La terrible erreur de l’Occident

La terrible erreur de l’Occident

Dans les années 30 et 40, l’Occident eut à choisir entre Staline et Hitler et, de la façon la plus claire, ce fut Staline qui fut choisi. Staline était le modèle à suivre, avec la bénédiction de Roosevelt, président des États-Unis – sans doute l’homme le plus puissant du monde à l’époque, champion des droits de l’homme et de la liberté ! Et toutes les démocraties européennes ont suivi. Staline était l’incarnation de la liberté, de la bonté et de la douceur. Staline, le petit père des peuples!

La France constituait un cas particulier.

Dans les années 30, elle était encore sous le choc de la guerre mondiale, gagnée, mais au prix de près d’1,5 million de jeunes fauchés, plus 3 millions de blessés, plus des villes rasées.

Hitler, lui, bien qu’élu démocratiquement à la quasi-unanimité de son peuple, était un Allemand, donc un agresseur qui voulait la revanche, comme le laissait penser «Mein Kampf», du moins dans sa première version.

Dans les années 30 en France, on parlait peu de l’idéologie nationale-socialiste. Hitler était avant tout un Allemand qui proclamait la supériorité des peuples germaniques, menacée selon lui par la France et aussi par les Slaves – peuples inférieurs et malfaisants qui empoisonnaient l’Europe. Ainsi, en France, Staline était-il le génial petit père des peuples, à la tête du communisme mondial pour le bonheur des peuples engagés dans la lutte des classes contre les riches et les patrons, jugés comme étant tous des exploiteurs. Avec Staline, l’instauration d’une société égalitaire était assurée, tous étant au même niveau, à l’exception de la nomenklatura qui, ayant tous les droits, y compris de vie et de mort, était autorisée à faire ce qu’elle voulait, comme l’a également prouvé Mao Tse Toung, ses assassinats et ses «camps de rééducation». De toute façon, tout cela se passait loin, en Asie …

En France, les syndicats étaient, et restent, chargés de l’application du programme: dénoncer et spolier les riches, surveiller les patrons et organiser le désordre en chantant l’Internationale. Le plus actif d’entre eux était la CGT, bras armé du Parti communiste, comme chacun sait – qui trouve encore facilement aujourd’hui des porte-drapeaux rouges chez les immigrés, lesquels, après les allocations largement distribuées, sont toujours volontaires pour ce genre de promenade.

Reste le cas du général De Gaulle qui, à lui seul, incarna assez bien cette politique d’amitié avec l’URSS et ses partisans en France que sont les membres du PCF. C’était surprenant chez un officier maurrassien et catholique pratiquant. C’est, me dit-on, que les communistes furent de grands résistants. Ils le furent, mais beaucoup moins qu’on l’a dit et à partir du 22 juin 1941. Avant cette date, ils obéissaient à Moscou et non à Paris et se réjouissaient d’être invités aux réceptions données par le général commandant le «Groß Paris» et par l’ambassadeur représentant Adolf Hitler, Son Excellence Otto Abetz, à qui ils serraient respectueusement la main.

Toujours est-il que, dans son gouvernement de 1945, figuraient 5 ministres communistes, dont Maurice Thorez, ministre d’État, condamné à mort pour haute trahison et désertion devant l’ennemi qui passa tout le temps de la guerre à Moscou, bien au chaud. Cette politique de De Gaulle, très favorable aux communistes, reste étonnante. C’était, dit-on encore, pour éviter une insurrection que les communistes préparaient par des grèves insurrectionnelles. Curieusement, c’est Staline lui-même qui aurait interdit à Thorez de se lancer dans l’aventure, lui disant paraît-il: «Les Occidentaux m’ont déjà donné l’Europe de l’Est. Si, en plus, j’ai à avaler l’Europe de l’Ouest, j’aurai une indigestion. »

Je précise à ce sujet que lesdits Occidentaux lui avaient donné pendant la guerre 22 000 avions, 12 000 blindés, 345 000 tonnes d’explosif, 385 000 camions et 2 500 navires de tout tonnage, ainsi que des milliards de dollars de crédit.

La France, elle, vaincue en 1940, fut plus modeste. Elle offrit pourtant à la «patrie des travailleurs» l’escadrille Normandie-Niemen. En guise de gratitude, le camarade Staline s’opposa à plusieurs reprises à ce que la France libre soit reconnue comme grande puissance pouvant figurer parmi les puissances victorieuses.

Autrement dit, nous avons joué dans cet amour pour la grande Russie bolchevique le rôle de … – je n’écrirai pas le mot de deux syllabes qui généralement fait rigoler la galerie! – en tout cas un rôle peu enviable.

Cette idéologie meurtrière fondée sur l’utopie, la haine et le crime n’a pas disparu. Elle a pignon sur rue. Elle a imposé l’ISF et les mesures qui ont ruiné nombre de Français et font que la France est le pays le plus imposé et néanmoins le plus endetté du monde – c’est-à-dire l’un des pays les plus mal gouvernés qui soit – avec pour perspective présidentielle, parmi d’autres, l’Andalouse maire de Paris, dont l’un des premiers collaborateurs est membre du comité central du Parti communiste.

Si vous voulez en savoir plus, je vous recommande la lecture du «Livre noir du communisme», où figure cette citation de Pol Pot: «Nous devons donner de l’histoire du parti une image pure et parfaite.» Pol Pot qui a fait massacrer des millions de Cambodgiens, après avoir été un bon élève du Parti communiste français !

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Comments (5)

  • quinctius cincinnatusg Répondre

    Mac Namara disait que les Alliés auraient été jugés ,justement ,comme criminels de guerre s’ ils avaient perdu celle ci !

    vous savez ce Mac Namara , ce Secrétaire d’ Etat américain, qui avait simulé une attaque vietnamienne contre la flotte américaine dans le golfe du Tonkin pour justifier l’ intervention américaine et qui avait dit qu’ il ignorait tout du peuple vietnamien et que l’ Administration américaine n’ avait pas compris qu’ il ne s’ agissait pas d’ une guerre idéologique mais d’ une guerre d’ indépendance

    ah l’ ignorance historique des Yankees ! une longue histoire de malheurs pour les peuples

    27 février 2021 à 8 h 51 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      correction ou plutôt précision

      ” … pour un hypothétique et souhaité Bonheur des peuples ”

      moralité : …

      on ne fait pas le Bonheur des peuples contre leur Volonté

      28 février 2021 à 12 h 39 min
  • vozuti Répondre

    on a décidé que les crimes des vaincus méritent une indignation éternelle, tandis que les crimes des vainqueurs n’ont aucune importance.
    les crimes communistes n’intéressent personne, pas plus que le massacre de millions de civils allemands par les bombardements américains. les bombes atomiques sur le japon aussi, c’est malheureux, mais c’est le camps du bien qui les a balancées, donc ce n’est pas méchant….
    en france après la libération, les dizaines de milliers d’exécutions sommaires et les femmes rasée, ce n’étaient pas des crimes haineux, ce sont juste les gentils qui avaient besoin se défouler un peu…

    19 février 2021 à 19 h 49 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” nous nous sommes peut être trompés de cochon ”

    ( Churchill )

    19 février 2021 à 9 h 24 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    heu ! … présentement le Mal serait plutôt la Conquête islamique !

    19 février 2021 à 9 h 07 min

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