La fonctionnarisation de la médecine

La fonctionnarisation de la médecine

Il y a 60 ans, il n’existait pas de médecins anesthésistes et réanimateurs. C’étaient les infirmières, voire les religieuses, qui donnaient les anesthésies. Aujourd’hui, il existe des services d’anesthésie et de réanimation dans les hôpitaux. Il y a 60 ans, il ne sortait qu’un médicament important, comme la pénicilline, tous les 5 ans. Aujourd’hui, il sort un médicament important tous les mois, permettant de lutter contre de très graves maladies.
Il y a 60 ans, on ne faisait que des « radios » dans les services de radiologie. Aujourd’hui, il y a des services d’imagerie médicale et de radiothérapie. Au début du XXe siècle, la durée de vie moyenne des Français était inférieure à 50 ans. Aujourd’hui, elle dépasse 80 ans et augmente de trois mois tous les ans.

Il y a 60 ans, la Sécurité sociale a pris en charge les dépenses effectuées dans les hôpitaux et l’on doit y être soigné gratuitement. La Sécurité sociale prend toujours totalement en charge les soins donnés pour des maladies graves.

Il y a 60 ans, le président de la commission administrative est devenu le directeur de fait d’un hôpital. Il l’est toujours. Ce directeur décide donc de ce qui est bon pour son hôpital, et c’est la « Sécu » qui paye. Or, ce directeur est le maire de la commune dans laquelle est situé l’hôpital.
Comme l’hôpital est souvent le principal employeur de sa commune et que le maire a envie d’être réélu, il s’oppose le plus souvent à la suppression de services comme la chirurgie ou l’obstétrique. Il manifeste au besoin dans la rue, soutenu par la population et les syndicats.

Or, en France, la moitié des services de chirurgie ou d’obstétrique est très peu utilisée. On y attend en vain l’appendicite pour opérer ou la femme enceinte pour l’accoucher. On paye ainsi un nombreux personnel qui travaille peu.

Personnel qui, au bout de quelques années de sous emploi, ne sait plus traiter correctement une appendicectomie ou un accouchement difficiles.
Dernier petit détail intéressant. Il y aurait, paraît-il, 30 fonctionnaires dans l’administration d’un hôpital pour un médecin qui y travaille. Ce qui fait qu’un chef de service hospitalier doit passer 4 heures par jour pour répondre à leurs nombreux questionnaires, au lieu de soigner ses malades.
Tout cela explique le fait qu’une appendicite ou qu’un accouchement fait à l’hôpital coûte deux fois plus cher à la Sécurité sociale que le même acte effectué dans une clinique privée.

Il y a 10 ans enfin, le coup de grâce a été donné par Madame Martine Aubry. Car elle a institué les 35 heures, croyant lutter contre le chômage. On commençait déjà à manquer d’infirmières et de médecins. Les hôpitaux ont dû payer au prix fort les heures supplémentaires, faisant ainsi d’énormes trous dans leurs caisses.

Il n’est pas évident de trouver à embaucher une aide-soignante africaine ou une infirmière espagnole. Par contre, l’embauche massive de médecins étrangers a permis de boucher certains trous, tout en faisant de sérieuses économies. Car ces médecins étrangers, étant peu qualifiés, ont de très bas salaires.
Malgré ces embauches massives, il reste de très nombreux postes à pourvoir. La moitié des services d’obstétrique français est par exemple sans chef de service. La mortalité infantile périnatale progresse tous les ans depuis quelques années. Le contraire serait étonnant…

Mais le désastre ne touche pas que les hôpitaux. Car les Français ne veulent plus devenir médecins. Une commune rurale doit payer un médecin étranger pour qu’il vienne remplacer le médecin de campagne qui part à la retraite. Quand 10 chirurgiens prennent leur retraite, 3 seulement achèvent leurs études de chirurgie. La proportion est encore pire pour l’obstétrique.

La loi de Roselyne Bachelot fait indiscutablement évoluer du bon côté l’organisation des hôpitaux. Mais elle n’est qu’une toute petite étape, qui dresse cependant contre elle toute la France des Droits Acquis. France formée d’hommes qui refusent de voir que tout évolue à une vitesse folle.

Un grand espoir, cependant, pour conclure : le traitement par les cellules souches. Il est appliqué à l’étranger avec succès depuis des années sur des dizaines de milliers de malades. Il permet de guérir définitivement de très nombreuses maladies comme la leucémie, le diabète ou la maladie d’Alzheimer. Les hôpitaux vont se vider, donc finalement coûter bien moins cher au pays !

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Comments (34)

  • JL Répondre

    @ Siniq

    Jaurès répondra que j’ai qu’à garder la même monture
    Il faut changer de verre après 2 ans m’a dit l’ophtalmo suisse si mes souvenirs sont bons (mais je ne m’avance pas). Il m’a d’ailleurs aussi dit qu’il avait de plus en plus de francais en consultation (ville frontalière de Bâle je précise). Quand je lui ai parlé de ces histoires de remboursement et de temps d’attente il a failli faire une attaque

    5 mai 2009 à 23 h 01 min
  • Lambda Répondre

    <<c’est la première fois que je lis une attaque à l’encontre de Coluche.>>
    Eh oui, on est pas obligé de penser comme tout le monde…
    Quoique… Il est vrai qu’à l’heure actuelle, dévier de la pensée officielle et légale est assez mal vu : Tout individu normal doit être un bien-pensant. Sinon, il sera abattu. Le modèle islamo-stalinien est déjà bien en place… Il commence même à être terrriblement efficace…
    Comparer Coluche à Desproges, revient à dire qu’une brouette, c’est comme un camion : c’est toujours un moyen de transport… Et je crains qu’aujourd’hui, en matière d’humour, ce soient surtout les brouettes qui s’expriment, les camions ont disparu…
    Ah, peut-être encore quelques "camionnettes" ?… Et encore, des brouettes de gamins, minuscules, même pas des vraies … pour adultes….

    <<Vulgaire ? C’est sans importance>>
    Oh que si, c’est important ! La vulgarité conduit toujours au manque d’égards. Le vulgaire ne respecte pas l’autre, il ne se respecte RIEN, même pas lui-même. Je l’ai dit précédemment : toute discussion peut être close par une insulte… On n’a peu à apprendre d’un vulgaire, et en général, on connaît déjà son vocabulaire, et l’on sait d’avance que son raisonnement n’ira jamais bien loin.
    Je veux bien admettre que Coluche ait été un artiste. Du reste, qui ne l’est pas à présent ?… Il suffit de voir l’art "contemporain" pour s’apercevoir que le génie et omniprésent ! Et quel génie !..
    Il leur a dit les "4 vérités", et alors ? Les polititiques sont toujours des politiques, les escrocs toujours des escrocs, et à mon sens, depuis la dénonciation, leur nombre ne semble pas en regression, bien au contraire ! En fait, avec sa délation, il les a plutôt favorisés, en les banalisant… On retrouve là la même conséquence que pour les restos du cœur : la banalisation qui conduit à l’acceptation, puis à la normalté de la chose. Et conséquemment, à leur extension exponentielle.
    Pour les individus qui m’attendraient à la sortie du supermarché avec des moyens contraignants, nous y sommes… Je ne sais pas si vous êtes au courant, mes des hordes de barbares commencent à envhair les magasins et prétendre imposer aux clients des modes de consommation qui ne sont pas les leurs. On voit donc toute l’efficacité des restos du cœur, assurément, c’est une réussite sur ce point. Il est possible qu’ils aient retardé l’événement – ce dont je doute, en tous les cas, il ne l’ont pas empêché.

    L’extension qui consiste à dire
    <<
    Si je comprends bien, vous n’etes pas "client", donc vous n’êtes pas obligé ni de ‘donner’, ni de consommer. Dire, "moi je n’en ai pas besoin, et ceux qui en ont, ben, qu’ils crèvent la gueule ouverte", est un peu court comme raisonnement.>>
    C’est absolument lamentable… Dois-je répondre ?…
    Qui se réjouit de voir quelqu’un qui crève de faim, qui souffre ? Qui est heureux de voir quelqu’un s’enfoncer dans la misère au point de plus pouvoir en sortir ? Qui ? Tout être humain peut au moins éprouver un peu de compassion, à des degrés divers. Il est clair que des exceptions comme fofana en sont dépourvues de naissance. Mais elles restent rarissimes, tout au moins pour l’instant, car elles commencent à se généraliser (merci les importations culturelles).
    Mon propos n’est pas de nier la misère – encore moins de la mépriser (surtout que je suis loin d’être un nanti), je remarque que la soutenir ne la résoud pas, bien au contraire, c’est tout. Proverbe chinois, que tout le monde connaît : "Donne un poisson à un homme, il mange une journée, apprends à un homme à pêcher, il mange toute sa vie". Voilà, les restos du cœur, eux, donnent un poisson, c’est bien. Peut-être que les "valeureux" qui vont aider aus restos du cœur feraient mieux d’aller à la pêche…

    Bon, on se "rachête" un peu plus loin….
    <<
    La vérité ? L’Etat se défait de plus en plus de ses missions régaliennes, dans tous les domaines, pour les filer au privé, aux assoces, aux citoyens. Police "municipale", école "privée", facs bientôt "sponsorisées", médicine à plusieurs vitesses, alors, heureusement que quelqu’un a pensé à filer à manger aux pauvres …>>
    Effectivement, l’etat (je refuse la majuscule, vu ce qu’il est devenu), n’assure plus. Cela dit, la conclusion me paraît douteuse : ce n’est pas de donner à manger aux pauvres qui est urgent, c’est d’obliger l’état à assurer ses fonctions régaliennes, justement. Quitte à donner au privé ce dont il est incapable d’assumer correctement.
    Et là encore, on assiste toujours à la même forme de raisonnement : on banalise le fait par une réaction inapropriée, on détourne du problème en avançant une autre cause, ou une banalité. En clair, on favorise toujours la médiocrité, car on ne peut niveler que par le bas. Et tout naturellement, le résultat ne fait aucun doute…
    Déjà que la misère pousse bien, facilement et naturellement, si en plus on l’entretient et qu’on lui apporte moult soins, engrais et grandes attentions, alors, il ne faut pas s’étonner qu’elle s’étende sur l’ensemble du jardin, au détriment des légumes sains qui sont si bons et si appétissants….
    Alors, tous ensemble, cultivons la misère !

    (Bon, on arrive en fin de semaine 4V, je développerai dans un autre article, il y en aura bien un…)

    5 mai 2009 à 11 h 46 min
  • Guillermo Répondre

    A Daniel,

    Nous sommes peut-être moins en désaccord qu’il n’y paraît. Je suis plutôt favorable au système tel qu’il a été conçu initialement. Mais il a complètement dérivé pour aboutir à l’inverse du but de départ. Il a dévié à la fois par démagogie et parce qu’il est tenu par le lobby médico-pharmaceutique. 

    Mon point de vue n’est pas de dire aux politiques : « ce système ne valait rien » mais « ce système était valable et vous vous servez de lui pour nous rançonner et faire n’importe quoi ». En fait, je crois qu’il faut repenser le système de fond en comble mais surtout pas le foutre en l’air.  Malgré la dérive grossière, je reste un peu réfractaire à l’idée d’assurer la maladie exclusivement sur le même principe qu’un accident (c’est-à-dire sur un principe de droit privé).  

    A titre d’exemple, je suis favorable à ce que la Sécu paie pour les fauteuil d’handicapés, qui coûtent d’ailleurs très cher.  Elle les paye très mal et je trouve qu’elle devrait les payer mieux.

    Autre exemple.  J’ai un jeune collègue dont la femme est très gravement atteinte d’un cancer.  Celui-ci en plus des angoisses terribles et des congés consacrés exclusivement aux soins de sa femme, celui-ci finit par se retrouver avec des très graves difficultés financières.  Bref pour des cas tragiques, je pense qu’il faut garder un système de solidarité.

    A coté de ça il y a des dérives en pagailles. Par exemple en me rendant en congés à Dax, ville à la fois touristique et curiste pour le rhumatisants, j’y ai vu quantité de gens de Iles, dont beaucoup ont même pas 40 ans et qui, au moment de la saison estivale, viennent de faire <soigner> tous frais payés par la Sécu !  Ils viennent se faire masser pour avoir un billet d’avion alors qu’un handicapé doit se démerder à se payer un fauteuil à renouveler tous les 3 ans.

     Quant-à votre argumentation sur l’intérêt à ce qu’il y ait des malades à soigner plutôt que des malades à guérir, elle rejoint un peu celle de Pierre Lance qui prône l’existence d’un ministère consacré à la santé et d’un autre consacré à la maladie.

     

    Je partage aussi votre point de vue sur l’ensemble des professions qui vivent de la misère humaine (police, justice, etc). Leur nombre imposant constitue un baromètre du mauvais état de la société. Mais je tends à différentier nettement ceux qui travaillent dans la misère humaine, de ceux qui en profitent lourdement, (parfois même en accentuant la misère en question). Dans ce sens je pense d’abord aux liquidateurs judiciaires qui faisaient fortune sous Giscard.  

    Ceci étant, il est clair que dans un pays qui devient tellement délétère, on ne verra bientôt plus d’autres professions que celles « d’éboueurs sociaux » de tous ordres (social, médical, financier, juridique, etc.), qu’ils soient honnêtes ou cyniques.

    A ce propos, j’ai gardé très présent en mémoire une simple anecdote dans les années 70. Lors d’une  manifestation étudiante, des étudiants avaient  taggué en guise de provocation : « Si on étudie, c’est pour pas devenir CRS ».   De nos jours avec la crise, le CRS lambda est généralement un Bac+5. Faut bien ça pour taper sur les mecs qui ont perdu leur job (et ne sont pas à la veille d’en retrouver un autre).  Magnifique société d’ébouage qu’est devenu ce pays !

     

     

     

    4 mai 2009 à 21 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures,

    voilà ce que dit l’IFRAP au sujet de la CMU:

    <<Parler du coût de la Couverture Maladie Universelle est interdit : trop social, trop d’émotion donc trop dangereux. Aucun doute n’est plus possible. Ni au ministère de la Santé, ni au Parlement pourtant en pleine discussion sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), ni à l’Assurance Maladie, personne n’aborde ce sujet. Se féliciter du nombre de bénéficiaires et de sa bonne augmentation, oui, mais de budget, niet. La question écrite au Gouvernement posée par le député spécialiste de la santé, Pierre Morange, est sans réponse depuis 6 mois. Notre équipe d’enquêteurs n’a eu de cesse d’appeler la CNAM et les services du ministère de la Santé pour obtenir ce chiffre. Selon les propres termes du chargé de la Presse du ministre, personne au cabinet ne peut ou ne veut communiquer de donnée chiffrée sur la CMU de base.>>
    Et si vous voulez en savoir plus allez sur le site de l’IFRAP

    4 mai 2009 à 21 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures : " Suave mari magno, turbantibus aequora ventis.."

    Absolument, et Mancney, qui n’a jamais été en mer affronter ces foutus tempetes, ajoute a votre intention : " Et deconaverunt gentes"

    By the way, sorry d’avoir répondu, un peu par hasard, car normalement, je ne lis pas vos posts qui n’apportent rien, mais alors rien du tout, et comme je n’ai pas besoin de faire valoir, je vous laisse apprécier ou je situe votre prose.

    All the best, Jaures, ne vous decouragez pas, la planete a besoin de gens comme vous.

    Mancney

    4 mai 2009 à 19 h 51 min
  • Florin Répondre

    @Lambda : c’est la première fois que je lis une attaque à l’encontre de Coluche.

    Tout d’abord, la taille de son foie, ou le nombre de bières qu’il buvait par jour n’a plus d’importance aujourd’hui. L’homme s’efface derrière l’artiste et ses idées.

    Vulgaire ? C’est sans importance. Il a dit leur 4 vérités à quelques grosses pourritures dans ce bas-monde. Tout comme Desproges, Le Luron et tant d’autres. Il a fait cela, SURTOUT, à une époque misérable en ce qui concerne la liberté de la presse (je garde en mémoire les interventions méprisantes de tonton Mimit, entre autres, devant le parterre d’aboyeurs muets, journaleux à la petite semaine : pas un seul pour le remettre à sa place, et aujourd’hui c’est trop tard … Mille fois dommage !)

    Entre temps, les torchonnistes s’en donnent à coeur joie : besoin d’un vomitif ? Achetez Libé, Marianne, …

    Mais la liberté a moins d’inconvenients que la censure.

    Alors, les Restos, bonne ou mauvaise idée ? Si je comprends bien, vous n’etes pas "client", donc vous n’êtes pas obligé ni de ‘donner’, ni de consommer. Dire, "moi je n’en ai pas besoin, et ceux qui en ont, ben, qu’ils crèvent la gueule ouverte", est un peu court comme raisonnement.

    La vérité ? L’Etat se défait de plus en plus de ses missions régaliennes, dans tous les domaines, pour les filer au privé, aux assoces, aux citoyens. Police "municipale", école "privée", facs bientôt "sponsorisées", médicine à plusieurs vitesses, alors, heureusement que quelqu’un a pensé à filer à manger aux pauvres …

    Dites-vous une bonne chose, sans les restos du coeur, vous seriez attendus à la sortie de l’hypermarché kalachnikov à la main, pour vous piquer le caddie … Ou alors l’Etat vous piquerait des impôts à la suédoise. Au moins, avec les Restos, ça reste sur la base du volontariat … (exception faite des subventions, certes – mais qui sont loin de financer à 100% l’activité).

    4 mai 2009 à 19 h 15 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures,

    Je pense vraiment que vous êtes une "Gestalt", ce mot vous sied à merveille. Prenez donc votre dictionnaire "Duden" et voyez ce que cela veut dire avant de balancer ce substantif n’importe comment.
    Jospin a été heureusement été expulsé par le vote populaire avant de transformer le pays en Corée du Nord, n’oubliez pas son passé trotzkyste. Malheureusement les dégats qu’il a commis sont encore à rembourser aujourd’hui et l’appareil administratif qu’il a gonflé sous son règne grève le budget de ce pays.
    Pour un employé sous CDD vous avez vraiment beaucoup de temps libre, citez donc le nom de votre employeur sur ce site. Beaucoup de chômeurs seraient sûrement intéressés par un job pareil.

    4 mai 2009 à 18 h 32 min
  • siniq Répondre

    @ Hans

    Rien à faire, notre Yoyo est incurable, vous remarquerez que ce dernier évite consciencieusement d’évoquer le situation de l’ Espagne pourtant sous tutelle socialiste depuis un certain nombre d’ années heureusement que le vilain Aznar avait laissé un pays en plein essor économique.

    @ JL

    Super ! Une paire de lunettes tous les trois ans en espérant que votre vue ne change durant ces années dans ce cas là vous pourrez aller voir Jaures toujours prêt à rendre service et se mettre en osmose avec ses idées.

    @ Lambda

    Il y a aussi des socialistes qui deviennent des héros dans leurs pays comme Kim Il Sung

    @ Jaures

    Vous avez remarqué que la Corée du Nord était une dictature communiste autocratique, bravo vous aurez un bon point, au passage remerciez votre méchant patron qui vous laisse des horaires aussi élastiques, tellement élastiques que je me demande si il vous arrive de travailler

    4 mai 2009 à 18 h 05 min
  • Jaures Répondre

    A Hans: pour le coût de la CMU, voir lexpansion.com. C’est la dernière fois que je vous mâche le boulôt. Je prends votre remarque pour un compliment: je ne suis pas un "groupe" (ni un gestalt) et sachez qu’il existe des métiers où on a des horaires variables. Enfin, si vous n’avez pas vu de différences entre la législature Jospin et la Corée du Nord, je ne peux plus rien pour vous.

    A J.L: si vous êtes étudiant, vous avez droit à la complémentaire étudiante qui, si je ne m’abuse, offre un forfait lunettes tous les 3 ans. Si vous êtes soigneux et pas trop attaché aux Grandes Marques, vous devriez vous en tirer pour pas grand-chose. Fin de la consultation.

    A lambda, il est vrai que parfois des pauvres deviennent riches. C’est entendu. Comme, parfois, de grands fumeurs deviennent centenaires. Est-ce pour cela qu’il faut renoncer à la prévention anti-tabac ? Est-ce pour cela qu’il faut rester passif devant la pauvreté en attendant que la fortune en sorte une proportion homéopathique ?

    A mancney: Il est vrai que certains, plus fortunés, ont besoin pour apprécier leurs privilèges de voir des plus pauvres se débattre dans l’indigence. Les voir acquérir quelques droits qui les soulagent est pour certains riches, vous en témoignez, insupportable. Suave mari magno…dirait Vitruve.

    4 mai 2009 à 13 h 11 min
  • Lambda Répondre

    Dans mon message précédent, et concernant la pensée du jour, j’ai omis de signaler que les deux mandats sont parfaitement cumulables ! Le lecteur aura rectifié de lui-même…

    Il me paraît essentiel de revenir sur une idée qui plaît à tout le monde et qui est généralement admise comme bonne : "les restos du cœur". Qui pourrait douter de la valeur fort louable de cette bonne idée, au sommum de l’altruisme ? Moi ! Et je l’ai dit.  Et je me suis fait lyncher… Ici, c’est plus facile, je risque à peine une volée de bois vert…
    Comme disait une amie en parlant du fondateur, "il avait un cœur gros comme ça"… Vu le faciès du bonhomme, il avait probablement le foie tout aussi volumineux, et le reste à l’avenant, car on n’améliore pas forcément sa santé par l’excès, que ce soit de bouffe, d’alcool ou de drogue. Et par ailleurs, je ne suis même pas certain que ce soit lui qui en ait eu l’idée, tout comme ses textes, on les lui a probablement soufflé…
    Enfin, il a eu une belle mort, glorieuse, et rien n’interdit de penser qu’on l’a un peu aidé. Mais je n’en sais rien et ne m’en soucie guère.
    Ce que je voudrais dire, c’est que les fameux "restos du cœur" – que le monde entier nous envie probablement, ont ouvert une porte béante vers l’assistanat, pur et dur. Et c’est bien de là que tout est parti ! Pourquoi, se casser le fiacre à survivre, puisqu’on vous apporte une pitance, aussi modeste soit-elle ? Mieux encore, les adeptes "qui aident les pauvres", font leur B.A., et comme je l’ai déjà dit, "ils achètent leur ciel" : Ah grand dieu, que je suis bon, comme j’aime mon prochain comme moi-même, comme j’aime les autres, et comme je les aide, comme je participe bien – à ma modeste façon, certes, à soulager la misère d’autrui… Ah putain, comme je m’aime moi-même personnellement …. en aidant les autres…
    Incontestablement, c’est beau, c’est grand, c’est généreux, c’est noble…
    C’est in-dé-bou-lo-na-ble….
    Le sieur Coluche a apporté les deux grandes choses qui ruinent actuellement notre civilsation : l’assistanat et la vulgarité. Deux poisons qui ont très vite proliféré, et qui ont peu à peu détruit un monde, certes imparfait, mais qui avait des valeurs lui permettant de rester raisonnable. L’assistanat a détruit le sens de l’effort, de la responsabilité, la motivation, et par la même la responsabilité collective. La vulgarité a détruit le sens du beau, du propre, du respect, de l’élévation de l’esprit. Elle a détruit l’art en le ramenant à une médiocrité qui n’a même plus de nom, elle a détruit le raisonnement en faisant en sorte que tout discours ou tout échange peut être immédiatement clos par une insulte.
    Le sieur Coluche est sorti de la zone, de la rue. Dommage justement, qu’il en soit sorti….

    4 mai 2009 à 11 h 46 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures <<Et ils ne bénéficiaient pas des mêmes établissements que les colons. Le fait que certains pays asiatiques produisent des materiels de haute technologie est une conséquence de la proximité du Japon qui a commencé très tôt à délocaliser sa production>>

    Vous racontez vraiment n’importe quoi. Vos dernières allégations sont une injure à des pays comme Taiwan, la Corée du Sud et Singapoure qui ont pratiquement construit leurs industries ex nihilo. Dans les années soixante la Corée du Sud et le Ghana du tristement célèbre N’Kruma avait le même PIB. Allez donc voir du côté du Ghana où ils en sont depuis. Et ceci n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. Les aides européennes à l’Afrique ont été de loin supérieures à celles du plan Marshall et le plan Marshall a très bien fonctionné en Europe de l’Ouest ravagée par la guerre.
    La Corée du Nord dirigée par vos amis socialistes est  à quelques encablures du Japon, comment expliquez-vous alors son retard par rapport à la Corée du Sud. Dans ce pays des lendemains qui chantent et de la masse prolétarienne heureuse (votre paradis sur terre) il ne devrait donc subsister aucun pauvre. C’est vrai, d’après les rares nouvelles qui arrivent à filtrer par dessus les 1 million de mines anti-personnelles, ils seraient déjà tous morts d’inanition. L’herbe de la-bas n’arrive dons pas à nourrir son homme.
    Comme Lambda je suis de la génération dont les parents et nous-mêmes avons du bouffer le mastic des fenêtres, pas de restos du coeur à l’époque pour soulager les estomacs vides. Et surtout pas de cellules de crise pour consoler les pertes dues à la guerre et vous le jeune voulez nous apprendre à vivre! Travaillez donc d’abord pendant quarante ans et venez ensuite faire la morale aux autres si toutefois l’envie sera encore là.
    Je voudrais vous féliciter pour le style amélioré de votre prose, comme le remarquait déjà un intervenant dernièrement. Mais je ne crois pas que ce soit votre oeuvre personnelle, j’y vois plutôt un  travail de groupe, ce qui laisserait supposer que vous même et vos potes avez beaucoup de temps libre. Je plains votre employeur, car vos posts sont souvent datés pendant le temps de travail légal.

    3 mai 2009 à 21 h 59 min
  • JL Répondre

    Jaurès à dit: "A JL: si vous n’avez reçu que 8€ pour vos lunettes, c’est que vous n’avez pas de mutuelle et que vos revenus ne vous donnent pas accès à la CMU. Ces 8 € correspondent aux montures sécu, pas très élégantes (euphémisme) mais assez solides. Vous pouvez les obtenir dans un dispensaire (voyez sur internet). La France accueille de nombreux étrangers malades (notamment Anglais ou Irlandais) pour des pathologies bien plus grâves qu’une myopie"

    Mes revenus ne me donnent pas accès à la CMU hahahaha. En effet c’est connu les étudiants font partie de la classe sociale moyenne supérieure…
    Quand vous évoquez les anglais (l’exemple est en l’occurence assez mal choisi puisque les anglais disposent du pire système de santé socialisée du monde occidental: Le national health service) et les irlandais, voulez-vous parler de ceux qui viennent se faire des soins dentaires en France et qui combinent ca à un séjour touristique en France (il s’agit alors généralement de personne aisées) ou bien d’anglais et irlandais qui viennent se faire opérer dans des cliniques privées francaises?
    C’est drôle parce que de plus en plus de francais se rendent eux-mêmes à l’étranger pour des soins: en Hongrie ou en Turquie pour les soins dentaires, en Turquie pour les yeux etc…

    3 mai 2009 à 21 h 50 min
  • chevalier teutonique Répondre

    Le droit chemin ! Il n’y a que ça de vrai !

    3 mai 2009 à 19 h 18 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures <<Tout d’abord, Hans, les chiffres que je cite sont aisément trouvables sur internet. Aucun n’est inventé sinon, quelqu’un aurait eu tôt fait de le signaler in petto.>>

    Certainement vos propres élucubrations assaisonnées d’un soupçon d’agence tass. Le coût de la CMU n’est pas détaillé par la CNAM, savez-vous encore lire?

    3 mai 2009 à 10 h 12 min
  • Lambda Répondre

    Merci à Jaurès pour ses conseils judicieux.
    Sans raconter ma vie, je lui dirai que, concernant "les pauvres", j’ai été suffisamment concerné – au passé comme au présent – pour savoir de quoi je parle. Et comme les "restos du cœur" n’existaient pas, je n’ai même pas pu y aller…. Je peux donc aisément me passer des conseils et suggestions d’un syndicaliste qui bénéficie légalement d’une protection que beaucoup de gens qui travaillent n’ont pas. Beaucoup de pauvres auraient les moyens de s’en sortir, il ne semble pas qu’ils le souhaitent.
    Mais après tout, est-ce que l’alternative d’un monde où l’on vous exploite de tous côtés, est vraiment plus tentante ?…
    La pensée du jour, assénée comme ça, gratuitement (il y a longtemps), par un collègue de travail :
    "Il vaut mieux passer pour un salaud que pour un con"….

    3 mai 2009 à 9 h 28 min
  • Anonyme Répondre

    Hello Guillermo. Thanks pour le warm welcome, et je vous retourne avec plaisir vos salutations.
    Been busy, my friend, car il y a qqs petits investissements a faire en ce moment (car enfin, pour éviter de devenir "pauvre", c’est soit faire des investiisements soit s’adresser a l’Etat).  Bravo pour votre mémoire : Le MacIntosh marche ok, et le nouveau est pour bientot. Et Oui, évidemment, vous avez absolument raison quand vous écrivez  :
    Guillermo : " A force de protéger les "sans droits" on finit par en faire des enemis de classe. C’est un peu le meme mécanisme avec les mesures anti-racisme. Les nons-blancs finissent par avoir plus de droits et moins de devoirs que les autres."
    C’est exactement ca, et cela s’ajoute a notre culpabilité naturelle bien expliquée par Grepon, cette culpabilité naturelle des gens bons et biens et généreux et tolérants qui forment tous ensemble ce groupe occidentalo-suicidaire dont je suis plutot satisfait de ne pas faire partie.

    All the best, Guillermo.

    Mancney

    2 mai 2009 à 18 h 38 min
  • Daniel Répondre

    Lambda:  "Au nom de la "solidarité" – la plus grande de toutes les escroqueries inventées par l’Homme, tous les abus sont permis ! Et la médecine ne s’en prive pas non plus…"

    Le mot solidarité n’a de sens que lorsqu’elle est choisie.  Subie, c’est plutôt vers les mots vol,  viol qu’il faudrait redéfinir un qualificatif approprié. De bons sentiments sont toujours à l’origine des grandes drames que les hommes se plaisent à renouveler à chaque période de leur Histoire.     

    Guillermo:  je souscrit à l’ensemble de votre excellente intervention du 1er mai qui rappelle aussi que "l’humanisme" (sous réserve que le mot ne soit pas galvaudé) est l’objectif ou le bon outil  d’une civilisation pour son époque mais aussi pour le long terme. Vous avez fort bien remis en ordre les diverses valeurs auxquelles  les uns et les autres se réfèrent sans toujours s’y conformer.   

    vous écrivez également pour Jaurès  "Et de l’autre coté, il y a parfois un honnete travailleur et pas seulement un gros plein de soupe qui vit de l’exploitation humaine comme ça vous arrange de l’imaginer." …  . "Comme cela vous arrange de l’imaginer": voilà tout le problème de nos points de vue; Jaurès a de belles intentions, comme chacun de nous, mais elles n’ont pour fondations que ses intérêts personnels et immédiats y compris à l’encontre de ses enfants.  Et la courtoisie qu’il utilise est au niveau de sa solidarité: un pur cynisme qui s’arrange de tout mensonge permettant d’ignorer la réalité et de conserver ses acquis fusse au détriment de ses enfants;  en bon apprenti politicien.

     

    Magny  

    "Mais quoi qu’on en dise le français est bon , de tous les peuples il est le plus généreux ."  Globalement oui, au delà de nos divisions gauche/droite. Et dans leurs besoins respectifs de paraitre, la gauche comme la droite  tendent à prendre leurs intentions pour la réalité. Mais comme la droite  est plus proche de la réalité, bien qu’infestée par les procédés socialistes , sa marge d’erreurs est plus réduite.   

    Question:   la générosité est-elle un concept qui peut être accolée naturellement à "collective", la générosité étant par nature individuelle?

     

    Jean Pierre      "La secu est le pire fléau que la France ait jamais connu, en quelques décennies ce mamouth soviétique ramené par le stalinien thorez en 1946 aura ruiné des centaines de milliers d’entreprises et financé sur le dos des travailleurs français l’invasion immigration qui finira de détruire notre pays"

    Guillermo  :  "@ Jean-Pierre,   Bravo vous faites partie du clan Trémeau et Jaurès !  Comme ils diraient dans le Canard enchainé, vous avez meme franchi le <Mur du çon>. Avec des raisonnements à l’emporte-pièce comme le votre, il n’y a plus aucun espoir que le pays sauve encore ne serait-ce que quelques meubles…. etc… "

      Là, Guillermo, je ne comprends pas votre réaction de colère. Vous n’imaginez pas le nombre de morts.  La "Sécurité" sociale des uns se fait au détriment de la "sécurité" des autres: juste l’inverse de l’objectif annoncé. Si nous étions gouvernés par des hommes adultes, rien n’empêcherait de supprimer cette sécurité sociale là pour la remplacer par une sécurité sociale qui reconnaissent non seulement les malades, mais aussi ceux qui triment avec leur générosité et non pas celle de leur voisin, souvent au détriment de leur propre famille. Leur demander leur avis relève du simple respect qu’on a naturellement comme humaniste.    On peut dire que la sécu est un fléau qui va au delà de ce qu’écrit Jean Pierre sur des plans à peine évoqués encore.  Heureusement que l’Homme peut avoir d’autres espoirs que

    1/ être malade ou être victime d’accidents; certains réussissent mieux que d’autres: auraient-ils une recette, un savoir, une pensée cohérente?.. et le courage qui va avec!… à partager avec ceux qui ne savent pas: solidarité à la base, préventive et peu coûteuse ou on reconnait celui qui est et non celui qui s’agite en intentions…     

    2/ devoir tomber malade pour échapper au non sens de nos systèmes aveugles et sourds; donc  malade par suite des désordres subis par ce "système" qui s’auto alimente en victimes;

    3/ être ensuite soigné ("grace à") par le même système qui génère par ses dérives une partie des  maladies qu’il traite . On ne peut continuer à admirer puis récompenser tous nos systèmes qui ont dévié de leurs objectifs premiers.

    Nous serons un peu plus civilisés quand le malheur, la maladie et tous les maux des uns ne constitueront plus une manne financière pour des "professions" qui en tireront, non plus des privilèges mais des responsabilités. Civilisés quand des institutions ou assimilés ne tireront pas une importance sociale du malheur de leurs concitoyens, mais de la baisse de leurs malheurs.  On a ce problème récurrent dans beaucoup de secteurs: Justice, santé, politique, flics…  Plus ça va mal, plus ils se gonflent du besoin que la victime  a d’eux.   

    2 mai 2009 à 15 h 56 min
  • Jaures Répondre

    Tout d’abord, Hans, les chiffres que je cite sont aisément trouvables sur internet. Aucun n’est inventé sinon, quelqu’un aurait eu tôt fait de le signaler in petto.

    Citoyen  Lambda, votre problème est évidement de ne pas savoir ce qu’est un "pauvre". Je ne saurais trop vous conseiller de vous rendre à une distribution de repas aux restos du coeur ou au secours catho, si vous préférez. Vous remettrez certainement en cause vos idées reçues en vous rendant compte que bien souvent, les pauvres travaillent mais en état de précarité ou pour un salaire insuffisant pour vivre. Vous verrez que la pauvreté advient pour des raisons que l’on a pas choisi: un divorce, une maladie, un licenciement, …et que, sans soutien de la famille, une situation arrive à se déterriorer à une vitesse que vous ne pouvez imaginer. Personne de sensé ne s’accomplit dans la pauvreté. Je sais que bien souvent on me dit "oui, mais je connais quelqu’un qui pourrait, qui devrait, et qui se contente de ce qu’il a". Peut-être. Et alors. L’immense majorité des personnes qui subissent la pauvreté ne cherche qu’à s’en sortir. Si vous en doutez, essayez de vivre avec le RMI et la CMU. Essayez, tiens, 3 mois !

    Par ailleurs, ce que vous dîtes sur les pays colonisés est faux. Seuls 20% des Algériens avaient accès à l’école. Et ils ne bénéficiaient pas des mêmes établissements que les colons. Le fait que certains pays asiatiques produisent des materiels de haute technologie est une conséquence de la proximité du Japon qui a commencé très tôt à délocaliser sa production. Et il ne faut pas croire que le travail effectué dans les unités de fabrication d’ordinateurs ou écrans plats  est moins pénible et plus qualifié que celui des filatures. Les pays Africains ont été colonisés pour s’approprier leurs matières premières et leurs esclaves. Quand les colons se sont retirés, les grandes firmes ont corrompu les dirigeants pour piller à peu de frais (quelques comptes en Suisse et quelques armes) les états Africains.

    Plus généralement,la question de la sécu est celle du lien social. Si vous avez dans un pays des inégalités trop importantes entre les classes sociales, vous aboutirez à des tensions, des conflits de plus en plus violents et l’accroissement de la délinquance. Je ne prêche pas "l’égalitarisme" des revenus et admets que certains gagnent très bien leur vie. Mais si on arrive à des distorsions irrationnelles (des patrons gagnant 500 à 1000 fois plus que leurs ouvriers) et si ceux qui ont beaucoup refusent leur devoir de solidarité, cela se retournera contre eux d’une manière ou d’une autre.

    Que chacun dispose de quoi se loger, se nourrir et se soigner. Que chacun dispose des mêmes chances de s’éduquer et réussir. Le reste pourra alors dépendre du talent et du travail accompli et la réussite sera alors bien mieux admise et respectée.

    A JL: si vous n’avez reçu que 8€ pour vos lunettes, c’est que vous n’avez pas de mutuelle et que vos revenus ne vous donnent pas accès à la CMU. Ces 8 € correspondent aux montures sécu, pas très élégantes (euphémisme) mais assez solides. Vous pouvez les obtenir dans un dispensaire (voyez sur internet). La France accueille de nombreux étrangers malades (notamment Anglais ou Irlandais) pour des pathologies bien plus grâves qu’une myopie.

    Guillermo, je me demande parfois où vous trouvez vos exemples, comme ce type qui se laisse pourrir les dents pour le plaisir de passer à la roulette. Par ailleurs, mes filles comptent parmi leurs amis des jeunes d’origines diverses et ils ne correspondent pas du tout à la description que vous en faîtes. Je pense donc que c’est votre discours à vous qui les interloquerait.

    2 mai 2009 à 15 h 08 min
  • Guillermo Répondre

    @Mancney,

    Ravi de vous retrouver parmi nous. (On est rassuré, un moment je me suis dit que le Macintosh avait rendu l’ame…si je me souviens bien que vous avez un Mac).  Plaisanterie mise à part, il est bien entendu que les pauvres ne sont pas visés en tant que tels.  C’est Jaurès qui, avec son esprit byzantin habituel,  a fait dévier le débat dans ce sens.  Ceci étant, on est bien passé dans un système pervers où le "pauvre" finit par avoir bien plus de droits que le citoyen lambda, surtout s’il est sans papier en plus d’etre sans argent.  Il y a une déviance.  A force de protéger les "sans droits" on finit par en faire des enemis de classe.   C’est un peu le meme mécanisme avec les mesures anti-racisme. Les nons-blancs finissent par avoir plus de droits et moins de devoirs que les autres.

    Cordiales salutations.

     

    @JL

    Je comprends très bien votre remarque à l’encontre de Jaurès mais pas à l’encontre de Florin. Qu’est-ce que ça vient faire ?

     

    @ Jean-Pierre,

    Bravo vous faites partie du clan Trémeau et Jaurès !  Comme ils diraient dans le Canard enchainé, vous avez meme franchi le <Mur du çon>. Avec des raisonnements à l’emporte-pièce comme le votre, il n’y a plus aucun espoir que le pays sauve encore ne serait-ce que quelques meubles. 

    Evidemment que la Sécu est une magnifique invention. Beaucoup d’autres pays l’ont copiée et les USA s’y mettent à présent.  Malheureusement, en France, on la réserve de plus en plus à des gens qui ne la méritent pas. Et ceux qui y cotisent en bénéficient de moins en moins. 

    Mais comme Jaurès il faudrait que vous alliez au bout de votre logique.  Ainsi pour vous, le jour où le Panthéon, La Madeleine et Notre Dame seront taggués et salopés par des allogènes, vous direz que ces monuments doivent vite être démolis parce que leur entretien ruine le pays. Bel esprit de résistance !

     

    2 mai 2009 à 7 h 48 min
  • JL Répondre

    La Santé socialisée, parlons-en:

    Ma vue n’a jamais était très bonne et récemment j’ai décidé de me remettre à porter des lunettes.
    Je décide donc de consulter un opthalmologiste. J’ai failli faire une attaque (ainsi soulager la Sécu) quand le spécialiste de la vue en question m’a déclaré que le délai d’attente allait être pour moi de 8 mois, 12 dans d’autres régions et villes de France m’a-t-il aussi dit.
    Complètement bouche bée, je décide de tenter le coup à 5km de là, juste de l’autre côté de la frontière en Suisse: une semaine après j’avais un rendez-vous chez un spéciliaste en Suisse, deux semaines après j’avais de nouvelles lunettes et de nouvelles lentilles. Médecine socialisée ou médecine libre, à vous de choisir! Comme beaucoup de francais ayant pris conscience de l’état désastreux de la médecine socialisée francaise, je voterai dorénavant avec mes pieds.
    J’ai réussi à me faire rembourser mes lunettes et mes lentilles par la Sécu celà dit: 8€ on m’a donné pour les lunettes! Une aberration.
    La consultation en Suisse ne m’a pas été remboursée par la Sécu, mais j’estime que les 20€ qu’elle m’a coûté (même prix qu’en France) représente un investissement sur moi-même, un investissement rentable. Si j’étais allé en France, j’aurais pu bénéficier des merveilles de la médecine socialisée et obtenir mes 20€ en retour (merveilleux n’est-ce pas?). Seule condition: attendre 8 mois.

    Je suis toujours impressionné de voir l’acharnement que mettent ces petits Jaurès de francais et autres Florin à s’autodétruire.

    1 mai 2009 à 23 h 13 min
  • Jean-Pierre Répondre

     

    La secu est le pire fléau que la France ait jamais connu, en quelques décennies ce mamouth soviétique ramené par le stalinien thorez en 1946 aura ruiné des centaines de milliers d’entreprises et financé sur le dos des travailleurs français l’invasion immigration qui finira de détruire notre pays.

    1 mai 2009 à 18 h 48 min
  • Magny Répondre

    Oui , bravo Lambda , excellent .

    La pitié , oui , c’est très beau , mais cette sensation d’avoir été le dindon d’une arnaque à base de sentiments ça laisse un goût amer particulièrement persistant . Surtout quand on voit ce qu’il nous reste à la fin du mois , surtout quand on voit son vieux père qui s’est crevé le cul toute sa vie à cotiser devoir se contenter d’une retraite de merde , avec cette lueur de tristesse dans le regard , et l’impression de ne pas avoir tout compris , sauf de s’être fait pigeonner par des promesses en boucle !

    J’ai plus de respect pour un immigré travailleur et respectueux des vertus de la France que d’un français de souche brailliard qui profite du système en n’ayant fait l’effort que d’être né ; mais là où il y a trop de monde par rapport aux richesses on observe un appauvrissement : c’est élémentaire mon cher Watson . De plus si l’argent public n’arrosait pas aussi généreusement n’importe qui pour n’importe quelle raison il n’y aurait même pas de problème d’immigration , parce que très peu de personnes seraient motivées pour venir .

    Mais quoi qu’on en dise le français est bon , de tous les peuples il est le plus généreux .

    Malheureusement trop bon trop con …

    1 mai 2009 à 17 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    Merci, Lambda,  de rappeler que les "Pauvres" font partie de la vie sur cette Planete.  Une planete sans pauvres, sans riches, sans malades ou sans cocus serait un enfer.

    Mancney

    1 mai 2009 à 14 h 45 min
  • Guillermo Répondre

    A Jaurès

    Je me réjouis de voir qu’il y a apparemment consensus sur ces questions de santé.  Il n’y a – pour le moment – que deux argumentations extrémistes et d’une idéologie réductrice : la vôtre et celle de Trémeau. Il est évident que notre système de santé est trop couteux.  Il est même ruineux. Il y a urgence à le réformer. 

    Pour autant, je ne veux surtout pas de la méthode comptable pronée par Sarko qui va aboutir à ce que les hopitaux auront a choisir les malades qui rapportent et se prémunir de ceux qui sont couteux.  Je ne discute même pas du diagnostic totalement erroné du Dr Trémeau (infirmières trop payées, désorganisation générale, etc…). Il serait intéressant d’ailleurs de reprendre pour les réfuter ces arguments du "tout libéral".

    Par contre, Jaurès, comme bien souvent vous intervenez presque hors de propos, ce qui fait dévier complètement le débat. Et dans vos interventions en guise de provocation, on peut toujours se demander quelle est la part de la candeur, de la mauvaise foi et du simple cynisme. A l’instar de plusieurs autres commentateurs, je laisse donc Trémeau de coté et je réponds à vos arguments qui me paraisent plus discutables encore que ceux de Trémeau. 

    Personnellement je m’honore de vivre dans un pays à caractère humaniste.  Ainsi on porte assistance à un accidenté ou à un malade sans se poser de questions du coût. Je ne voudrais pas d’un système comme aux USA où lors d’un transit d’un vol Air-France, les Ricains ont fait poirauter 3 heures un passager du bord qui faisait un infarctus. Par contre je suis contre les excès scandaleux qu’à pris le système chez nous. Certains bénéficiaires de la CMU se font refaire toutes les dents à l’oeil, alors que ça coûterait le prix d’une voiture pour le "Français moyen". Ils se foutent pas mal de toute hygiène du moment qu’on les soignera à l’oeil.  Les 4 % que nous couterait selon vous la CMU sont un chiffre "officiel Pravda". Il oublie de parler de tous les couts annexes qui, eux, sont comptabilisés sur régime général (démarches des assistants sociaux par exemple). Et c’est un chiffre appelé à croitre de façon exponentielle que l’on trouvera le moyen de minimiser encore plus que celui des demandeurs d’emplois. 

    Mais, bien plus que la CMU, le plus criant du système c’est de soigner la plèbe du monde entier.  Parce que là le cout devient véritablement exhorbitant. Le système constitue une véritable pompe migratoire aspirante d’autant que ces "clients" voient tous leurs frais payés ensuite une fois qu’ils ont quitté l’hopital, ceci grace à nos impots.  J’ai connu une sidaique Africaine qui a eu le bon gout de se mettre à colle avec un Français avant de la larguer quelques semaines après. Elle a tout payé : tri-thérapie, logement (in-expulsable svp) par l’association AIDS qui instruit des demandes régulières pour elle, notamment COTOREP.  L’association lui a d’ailleurs fortement conseillé d’avoir des enfants en précisant que le Sida n’était en aucun cas un obstable à une grossesse.

    Bref, je n’ai rien contre les pauvres parce qu’ils sont pauvres.  J’en ai contre les <assistes professionnels>, les profiteurs et exploiteurs de tous poils et ceux qui les encouragent. Les socialos n’ont jamais pu imaginer qu’on puisse être à la fois pauvre et profiteur. Bien sûr nous les avons "colonisés", au moins pour certains d’entre eux.  Mais le système actuel est pire qu’une colonisation, c’est une occupation. Ce n’est qu’un système de parasitisme. Le système colonial a été en partie un système de symbiose, dans le sens que les "colonisés" en ont tiré certains bénéfices. Bien sur je ne doute pas de ce que vous aurez des tas d’arguments pour réfuter tout ça.  Mais ce qui me gène dans vos arguments c’est qu’ils oublient un principe de base : l’argent à un coût.  Pour donner de l’argent à quelqu’un il faut le prendre à quelqu’un d’autre.  Et de l’autre coté, il y a parfois un honnete travailleur et pas seulement un gros plein de soupe qui vit de l’exploitation humaine comme ça vous arrange de l’imaginer.

    Et surtout, vous arrêtez systèmatiquement votre logique quand ça vous arrange. Je me joins à ces commentateurs qui vous demandent de poursuivre dans votre logique et de commencer par sortir votre porte-feuille. Je vous demande même de poursuivre un peu plus loin encore.  Appelez vos enfants (si vous en avez), petits enfants, neveux, fils et petits fis de vos amis, etc…  Dites-leur bien haut :
     <<Je suis né dans un pays qui était le 4ème du monde en richesse il y a 50 ans. Il est vrai que les 2 ou 3 générations précédentes avaient tellement trimées pour nous remettre en selle après deux guerres horribles. Maintenant mon pays est une ruine comme jamais. Vous mes enfants et vous mes petits enfants vous allez payer pendant (presque) toute votre vie.  Mais vraiment ça valait la peine. Grace à des millions de Français comme moi, on a "sauvé" des pans entiers de l’Afrique. Peut-etre sont-ils bruyants en classe, ou qu’ils crachent sur la France ou qu’ils vous racketent  et que vous n’apprenez rien avec eux en classe; peut etre qu’ils ont pris des appartements magnifiques dans la capitale (sans payer, les associations sont là pour ça) mais on est pas des muffles quand-meme. Comprenez donc pourquoi je suis tellement fier d’avoir été un vrai humaniste. On est "social" ou on ne l’est pas>>

    Voilà Jaurès.  Merci de me faire plaisir en venant raconter dans votre prochain post ce que vos enfants et les autres vous auront répondu, ainsi que la gueule qu’ils auront tirée.

    Au plaisir de vous lire, Jaurès.

    1 mai 2009 à 14 h 44 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures: <<La CMU coûte 6 milliards d’euros. Soit 4% du budget de la sécu pour 4,7 millions de bénéficiaires.>>

    Où avez-vous encore pêché ces chiffres?

    L’IFRAP avait enquêté il y a quelques année pour connaitre le vrai coût de la CMU. Voilà ce qu’il avait trouvé auprès de la CNAM:

    Quel est le coût de la CMU ? Pour la CMU de base, le coût est intégré dans les dépenses du régime général.
    Extrait du site de la CNAM

    Circulez il n’y a donc rien à voir…

    Si vous voulez en savoir plus sur l’enquête de l’IFRAP, allez sur le site ci-dessous. Les chiffres ne vont malheureusement que jusqu’en 2005, on peut donc admettre que pour 2009 cela ne soit encore pire.
    http://www.ifrap.org/Les-scandales-de-la-CMU,0061.html
    D’autre part quand vous dites 4% de la sécu il faudrait peut-être préciser sécu branche maladie, car le budget total de la sécu est beaucoup plus gros, il excède d’ailleurs le budget de ce pays.
    Tout ce que vous écrivez  fait brouillon, ou bien vous le faites en connaissance de cause pour désinformer ou bien vous ne savez pas et dans ce cas il vaudrait mieux ne rien écrire.

     

    1 mai 2009 à 14 h 17 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Bravo Lambda, je vote pour votre dernier post, tout y est bien présenté et bien ficelé.

    30 avril 2009 à 22 h 58 min
  • Lambda Répondre

    Ce n’est pas seulement la CMU qui coûte cher, c’est surtout tout le reste, tout ce qui distribué gratuitement et fort généreusement !..
    Se désoler des pauvres et leur venir en aide est certainement une bonne chose. En tous les cas, cette démarche part, non pas de la logique, mais du sentiment. Or, pour faire du "sentiment", il faut en avoir les moyens. Sur le radeau de la Méduse, le sentiment n’avait plus rien à y faire, sur le Titanic non plus. Et au train où vont les choses, les sentiment n’aura bientôt plus rien à faire en France…
    Il va arriver très rapidement un moment où il y aura des choix difficiles à faire : ou on estime que l’on préserve ce que l’on a durement gagné et on refuse de se faire voler ou spolier – voire détruire, ou on accepte de prendre en charge la misère du monde pour devenir misère à notre tour. A chacun sa logique, à chacun sa philosophie. Je n’ai rien contre ceux qui se dépouillent volontairement et qui se privent pour faire leur B.A. et gagner leur ciel, c’est LEUR affaire, elle ne me concerne pas, je respecte leur choix. Mais que ces choix m’imposent de participer à la charge, voilà justement qu’en matière de choix, ce n’est pas le mien.
    Est-ce raisonnable d’avoir travaillé toute une vie pour qu’en fin de ladite, on estime que ce que vous avez gagné ne vous appartient pas ? Est-ce normal de se voir confisquer ses biens et ses revenus sous prétexte que d’autres n’ont rien ? Et pour ceux qui triment (ceux qui travaillent VRAIMENT), est-ce normal qu’ils  entretiennent contre leur grè l’orgie collectiviste ?
    J’aime bien les pauvres, je me demande d’ailleurs pourquoi il y en a tant. Les socialistes aussi aiment bien les pauvres, à tel point que notre Ségolène nationale voulait encore en farie davantage….
    Pourquoi sont-ils pauvres, qu’est-ce qu’ils ont fait pour être pauvres ? Ou plutôt, qu’est-ce qu’ils n’ont PAS fait ? Pourquoi ils en sont là, pourquoi ils acceptent de vivre dans des dictatures, dans des régimes sordides, dans des conditions effroyables ? Pourquoi ne mettent-ils pas les porcs d’un côté et leur habitat de l’autre ? N’auraient-ils point quelques responsabilités tout de même ? Voyons les anciens pays odieusement colonisés : vingt ou trente ans après le départ des ces affreux colons exploiteurs, qu’est-ce qu’ils sont devenus ces braves gens si odieusement exploités du temps de la colonisation ? Regardez l’Algérie, pays modèle : en 1961, tous les enfants pouvaient aller à l’école, tous ! Depuis, combien d’écoles ont fermé ? Et combien de mosquées se sont ouvertes ? Important les mosquées, non ? N’est-il pas plus important d’honnorer allah que d’apprendre bêtement à lire ou compter ?.. Surtout pour une femme… Combien d’hôpitaux aurait-on pu construire avec l’argent des moquées ? J’ai lu un rapport là-dessus il n’y a pas longtemps, vous pourrez aisément le retrouver… Mais l’Algérie n’a pas besoin d’hôpitaux : si quelqu’un est malade, on trouve un médecin – il y en a quelques-uns, et il rédige un certificat, le client est envoyé en France, et il est soigné, gratuitement ! C’est pas beau ça ! La revanche sur ces sales colons ! N’oubliez jamais que la président de ce beau pays – qui ne peut même pas prendre en charge ses malades, demande toujours que la France reconnaisse le génocide algérien ! Merveilleux, et on les soigne gratuit, même le président si méprisant vient se faire soigner en France dites-donc ! Il a payé combien ?….
    Alors, la sonate des pauvres, des mendiants des pas de chance, des défavorisés et consorts, vous la mettez en veilleuse, on en a ras les pavillons….
    Tenez, ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi toute l’informatique est construite en Asie, et qu’il n’y a pas d’usines en Afrique ? Après tout, il y a de la place en Afrique, ils ont l’électricité, l’eau, le gaz, le pétrole, l’uranium, la main-d’œuvre sans syndicats, alors, pourquoi ces salauds de capitalistes n’investissent-ils pas en Afrique ? Etonnant, non ?

    30 avril 2009 à 18 h 33 min
  • Jaures Répondre

    La CMU coûte 6 milliards d’euros. Soit 4% du budget de la sécu pour 4,7 millions de bénéficiaires.

    Evidemment, pour les intervenants de ce site, c’est beaucoup trop ! Je dois leur rappeler que la souche de la fameuse "grippe porcine" a muri dans un environnement où une population en état d’extrème pauvreté cotoyait des porcs dans une promiscuité insalubre. Aujourd’hui, le virus ne fait plus la différence entre riches et pauvres.

    Si vous n’aidez pas les pauvres par altruisme, je ne demande pas l’impossible, dîtes-vous au moins que les laisser crever dans la fange peut se retourner un jour contre vous.

    30 avril 2009 à 10 h 57 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures. <<Suffira-t-il pour équilibrer les comptes de la sécu de laisser crever les pauvres et les africains sans-papiers sidéens ?>>

    Si vous trouvez qu’être sans papiers n’est plus un délit dans ce pays, alors je ne vois pas pourquoi ne plus payer les impôts en serait un. Vous avez une éthique socialiste caoutchouteuse et téflonisé et vos gymnastiques intélectuelles pseudo-moralisantes n’ont plus cours, en temps de crise cela ne marche plus (sic transit gloria).
    Comme le dit si bien Siniq, mettez-vous en adéquation avec vos prêches.
    D’ailleurs la pandémie nous menace, vous y compris, voyez comme les media français collectivistes exploitent cette aubaine pour détourner honteusement l’attention du citoyen lambda des vrais problèmes.
    .

    30 avril 2009 à 8 h 08 min
  • siniq Répondre

    Jaures

    Puisque selon vous, les pauvres possesseur de la CMU et les sans papiers ne coûtent presque rein, vous devriez payer toutes les soins médicaux sur vos propres émoluments et en plus vous serez en total adéquation avec vos idées si généreuses !

    29 avril 2009 à 18 h 19 min
  • Jaures Répondre

    A chaque article de Tremeau, il faut répondre aux contre-vérités et, comme elles sont nombreuses, cela prend du temps.

    "On paye un nombreux personnel qui travaille peu". Que Tremeau me montre un jour un hôpital où on fait sauter des crêpes ! Chaque jour, et depuis toujours, des services hôspitaliers sont ouverts ou fermés selon des critères précis. Le problème est de savoir à quel moment l’émoignement d’un hôpital posera, en lui même, des problèmes de santé public ou de coût (certains malades en zone rurale doivent accomplir des dizaines de kms chaque semaine pour suivre leur traitement. Ce transport est pris en charge).

    Ce ne sont pas les 35h dans les hôpitaux qui posent problème (il suffit de voir les journées des infirmières) mais le manque de personnel qualifié du fait des conditions de travail et des faibles rémunérations.

    Les médecins et infirmières étrangers ont les mêms qualifications que les Français mais la législation permet, effectivement, de les payer moins. Si la France manque de médecins, c’est qu’elle a fait le choix d’en former moins. Si la mortalité péri-natale progresse (très légèrement) c’est que de nombreux prématurés sont pris en charge, parfois à moins de 7 mois, alors qu’il y a une ou deux décennies, on les aurait considéré comme des fausses-couches.

    Les Français ne veulent pas moins devenir médecin. D’une part, on en forme moins, d’autre part, ils ne veulent pas exercer n’importe où.

    Enfin, une appendicectomie est un acte "rentable" dans le privé comme le public (technique simple, peu de risques, pas de soins post-opératoires). Le problème est que le privé laisse gentiment au public les soins lourds et le public difficile (pauvres, personnes très agées, handicapés).

    Guillermo: Suffira-t-il pour équilibrer les comptes de la sécu de laisser crever les pauvres et les africains sans-papiers sidéens ?

    29 avril 2009 à 14 h 03 min
  • Lambda Répondre

    Depuis le temps qu’on nous dit que la médecine prolonge la vie des gens, il va bien falloir y croire, sinon, vous serez fusillé…
    Il existe des études sur les "résultats" de la médecine, en particulier, sur la médecine allopathique, la seule, la vraie, toutes les autres étant illégales en France (donc, dangereuses et criminelles). La médecine officielle garde donc une idéologie du Moyen-Age : Hors de l’Eglise, point de salut…
    Vanter la médecine, c’est bien. Il est incontestable qu’elle a fait des progrès. Surtout au niveau de la chirurgie, laquelle chirurgie n’a véritablement vu son essor possible que grâce à la technique qui a permis la mise au point de nouveaux outils, en particulier au niveau de la miniaturisation. Avant donc de saluer la chirurgie est ses miracles, on pourrait d’abord saluer les techniciens, non ?
    Personne ne parle des désastres de la médecine, de l’incompétence, et des effets secondaires de moult prescriptions données au hasard… Un médecin n’a pas devoir de résultat : si son truc ne donne rien, vous retournez le voir et vous payez une autre facture. En règle générale, il vous fait revenir 2 fois (donc, 3 visites, c’est la moyenne basse).
    Pour ce qui de la longévité, personne ne parle des conditions de vie qui ont totalement changé. Regardez un peu les livres d’histoire, vous y verrez sans peine que les riches et les nantis ont toujours eu une durée de vie plus longue que les pauvres et les manants : normal, et surtout, logique…
    Comme l’a dit un commentaire ci-dessus, le drame financier de la sécu, c’est le nombre incalculable de personnes qui en bénéficient sans en avoir jamais payé la moindre contribution. Tant que l’on restera à un système aussi pervers, encore une fois les honnêtes gens se feront plumer et resteront contents de l’être ! Au nom de la "solidarité" – la plus grande de toutes les escroqueries inventées par l’Homme, tous les abus sont permis ! Et la médecine ne s’en prive pas non plus…
    Alors longue vie à tous les bienheureux qui passent régulièrement, et toutes les semaines, dans un cabinet médical !

    29 avril 2009 à 11 h 50 min
  • Florin Répondre

    Merci Guillermo, vous m’avez ôté les mots de la bouche.

    29 avril 2009 à 9 h 18 min
  • Guillermo Répondre

    Les articles de Trémeau me font presque toujours penser ceux que l’on trouvait dans le quotidien "La Pravda" des années 60, avec ses deux caractéristiques clés.

    La première c’est le mensonge : les hopitaux coutent cher, non parce qu’il y a de la désorganisation (sauf quelques-uns qui sont effectivement bordéliques) mais D’ABORD PARCE QU’ILS SOIGNENT GRATUITEMENT DES TAS D’INDIGENTS.  C’est la première et incontournable vérité.  Le sans-papier africain atteint du sida n’a pas un kopec à débourser ! Il est pris en charge en tri-thérapie pendant des années avec un coût astronomique, il fait l’objet d’un suivi social à sa sortie.  Pareil pour l’heureux détenteur de la CMU qui n’a même pas à faire la queue quand les autres attendent 2 heures debout. Le vrai scandale des hopitaux n’est pas médical ou organisationnel mais politique tout simplement.

    Seconde parenté avec La Pravda; c’est celle de penser dur comme fer que demain sera un jour où enfin toutes les misères auront été bannies grace au progrès.

     

     

    29 avril 2009 à 7 h 37 min

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