Les atrocités du socialisme au Cambodge

Les atrocités du socialisme au Cambodge

La presse vient d’annoncer le décès de Douch, tortionnaire en chef au Cambodge pendant la révolution maoïste, à laquelle a mis fin en 1979 l’invasion des armées vietnamiennes – appartenant au camp soviétique.

Il se trouve que j’ai été l’un des premiers Occidentaux à me rendre au Cambodge aussitôt après la chute des Khmers rouges. Je rappelle ci-après ce que j’ai vu et entendu dans ce malheureux pays où un quart de la population avait été anéanti dans les pires conditions pour y faire régner la pensée de Mao Tsé Toung.

Parti de Bangkok, j’arrive à Phnom Penh où attendait un Tupolev piloté par des Russes. Étant le seul passager, j’ai fait vite et me voici dans le Tupolev en route pour Battambang, à proximité d’Angkor.

Débarqué à Battambang, un policier qui devait être un Khmer rouge fraîchement reconverti a examiné mon passeport. Il était sans doute analphabète. Il remuait dans tous les sens mon passeport, sans apparemment y comprendre quoi que ce soit, mais il avait tout de même remarqué que le cachet d’arrivée à Phnom Penh n’y figurait pas. Il me posa alors des questions en khmer que je ne comprenais pas. Jusqu’au moment où un Khmer en complet veston me vint spontanément en aide, sans doute un apparatchik de haut rang. Il expliqua au policier qu’il s’agissait d’un passeport diplomatique et que je n’étais pas un suppôt maudit du grand capital, ni un agent de la CIA. Alors, tout changea et l’on mit à ma disposition une jeune femme et une voiture pour visiter Angkor, du moins une partie d’Angkor.

La jeune femme parlait français. Elle me raconta aussitôt, en prenant soin de n’être entendue que de moi-même, comment elle avait survécu à la terrible terreur khmère rouge. «Beaucoup mouraient de faim, m’a-t-elle dit, et ces malheureux n’étaient même pas inhumés. On mangeait de l’herbe. Mes rotules étaient devenues énormes.» Je lui répondis que les rotules ne changeaient pas de dimension; elles paraissaient énormes, parce qu’elle-même était très maigre. Elle continua à me confier quelques autres souvenirs, puis se mit à pleurer.

Les monuments d’Angkor n’avaient pas trop souffert. Les Khmers rouges avaient bien tiré des roquettes sur les bas-reliefs, mais l’essentiel était sauvegardé. Ces crétins n’avaient pas eu suffisamment de dynamite pour raser ces temples-palais du XIIesiècle. Merci, mon Dieu. Merci, Lord Bouddha!

Au retour à Phnom Penh, toujours dans le Tupolev soviétique, qui m’attendait, étant toujours le seul passager, je me suis rendu au lycée français de la capitale qui avait été, sous le règne des Khmers rouges, le centre de torture principal, le centre S21, dirigé par le camarade Douch, sous le contrôle du frère n°1, Pol Pot, élève du parti communiste français. Le lycée, centre de torture et de mort, venait d’être transformé en musée. Il était fermé en cette fin de matinée. Or, je n’avais pas le temps d’attendre un temps indéfini qu’on veuille bien le rouvrir. Je hélai alors un garçon qui passait par là et lui remis un billet de cinq dollars que j’avais par bonheur dans ma poche pour qu’il fasse en sorte de faire ouvrir le musée. À l’époque, au Cambodge, 5 dollars étaient une somme. Par miracle, le musée fut alors ouvert et on m’y accueillit avec quelques courbettes et sans doute l’espoir de quelques autres dollars.

Dans les salles de classe, des lits étaient dispersés et maculés et on voyait sur le sol des traces de sang séché et, sur les murs, les photos des suppliciés avant et après la torture.

À mon vif étonnement, on me présenta le livre d’or du musée, un beau livre tout neuf, destiné à recevoir la signature et les commentaires des visiteurs. J’y suis donc allé de ma plume en écrivant: «Voilà, finalement, où mène le socialisme. »

Dans ce centre, abominable machine de mort et de torture que faisait fonctionner le camarade Douch, 18 000 Cambodgiens ont péri dans les pires conditions. La spécialité était d’arracher les ongles des malheureux, tous étant accusés d’être des agents de la CIA et du KGB. À l’époque, la Chine et l’URSS étaient en guerre, par Cambodgiens interposés. À la libération, au demeurant relative, du Cambodge par les Vietnamiens soviétiques, le camarade Douch réussit à se cacher. On le découvrit en 1999. Il fut condamné à la perpétuité par un tribunal spécial créé par l’ONU.

Tel est l’essentiel des souvenirs que je garde de cette expédition. Je reconnais aujourd’hui qu’elle était imprudente, très imprudente. Les Khmers rouges ont en effet survécu longtemps dans des maquis à proximité d’Angkor, à la frontière de la Thaïlande, à partir desquels ils ont continué à commettre des crimes. Plusieurs Français ont été assassinés avant que ces maquis soient totalement éliminés. Il a fallu pour cela les combattre pendant plusieurs années.

Ce que je retiens aussi de cette terrible période indochinoise, c’est la déclaration d’un homme politique français de premier plan et de droite (et toujours en forme) qui a salué en s’inclinant la pensée lumineuse de ce géant de la civilisation qu’avait été, selon lui, Mao Tsé Toung.

Les bras vous en tombent !ffet, rien que pour Paris, on a, entre 2013 et 2019, pour les coups et blessures +46%, pour les vols avec violence +93%, pour les vols à la tire +684 %, pour les tentatives de meurtres +38%.

Pour cet été, beaucoup disent que c’était prévisible suite à la suppression des moyens de transport vers «le pays».

En fait, comme dit Éric Zemmour, «on a eu un été du vivre ensemble».

Les succès internationaux de Trump, dont les accords ratifiés le 15 septembre sont un échantillon, pourraient être salués.

Cela obligerait à dire que ­Trump a une pensée stratégique, je sais.

Ce qui manque à la France est un discours de vérité et d’espérance. Ce qui imprègne la France aujourd’hui est l’égarement, l’absence de repères. J’avais employé autrefois le mot «anomie» pour décrire la France: le mot est hélas de plus en plus adéquat.

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Comments (2)

  • ELEVENTH Répondre

    Un grand merci pour ce témoignage que personne ne pourrait contester. Et une bonne raison d’être plus que méfiant envers la clique coco, aujourd’hui LFI et sa bande d’islamo-gauchistes.

    18 septembre 2020 à 0 h 20 min
  • Gérard Pierre Répondre

    « … / / … un homme politique français de premier plan et de droite qui a salué en s’inclinant la pensée lumineuse de ce géant de la civilisation qu’avait été, selon lui, Mao Tsé Toung. »

    …… À de rares exceptions près, les hommes politiques de la ”non gauche” officielle, … en France, … ne sont pas pour autant de Droite !

    Même dame Marine ne l’est pas !

    18 septembre 2020 à 0 h 08 min

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