Football

Football

Si les calamités se suivent, elles ne se ressemblent pas obligatoirement.

Mais elles ont comme point commun d’être mortelles, destructives et ahurissantes.

La pandémie s’éloigne provisoirement, mais les intempéries climatiques sont venues apporter, elles aussi, leur lot de misère.

Et vient de débuter une période interminable consacrée à la planète foot, qui peut être considérée comme un autre fléau.

Les adeptes de ce barnum médiatique sont transformés en zombies peinturlurés, braillards et avinés.

Durant des semaines, cette compétition va faire la une des informations télévisées avec un matraquage incessant, insupportable pour ceux qui ne voient dans cet événement qu’un jeu de ballon puéril.

Il est donc possible de se demander quel est le fléau le plus mortifère, le plus redoutable, le plus porteur de séquelles irréversibles.

Pour ma part, je mettrais le coronavirus en dernière position en termes de dangerosité, la palme de la nuisance revenant au ballon rond.

Si l’on peut espérer pouvoir vaincre le virus qui touche les poumons, en revanche éradiquer celui qui gangrène et atrophie le cerveau ne sera pas facile.

C’est même un combat perdu d’avance.

Mais il est vrai que je ne suis, à ce jour, contaminé par aucun des deux et, si je devais l’être, je sais déjà que ce ne sera pas par celui de la balle au pied!

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *