Jeu de l’oie

Jeu de l’oie

Alors que les médias déclarent qu’Éric Zemmour est le champion de l’intolérance, notre président est qualifié champion de la stabilité. Dormez bien, Pimprenelle et Nicolas, le marchand de sable passe chez vous ! Le jeu de l’oie est un classique en politique, connu sous le nom de la pêche aux voix. Une main serrée : une voix ; une tape dans le dos : deux voix ; etc. Notre président n’est pas en campagne, mais à la campagne ! En Afrique du Nord, c’est une coutume encore observée de sacrifier une oie, en tant qu’animal solaire, lors du changement d’année. Dans la tradition celtique, l’oie est considérée comme messagère de l’autre monde. À Rome, les oies sacrées, que l’on élevait autour du temple de la déesse Junon, se distinguèrent notamment en 390 avant J.-C., en poussant des cris lorsque les Gaulois tentèrent, une nuit, de prendre d’assaut le Capitole. Que nos oies soient vigilantes, la brume du « En même temps » est aujourd’hui de nature à brouiller les pistes. Attention donc aux propos et propositions oiseuses !

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