Il faut développer l’énergie nucléaire

Il faut développer l’énergie nucléaire

Les écologistes veulent un abandon immédiat de l’atome pour fabriquer de l’électricité. Les socialistes semblent décidés à abandonner progressivement l’atome. Or, 75 % de l’électricité française est d’origine atomique.

Et l’électricité vaut moitié moins cher en France qu’en Allemagne. Ce qui favorise nos entreprises et augmente d’autant notre niveau de vie. Ce serait folie d’abandonner les centrales atomiques.

Écologistes et socialistes pensent aussi qu’il faut consommer moins d’énergie. Il faut, bien entendu, ne pas gaspiller l’énergie. Mais réduire volontairement la consommation d’énergie, c’est vouloir revenir en arrière. C’est folie.

Un petit rappel historique semble nécessaire :

– Il y a plus de 5 000 ans, les hommes vivaient sans utiliser le feu. Ils suivaient les troupeaux de mammouths qui se déplaçaient de l’Espagne à la Suède, en fonction des variations climatiques.

Tandis que les hommes couraient après les animaux pour les tuer et les manger crus, les femmes cueillaient les fruits et les graines comestibles.

– Il y a 5 000 ans environ, les hommes ont découvert le feu ; ils ont commencé à utiliser l’énergie.

De voyageurs, ils sont devenus sédentaires. Ils ont alors utilisé le bois pour chauffer leurs cavernes. Ils ont cuit la viande et les céréales, augmentant ainsi fortement la nourriture disponible… Ils ont même en certains endroits utilisé le charbon qui affleurait ou le gaz qui jaillissait d’une fumerolle.

Étant devenus sédentaires, ils ont pu domestiquer les animaux et planter les végétaux dont ils récoltaient les fruits.

Il y a 5 000 ans encore, ils ont utilisé l’énergie de certains animaux. La vache, le boeuf ou l’âne ont remplacé la femme pour tirer la charrue. Le cheval a été domestiqué un peu plus tard en Ukraine.

Avec l’invention de la roue, les premières brouettes, les premières charrettes sont apparues.

Vers l’an 2000 avant J.-C., les hommes ont su utiliser le feu pour fondre les métaux. Ils ont d’abord fondu l’étain dont le point de fusion est très bas. Puis, ils sont arrivés à fondre le cuivre. Ils ont ensuite mélangé le cuivre et l’étain et produit un alliage très solide : le bronze. Avec l’âge du bronze, les derniers silex ont été abandonnés.

Vers l’an 1 000 avant J.-C., la température a permis de fondre le fer. Le fer a remplacé le bronze. L’industrie moderne disposait ainsi du métal solide dont elle avait besoin pour se mettre en marche.

En 1769 après J.-C., le Français Joseph Cugnot fait avancer un chariot propulsé par une machine à vapeur. Ce n’est plus le vent soufflant dans les voiles qui a fait avancer les bateaux. Ce n’est plus le cheval qui tire les charrettes. La première locomotive à vapeur date de 1804.

En 1884, arrive la première voiture « automobile à pétrole ». Le premier avion à avoir vraiment décollé date, lui, de 1897 seulement. Depuis, le moteur à explosion triomphe chaque jour un peu plus.

Enfin, en 1799, arrive l’électricité. Alexandre Volta crée la première pile électrique. Mais il faut attendre 1895 pour que les ampoules électriques remplacent les lampes à gaz.

On a d’abord fabriqué l’électricité en utilisant l’énergie dégagée par la vapeur. On a donc brûlé du charbon ou du pétrole pour la produire. En 1942, Enrico Fermi a créé aux USA la première pile atomique.

La première pile atomique française, Zoé, a divergé 6 années plus tard, en 1948. Et, depuis cette date, l’industrie atomique française se développe à grande allure, se mondialise, avec Areva en particulier.

Il faudrait donc abandonner, selon certains responsables politiques, la production d’électricité atomique.
Mais la fabrication de l’électricité en utilisant le charbon ou le gaz rejette des gaz dangereux, responsables de l’effet de serre. Faut-il les abandonner aussi ?

La solution est ailleurs. Il faut d’abord rendre les centrales atomiques de moins en moins dangereuses. C’est tout à fait possible. Et la production d’électricité utilisant la fission atomique fait bien moins de morts que la production d’électricité utilisant le charbon.

Il faut ensuite créer des centrales utilisant la fusion atomique au lieu de la fission.

Car elles ne produisent pas de déchets radioactifs. Malheureusement, ces centrales ne sont pas encore opérationnelles, mais elles le seront certainement un jour. Le programme ITER est en marche en Provence pour cela…

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Comments (26)

  • R. Ed. Répondre

    Réponse à siniq

    On fait comment ?

    La Belgique et les Pays-Bas, c’est à peu près 55000 km. avec 27 millions d’habitants. La solution, vous regroupez tout ce qui est français sur les 55 millions restant, et vous vous serrez un peu.

    Ce qui n’est pas français ou refuse de l’être, soit ils habitent dans les éoliennes, soit ils vont voir ailleurs.

    CQFD

    Et il n’y aura plus un seul chomeur, pour construire, réparer, entretenir le million d’éoliennes, il faudra même importer de la main-d’oeuvre étrangère. Faudra donc se serrer encore un peu plus.

    11 décembre 2011 à 10 h 02 min
  • François Répondre

      Ah, le fameux "coup" de grinepisse!
     Il me semble qu’une banderole c’est un peu juste pour endommager un bâtiment. Et il n’échappera à personne qu’il est beaucoup plus difficile de pénétrer dans une installation sensible avec la quantité d’explosif nécessaire à sa destruction qu’avec une banderole. Ces militants ont fait la même démonstration qu’aurait faite un quidam pénétrant dans un avion sans arme vis à vis de la sécurité aérienne.
     Autre démonstration lumineuse d’un militant interrogé à la radio: " le seul moyen que les terroristes ne s’en prennent pas à une centrale nucléaire est de supprimer ces centrales"…
     Moi, je veux bien, mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Supprimons les avions pour éviter que des terroristes les abattent sur une ville, supprimons les bateaux pour éviter que les terroristes ne les coulent, supprimons les trains pour éviter que des terroristes les fassent dérailler…On allons directement à l’essentiel: Supprimons la population pour éviter que des terroristes ne lui fasse du mal…

    7 décembre 2011 à 15 h 14 min
  • Jaures Répondre

    Cher François, et pour conclure, si les militants de Greenpeace qui ont investi hier les centrales nucléaires avaient été des terroristes de droite, de gauche ou d’ailleurs, nous aurions ce matin un département (au moins) vitrifié et notre dialogue serait définitivement clôt.
    Le ministère de l’intérieur, pour se justifier, a avancé sans rire que les forces de sécurités n’avaient pas réagi car elles avaient affaire à des militants écologistes. Les terroristes de tout poil sont maintenant au fait:: pour s’introduire sans encombres sur le site d’une centrale il suffit de se déguiser en militant vert !

    6 décembre 2011 à 10 h 41 min
  • François Répondre

      C’est tellement les arguments d’EDF qu’il ne se passe pas de semaine sans que je reçoive de leur part de coup de fil pour m’inciter à produire de l’énergie "verte" qu’ils me rachètent 5 fois le prix du marché…A part cela, EDF est anti énergie verte…
      Je vous avoue que je ne connais pas la FED ni ce qu’ils disent. Vous utilisez là les bonnes vieilles méthodes gauchistes du type " Le Pen l’a dit, donc c’est mal". C’est tout ce que vous avez comme argument? Allez, je vais vous dire un secret: Si vous allez sur Wikipedia et effectuez quelques opérations élémentaires sur les données qu’ils livrent, vous retrouverez une grande partie des résultats que je donne.
      Quand aux 8,5 centimes du KWh " comprenant tout" pour l’éolien, c’est sans doute avec la table de multiplication de Monsieur Migaut ( 9×7= 76) que vous arrivez à ce résultat?

      Ah, et puis à nous citer en exemple ceux qui ne veulent plus du nucléaire, vous vous gardez bien de dire que ces vertueux nous achètent pourtant un monceau de KWh nucléaire sans le moindre état d’âme…Parce que quand il faut se chauffer, le dogme et la foi ne suffisent pas et on se retourne vers les bonne vieilles méthodes…Preuve que ces décisions de " sortie du nucléaire" sont tout sauf rationnelles!

    5 décembre 2011 à 19 h 23 min
  • QUINCTIUS CICINNATUS Répondre

    @HansImSchnoggeLoch

    votre remarque est pertinente , rien à voir efectivement entre la Loire dans son cours supérieur et le Rhin à Bâle … Notons cependant que les rives du lit du Danube sont remis sur certaines sections ( avant la frontière Slovaque ) à leur état (presque) originel pour assurer un bassin d’expansion en périodes de crues et qu’à la frontière roumaine sont remis en cause les grands bassins pour la navigation… remarquons aussi l’effort trans-national qui a été fait pour "déchimiquer" ces deux fleuves ,les Bâlois ayant trainé les pieds comme toujours pour le Rhin …enfin tout le monde sait que la Compagnie Nationale du Rhône est un producteur d’énergie hydro-électrique florissant … mais que le fleuve est à ce point pollué qu’il est interdit d’en consommer ses poissons !

    5 décembre 2011 à 11 h 26 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jaures et autres, Une amie plus forte en math s’est penché sur le remplacement des centrales nucléaires par l’éolien et voici ce que cela donne. “C’est vrai que ce sujet mérite de sortir de la passion. Le nucléaire est pire que dangereux. Tout à fait le genre de sujet qui me donne envie de discuter sérieusement. Je me suis donc penchée sur les chiffres froids. D’abord: le bruit. 55 dB au pied d’une éolienne (80 dB correspondent par exemple au bruit à l’intérieur d’une voiture et 130 dB à un marteau-piqueur). Le bruit s’atténue ensuite en fonction de la distance. Le seuil de nocivité du bruit sur la santé est atteint pour une valeur de 85 dB. Du pipi de chat à côté d’une explosion nucléaire. Vrai. Ensuite: les flashs électriques renvoyés la nuit pour éviter aux avions de se prendre les pales des éoliennes. Du pipi de chat encore. Vrai. Enfin, je me suis posé la question de la surface que les éoliennes devraient occuper pour produire grosso modo autant que les centrales nucléaires. Un joli petit problème pour le dimanche matin! :) Une grosse éolienne occupe un diamètre de 112m et produit environ 4500kWh ou 4,5 MWh. Il faut maintenir un espacement de 700m minimum entre 2 éoliennes pour une production optimale. Chaque éolienne occupe donc une surface de 49 hectares ou 0,49km2. L’électricité produite par le nucléaire en 2010 (source; wikipédia): 407,9 TWh (1000 000 de fois plus que les MWh), contre 9,6 MWh par les éoliennes. Il faudrait donc à la louche 1000 000 éoliennes pour compenser la production d’énergie issue du nucléaire. Donc occuper 490 000km2….. le territoire français métropolitain, c’est 543 965 km2….. On fait comment? Et là, c’est pas du pipi de chat. Je remercie IO pour ce calcul et j’attends des réponses.

    5 décembre 2011 à 10 h 48 min
  • François Répondre

      Une éolienne ne "produit" pas 2, 4, ou 10 Mw. Le Watt est une unité de puissance. Une production se mesure en quantité d’énergie. Soit une puissance multipliée par un temps. Apprenez un peu les rudiments avant de dire n’importe quoi…
      Remplacer une éolienne de 2Mw par une de 6 coûtant à peu près 3 fois plus cher mais ne fonctionnant pas plus longtemps à sa puissance nominale ne change absolument rien sur le coût de l’énergie. Attention, je n’ai pas dit que l’éolienne de 6 Mw coûtait 3 fois plus que celle de 2. C’est simplement un exemple pour montrer que ce qui compte n’est pas la puissance mais l’énergie fournie en rapport avec le coût. Aujourd’hui, ce qui rend l’éolien peu productif ce n’est pas l’éolienne elle même mais le vent. Et là, il vous faudra être très, très fort pour changer les choses…

     Vous n’allez pas me dire que vous êtes assez naïf pour croire que ceux qui " abandonnent" le nucléaire le font sur des critères objectifs et scientifiques?

    4 décembre 2011 à 12 h 41 min
  • Jaures Répondre

    Comme je le disais ailleurs, l’exposé de François est repris des arguments de la FED, vraie fausse association anti éoliennes dirigées notamment par des anciens cadres de l’EDF.
    Rétablissons la vérité:
    Le nucléaire c’est 5,5c KW/heure comprenant la construction et l’exploitation et ne comprenant pas recherche et développement, extraction et transport du minerai, traitement des déchets, démantèlement,…
    L’éolien c’est 8,5cs comprenant tout.
    Les éléments non compris dans le coût nucléaire sont reportés sur les impôts des Français.
    Sur le coût de démantèlement, là encore on est dans le mensonge. Les 500 000€ énoncés, ne comprennent pas la revente des matériaux dont l’essentiel est recyclable jusqu’à 100%: http://eolienne.f4jr.org/projet_eolien/demantelement#cout_du_demantelement
    Parallèlement les déchets radioactifs continuent de s’entasser.
    Par ailleurs, EDF se garde bien de communiquer sur le coût réel du démantèlement des centrales. Ainsi, qu’en est-il de la centrale de Brennilis en démantèlement depuis …1985 ? Quel coût ? Quels incidents et pour quel impact sur l’environnement ?
    Enfin, la durée de 20 ans de d’amortissement est purement théorique. Certaines éoliennes datant de 1990 sont encore en activité.
    Les mensonges assénés par EDF et ses séides conduisent la France à prendre du retard. L’Allemagne est leader dans l’industrie du renouvelable et crée chaque année des milliers d’emplois

    4 décembre 2011 à 11 h 06 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    QUINCTIUS CICINNATUS
    <<un barrage démantelé sur le haut cours de la Loire et qui a redonné toute sa beauté sauvage à ce paysage ( qui est aussi celui de mes ancêtres maternels )>>

    Content pour vous que ce site ait pu être remis dans son état originel, état que l’on n’aurait jamais du modifier d’ailleurs.
    Le Rhin supérieur, du moins là où sont situés les barrages hydro-électriques, atteint déjà des dimensions et débits respectables qui n’ont rien de comparable avec le haut cours de la Loire. Démanteler un ou plusieurs barrages sur cette portion du Rhin n’est pas une sinécure.
    Ne pas oublier que plusieurs millions d’habitants vivent non loin de ses berges de Bâle à Rotterdam. Un accident ou une faute dans un démantèlement aurait des conséquences catastrophiques.
    À ma connaissance rien de comparable n’a déjà été fait dans ce pays ni ailleurs. Chiffrer le coût d’un tel démantèlement est au-delà de mes capacités et certainement aussi de celles des autorités . C’est bien pour cela que l’on ne peut pas l’inclure dans le coût de l’électricité.

    4 décembre 2011 à 10 h 26 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Enfin, sur le démantèlement de barrages, de nombreux chantiers ont été menés à bien sans problèmes. Citons notamment en France l’exemple de Kernansquillec en 1996 qui a permis une mise en valeur de la vallée.>>

    Démantèlement dans une vallée?
    Pourrait-on enfin rester dans le cadre du sujet?
    Il était bien spécifié, démantèlement d’un ou plusieurs barrages en plaine. En l’occurence sur un fleuve, le Rhin et/ou son canal adjacent,  qui à certains endroits font 150 à 200 mètres de large là où il faut intervenir.
    Vraiment nul comme réponse, manque d’arguments ou d’exemples pertinents certainement.

    4 décembre 2011 à 10 h 04 min
  • QUINCTIUS CICINNATUS Répondre

    @ Jean l’Alsacien
     il y a tout de même eu un précédent
    un barrage démantelé sur le haut cours de la Loire et qui a redonné toute sa beauté sauvage à ce paysage ( qui est aussi celui de mes ancêtres maternels )

    3 décembre 2011 à 15 h 20 min
  • François Répondre

      " Le coût de démantèlement des éoliennes est compris dans le prix de l’électricité" FAUX!

     Au risque de me répéter, voici quelques chiffres.
       – Coût de construction au KW identique pour l’éolien et le nucléaire.
       – Production d’électricité à la puissance nominale DEMONTREE:  90% du temps pour le nucléaire, 18% du temps pour l’éolien. ( En France).
       – Durée de vie de l’installation: 40 à 50 ans pour une centrale, 20 ans pour une éolienne.
       – Frais de maintenance et d’entretien ( y compris remplacement du combustible nucléaire) similaire à production d’énergie égale .
     Sur la construction et la maintenance sur la même durée on est déjà dans un rapport 10 dans le prix comparatif du KWh éolien/ KWh nucléaire.

      Passons au démantèlement:

     – Coût du démantèlement DE L’ENSEMBLE DU PARC NUCLEAIRE FRANCAIS: 12 à 30 Md€ selon les sources soit 600 millions à 1, 6 milliards par centrale. ( Nota: les Américains estiment, eux, que le démantellement leur coûtera 300 millions de $ par centrale…).
     – Coût du démantèlement d’UNE éolienne de 2 MW: 300 000 à 500 000 € selon les sources.
     – Pour produire la même quantité d’énergie qu’une centrale de 3000 MW, il faut 8000 éoliennes de 2 MW. (+ une centrale thermique car on ne sait pas encore programmer les jours sans vent).
     – Coût du démantèlement du champ éolien ayant la même capaciré de production qu’une centrale nucléaire: 2,4 à 4 milliards €. Soit un rapport 2,5 à 4 à l’avantage du nucléaire.
     – De plus, la logique voudrait que l’on compte le démantèlement éolien 2 fois pour 1 démantèlement nucléaire puisque la durée de vie est 2 fois moindre.

     Mais on peut toujours rabacher comme un disque rayé que " le prix du démantèlement est compris dans le prix de l’éolien" et que " l’énergie éolienne est gratuite". Malheureusement, dès que l’on va au dela des slogans, on se rend compte que, comme tout ce qui est "gratuit", c’est hors de prix!

    3 décembre 2011 à 13 h 51 min
  • Jaures Répondre

    Queryx, les Allemands consomment 20% de moins d’électricité que les Français. Il y a donc déjà un fort potentiel à explorer en premier lieu: toutes les centrales ne seront pas remplacées par une énergie alternative mais par des travaux d’isolation et des mises aux normes d’installations obsolètes.
    Ensuite, il n’a jamais été question de remplacer le nucléaire par l’éolien mais par un mixe énergétique. J’ai cité l’exemple de Dardesheim: voir:
    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/dardesheim-la-ville-produisant-plus-denergie-quelle-nen-consomme_18081/
    Il importe de comprendre que les énergies renouvelables progressent chaque jour. Les mêmes éoliennes qui produisaient 2MW il y a dix ans en produisent 5 aujourd’hui.Dans 10 ans, la norme sera à 7,5 voire plus. Idem pour le photovoltaïque. L’Hydrolien encore balbutiant présente d’importantes promesses.
    Encore une fois, tous les pays développés ont cessé leurs constructions de centrales pour investir dans le renouvelable. Les seuls qui misent sur le nucléaire, je pense au Moyen-Orient (Iran) ont d’autres idées en tête que la production d’électricité.
    Enfin, rappelons que seuls 31 pays disposent de centrales nucléaires. Parmi les rétifs, citons l’Autriche, le Danemark, la Norvège, l’Italie, l’Irlande, le Luxembourg,…Sommes-nous tellement plus performants que ces pays grâce à notre parc nucléaire ? L’Allemagne ou la Suisse qui ont programmé leur sortie du nucléaire sont-ils des idiots que nous allons bientôt balayer économiquement ?
    Rappelons que si l’électricité est à 80% nucléaire en France, cela ne représente que 17% de l’énergie totale consommée (9% en Europe).
    Les pro-nucléaires (et les nucléaires pros) nourrissent sciemment un catastrophisme qui n’a pas lieu d’être: il faut progressivement tourner la page du nucléaire et laisser place à l’avenir.

    Enfin, sur le démantèlement de barrages, de nombreux chantiers ont été menés à bien sans problèmes. Citons notamment en France l’exemple de Kernansquillec en 1996 qui a permis une mise en valeur de la vallée.

    3 décembre 2011 à 12 h 03 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Par ailleurs, le démantèlement d’un barrage n’a rien à voir avec celui d’une centrale. D’une part parce que nous disposons d’une expérience réelle en la matière et d’autre part parce que le démantèlement d’un barrage peut entraîner une valorisation économique du site.>>

    Comme toujours tiré de la hanche les réponses de cet intervenant ressemblent à celles diffusées par Radio Erivan du temps de la feue URSS.
    Il y a sur le Rhin dans la partie faisant frontière avec l’Allemagne plusieurs  barrages hydro-électriques. Il faut être un fieffé menteur ou même un inconscient pour affirmer qu’une instance quelconque dipose d’une expérience réelle pour le démantèlement de ces barrages sans affecter le cours du fleuve de Bâle jusqu’à Rotterdam. Ne parlons même pas des barrages sur le Nil, le Colorado ou le Yang-Tsé. Où est la revalorisation dans tout cela?
    Assis confortablement derrière son PC de travail cet intervenant veut nous faire avaler des couleuvres. Le niveau est vraiment bas!

    3 décembre 2011 à 9 h 50 min
  • Queryx Répondre

    Au verso des factures eDF, chacun peut lire dans l’encadré figurant au bas de la feuille que 81,0% de l’électricité est d’origine nucléaire (et non 75% selon les « 4 Vérités »). Ce taux était de 82,9% en 2008 (source identique). Tout arrêt définitif d’une tranche nucléaire suppose la construction simultanée de systèmes de production d’une puissance au moins équivalente *ET* de centrales thermiques (gaz, fuel, charbon) prenant immédiatement le relais en l’absence de vent, de soleil ou de marée. Faisons un calcul pour les éoliennes : — Une tranche nucléaire produit 1350 MW (on en compte 2 à 4 par centrale, les anciennes développaient 900 MW) pendant 90% de sa durée d’exploitation ; — Une éolienne délivre 0,65 à 3,6 MW d’électricité (pour les plus grosses, avec mât de 125 m, en Allemagne) lorsqu’il y a du vent ; Une simple division montre qu’il faut disposer de 400 colossales éoliennes ou 2000 « classiques » pour remplacer une seule tranche nucléaire, en sus de la centrale thermique « de secours » qu’on n’utilisera que la moitié du temps. Où les installer, sachant que le programme écolo-socialiste envisage 24 fois ce scenario ? Quel est l’avenir de mon automobile (qui n’est pas à essence de pétrole, puisqu’électrique « non polluante »), s’il faut construire de nouvelles centrales thermiques « polluantes » pour l’alimenter, ou s’il faut que j’attende qu’il y ait du vent faisant fonctionner les éoliennes pour recharger les batteries ?

    2 décembre 2011 à 15 h 36 min
  • Jaures Répondre

    Sans reprendre la polémique du précédent article de Jacques de Guenin sur le nucléaire, Hans, précisons que le coût du démantèlement est intégré au coût d’amortissement sur 15 ans des éoliennes.
    Par ailleurs, le démantèlement d’un barrage n’a rien à voir avec celui d’une centrale. D’une part parce que nous disposons d’une expérience réelle en la matière et d’autre part parce que le démantèlement d’un barrage peut entraîner une valorisation économique du site.

    2 décembre 2011 à 9 h 34 min
  • QUINCTIUS CICINNATUS Répondre

    Petit rappel pour les amnésiques congénitaux  par ces temps sinistres d’Alzheimer et autres pathologies cérébrales dégénératives associées :

    Quel est le président (petit p) de la république (petit r) qui jurait (croix de bois , croix de fer si je mens ! ) qu’à chaque euro donné par l’état (petit e ) au nucléaire il y aurait un euro donné aux "énergies renouvelables" … ?   ?    ?

    Comme à son habitude Monsieur Trémeau , rentier des plus honorables , est à la traîne

    1 décembre 2011 à 20 h 59 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<le second mensonges c’est le prix de l’électricité dans lequel ils omettent systématiquement le cout de démantèlement.>>

    Il faudrait aussi intégrer le coût du démantèlement des barrages hydroélectriques de plaine ou de haute montagne, des usines thermoélectriques, des éoliennes et des cellules photoélectriques obsolètes, etc….

    Le risque de rupture des barrages de haute montagne n’est pas négligeable. En cas de tremblement de terre, imaginez un instant les tsunamis qui se déverseraient dans les vallées sans défense.

    Pour être bref et éviter tous ces risques retournons au chauffage au bois et à l’illumination par la lampe à huile. Pourquoi pas un  brazero au milieu du salon avec un trou au plafond pour l’évacuation des fumées?
    Dans la foulée EDF et GDF n’auraient plus de sens et on pourrait les fermer. Quelles économies en perspective.

    1 décembre 2011 à 17 h 55 min
  • gw29 Répondre

    Petite rectification: Les premières utilisations du feu remontent à 400.000 ans; même si à cet époque nos ancètres ne savaient pas encore le produire d’eux même.

    1 décembre 2011 à 13 h 01 min
  • François Répondre

     Rosanov,
     1) Mon commentaire n’a rien de pro- écolo ( ou alors au 18° degré?..)
     2) Je n’ai jamais dit que " comme les écolos sont contre, c’est bien" mais simplement que les écolos sont systématiquement contre toute exploitation énergétique qui pourrait nous être abordable.
     3) Si vous dites que les pro nucléaires ont un discours cousu de mensonges, que diriez vous alors des "antis"?
     4) Petite illustration du point précédent: Chaque convoi qui part de la Hague est systématiquement gêné, arrêté en rase campagne, parfois avec des blocs de béton sur les voies par des gars pleins d’idéal. Tout cela parce que c’est "dangereux" disent ils. Mais n’augmente-t-on pas les risques d’un transport quelconque en multipliant les obstacles sur son parcours? En " protestant" de la sorte, nos "défenseurs de la planète" n’espèrent ils pas de toutes leurs forces un incident qui leur permettra de crier " on vous l’avait bien dit" mais ne serait pas arrivé sans leur intervention?
     5) Deuxième illustration: Combien d’accidents nucléaires en France pour combien de réacteursxheures de fonctionnement? Ce qui se passe( ou s’est passé) dans les pays érangers est certes intéressant d’un point de vue retour d’expérience, mais en aucun cas transposable. Par exemple, nous ne faisons pas, comme à Tchernobyl, d’expérience en même temps que de la production dans nos centrales, sous un régime qui, de plus, vous envoie au Goulag si vous n’arrivez pas à respecter ses prévisions. Par exemple, nous n’avons pas de centrales en bord de mer dans le pays du monde le plus soumis aux Tsunamis.
     6) Même si cela vous choque, Monsieur Trémeau a raison: Il y a eu bien plus de morts dûs au charbon dans le monde qu’au nucléaire civil. ( Et peut être même qu’au nucléaire tout court). Et l’indignation ne remplace pas les chiffres dans une démonstration.

    1 décembre 2011 à 12 h 30 min
  • Rosanov Répondre

    Le problème avec le nucléaire c’est que c’est la technologie humaine qui a véhiculé le plus de mensonges.  Je n’ai jamais lu un article ou un commentaire pro-nucléaire qui ne comporte pas de mensonges éhontés.

    En témoigne l’article de Trémeau. Il dit par exemple  "Le nucléaire fait moins de morts que le charbon".  Oserait-il dire un tel mensonge  devant les milliers de victimes ukrainiennes de Tchernobyl ou devant leurs descendants ou encore devant un seul  des milliers de Français atteints du cancer de la tyroide ? 

    Le premier commentaire (François le 30 nov 15h32) est également pro-écolo.  Mais avec quels arguments  !   "Les écolos ne sont pas matures, mais destructeurs" (juste que là je suis dac), "ils disent que le nucléaire est  très mauvais,   donc le nucléaire est très bon".    Magnifique démonstration scientifique !!

    Comme quoi les pro-nucléaires n’ont plus grand chose à raconter de sérieux.

    D’une façon générale on ne peut discuter avec des pro-nucleaires. Tout comme les intégristes religieux.  ils sont de mauvaise foi (sans jeu de mots).  Ils argumentent toujours en se basant sur deux mensonges rédhibitoires.  

    • le premier c’est le nombre de victimes dans lequel ils ne comptabilisent pas les victimes au cours des siècles et millénaires à venir
    • le second mensonges c’est le prix de l’électricité dans lequel ils omettent systématiquement le cout de démantèlement.

    Il reste aux pro-nucléaires un argument qui pourrait avoir encore une valeur.  C’est l’un des arguments présenté par Trémeau qui dit  :  "Encore un peu de recherche et on aura du nucléaire propre".   Autrement dit on commence à voir le bout du tunnel comme disait Raymond Barre en 75 à propos de chomeurs. 
    C’est possiblement vrai.   Mais y a 30 ans on disait aussi que tout accident était totalement improbable.  A cette époque à la centrale du Blayais j’ai posé la question des déchets pour l’avenir.  Le conférencier m’a presque ri au nez et fait comprendre que ce genre de question était totalement déplacé.

    Donc politiquement, le nucléaire propre risque de ne pas être défendable, même si c’est peut-être justifié scientifiquement.  
    je crois plutôt que dans 20 ans, 100% de l’énergie sera solaire si ce n’est tirée du vide.  Il y aura les pays en pointe et ceux qui auront poursuivi leur chimère comme la France spécialiste toute catégorie en exceptions françaises, qui ne se remet pas de l’époque où elle faisait partie du club des quatres qui possédaient la bombe atomique.

    1 décembre 2011 à 9 h 26 min
  • midal45 Répondre

    Filière THORIUM Il pourrait exister une filière intermédiaire avant la filière “fusion” qui est loin d’être au point et ne le sera peut-être jamais, mais qui n’est pas connue parce que personne n’en parle : c’est la filière “thorium”. Le CEA l’étudie, mais pour des raisons diverses (économie, esprits de chapelle etc.), il ne semble pas que ces études soient poussées au maximum. Elle semble présenter de nombreux avantages, notamment en matière de sécurité et de déchets. Une étude a été publiée récemment par une revue de vulgarisation scientifique, et le CEA en parle également sur son site…

    1 décembre 2011 à 8 h 34 min
  • Lemoine Répondre

    M. Trémeau, dont j’appréciais en général les rubriques, fait très fort. L’homme mangeait de la viande crue il y a cinq mille ans!!!!!! Quelle culture!! Pour rappel l’homme "moderne" "sage" existe depuis 200.000 ans et a toujours connu la maîtrise du feu. Homo heidelbergensis (l’homme de Tautavel) qui n’est même pas de la même espèce, et peut-être même pas un ancêtre direct de l’homme "moderne" a appris à maîtriser le feu (vers 400.000 BP, les squelettes de Tautavel ont 450.000 ans et il n’y a pas de trace de feu, mais leurs descendants de 50.000 ans plus tard le faisaient.
    A moins que, bien que connaissant le feu, les néolithiques (connaissant donc l’agriculture) désiraient manger de la viande crue (de "mammouth", qui, si je ne me trompe pas, avait déjà disparu depuis quelques millénaires). M. Trémeau qui est également un Homo sapiens ferait pourtant le même choix que tous ont fait: goûter la même viande crue et cuite, et le choix est vite fait, sans parler des parasites…

    30 novembre 2011 à 18 h 39 min
  • Jaures Répondre

    "Et l’électricité vaut moitié moins cher en France qu’en Allemagne. Ce qui favorise nos entreprises et augmente d’autant notre niveau de vie."
    Car, tout le monde l’a remarqué, le niveau de vie des Français est bien meilleur que celui des Allemands qui consomment 20% de moins d’énergie par habitant ou des Autrichiens qui ont renoncé au nucléaire. Les entreprises françaises sont bien plus compétitives que les suisses, c’est évident.
    Et le nucléaire favorise l’emploi, ce qui nous permet d’échapper au chômage.
    Dans quelques années, la France, profitant de la naïveté des dirigeants étrangers qui, bêtement, investissent des dizaines de milliards dans l’énergie renouvelable au lieu de se couvrir de centrales nucléaires, sera fièrement la première puissance mondiale.
    C’est Trémeau qui vous le dit.

    30 novembre 2011 à 16 h 26 min
  • mapayul Répondre

    Un petit commentaire sur votre affirmation que l’électricité coute moins cher en France qu’ailleurs.

    Premièrement, l’électricité en France est subventionnée. Donc, vous payez votre électricité une première fois sur la facture que vous recevez d’EDF mais vous payez une seconde fois dans vos impôts. Combien?? on n’en sais rien mais il faut le compter tout de même pour avoir le vrai cout de l’électricité en France.

    Deuxièmement, l’électricité en France n’inclue pas les coûts de beaucoup de choses. Par exemple, le démantellement des centrales n’est pas provisionné. Combien? on n’en sais rien mais il faut le compter tout de même pour avoir le vrai cout de l’électricité en France.

    Cela dit, le reste de l’article tient la route

    30 novembre 2011 à 15 h 49 min
  • François Répondre

      Les écologistes sont en fait contre toute forme d’énergie ( au moins pour les occidentaux, car je ne les ai pas beaucoup entendu contre les centrales nucléaires au moyen orient…).
      On utilise des centrales au charbon? Dangereux "pour la planète" (!!!) il faut les supprimer.
      On utilise des centrales au fioul? Nous sommes coupables de piller les ressources, c’est mal!
      On développe des centrales nucléaires? Dangereux ( alors qu’il n’y a eu aucun accident en France) il faut les interdire.
      On veut exploiter le gaz de schiste? C’est mal: Défendu!
      On veut faire un super barrage en Patagonie pour produire de l’électricité? Les écolos sont contre et bloquent le projet!…
      Je les entend maintenant défendre le projet ubuesque de centrales photovoltaïques au Sahara d’où nous importerions l’électricité ( si, si!). Parce que, même utiliser le soleil chez nous va devenir mal.

      Je ne sais pas quel sera leur prochaine lubie, mais une chose est certaine: Ces gens là se moquent de l’environnement, de "la planète" et de la nature. Ce qu’ils veulent, c’est que l’Occident et particulièrement la France dépendent à 100% de l’étranger ( de préférence du tiers monde) pour son énergie. Pour commencer car je leur fait confiance, pour le cas où nous arriverions à jouer avec ces dés pipés, pour trouver d’autres choses pour nous empoisonner l’existence …

    30 novembre 2011 à 15 h 32 min

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