de monsieur Allègre, le conspuer avec autant de violence  que certaines critiques en font montre, frise l’indélicatesse inquisitoriale.

    Aussi, je vois certains incapables de remettre en cause leurs certitudes et d’enlever leurs oeillères, incapables de faire preuve d’objectivité.

    Non, messsieurs-dames, la science n’est point méprisable et point dangereuse. Mais il faut l’aborder avec l’esprit ouvert, ce dont, paradoxalement, les tenants d’un idéalisme écologiste qui frise l’ayatolisme le plus émouvant (ou le plus drôle), sont incapables.

    Personnellement, j’ai plus foi en un discours éclairé et frappé au bon bout de la raison qu’en celui moins clair, plus passionné et très subjectif des écolos, idéalistes dans le discours et terroristes dans les faits.

    Quand les écologistes donneurs de leçon viendront habiter le Larzac dans des maisons écologiques, qu’il vivront du produit de leur propre élevage, tricoteront des pulls de la laine de leurs moutons et se laveront dans la rivière au grand air, alors on en reparlera.

    Parce qu’il est bel et bon de tirer dans les pattes de ceux qui argumentent et pensent de manière moins dogmatique que soi, mais je doute que les donneurs de leçon qui se nourrissent d’anxyolitiques dès qu’on prononce les mots  "couche d’ozone" soient capables de dire avec certitude si les jeans qu’ils achètent sont faits avec des fibres écologiquement traités ou teints avec des produits écologiquement approuvés, ou si la chemise made in Taïwan qu’ils portent n’est pas sortie d’une usine polluante.

    Arrêtons de nous tordre les mains en attendant l’Apocalypse que les prêcheurs verts nous promettent. Ecoutons les sages, rejettons les faux prophètes (comment peut-on accorder une once de crédit à Mr Hulot quand on lit son pacte écologique?)  et agissons de concert mais sans hystérie pour l’avenir : informons-nous, informons nos enfants et cessons le terrorisme intellectuel médiatico-con qui nous fait culpabiliser chaque jour de n’être pas un écolo intégriste.

    Brisons la logique de la guerre sainte écologique. La raison et la science paraissent peut-être arides, mais sont légitimement plus à même d’éclairer le débat.

    Au final, j’ai beaucoup aimé le livre de Mr Allègre. Pour une fois qu’on dégraisse le mamouth écologique!

     

    16 décembre 2007 à 15 h 44 min
  • Nexus 6 Répondre

    Première chose : lisez le livre (je doute que tout le monde l’ait fait).

    Le propre d’une démarche critique est de s’alimenter à plusieurs sources. Quoi qu’on pense du livre de monsieur Allègre, le conspuer avec autant de violence  que certaines critiques en font montre, frise l’indélicatesse inquisitoriale.

    Aussi, je vois certains incapables de remettre en cause leurs certitudes et d’enlever leurs oeillères, incapables de faire preuve d’objectivité.

    Non, messsieurs-dames, la science n’est point méprisable et point dangereuse. Mais il faut l’aborder avec l’esprit ouvert, ce dont, paradoxalement, les tenants d’un idéalisme écologiste qui frise l’ayatolisme le plus émouvant (ou le plus drôle), sont incapables.

    Personnellement, j’ai plus foi en un discours éclairé et frappé au bon bout de la raison qu’en celui moins clair, plus passionné et très subjectif des écolos, idéalistes dans le discours et terroristes dans les faits.

    Quand les écologistes donneurs de leçon viendront habiter le Larzac dans des maisons écologiques, qu’il vivront du produit de leur propre élevage, tricoteront des pulls de la laine de leurs moutons et se laveront dans la rivière au grand air, alors on en reparlera.

    Parce qu’il est bel et bon de tirer dans les pattes de ceux qui argumentent et pensent de manière moins dogmatique que soi, mais je doute que les donneurs de leçon qui se nourrissent d’anxyolitiques dès qu’on prononce les mots  "couche d’ozone" soient capables de dire avec certitude si les jeans qu’ils achètent sont faits avec des fibres écologiquement traités ou teints avec des produits écologiquement approuvés, ou si la chemise made in Taïwan qu’ils portent n’est pas sortie d’une usine polluante.

    Arrêtons de nous tordre les mains en attendant l’Apocalypse que les prêcheurs verts nous promettent. Ecoutons les sages, rejettons les faux prophètes (comment peut-on accorder une once de crédit à Mr Hulot quand on lit son pacte écologique?)  et agissons de concert mais sans hystérie pour l’avenir : informons-nous, informons nos enfants et cessons le terrorisme intellectuel médiatico-con qui nous fait culpabiliser chaque jour de n’être pas un écolo intégriste.

    Brisons la logique de la guerre sainte écologique. La raison et la science paraissent peut-être arides, mais sont légitimement plus à même d’éclairer le débat.

    Au final, j’ai beaucoup aimé le livre de Mr Allègre. Pour une fois qu’on dégraisse le mamouth écologique!

     

    16 décembre 2007 à 14 h 52 min
  • Chloé Répondre

    bonjour je voudrai savoir deux activites humaine utilisant l’amiante repondez avant se soir s’il vous plait merci c’est pour mon DNS en svt

    25 novembre 2007 à 19 h 40 min
  • Jacques PERIO Répondre

    Suite à mon commentaire précédent.

    J’ai beaucoup apprécié l’ouvrage de Monsieur Allègre pour lequel je ferai deux commentaires majeurs :

    1-  le rechauffement climatique n’est qu’une hypothèse. Il est impossible d’affirmer ni d’infirmer son existence. Un changement thermique ne peut s’appécier que par des mesures de températures; Or les mesures ne sont fiables que depuis 1950. Il faudra avoir au moins trois unités. soit 90 ans, pour déceler une éventuelle modification .

    2- Même si le réchauffement était  avéré on ne peut en attribuer la cause au CO² : le propre d’un effet de serre est d’atténuer un refroidissement et non de provoquer un réchauffement ! Le CO² ne peut que retranmettre une partie de la chaleur qu’il capte ! Prétendre, comme l’a fait en 2004 au cours d’une émission de "C dans l’air" le président de Météo France que " c’est le CO² et non le soleil qui chauffe la terre" est une idiotie ou au moins un lapsus.

    3- Pour Claude Allègre, le changement climatique est un fait avéré sous l’influence du CO².Il ne suffit pas d’affirmer, Monsieur Allègre, il faut prouver !

    3 novembre 2007 à 19 h 57 min
  • Jacques PERIO Répondre

    Suite à mon commentaire précédent.

    J’ai beaucoup apprécié l’ouvrage de Monsieur Allègre pour lequel je ferai deux commentaires majeurs :

    1-  le rechauffement climatique n’est qu’une hypothèse. Il est impossible d’affirmer ni d’infirmer son existence.

    3 novembre 2007 à 17 h 20 min
  • PERIO Répondre

     

     

     

     

    L ‘  EFFET  DE  SERRE

     

     

    Depuis une dizaine d’années, les médias, les populations, les gouvernements prennent conscience qu’une menace d’une extrême gravité pèse sur le monde des hommes. La terre se réchauffe ! Ce réchauffement atteindra quelques degrés dans un siècle, suffisamment pour bouleverser l’équilibre écologique de la planète. Les glaces polaires vont fondre, les mers vont envahir les zones littorales, telle région verdoyante va se désertifier, et les déserts vont refleurir.

     

    La cause de cette prochaine catastrophe est l’effet de serre produit par le gaz carbonique. Or celui-ci provient des activités humaines, en particulier des gaz d’échappement des automobiles. Or, qui dit « automobiles » dit progrès de l’humanité. L’homme lui-même, par souci de son bien-être présent compromet non seulement l’avenir de sa descendance mais aussi la subsistance des populations que leur niveau de vie très bas place au rang de victimes. Les journaux et télévisions ne cessent d’alerter l’opinion publique. Des colloques nationaux et internationaux s’emparent du problème. Les chefs d’Etat s’émeuvent et préconisent des solutions drastiques. Le monde est en danger : il faut décréter la mobilisation générale.

    Pas d’affolement ! Avant d’entreprendre quoi que ce soit, il faudrait d’abord savoir de quoi l’on parle. Tout d’abord que faut-il comprendre par « effet de serre » ?

    Tout le monde sait ce qu’est une serre, ce local entièrement vitré chauffé par le soleil. Comment ça fonctionne ?

    Le soleil nous envoie, entre autres, sa lumière et sa chaleur. En réalité, il n’émet que du rayonnement qui se propage à 300.000 km/s, sous une forme qui s’apparente à des ondes (un peu comme les ondes concentriques provoquées par la chute d’un caillou dans l’eau) dont la distance entre les crêtes varie. On pourrait dire aussi que le soleil émet des paquets d’énergie à intervalles réguliers. La « fréquence » est le nombre de paquets émis par seconde. En réalité, il n’y a pas qu’une seule fréquence mais une suite continue de fréquences auxquelles on a donné des noms : rayonnements gamma et X (les plus élevées), rayonnement ultra-violet, rayonnement visible, rayonnement infra-rouge. La quantité de rayonnement est faible aux hautes fréquences, devient maximale dans le visible et diminue lentement dans l’infrarouge. Ces rayonnements ne diffèrent que par leur fréquence (ou longueur d’onde : en France on parle plus en longueur d’onde. La vitesse de l’énergie – ou vitesse de la lumière – est le produit de la fréquence par la longueur d’onde).

    Le rayonnement solaire s’étend d’une longueur d’onde de 0,13 micron (millième de millimètre) à 30 microns (en fait, au-delà de 3 µ il est négligeable). De 0,13 à 0,21 µ c’est le domaine des rayons gamma et X. De 0,21 à 0,4 µ le rayonnement est dit « ultra-violet). De 0,4 à 0,7 µ c’est le rayonnement dit « visible », et au-delà de 0,7 µ le rayonnement infra-rouge. Pourquoi ces dénominations ? La moitié du rayonnement solaire se situe entre 0,4 et 0,7 µ. Or, cette fraction est celle reçue par nos yeux et transformée par le cerveau en impression colorée du violet (0,4 µ) au rouge (0,7 µ), d’où l’appellation de ce qui est avant  et après. La fraction supérieure à 0,7 µ (environ 30 %) est perçue par les cellules sensitives de la peau et traduite par le cerveau en impression de chaleur. Ce n’est donc pas tout le rayonnement solaire qui réchauffe mais seulement l’infrarouge ( la lumière ne chauffe pas, et l’infrarouge n’est pas visible).

    Ce rayonnement est émis par le soleil dans toutes les directions, et les paquets d’énergie, sept minutes après leur émission, atteignent la terre. Que se passe-t-il ? Avant d’arriver sur terre, le rayonnement devra traverser l’atmosphère où il subira de profondes transformations. Jusqu’à 0,29 µ il est absorbé par les hautes couches (au-dessus de 20 km). Ensuite les particules d’énergie (ou photons) rebondissent de plus en plus sur les molécules gazeuses qui se les renvoient dans toutes les directions. On appelle ce phénomène la diffusion. Celle-ci est ainsi de plus en plus importante dans l’ultraviolet proche et atteint son maximum au début de la fraction visible. Elle cesse à partir de 0,8 µ, donc après le rouge. C’est pour cela que le ciel sans nuage est bleu et le coucher de soleil rouge. L’infrarouge solaire traverse donc l’atmosphère en ligne droite, sans être diffusé. Il est absorbé par la matière liquide et solide et perçu en tant que chaleur.

    La surface terrestre ainsi réchauffée va émettre son propre rayonnement. Mais comme il est de faible énergie, ce rayonnement se situe entièrement dans l’infrarouge, entre 3 et 50 µ. Il est donc essentiellement calorifique et émis vers l’atmosphère. Sa répartition est identique à celle du soleil : il augmente rapidement de 3 à 7 µ, atteint son maximum entre 7 et 10 µ puis diminue progressivement pour devenir négligeable au-delà de 50 µ.

    Revenons maintenant à notre serre vitrée. Le verre possède une propriété particulière. Il est transparent : il laisse passer les rayonnements visible  et infra-rouge solaire (de courte longueur d’onde) mais réfléchit le rayonnement infra-rouge terrestre (de grande longueur d’onde). Le résultat est que la chaleur solaire réchauffe l’intérieur de la serre, mais que la chaleur émise par le sol et la matière est piégée par le verre. En somme, la serre se réchauffe parce qu’elle ne se refroidit pas : à cause du verre. Le propre de la serre n’est pas de réchauffer, mais d’atténuer le refroidissement.

     

    Qu’est-ce que l’atmosphère ? C’est une mince (par rapport à la masse de la terre) pellicule gazeuse qui entoure la terre. Du fait de la gravitation, sa densité décroît avec l’altitude. On trouve encore des molécules gazeuses à 400 km, mais ce n’est qu’en dessous de 120 km que sa densité va intervenir pour freiner la tombée dans l’atmosphère des météorites et satellites artificiels. Ce gaz est un mélange de 78% d’azote, 21% d’oxygène et 1% de gaz neutres (argon, néon, krypton). On y trouve aussi du gaz carbonique (0,01%) et de la vapeur d’eau. Ces deux gaz ne font pas réellement partie de l’atmosphère quoiqu’ils interviennent fortement dans les échanges énergétiques.

    Quand il absorbe de l’énergie, un atome se comporte un peu comme une passoire, ou un tamis qui ne laisse passer que les grains de dimensions inférieures à sa maille. En fait, l’atome est encore plus sélectif, car il ne laisse passer que les grains qui correspondent à la dimension de sa maille, à l’exclusion des plus gros et des plus petits. Cette particularité se nomme la « fonction filtre » de l’atome, et chaque matière a une fonction filtre différente et spécifique. Cela signifie que chaque type d’atomes ne peut absorber qu’une longueur d’onde déterminée d’énergie. Une combinaison d’atomes formant une molécule se comporte comme un corps spécifique, et non comme la somme de ses composants : Il absorbe l’énergie dans un intervalle (une plage) plus ou moins étendu, mais seulement à l’intérieur de cet intervalle. Cette fonction filtre joue dans les deux sens : le corps qui absorbe dans une longueur d’onde ne peut émettre de l’énergie que dans cette même longueur. Il faut soigneusement conservé dans l’esprit cet aspect de la matière pour bien comprendre ce qu’il va sa passer.

    La terre se réchauffe donc en absorbant le rayonnement infra-rouge du soleil, et elle se refroidit en émettant dans l’infrarouge, vers l’atmosphère. Or, par nature, l’azote et l’oxygène (99% de l’air) sont transparents à l’infra-rouge. Le rayonnement terrestre devrait donc traverser l’atmosphère et se perdre dans l’espace : la terre se réchaufferait le jour et se refroidirait considérablement la nuit, la différence de température dépassant 100 degrés. Ce n’est pas le cas, heureusement, car le rayonnement terrestre va rencontrer dans l’atmosphère les deux gaz – hôtes, le gaz carbonique et la vapeur d’eau. Ceux-ci ont la particularité d’avoir une fonction filtre dans l’infrarouge, et, justement, celui émis par la terre. La vapeur d’eau, dont la quantité est variable du fait de la condensation et de l’évaporation, absorbe fortement la chaleur entre 5 et 7 µ et totalement au-dessus de 20 µ, soit 33% de l’énergie émise par le sol. Le gaz carbonique dont la fonction filtre se situe entre 15 et 17 µ absorbe intégralement cette fraction de l’émissivité terrestre, soit 18 %. Ces énergies absorbées sont ré-émises notamment vers le sol : ainsi, la vapeur d’eau et le gaz carbonique jouent le rôle du verre de la serre, qui laisse passer la chaleur solaire et atténue le refroidissement du sol.

    C’est cela l’effet de serre qui maintient une température vivable, en piégeant 51 % du rayonnement terrestre. Les 49 % restant sont inabsorbables par l’atmosphère qu’ils traversent avant d’aller se perdre dans l’espace. Ils se situent entre 8 et 12 µ, et l’on appelle cet intervalle la « fenêtre de transparence atmosphérique ».

    L’effet de serre est une réalité bénéfique. Sans lui, les fortes variations de températures auraient compromis, voire empêché le développement de la vie. Il est dû principalement à la vapeur d’eau (pour 33%) et au gaz carbonique (pour 18%). La question qui se pose aux médias, aux gouvernants et à l’opinion est de savoir si cet effet peut s’accentuer, entraînant un réchauffement général de la planète.

    On aurait déjà observé depuis 150 ans une augmentation de 0,5 ° et on prévoit 1 à 3° d’ici cinquante ans, avec toutes les conséquences écologiques que cela entraînerait. Soyons sérieux ! La mesure des températures n’est normalisée que depuis la fin de la guerre, avec la mise en place d’un système coordonné de mesures sous abris. Attendons encore un siècle pour faire une évaluation (l’unité de temps climatologique est de trente ans). La teneur de l’atmosphère en gaz carbonique est en constante augmentation. Même objection : depuis quand sait-on la mesurer ? Entre 1850 et 1950, le chauffage domestique au charbon et au bois, les locomotives au charbon et les centrales électriques thermiques devaient rejeter au moins autant de CO² que nos automobiles (et que dire des incendies de forêts et des rejets volcaniques !)

    Admettons l’augmentation du CO². Celle-ci entraîne-t-elle une augmentation de l’effet de serre ? C’est physiquement impossible. Le gaz carbonique ne peut absorber – et émettre – que dans l’intervalle déterminé par sa fonction filtre, c’est-à-dire principalement entre 15 et 17 µ. En aucun cas il ne peut absorber de façon sensible dans une autre longueur d’onde. Or, dans cette plage qui fait partie de l’émissivité terrestre, le gaz carbonique absorbe déjà la totalité de ce qui est absorbable. Il ne peut pas absorber plus que ce qui est émis ! Je répands sur une surface un dé à coudre d’eau. J’utilise une feuille de buvard qui absorbe la totalité de cette eau. Je recommence l’expérience en utilisant deux puis trois feuilles de buvards identiques. La quantité d’eau absorbée sera-t-elle plus importante ? Quel que soit l’épaisseur du buvard, si je n’ai qu’un seul dé à coudre d’eau à absorber, je n’en absorberai jamais davantage !

    Si la température de la terre augmente, son émissivité augmentera. L’axe de sa plage d’absortion/émission se décale vers les courtes longueurs d’onde, entraînant une diminution de la quantité d’énergie de la plage 15/17 µ. La terre reçoit son énergie du rayonnement infra-rouge du soleil (et non du rayonnement visible qui ne chauffe pas). Un réchauffement de la terre ne peut provenir que d’une augmentation du rayonnement infra-rouge du soleil, ce qui, paradoxalement, ne peut se produire qu’à la suite d’un refroidissement du soleil.

    L’effet de serre est depuis des millions d’années à son stade maximal, et il en sera encore ainsi pendant longtemps. Même si la teneur en CO² devenait 1000 fois plus grande, atteignant 1% du mélange atmosphérique, la quantité de chaleur absorbable, entre 15 et 17 µ, serait identique à ce qu’elle est, et l’effet de serre ne serait pas modifié. Le gaz carbonique constituait, il y a des milliards d’années, l’essentiel de l’atmosphère primitive. La vie végétale, à base de carbone et d’azote, s’est développée en décomposant le CO² dont l’oxygène, libéré, a permis le développement de la vie animale. Le grand pourvoyeur actuel de gaz carbonique n’est autre que la vie : 5 milliards d’hommes, en respirant, rejette du gaz carbonique, sans parler des milliards d’animaux, et des plantes…et cela depuis trois milliards d’années … Le gaz carbonique est soluble, et l’on ignore la capacité immense d’absorption des océans.

    L’augmentation de l’effet de serre ne peut cependant être exclue de la réflexion. Si elle était effective, il y aurait certes de profonds bouleversements climatiques. En effet, au stade où il est actuellement, grâce à la vapeur d’eau et au gaz carbonique, l’équilibre radiatif de l’ensemble soleil – terre est maintenu : le surplus de rayonnement solaire absorbé par le sol est évacué vers l’espace, dans la plage dite de transparence atmosphérique, entre 7 et 10 µ. Toute modification de l’intensité du rayonnement solaire en plus ou en moins se retrouvera dans cette soupape de sécurité, puisque l’atmosphère absorbe la quasi – totalité du rayonnement tellurique en dehors de cette plage. Il apparaît évident que l’augmentation de l’effet de serre ne peut provenir que d’un gaz dont la plage d’émissivité se situe entre 7 et 10 µ. De tous les gaz atmosphériques, un seul pourrait être concerné. Il s’agit de l’ozone, notamment des basses couches donc provenant de l’activité humaine, qui absorbe l’infrarouge dans la raie étroite de 9 µ. Alors, une augmentation de l’ozone (industrielle) aggraverait l’effet de serre ? Pas plus que l’augmentation du CO², puisque l’absorption est filtrée à 9 µ : pour accentuer l’effet de serre, il faudrait un autre gaz qui filtrerait et renverrait le rayonnement terrestre, dans la fenêtre de transparence atmosphérique : un tel gaz n’existe pas !

    Les variations du rayonnement solaire peuvent-elles avoir des incidences sur le réchauffement de la terre ? Le problème est complexe et on ne sait pas le résoudre, sauf par approximation. Le soleil rayonne comme un corps noir dont la température serait de 6000° : un tel rayonnement présente donc les caractéristiques que nous connaissons : une bande comprise entre 0,13µ et  3µ, avec un maximum à 0,7µ. Si le soleil était plus chaud, sa raie centrale d’émissivité se trouverait décalée vers de plus courtes longueurs d’onde, dans l’ultraviolet. En conséquence, la fraction d’infrarouge qu’il diffuse s’en trouverait réduite, et donc le réchauffement de la terre ! A l’inverse, un refroidissement du soleil décale son émissivité vers l’infrarouge, augmentant ainsi la quantité de chaleur absorbée par le sol terrestre. Il semble paradoxale qu’un réchauffement du soleil refroidisse la terre et que son refroidissement nous apporte de la chaleur. A moins qu’il n’y ait une faille dans ce raisonnement ! Si le soleil se comporte comme un corps noir à 6000° pour la terre, il doit aussi le faire pour les autres planètes, notamment Mercure et Pluton. Or, celle-là, très proche du soleil, en reçoit beaucoup plus d’énergie que celle-ci qui se révèle une planète de glace. On peut en conclure que la fonction corps noir à 6000° du soleil n’est valable que pour la terre. Mercure reçoit un rayonnement très énergétique principalement en UV lointain et en-deça, et Pluton un rayonnement IR de grande longueur d’onde, faiblement énergétique. Le rayonnement solaire ne se propage pas uniformément dans l’espace : les courtes longueurs d’onde, de forte intensité, s’amortissent plus vite que les grandes longueurs d’onde de faible intensité. Le rayonnement de fond de l’univers est un rayonnement radio. Le réchauffement ou le refroidissement d’une planète est lié autant à l’éloignement de son étoile qu’à la température de celle-ci. On peut se poser la question de l’évolution de l’orbite de la Terre : l’accroissement de la distance Terre – Soleil se traduira par l’augmentation du nombre de jours dans l’année et l’abaissement de la température. C’est alors qu’on souhaitera peut-être un surplus d’effet de serre.

    La destruction de la couche d’ozone est encore une autre aberration pseudo-scientifique, mais ceci est une autre histoire qui mérite aussi d’être écrite.

    26 octobre 2007 à 9 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Je me demande s’il y a encore un mot à dire… vous avez tout dit ou presque.
    Je peux citer des intellectuels très "scientifiques" qui ont écrit beaucoup de choses sur le rechauffement anthropique de la planete, pour les citer en vrac, Hubert Reeves (pourtant tj très modéré), Yves Paccalet (qui a vu des ses yeux changer le monde), François Dagognet,¨Paul Ehrlich, Robert Sardouny, Jean Pierre Dupuy…
    Le bons sens, n’est visiblement pas en main de la gente  politique… plus de gens sur terre, plus de besoin, plus de pollution… ça parait tellement évident comme équation.
    Monsieur Allegre préfère expliquer en lonf en large et en travers qu’être écologue est une entrave à la recherche et à la modernité…. Cette volonté d’aller plus haut, plus vite, sans réfléchir… ou chercher à vivre en harmonie avec sa terre, chercher des énergies nouvelles … souvent peu interessante pour l’économie mondiale… ah est-ce là le bas qui blaisse ?… je n’ai pas d’illusion, ce n’est qu’un fil du bas qui blesse.
    L’écologie n’a JAMAIS interessé personne, "ça fait pas sérieux, c’est pour les soixante huitars ou les femmes"… oui messieurs-dames… mais quand la terre mourra… l’humanité aura disparue depuis fort longtemps… mais bien sur il n’y a que vos 50 années à venir qui vous interresse…

    C’est désolant.

    1 juin 2007 à 17 h 00 min
  • thomas Répondre

    Même quand le "grand intellectuel" millière fait un article sur l’écologie il trouve le moyen de parler des musulmans , c’est une obcession chez lui , mais je lui pardonne , de toute façon après avoir déclaré en 2003 que "la situation en irak va aller de mieux en mieux"  je lui  pardonne tout au guy , le pauvre…

    21 mai 2007 à 19 h 32 min
  • Annaba Répondre

    Si ça peut vous aider, voici un courrier envoyé à Claude Allègre après sa chronique dans l’Express:

    Claude Allègre et « La décroissance » :

    J’ai toujours eu beaucoup d’estime et de reconnaissance pour Claude Allègre qui m’a fait découvrir et aimer les lois de l’univers, ce que mes professeurs du collège et du lycée n’ont jamais réussi à faire. Or sa dernière chronique dans « L’Express » du 6 avril 2006, me laisse pantois :

    « Cette attitude [des partisans de la décroissance] à l’égard de la science et du progrès est injuste et absurde. Injuste parce que c’est la science qui a détecté les nuisances que l’homme fait courir à l’environnement[encore heureux, mais il a fallu la forcer un peu, non ?] Absurde parce que c’est la science qui permet de résoudre les problèmes. Le progrès scientifique, aujourd’hui, c’est fixer les conditions d’un développement industriel propre et les modalités d’un équilibre entre l’homme et la nature, sans ralentir pour autant la croissance économique ».

    On a envie de chanter « Parole, parole… » Qu’est-ce que c’est que cette science qui ne se soucie des problèmes de l’environnement que lorsqu’il est déjà trop tard, et qui compte sur le marché pour faire le travail ? 

    Claude Allègre ignore-t-il que la nocivité de l’amiante est connue depuis 1906, et que son utilisation n’a été interdite qu’en 1997 !

    « La première observation de surmortalité chez des ouvriers utilisant de l’amiante a été réalisée en 1906 par Denis Auribault, inspecteur du travail à Caen. Mais si l’on s’en tient aux preuves scientifiques incontestables, le lien entre l’amiante et le cancer du poumon remonte à 1955, et celui avec le mésothéliome (cancer de la plèvre dont l’origine est quasi-exclusivement due à l’amiante) à 1960 » (François Malye). Claude Allègre ne pouvait ignorer qu’en ce qui concerne ce problème de l’amiante, les scientifiques, les industriels et les Etats étaient de connivence à travers le Comité Permanent Amiante. Ce Comité comprenait deux professeurs, il était financé par des industriels et avait la haute main sur la politique de l’amiante avec la complicité de l’Etat Français. L’amiante qui va faire au total en France 100.000 morts d’ici 2025 est malheureusement l’illustration qui réfute les trop nombreux grands professeurs et hautes personnalités politiques qui montrent le même optimisme que Monsieur Claude Allègre.

     « Comment peut-on espérer réduire les inégalités sociales entre les hommes si l’on a pas la croissance » écrit encore Claude Allègre.

    De quelles inégalités sociales s’agit-il ? Des inégalités franco-françaises, là où comme dans tous les pays industrialisés, le gaspillage des ressources est à son maximum, ou bien dans les pays qui manquent cruellement d’énergie ? Claude Allègre, s’il a étudié la « décroissance » sérieusement, devrait savoir qu’elle est censée concerner surtout les pays riches, afin de laisser les pays pauvres atteindre un niveau de subsistances décent. Rappelons-lui ces paroles de Gandhi :

    « Vivre simplement pour que d’autres, simplement, puissent vivre.»

    « Il y a suffisamment dans la nature pour les besoins de chacun mais pas pour la cupidité de tous. » Précisons qu’à l’époque de cette dernière sentence, la planète comptait moins de deux milliards et demi  d’individus !  

    En second lieu, vous aurez remarqué qu’à chaque fois que vous parlez avec des gens de la pénurie de pétrole, la quasi totalité de vos interlocuteurs vous revoient la balle des biocarburants. Cela signifie que leur idée fixe c’est leur addiction au carburant, mais que la conséquence de la continuation de la consommation par bientôt dix milliards de terriens d’un carburant quand bien même serait-il bio, va accroître l’effet de serre et donc la détérioration du climat pour les générations futures. Sans parler de la colonisation par les industriels des terres arables de toute la planète pour la culture de ces biocarburants, au détriment des cultures vivrières, comme au Brésil. Un carburant d’ailleurs bien peu bio, puisque pour pousser sa production, il faudra bien sûr employer encore force engrais et pesticides… En fait, pour tout un chacun, « Après moi le déluge ». Eh bien, que le déluge arrive puisque c’est ce que veulent les hommes !

     

    Réponse de Claude Allègre :

    Monsieur,

     

    Je crois que vous ignorez beaucoup de choses.

     

    1) Ce sont les scientifiques qui ont détecté l’excès de plomb dans

    l’atmosphère et qui ont mis au point et imposé l’essence sans plomb.

                       Soixante dix ans plus tard

     

    2) Ce sont les scientifiques qui ont détecté le trou d’ozone,

    identifié la cause et obtenu le Protocole de Montréal.

          Ils auraient mieux fait de le prévoir !

     

    3) Ce sont les scientifiques qui ont alerté le monde sur le problème

    du CO2. 

    Quant on commençait à s’étouffer

     

    4) Pour l’amiante, comme beaucoup, vous ignorez l’essentiel. La

    toxicité de l’amiante à haute dose est connue depuis 1906, mais à

    faible et très faible dose, elle est inconnue encore à ce jour.

    Savez-vous que la teneur en amiante dans les rues de Paris est

    supérieure à ce qu’elle est dans les couloirs et les salles de Jussieu

    lorsque le plafond est étanche, mesure qui existe sans aucune

    sollicitation depuis 1975.

    Ce n’était pas la question

     

    5) Quant aux bio carburants, ils dégagent du gaz carbonique comme le

    charbon et l’essence.

     On le sait très bien, merci

     

    Cher Monsieur, c’est parce que je crois qu’il faut protéger la planète

    (lisez mon livre d’il y a 20 ans  « Economiser la planète » !) qu’il

    faut mobiliser la science.

    Qu’à tu fais à part ça depuis 20 ans ?

        Annaba et son ses sites: http://philippe.annaba.free.fr et http://annaba.canalblog.com

    19 mai 2007 à 16 h 22 min
  • reichmann Répondre

    ne cassons pas le fond de commerce de Mr HULOT, de quoi va t’il vivre ????

    noel mamere la compris lui, il se recycle dans le maraige gay…tout aussi poluant d’ailleur…!!!!

    18 mai 2007 à 15 h 49 min
  • sylvain rodrigue Répondre

    M. Millière,

    Je me suis abonné aux 4 vérités il y a deux ans pour connaître votre avis, que j’estime, sur les événements que nous traversons.

    Cette fois encore, en proposant la lecture de ce livre iconoclaste, vous m’impressionnez. M. Allègre, que je ne connaissais pas (j’habite en France depuis quelques années mais suis d’origine canadienne), me semble ne frapper ses idées qu’au coin du gros bon sens, lequel gros bon sens ne figure hélas plus au catalogue de l’écologisme depuis un bon moment.

    M. Allègre est un scientifique d’envergure et un humaniste que j’ignorais, et c’est fort dommage. Je compte acheter quelques-uns de ses livres pour rattraper mon retard.

    Je vous remercie de nous avoir suggéré cet excellent bouquin, et j’espère que vous continuerez votre travail à contre-courant encore longtemps.

    Bien à vous,

    Sylvain Rodrigue.

    15 mai 2007 à 22 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Monsieur MILLIERE n’est pas du tout un scientifique.  Néanmoins, il a raison sur les verts "pastèque" complètement discrédités face au public (enfin !).

    Il se fie à des livres dont on peut parfois douter de la relation indépendante des auteurs vis à vis des industriels.  Il y a des gens domestiqués de façon financière un peu partout dans le monde pour diverses causes, c’est un fait.  Par contre, il y a très peu de chance qu’il y en ait parmi ceux qui dénoncent les perturbations actuelles du climat que de nombreux habitants de cette planète constatent simplement par eux mêmes.

    Mr Allègre est un simple géologue, pas un prix Nobel.  Il est certes un homme relativement réaliste pour certaines choses.  Celà dit, il y a d’autres scientifiques sérieux qui, eux, n’ont pas d’intérêts financiers à dire que le climat change, si ce n’est se discréditer eux-mêmes s’ils racontent des conneries (suicide professionnel).

    Toujours est-il que je reste personnellement perduadés que l’homme ne crée pas le changement climatique actuel, mais que sa pollution ne sert que d’accélérateur à un phénomène cyclique naturel ainsi amplifié

    Celà dit, il faut être honnête et reconnaître que souvent, les hommes polluent sacrément leur environnement en déversant des tonnes de merdes chimiques dangereuses depuis des lustres, notamment en Chine et en Afrique.  Un jour, celà se paiera.  L’homme commet aussi des sacages qui eux aussi se paieront.  Et alors ? 

    Et alors, de toutes façons, on est trop nombreux sur ce caillou, donc la nature va continuer à faire le ménage par ci, par là (tsunamis, tremblements de terre, etc.) et c’est comme ça.  La peur ne sert à rien.

    En agissant contre la pollution par des actes individuels civiques, on limitera alors un peu le règlement de comptes, mais c’est tout.   A chacun de jouer son rôle de protecteur.

    Faire pipi par terre et se rouler dedans par crise capricieuse parce qu’on veut protester contre la réalité et que l’on ne veut pas l’accepter ne changera rien.  Faire de même parce que des écologistes réalistes (rares) disent des vérités (mais pas forcément toutes les vérités) ne sert non plus à rien.

    Moralité : soyons responsables et citoyens en épargnant la nature autour de nous, et "à la grâce de Dieu".

    13 mai 2007 à 12 h 50 min
  • grepon le texan Répondre

    "En ce qui me concerne, j’attendrai de voir ce que va donner l’étude en stéréo du soleil en cours et effectuée par 2 satellites US."

    Entretemps, moi je vais continuer comme si l’energie, dans les formes qu’elle prend(electrique, carburants, etc), etait disponible a un cout determine par les marches.   C’est la seule contrainte qui m’interesse.   A MOINS QUE: quelqun peut expliquer en quoi un rechauffement qui serait en cours maintenant serait different dans ses causes qu’un rechauffement bien rien qui a vraiement eu lieux il y mille ans environs.   Ou bien, qu’un refroidissement qui va nous tomber dessus bientot sera different dans ses causes que le refroidissment serieuse qui a vraiment eu lieu, qui s’appellait "the little ice age".     Le reste du rapport de l’IPCC et les gesticulations interessees du chicken little qui s’appele Al Gore sont toute aussi bon pour la poubelle…la poubelle recyclee ou non…que la grand majorite des autres bouses qui sort de l’ONU.

    Have a great day!

    -Grepon le Texan

    11 mai 2007 à 21 h 24 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Dans ce domaine très particulier de la science, si on peut déjà se permettre d’appeler la météorologie par ce nom, personne ne devrait péter plus haut que son cul. Des effets de réchauffement sont certes mesurables mais de là à en conclure les vraies causes me parait ôsé et je ne peux que donner raison à Mr.Allègre.

    Laquelle / lequel de nous, sur ce blog aurait-elle / il la prétention de connaitre très exactement ce qui se passe, nous avons tous une vision subjective du phénomème. Chacun(e) étant influencé(e) par les médias qu’elle / il a choisis de croire suivant ses inclinaisons politiques ou religieuses du moment.

    Une part de vérité est certainement ailleurs. Essayez donc de représenter la terre, le soleil et la distance les séparant en grandeur réelle sur une feuille de papier et vous vous rendrez  facilement compte que c’est déjà un miracle que nous puissions vivre sur cette planète en ayant juste les écarts de température qui permettent la vie. Placez maintenant la  théorie du  réchauffement planétaire qui devrait nous menacer dans ce contexte et vous aurez alors la vraie dimension du problème.

    Quand il fait trop chaud dans une chambre on réduit le thermostat, malheureusement le soleil n’en est pas pourvu. En ce qui me concerne, j’attendrai de voir ce que va donner l’étude en stéréo du soleil en cours et effectuée par 2 satellites US. Les conclusions de ce test vont certainement être très intéressantes et nous éclairer la lanterne un peu mieux…

     

    A bon entendeur, salut.

    11 mai 2007 à 12 h 02 min
  • Jaures Répondre

    A Marc: Dans développement durable il y a développement. Ne sombrez pas dans la caricature de"l’écolo qui veut retourner à la bougie". La question n’est pas de renoncer au développemnt mais de le penser pour qu’il perdure et ne nuise pas à nos enfants. A moins que pour vous produire et penser soient antinomiques.

    11 mai 2007 à 10 h 36 min
  • Anonyme Répondre

    Quelles que soient les idées et les raisons de Mr Allègre, il n’est qu’un contradicteur de plus dans un débat dont l’ampleur dépasse l’homme. Toujours prêt à se prendre pour davantage qu’il est , ce dernier n’a en réalité qu’une chose à faire pour sauver ce qui peut l’être, c’est faire preuve d’humilité et de davantage de bon sens. Qui sait par exemple que la somme de nos rejets industriels et automobiles est probablement quantité négligeable, comparée au dégazage naturel et incontrôlable des gisements d’hydrates de méthane ?

    Ainsi

    J’aime bien Monsieur Hulot, et j’apprécie ses émissions, mais il me fait penser à ces individus ayant acquis la célébrité et qui, un beau jour, sont pris d’un remord (peut-être inconscient, pour les meilleurs d’entre eux) les poussant à militer pour les plus nobles causes, après n’avoir pas toujours donné eux-mêmes le bon exemple.

    Monsieur Hulot nous a fait rêver en parcourant la planète à grand renfort de dépenses tout court et de  gaspillages écologiques (qu’ils résultent de l’énergie considérable dépensée ne serait-ce qu’en transports, de la pollution en résultant, ou des dommages résultant des "indiscrétions" commises à l’égard de la nature, pour faire de l’audimat.

    Il voudrait maintenant nous convaincre de nous calmer !

    De grâce qu’il commence par trouver un job moins polluant et engager tous ceux qui l’imitent à en faire autant.

    Il donnera ainsi l’exemple à suivre et sera peut-être écouté. Quant au résultat à en attendre ???

    11 mai 2007 à 0 h 06 min
  • Mélina Répondre

    Des transformations  climatiques sont de toute évidence en cours , mais pas un simple réchauffement planétaire soi-disant essentiellement dû à l’irresponsabilité humaine. C es transformations ne seraient pas en effet fondamenta lement dues aux activités polluantes des humains même si ces dernières jouent un rôle non négligeable sur la scène climatique. Le climat d‘autres planètes est affecté également – les activités solaires seraien t donc les principales "coupables" . N otre système solaire entre probablement dans une phase de changement notable sur le plan climatique, ce qui occasionn era bien des drames qui pourraient être évités ou amoindris si la sagesse était plus à notre portée.. .

    La problématique écologique ne doit pas être minimisée parce qu’on essaie de nous manipuler, de nous contrôler, en instrumentalisant ces perturbations du climat en cours et à venir, elle demeure au contraire vitale.

    Par ailleurs, il est vrai qu’on n’aborde pas suffisamment le problème démographique de notre espèce , absolument déterminant dans l’avenir de celle-ci et pour celui des autres espèces vivantes. En lien avec ce problème, j ‘ai découvert un site pas très "correct" récemment, je ne l’ai pas encore entièrement parcouru, mais il m’interpelle. Voici l’adresse:

    http://philippe.annaba.free.fr/index.htm

    Mélina

    10 mai 2007 à 19 h 49 min
  • Marc Répondre

    Parce-que pour toi,le prolo du biolo,ce sont les guignols comme Hulot,ou l’autre abruti moustachu qui ont raison ? Ces gens là, les Hulot,Grenpeace,Al Gorre,Bové,le casseur de Mac-Do,ils en vivent ,et grassement de la crédulité des gogos qui les écoutent ! Ils n’ont pas besoin de travailler ! Des milliers de scientifiques à travers le monde, s’opposent aux théories fumeuses de ces gens,mais non,celà ne fait rien,des millions de crétins les écoutent ! Circulez,il n’y a plus rien à dire ! Pendant que nos bien-pensants,veulent priver l’Europe (400 millions d’individus ) de développement,la Chine,l’Inde,l’Asie dans son ensemble,l’Afrique,et d’autres,soit près de 6 milliards d’individus,continueront à se développer sans se préoccuper du soit -disant réchauffement de la planète,nous larguant par la même occasion ! 

    10 mai 2007 à 19 h 44 min
  • D.J Répondre

    X a dit "M. Allègre a fait de grandes choses, mais aujourd’hui il soutient qu’il n y a pas de réchauffement comme certains soutenaient que la terre était plate au temps des colombs".

    Votre analogie ne tient pas. Je vous rappelle que la théorie de la terre plate était la théorie dominante du temps de collomb, comme le réchauffement est aujourd’hui la théorie dominante.

    Votre intervention prouve qu’il est incorrect et malhonnête de douter ou de remettre en cause une théorie scientifique.

    Copernic, Allègre même combat ?

    D.J   

    10 mai 2007 à 19 h 09 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour monsieur Jaurès.

    " Le tort des Verts, lié à leur histoire, est d’avoir laissé au 2ème plan leur vocation première et perdu dans des prises de position proches de la LCR et dans une organisation interne absurde, le sens de leur engagement. " ………….. Nous sommes tout à fait d’accord sur ce point. Feront-ils pour autant leur aggiornamento ?…… à considérer les automatismes comportementaux du maire de Beigle ou de dame Voynet, rien n’est sûr !

     

    10 mai 2007 à 9 h 57 min
  • Scottkiller Répondre

    Bonjour,

    Bien vu Beru. Quid de la population mondiale. On parle écologie à tout va. Je fais tout ce que je peux pour ne pas "trop polluer". Mais tout comme bon projet qui se respecte avec une gestion digne de ce nom, comment est géré le projet écologie.

    Il est clair que la population augmente, donc augmentation de la conso d’eau, d’energie ( nourriture et autres) etc… Jusqu’ou va t on pousser la science pour qu’elle aide à réduire notre consommation.

    Quel est l’objectif de population, à paritr de quel nombre va t on commencer à réguler ??

    On prévoit d’ici 2050 plus de 10 milliards d’individu, sachant que les gocho veulent tout partager, ils auront un niveau de vie "acceptable", donc tout ce petit monde va consommer davantage, jusqu’à quand ?

    c’est bien là le fond du problème. Tant que l’on aura pas réfléchi sérieusement à cette question de façon froide et pragmatique, toutes les gesticulations de Nicolas Hulot ou des écolos en général sont vaines.

    Au fait quel est le programme des écolos ?

     

    9 mai 2007 à 18 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    Le bobophobe : " je recommanderais en toute modestie la visite aux sites et le visionnage de la vidéo qui ont manifestement fait perdre son sang froid à M. Lance"
    Oui, Pierre Lance a
    écrit des mots inappropriés et rudes, des insultes, et d’autres choses comme " … je vous fais mes adieux définitifs"  et  " Vous êtes totalement indignes de ma présence parmi vous ". Pas mal, quand meme, n’est ce pas? 
    Ok. Bien compris, Pierre Lance, on ne peut que suivre votre exemple et donc ne plus lire vos articles, et vous m
    éritez en plus un sacré coup de pied au c.. , comme un gamin mal élevé et prétentieux.
    Good Bye, Pierre Lance, je ne pense pas que ceux que vous avez insult
    é prendront la peine de vous lire a nouveau.

    Best,
    Mancney

    9 mai 2007 à 16 h 19 min
  • Matrix Répondre

    Le global warming ne serait donc qu’un leurre… qu’une manipulation des esprits pour mieux en faire ce qu’on veut… et qui est le "on" ?…. Y-aurait’il un groupe secret international qui falsifierait toutes les donnees concernant le climat ?…. Je vous conseille la lecture de "Les Falsificateurs" de Antoine Bello.

    J’ai appris par un ami qui devait se rendre dans le nord de la Russie pour y pecher du saumon -il le fait tous les ans debut mai- qu’il y a encore trop de glace et qu’il faudra attendre encore quelques semaines…. Etonnant…

    9 mai 2007 à 16 h 18 min
  • Jaures Répondre

    A gerard pierre: On ne peut nier que l’écologie a des implications politiques et économiques. Selon que l’état favorisera les autoroutes ou les transports en commun, les énergies fossiles ou renouvelables, les agricultures responsables ou intensives, les économies d’énergie ou leur gaspillage, il prendra des décisions politiques aux conséquences écologiques différentes. Le tord des Verts, lié à leur histoire, est d’avoir laissé au 2ème plan leur vocation première et perdu dans des prises de positions proches de la LCR et dans une organisation interne absurde, le sens de leur engagement. Il est cependanr clair que la pensée écologique est présente dans toutes les grandes organisations politiques. Même si, à mon sens, la gauche est nettement plus consciente du problème, la droite étant encore trop liée à des milieux industriels et agricoles incapables de remettre en cause leurs modes de fonctionnement et peu soucieux des générations futures.

    9 mai 2007 à 15 h 54 min
  • adamastor Répondre

    Allez! pour la bonne cause, voici le docu qui remet quelques idées en place. Certains l’avaient déjà posté ici mais cette fois la traduction y est.

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758&hl=fr <http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758&amp;hl=fr>

    Le reportage a été traduit par des responsable de ce site : http://skyfall.free.fr/?p=87
    à transmettre au plus grand nombre.

    et je l’ai piqué chez  resiliencetv

    Le pire c’est que cotoyant des universitaires travaillant dans le domaineconcerné  j’ai pu m’apercevoir qu’ils avaient fini par gober les prophètes de malheur à la Al gore et qu’ils ont de plus en plus de mal à raisonner sereinement. Ils préférent désormais penser qu’ un complot de la droite est derrière ceux qui avancent une autre vision que la leur.Très peu rationnel.Humain trop humain!

    9 mai 2007 à 14 h 30 min
  • Le bobophobe Répondre

    “le Prolo du Biolo” lit sûrement les 4 Vérités 1 fois tous les ans, sinon il se serait sans aucun doute abstenu d’écrire ce qu’il a écrit ( http://les4verites.com/Al-Gore-Urgence-planete-Terre-1493.html ). Cela m’aide un peu à comprendre les raisons pour lesquelles Pierre Lance a encore sa place dans ces pages. En tous les cas, un grand merci d’avoir évoqué à nouveau cette histoire, sans quoi j’aurais sans doute loupé la réaction hystérique de Pierre dans la section commentaires de l’article cité ci-dessus. Pour étayer davantage la critique de Guy Millière, je recommanderais en toute modestie la visite aux sites et le visionnage de la vidéo qui ont manifestement fait perdre son sang froid à M. Lance (cf. mes interventions, http://les4verites.com/articles/comments.php?articles_id=1493 ).

    9 mai 2007 à 13 h 34 min
  • Gérard Pierre Répondre

       L’écologie, si j’ai bien compris, serait une science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants.

       Dés lors, pour s’épanouir, l’homme devrait vivre en harmonie avec son biotope. A partir de ce postulat, qui semble recueillir un assez large consensus, les écologistes se répartissent en deux grandes catégories :
    Ø      Ceux qui étudient les conditions des équilibres naturels et tentent de promouvoir des solutions en vue de pérenniser ces équilibres sans courir le risque de les compromettre par d’autres moyens (l’enfer est toujours, dit-on, pavé de bonnes intentions). Ce sont des hommes de science, au nombre desquels la communauté scientifique semble reconnaître monsieur Claude Allègre comme l’un des siens. Ils ne se mêlent pas de politique partisane. S’ils abordent l’aspect politique du sujet, c’est au sens étymologique du terme, avec beaucoup de hauteur de vue, en plaçant éventuellement chaque citoyen et chaque entité collective devant la responsabilité de ses actes et de ses choix.
    Ø      Ceux qui utilisent l’écologie comme nouveau créneau politique pour jouer les compléments de majorité ici ou là. Certains les qualifient d’ailleurs de « pastèques » au motif que s’ils sont verts d’aspect, ils sont en réalité rouges à l’intérieur. Les positions qu’ils développent ont parfois autant de rapports avec l’écologie que la musique classique avec le moto cross. Ces spécialistes du hors sujet donnent des leçons à tout va, feignant d’ignorer qu’en démocratie il faut d’abord démontrer et ensuite convaincre. Ils n’ont démontré jusqu’à présent que leur incapacité à convaincre. Ils appellent à voter vert pour le mélanger à du rose mâtiné de rouge, ce qui donne au résultat final une singulière couleur d’étron. Quant à Nicolas Hulot, vocation tardive de l’écologie après avoir considéré pendant des années le monde comme son terrain de jeu, ce n’est que le grand cocu de ceux qu’il s’imaginait naïvement prendre politiquement en otage. Il ne sera jamais du sérail.
    Conclusion : il y a autant de points communs entre le travail d’un Jean-Marie PELT ou d’un Claude Allègre et les gesticulations du maire de Bègles, de dame Voynet et du délinquant présidentiable qu’entre les œuvres d’un Jean Guitton et la « pensée profonde » des « démocrates » qui depuis le soir des élections présidentielles ne cessent de calciner voitures, poubelles et bâtiments. La gauche qui s’indigne contre les amitiés sarkozystes ne coûtant rien au contribuable ne se pose pas la question du coût des frasques nocturnes de ses propres extrémistes ! …… consternant ! …… et ils abordent les législatives comme s’ils étaient toujours détenteurs de LA Vérité politique, écologique, démocratique, sociale, doctrinale, ………… universelle. Diantre ! …… ça promet !
    9 mai 2007 à 11 h 48 min
  • x Répondre

    Lamentable comme article. Je ne comprends pas qu’on puisse encore soutenir de tels propos.

    Mr Allegre cherche a faire parler de lui et aucun de ses propos n’est cohérent : je ne sais pas quelles courbes il a regardé mais les varitations de CO2 et de variation de la température sont étroitement liées (regardez celles obtenues via le projet EPICA).

    Je trouve cela honteux de votre part de parler ainsi de Nicolas Hulot. Certes les verts sont critiquables, on peut même dire qu’ils ont desservi la cause écologique en France, mais vous n’avez absolument rien compris pour ce qui est de Mr Hulot qui se bat pour faire prendre conscience au grand public des menaces climatiques et nous permettre de faire nous même nos choix avant qu’ils ne nous soient imposés de force : avant de critiquer Mr Hulot, lisez son pacte écologique et écoutez son discours pour être objectif.

    Mr Allegre a certes fait de grandes choses, mais aujourd’hui il soutient qu’il n’y a pas de réchauffement comme certain soutenaient que la terre était plate au temps de colomb. C’est ridicule, honteux et inconscient !

     

     

    9 mai 2007 à 11 h 08 min
  • Jaures Répondre

    Millière, dans son permanent soucis de tolérance, se plait à conspuer les scientifiques, ultra-majoritaires, qui dénoncent nos modes de consommation énergétiques et leur impact sur la planète et glorifie les autres, souvent bien douteux, qui tentent de freiner toute action, toute reflexion en ce sens.

    Rappelons que Allègre a affirmé avoir voté…Voynet !

    Sinon, au-delà des caricatures, que demandent les écologistes ? Réfléchir à nos mode de consommation, développer la recherche pour les énergies propres, encourager les énergies renouvelables (certains immeubles bien conçus économisent, sans contrainte pour les occupants, près de 40% d’énergie!), consommer des denrées en circuits courts et de saison pour économiser les transports inutiles (ce qui favorise l’économie locale), développer les transports en commun,…

    Pour le reste, rappelons que le nucléaire n’est pas une énergie propre. En quoi est-ce moins moral de laisser à nos enfants des milliards d’euros de dettes que des millions de tonnes de déchets dangereux. Quant-aux OGM, 80% des Français les refusent. De quel droit doit-on les imposer ?

    Alors que les maladies dues aux pollutions explosent, alors que l’eau potable disponible diminue et nous contraint à toujours plus de dépenses pour la traiter (au lieu de la préserver), alors que la demande pour une agriculture plus saine et naturelle s’affirme, quelle est la motivation du discours de Millière sinon l’allégeance aux lobbies les plus cyniques ? 

    9 mai 2007 à 11 h 01 min
  • Béru Répondre

    Ecolos ou anti-écolos, c’est du pareil au même. Les uns veulent nous priver de tout, pour pouvoir partager avec tout le monde, les autres bétonner toute la planète. Tant que l’on ne s’attaquera pas au véritable problème qui est à la base de tout, la surpopulation humaine, toute solution est illusoire.
    Or ni Mr Nicolas Hulot, ni Mr Allègre ne nous en parlent.
    Et pourtant si la population baissait, les besoins en ressources naturelles et en énergie et donc la pollution baisseraient avec, moins de famine, moins de pauvreté… Mais on préfère sauver 1000 gosses aujourd’hui pour que demain 100 000 meurent de faim…

    9 mai 2007 à 10 h 53 min
  • RELAIS Répondre

    Cher Prolo du Biolo, pas besoin de demander pour qui vous  roulez …
    "j’ai rarement vu un tel tissu de contre-vérités scientifiques de la part d’un "scientifique".

    Pour faire aussi court : alors votre preuve "scientifique", se résume à quoi?…

    J-Claude

    9 mai 2007 à 9 h 43 min
  • le Prolo du Biolo Répondre

    Cher 4 Vérités, pas besoin de demander pour qui tu roules …

    A part ça, j’ai rarement vu un tel tissu de contre-vérités scientifiques de la part d’un "scientifique".

    La preuve qu’être "scientifique", cela ne veut pas dire connaître TOUS les sujets scientifiques …

    9 mai 2007 à 3 h 13 min

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