Des livres pour préparer la rentrée politique

Des livres pour préparer la rentrée politique

Trois livres vont paraître au mois de septembre dans la collection que j’ai créée pour l’Institut Turgot aux éditions Cheminement. Les deux livres parus au printemps, « L’islam radical à la conquête du monde » et « Mille et une vies » sont toujours disponibles, et constituent des jalons posés dans la perspective d’une réflexion de fond sur l’islam, la liberté et la modernité qui devra se trouver menée, tôt ou tard…

Les livres qui vont paraître ouvrent d’autres pistes de réflexion qui me semblent urgentes et absolument indispensables. Le premier est consacré à ce que la presse a appelé, ces dernières années, l’« affaire Microsoft », à savoir, les poursuites menées par la Commission européenne contre l’entreprise fondée par Bill Gates : c’est l’occasion d’une réflexion de fond sur la concurrence, mais aussi les dangers d’une bureaucratie dogmatique pour la création et l’innovation. Ceux qui se réjouiraient en songeant que ce sont de grandes entreprises américaines qui sont la cible primordiale des bureaucrates de Bruxelles devraient réfléchir davantage et se demander pourquoi les inventions majeures aujourd’hui n’émanent pas de ce continent où nous vivons. Nous avons des réponses à leur proposer. J’ai rédigé ce livre, sur la base d’un travail minutieux mené par François Guillaumat.

Le second livre est un accomplissement collectif. Il porte sur la présomption d’innocence et, au-delà, sur l’État de droit. On parle, beaucoup, de réforme de la Constitution française, de Traité européen, mais derrière les arguments et arguties, on laisse de côté les dimensions les plus essentielles.
Quel est le rôle d’un gouvernement ? Qu’est-ce que la liberté ? On a beaucoup parlé, au moment de l’affaire d’Outreau du pouvoir des juges et des garanties dont devaient disposer ceux qui se trouvaient éventuellement « mis en examen ». Nous entendons ici apporter quelques moyens de lever les points d’interrogation et d’aller plus loin.
Trois avocats de grand renom, chacun dans sa spécialité, proposent leurs analyses : Jean-Philippe Feldman sur ce que devrait être une Constitution libérale, Patrick Simon sur les vices et les vertus des systèmes accusatoire et inquisitoire, Jean-Philippe Delsol sur les manquements aux principes du droit dans le secteur de la fiscalité. J’ai fait précéder ces analyses d’un texte de philosophie du droit que j’ai écrit, avec pour objectif de rappeler ce qu’est le droit naturel, et ce que sont les limites et les conséquences, en termes d’instabilité juridique, d’un système de droit positif.

Le troisième livre a été adapté de l’anglais par mes soins, et son titre constitue à lui seul tout un programme, puisqu’il s’appelle « L’impérialisme écologique ». Pour ceux qui n’auraient pas compris immédiatement, il y a un sous-titre : « Peurs vertes, morts noires ». Non seulement le discours écologique ambiant repose, pour l’essentiel, sur des mensonges et des approximations très hasardeuses mais, s’il entraîne des gaspillages financiers et des destructions de richesse ici, dans les pays développés, il a des conséquences bien plus graves, souvent meurtrières dans les pays en voie de développement.
Ce dont manquent de nombreux pays sur la planète, ce n’est pas d’eau, mais d’eau potable – et donc des technologies requises. L’absence de sources d’énergie efficaces condamne des millions d’êtres humains à des intoxications alimentaires et à des maladies diverses. Le refus des biotechnologies agricoles, ici, a pour conséquences des famines et des pénuries, ailleurs. Le sinistrement célèbre « principe de précaution » a tué des multitudes et a, par exemple, mené à l’interdiction, pendant très longtemps de l’utilisation du DDT dans les régions touchées par la malaria.
L’écologisme n’est pas seulement mauvais pour la santé économique, il est souvent mauvais pour la santé tout court et peut aisément prendre une dimension criminelle : ce ne sont pas là des affirmations gratuites, l’auteur du livre, Paul Driessen, donne de nombreux exemples documentés et accablants.

De la même façon que les deux premiers livres de la collection trouveront leur prolongement dans une réflexion de longue haleine, ces trois livres serviront aussi à tracer des sillons dont je ferai tout pour qu’ils soient féconds.

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Comments (4)

  • Matrix Répondre

    Je prefere LARGEMENT Amelie Nothomb. Au moins elle dit la Verite.

    Pas comme a vous tous, les vieux schnoks bushistes, mccainistes… bref les impotents.

    2 septembre 2008 à 19 h 57 min
  • Daniel Répondre

     

    "Et le quatrieme livre s’appelle : "Existence et conservation de la Civilisation Occidentale et ses composantes en France." Mancney.

    Et qui serait  l’occasion de rappeler ou de redéfinir ce qu’est une civilisation, ce qui en est l’essence en chaque homme et qui lui donne qualité de citoyen. Citoyen conscient de son appartenance tout en étant libre et indépendant.  La civilisation ne se décrète pas d’en haut   mais la politique peut  dégager la voie, ce qui est son rôle naturel, normal,   ou encombrer la voie, ou la miner totalement.    

    Quatrième livre qui devrait précéder les 3 autres…   Et beaucoup d’autres, afin de ne pas toujours faire passer la charette avant les boeufs. 

    30 août 2008 à 16 h 42 min
  • Anonyme Répondre

    Ok. Thanks.

    Et le quatrieme livre s’appelle : "Existence et conservation de la Civilisation Occidentale et ses composantes en France."

    Best,

    Mancney

    27 août 2008 à 16 h 15 min
  • david martin Répondre

    Voilà, nous savons comment échapper au nouveau Amelie Nothomb !! Merci pour votre travail, Guy !!

    27 août 2008 à 13 h 48 min

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