La suicidaire campagne anti-médicaments

La suicidaire campagne anti-médicaments

Avec le Médiator, une fantastique campagne politico-médiatique rend les 12 000 médicaments que nous utilisons actuellement en France responsables de milliers de morts tous les ans.

Ce chiffre est probablement exact. Mais il faut immédiatement lui associer un autre chif­fre. Les médicaments guérissent tous les ans des millions de ma­lades qui, sans eux, seraient morts ou impotents. Ces nouveaux médicaments sont en grande partie responsables d’une réalité démographique presque incroyable : la durée de vie des Français augmente actuellement de 3 mois tous les ans.

Aujourd’hui, pratiquement tous les mois, un laboratoire français met sur le marché un médicament nouveau. La loi française les oblige à tester pendant 10 ans l’efficacité et la toxicité du futur médicament sur des mil­liers de patients volontaires. Ce très long et nécessaire travail coûte aux laboratoires plusieurs milliards d’euros par médicament.

Une fois mis sur le marché, le médicament est protégé pendant plusieurs années par un brevet. Le laboratoire doit donc calculer son prix de vente en fonction de ces deux réalités légales. Les laboratoires français ont une réputation mondiale.
Chaque individu a ses propres réactions à un médicament et le médecin prescripteur doit en permanence vérifier si l’action du médicament prescrit est plus bénéfique que toxique.

Chaque peuple a aussi ses propres comportements. Le Norvé­gien ou le Chinois ne réagissent pas de la même façon que le Français. Des observatoires sont créés dans chaque État pour effectuer en permanence le bilan d’un médicament.
Avant d’arrêter la prescription d’un médicament, ou avant d’en interdire l’usage dans un pays, un tel bilan doit toujours être fait.
Les vaccinations ont par exemple été responsables de quel­ques morts dans le monde, c’est incontestable. Mais elles ont sauvé des millions de vies. Un peuple qui les refuserait serait suicidaire.

Des raisons écologiques, médiatiques économiques ou politiques alimentent actuellement cette folle campagne anti-médicament française.

– Des raisons écologiques :

Se soigner par les « plantes » serait bien moins dangereux que de se soigner par des médicaments. En pratique, si une plante guérit d’une maladie, c’est du fait qu’elle contient une molécule chimique particulière. Molécule que le laboratoire identifie et transforme en médicament.

– Des raisons médiatiques :
Le médecin qui publie un article ou un livre montrant que tel médicament est responsable de milliers de morts devient immédiatement un médecin dont on parle sur tous les médias. Il prend ainsi une énorme dimension. Il devient célèbre.
Le médecin qui publie un article disant que tel médicament a tué dix personnes tout en en sauvant mille fera avancer la science, mais restera totalement ignoré des médias…

– Des raisons économiques :
Les laboratoires pharmaceutiques sont actuellement des entreprises privées qui gagnent beaucoup d’argent, en particulier du fait de la mondialisation. On passe de 60 millions de clients éventuels à 6 milliards… De gros bénéfices deviennent possibles. Pour beaucoup de Français, en particulier pour les responsables de nos médias, une entreprise privée qui fait de tels bénéfices est une entreprise qui vole ses clients. L’État devrait donc la nationaliser, d’autant plus qu’en France, c’est la Sécurité sociale qui paye les médicaments.

– Des raisons politiques :
Des médecins français prescriraient volontairement des médicaments toxiques, car les vilains représentants des laboratoires leur offriraient de somptueux cadeaux pour qu’ils le fassent.
Des hommes politiques français autoriseraient volontairement la vente de médicaments toxiques, car les vilains laboratoires financeraient leurs partis politiques, voire leur feraient à titre personnel de somptueux cadeaux.

Cessons de faire croire n’importe quoi aux Français. Ce jeu est suicidaire !

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Comments (11)

  • Daniel Répondre

    Maximilien: 
    Trés bon développement qui met en cause la notion de responsabilité personnelle qui peut être choisie à chaque instant pour la santé comme pour tout autre choix.  En France en particulier,  il y a une adoration pour les gourous qui donnent les réponses prémachées et évitent le risque du choix et la peur de se tromper.

    Saint Tex:   intervention à conserver. 

    Quant à B Trémeau, il nous explique qu’il n’a pas choisi la responsabilité et qu’il n’est pas prêt de savoir ce que c’est.

    16 janvier 2011 à 21 h 58 min
  • Maximilien Répondre

    Cet article va passer dans les "archives".
    Pour terminer, je voudrais dire deux choses  :
    1) je n’ai même pas de table de nuit,
    2) n’ayant pas bénéficié des bons soins du docteur Knock, je serai mort, donc, difficile d’en reparler,
    3) il n’y a pas qu’au PS qu’il y a des primaires….

    16 janvier 2011 à 20 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    Article de belle propagande mais complètement hypocrite ou naïf.  Je réponds point par point :

    "Les médicaments guérissent tous les ans des millions de ma­lades qui, sans eux, seraient morts ou impotents. Ces nouveaux médicaments sont en grande partie responsables d’une réalité démographique presque incroyable : la durée de vie des Français augmente actuellement de 3 mois tous les ans."

    En fait, il y a 80 médicaments allopathiques en pharmacie qui sont utiles.  Le reste, ce sont des copies et des variantes.

    Non, la plupart du temps, les médicaments allopathique déplacent le problème du patient, le compensent ou le pallient.  Ils ne guérissent que si le patient cessent de le prendre définitivement parce qu’il va mieux, ce qui est rare car le problème étant déplacé, il se passe ensuite autre chose ailleurs.  Mr Trémeau confond par ailleurs durée de vie et espérance de vie.  La première n’a que très peu avancé, la seconde beaucoup plus car on compte les légumes et grabataires qui végètent ou existent encore mais ne vivent plus.  Si les labos français ont une réputation mondiale, beaucoup d’autres étrangers aussi.

    "Chaque peuple a aussi ses propres comportements. Le Norvé­gien ou le Chinois ne réagissent pas de la même façon que le Français."

    C’est sûr, les français étant les champions du monde de la conso de médoc chimiques, au grand bonheur des labos. Quant aux labos, lors de l’évaluation de leur médoc, ils disent ce qu’ils veulent bien dire et escamotent ce qui gêne leur vente.  C’est là le grand problème de la pharmacologie. Il n’y a pas d’évaluation universitaire neutre et indépendante.

    "Les vaccinations ont par exemple été responsables de quel­ques morts dans le monde, c’est incontestable. Mais elles ont sauvé des millions de vies. Un peuple qui les refuserait serait suicidaire."

    Les campagnes de vaccinations ont été faites lors de la courbe descendante des épidémies qui se résorbaient naturellement.  Mais certaines campagnes ont relancé l’épidémie qu’elles devaient empêcher (polio dans les Caraïbes).  Et là, l’OMS s’est écrasé en silence… Il y a des pays où quelques vaccinations ont réduit les problèmes mais pas la disparition des maladies qui passe par une bonne nutrition suffisante et l’existence de l’eau courante, des puits et du tout à l’égout, bref, de l’hygiène publique. Dès que celle-ci s’améliore, les maladies régressent.  La médecine n’y est pour rien.

    "En pratique, si une plante guérit d’une maladie, c’est du fait qu’elle contient une molécule chimique particulière. Molécule que le laboratoire identifie et transforme en médicament."

    En vérité, le labo copie le principe actif le plus important d’une plante en délaissant les autres (trop coûteux et complexe) et en fait un brevet (pompe à fric).  Or ce principe actif isolé des autres est moins efficace et déclenche des effets secondaires néfastes.  Les autres principes actifs associés auraient boosté l’efficacité et quasiment neutralisé les effets secondaires néfastes.  La nature nous a tout donné, et les médecine populaires quant à elles sont séculairement vérifiées, validées et plébiscitées.

    "Le médecin qui publie un article ou un livre montrant que tel médicament est responsable de milliers de morts devient immédiatement un médecin dont on parle sur tous les médias. Il prend ainsi une énorme dimension. Il devient célèbre."

    Parce qu’il est honnête et possède une conscience professionnelle.  Et ça, ça dérange les autres, bien sûr.  Il y en a marre de la malhonnêteté d’une majorité !!!

    "Les laboratoires pharmaceutiques sont actuellement des entreprises privées qui gagnent beaucoup d’argent, en particulier du fait de la mondialisation. On passe de 60 millions de clients éventuels à 6 milliards… De gros bénéfices deviennent possibles. "

    Bien sûr, la souffrance des gens est devenue un simple champ commercial pour les labos.  Ils s’enrichissent froidement et 98 % de leurs bénéfices sont pompés par les actionnaires.  Par contre, ils tuent la poule aux oeufs d’or en payant leurs employés avec un lance pierre et en les cravachant jusqu’à la crise de nerf et la dépression ; toujours pour faire plus de fric.  Quant aux bénéfices cliniques de leur médicaments, c’est le cadet de leurs soucis.  Et avec cette histoire de Médiator qui n’est que l’arbre qui cache la fôret, on le voit très bien.  Crèvent les patients illusionnés mais coule le fric, voilà leur crédo.  Tout le reste est publicité & propagande pure.

    "Des médecins français prescriraient volontairement des médicaments toxiques, car les vilains représentants des laboratoires leur offriraient de somptueux cadeaux pour qu’ils le fassent.
    Des hommes politiques français autoriseraient volontairement la vente de médicaments toxiques, car les vilains laboratoires financeraient leurs partis politiques, voire leur feraient à titre personnel de somptueux cadeaux."

    Non, il faut être honnête Mr Trémeau : Des médecins prescrivent les médicaments en fonction des infos édulcorées des labos (ils sont couillonnés par les labos qui "arrangent leur sauce") et ferment aussi les yeux grâce aux cadeaux personnels généreux, parfois TRES généreux et somptueux en effet, des labos.  Quant aux hommes politiques qui, pour la très grande majorité n’y connaissent rien, ils cèdent naïvement aux lobbyistes et acceptent volontiers divers cadeaux personnels sous toutes formes ; et croyez-moi, il y en a des formes…  Et l’AFSSAPS est aussi influencée pour ne pas dire corrompue dans ses décisions parce qu’elle est formée de personnes plus ou moins compétentes qui personnellement sont "influencées" comme les médecins et hommes politiques.

    "Cessons de faire croire n’importe quoi aux Français. Ce jeu est suicidaire ! "

    Exactement.  Commençons par ériger enfin l’honnêteté et arrêter de raconter des salades aux Français, et ce dans tous les domaines.  Il y en a marre de prendre les gens pour des cons. Et qu’on laisse travailler en paix les médecins honnêtes et compétents qui respectent leurs patients, l’éthique humaine et leur propre conscience professionnelle en s’informant sans cesse sur le plan technique et en ne prenant pas les pubs des labos pour argent comptant et vérité absolue.

    Il y a des médecins qui font un travail sacerdotal formidable avec des moyens peu coûteux mais efficaces, sans empoisonner les patients, mais ils sont jalousés par leurs confrères incompétents parce qu’ils ont développé une bonne réputation. Ils sont hélas minoritaires (10 %).

    C’est aussi aux patients de se prendre en charge et remonter leur niveau de santé par une meilleure hygiène de vie.  Les médicaments allopathiques ont un usage utile bénéfique lors d’accidents ou de risques mortels urgents, mais ils n’ont jamais guéri.  Seul l’organisme se guérit par lui-même.

     

    Et pour finir je répondrai à OLIVIER en précisant que quand on a une bonne hygiène de vie faite intelligemment, on a rien à craindre des infections, sauf à aller se baigner dans les égoûts, et encore… S’il avait fallu attendre les médicaments allopathiques pour survivre, l’humanité n’existerait plus depuis longtemps.  Mais si ça continue, la médecine en faisant plus de 20 000 morts par an en France (cf. Wikipédia : maladies nosocomiales)  finira par liquider la population à elle seule.

    16 janvier 2011 à 12 h 58 min
  • Alain Répondre

    Il faut enseigner à l’école des rudiments de médecine et de pharmacie et apprendre à tout un chacun à lire la notice qui accompagne chaque médicament.

    15 janvier 2011 à 11 h 32 min
  • IOSA Répondre

    Ne nous voilons pas la face et admettons qu’un médicament qui guérit n’est pas rentable…

    CQFD !

    IOSA

    13 janvier 2011 à 0 h 23 min
  • OLIVIER Répondre

    @Maximilien On en reparle après votre prochaine infection bactérienne ? Ah oui ! En cas d’accident, n’oubliez pas de mettre votre bel article en évidence sur la table de nuit. Il ne faudrait pas que le médecin ne vous fasse une injection, ni entreprenne une quelconque réanimation, avant d’en avoir pris connaissance.

    12 janvier 2011 à 20 h 56 min
  • Jaures Répondre

    "Peut-être aurions-nous des chiffres moins favorables si on y incluait les avortements…". Sans doute Maximilien.

    Et pire encore si nous y incluons les fausses couches, les coïts interrompus et les rapports avec préservatifs.

    12 janvier 2011 à 15 h 33 min
  • christian pène Répondre

    le "docteur" Tremeau se rend il seulement compte  de l’absurdité de 12.000 médicaments ? les stakhanovistes de l’AFSSAPS ont donc pu vérifier les dossiers de quelques 12.000 "médicaments ? …..pour l’essentiel stipendiés par les labos , comment nuiraient ils à leurs bienfaiteurs ?

    12.000 médicaments , vous rendez vous compte ? combien cela en fait il pour chaque pathologie? c’est déjà dingue …..c’est sans doute parce que , quand l’un d’eux est intolérable à un malade , il faut le remplacer par un clone ? (le premier passant à la déchetterie)

    en homéopathie , JE sais trouver L’UNIQUE REMÉDE  du malade quelle que soit la situation , pas cher , sans effets indésirables

    à ceux qui seraient sceptiques , je dis que prendre un remède toutes les heures , par exemple 5 granules en 5CH donne des résultats très rapides , perceptibles , ce qui permet de faire la relation de cause à effet  et adresser au passage une claque à ceux qui disent que l’homéopathie ne produit rien….sous prétexte qu”il n’y a rien de mesurable : ce n’est pas une médecine chimique mais énergétique…..à compréhension PHYSIQUE VIBRATOIRE

    christian pène

     

     

     

     

    12 janvier 2011 à 13 h 33 min
  • Jaures Répondre

    Ce qui est en cause, ce n’est pas le médicament mais ceux qui le vendent.
    Quand un médicament est produit, on tente de le rentabiliser au mieux en faisant fi des conséquences.

    Ainsi le fameux Mediator, pas assez rentable comme médicament contre les effets du diabète et qu’on transforme en coupe faim.

    A ce titre, reconnaissons à  Servier le mérite commercial d’avoir réussi à vendre en masse un coupe faim aux Africains.

    12 janvier 2011 à 11 h 58 min
  • christian pène Répondre

    il n’y a jamais eu la moindre validation ni de l’allopathie ni des vaccins ; la confiance en l’allopathie n’est qu’un acte de foi comme d’autres croient à l’homéopathie…Pasteur s’est renié , quant au professeur Mathé après Hahnemann , il a dit que cette médecine était inefficace ; et moi d’ajouter (voir notices ) qu’elle s’accompagne d’effets IN-DÉ-SI-RA-BLES : le dr Tremeau ne semble pas comprendre ce que cela veut dire….

    Hahnemann a condamné l’alllopathie très chère inefficace et dangereuse , il y a deux siècles….cela mérite quelque examen de conscience

    "science sans conscience n’est que ruine de l’âme"

    toute sa vie professionnelle durant , il a bafoué son serment d’Hippocrate , le précepte d’Hippocrate "d’abord ne pas nuire" , refus de s’informer sur la médecine naturelle , la sienne n’en ayant pas été une car ne guérissant pas , mais aggravant en sus des symptômes que le malade présente en entrant chez lui…..il est  insupportable qu’un "médicament" puisse tuer qui que ce soit…en foi de quoi un "médicament" qui tue n’en est pas un….je suis sûr que le docter TREMEAU qui masque ici sa qualité d’ex-médecin ne voudrait pas que cela puisse lui arriver : il préfère que cela arive aux autres…..mais il a amplement bénéficié de la manne des malades crédules qui ont été ses clientes

    le "docteur" TREMEAU pourrait prendre connaissance de l’article "le pourrissement de la médecine alalopathique " ; je pourrais aussi dire "PAR" la médecine alalopathique qui pourrit la vie des gens

     

    christian pène non médecin homéopathe uniciste , acupuncteur unipoint , magnétiseur

    12 janvier 2011 à 10 h 24 min
  • Maximilien Répondre

    Très bel article, en accord parfait avec la mafia médicale…
    Une étude médicale, réalisée aux US, avait montré que le médical ne "sauvait" que 20% des gens, en tuait  20 autres %, le reste étant neutre… (Je ne me souviens plus où j’ai lu cette étude).  Qu’on se le dise tout de même : la majorité des gens guérissent tous seuls, médicaments ou pas. Certes, dans les cas extrêmes, le malade ne meurt pas, ce qui aurait probablement été le cas s’il n’avait pas été médicamenté. On peut donc dire que, à défaut de guérir, la médecine retarde le moment de la mort. Certains pensent que ce n’est peut-être pas plus mal comme ça.
    On peut tout de même constater que nombre de maladies ne sont jamais guéries par la médecine médicamenteuse, leur évolution est simplement stoppée. Le malade est certes sauvé, mais il vit avec sont handicap, et avec tous les inconvénients que cela amène. Il est donc totalement faux de parler de "guérison" dans ce cas de figure, la guérison étant un retour aux conditions antérieurs à la maladie c’est-à-dire, l’absence de gêne ou d’affection. A savoir si il vaut mieux vivre infirme qu’être mort, la réponse appartient à chacun, certainement pas à un débat.
    Tous les médicaments ont un ou plusieurs effets secondaires, parfois plus important que le soulagement qu’ils apportent, d’où l’expression populaire "du remède pire que le mal".
    Par ailleurs, la médecine officielle est une médecine socialiste. En effet, elle procède de l’assistanat généralisé. En clair, la médecine allopathique énonce le précepte simpliste de la personne irresponsable, incapable de se débrouiller par elle-même : on va donc "faire" à sa place, par exemple, en donnant des antibiotiques, au lieu de stimuler les défenses naturelles du corps. Pire encore, la médecine officielle est la seule vraie, en dehors d’elle, point de salut. Ce qui ramène à l’idée de soumission des populations d’une certaine époque, où il était dit :"Hors de la religion, point de salut". D’ailleurs, ce n’est pas par hasard si nombre de gens vont voir leur médecin régulièrement, le médecin a remplacé le curé dans l’acte de confession, à la grande différence que le curé, lui, ne faisait pas payer… L’institution a d’ailleurs pris une telle importance que le système a mis en place les cartes d’abonnement, lesquelles obligent a visiter systématiquement son "médecin révérend", avant même toute autre décision. Par ailleurs, la mafia médicale est tellement vaniteuse qu’elle ose appeler ses clients du lamentable qualificatif de "patient", lequel montre, par sa définition même, le rang de mépris auquel le client est abaissé.
    Quant au dogme maintes fois rabâché de la durée de vie qui augmente, à cause de la médecine, il faudrait tout de même un peu de retenue, voire de recul.
    La durée de vie des populations est une moyenne, et comme elle inclut dans son calcul l’ensemble des personnes, il est évident que la réelle baisse de mortalité infantile augmente d’autant la moyenne vers le haut. Peut-être aurions-nous des chiffres moins favorables si on y incluait les avortements… Est-ce à dire qu’il faille se réjouir béatement de la baisse des mortalités infantiles ? Si vous connaissez des parents d’enfants anormaux – alors que la chose aurait pu être évitée, vous pourrez toujours essayer de décrypter leur bonheur au quotidien. Quant aux pensionnaires croupissant dans des maisons de retraites, allez donc en visiter une pour vous faire une idée ! Et soyez-en certain, pas besoin d’en visiter deux.
    A propos de la durée de vie, il en va dans ce domaine comme dans tant d’autres : beaucoup de gens pensent que les  arbres peuvent monter jusqu’au ciel ! La technologie, le progrès, le mieux vivre, la durée des congés payé, les allocations, la durée de vie, tout est sans limite, du reste, l’éternité n’est-elle pas le souhait de tous ? Depuis le temps que les religions la proposent, elle finira bien par arriver….

    11 janvier 2011 à 12 h 38 min

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