Les libéraux français ont-ils échoué ?

Les libéraux français ont-ils échoué ?

Je quitte la présidence de l’Institut Turgot. Cette décision, officieuse depuis des semaines, est désormais officielle. En un an et demi, j’ai fait réaliser plusieurs études, traduit ou fait traduire plus de cent textes. J’ai créé une collection de livres dont trois titres viennent de paraître. J’ai organisé des colloques et des débats. Je pars en me disant que j’ai sauvé un organisme qui était tout au bord du précipice.

J’aurais aimé en faire davantage, mais les circonstances ne s’y prêtaient pas. Je veux souhaiter bon courage à Henri Lepage qui me succède. Et, du courage, il en faudra. Voici un quart de siècle que je consacre ma réflexion, mes écrits et une bonne part de mes actions à la pensée libérale. Sachant à quel point les libéraux sont peu nombreux en ce pays, je me suis toujours tenu éloigné de ce qui divise et j’ai toujours tenté de me situer du côté de ce qui rassemble. Je continuerai à m’en tenir à cette ligne. Si je regarde en arrière, je ne puis que constater qu’en vingt-cinq ans, j’ai croisé la route d’hommes et de femmes extraordinaires et qui ont marqué l’histoire intellectuelle et l’histoire tout court : de Friedrich Hayek à Jean-François Revel, de Ronald Reagan à Margaret Thatcher.

Si je m’en tiens à la France, je resterai marqué par le courage, la générosité et l’opiniâtreté de Jacques Garello, par la tonique lucidité de Pascal Salin, par la conviction et la droiture d’Alain Madelin. En vingt-cinq années, si le paysage politique, économique et culturel du pays s’est transformé, cela n’a pas été dans la bonne direction. Voici deux ans, Jacques Garello me disait que nous avions échoué : je me suis efforcé, alors, de le contredire, et je le contredirais aujourd’hui encore, car nul combat n’est mené en vain. Néanmoins, force est de constater qu’un dysfonctionnement, une inadéquation existe.

La pensée libérale est, en ce pays, plus minoritaire que jamais. Le personnel politique se partage entre socialistes de droite et socialistes de gauche, et les décisions de Nicolas Sarkozy passeraient, pour la plupart, comme des décisions trop étatistes pour être travaillistes au Royaume-Uni : ceux qui ne peuvent être classés ni chez les socialistes de droite ni chez les socialistes de gauche sont si minoritaires que je les qualifierais de dissidents.

Quelques économistes peuvent se faire entendre qui tiennent un discours intelligent, tels Marc Touati, mais la plupart de ceux qui sont invités à la radio ou à la télévision représentent un éventail qui va du néo-marxisme au keynésianisme. La quasi-totalité des écrivains et des artistes pensent à gauche et font, sur la plupart des sujets, des réponses aussi prévisibles que la salivation du chien de M. Ivan Pavlov au moment où retentit la sonnerie.

En termes géopolitiques et stratégiques, il existe une pensée unique, tiède et insipide où on peut aimer les États-Unis s’ils ont le visage d’Obama ou celui d’un quelconque histrion radical, mais où on doit détester ou mépriser l’intégralité de ce qui est républicain et qui lit la Bible. La même pensée unique soutient Israël, du bout des lèvres, à condition que les dirigeants israéliens fassent toujours plus de concessions. Elle s’offusque le temps d’une seconde des propos haineux d’un Ahmadinejad, et se tait complètement lorsqu’il s’agit de l’autoritarisme de l’ancien KGBiste Poutine.

Nul ne dira, comme Marcel Déat en 1939, qu’il ne faut pas mourir pour Danzig, parce que telle n’est pas la question, mais il est clair qu’il ne faut pas attendre que quiconque affirme être prêt à se battre pour Tbilissi ou Kiev. Je ne pense pas avoir échoué, non. Je ne pense pas que les libéraux aient échoué non plus. Je pense seulement qu’il n’y a pas grand-chose à attendre ici, au présent. Je pense cela, en fait, depuis plusieurs années.

Alain Peyrefitte avait diagnostiqué le « mal français ». Nicolas Baverez n’a cessé d’écrire sur la France qui tombe, et celle-ci continue à tomber. J’ai consacré deux livres à la question. À la différence de Baverez, je n’ai pas proposé de remèdes, car je ne pouvais songer qu’il en existait. Et je ne pouvais songer qu’il pourrait en exister sans un travail de réflexion opéré en profondeur accompagné d’une ouverture des médias. J’ai essayé. Je viens de publier mon vingtième ouvrage. Mais il est des jours où j’ai très envie de tourner la page et de passer à autre chose. Il est des jours où je me dis que je perds mon temps. Aujourd’hui est l’un de ces jours…

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Comments (56)

  • sas Répondre

    A qui profite la crise américaine ?????

    …….le grand vainqueur de la grande déroute organisée et planifiée est:

    Goldman Sachs……dont Paulson SECRETAIRE D ETAT AU TRESOR est un GERANT associé…….qui aura racheté en pleine tourment toute la concurrence avec du pognon prêté par les contribuables amériacains et ne sera probablement jamais remboursé ni rendu….

    sas qui se marre

    8 novembre 2008 à 13 h 08 min
  • francesco Répondre

    Qu’il est bon de voir certains ancien convaincus sûrs d’eux-même revernir sur leus positions, puis faire de l’anti-socialisme primaire, puis de l’anti-laïcité secondaire, avant d’en arriver au point .

    L’un demande "mais alors quel modèle proposez-vous ?".

    L’autre peste contre les "socialo-communo-islamiques" …

    Claudia indique que "L’idée des socialistes –que traduit par (ndlr : erreur)  l’ignoble  slogan :  "les fonds publics pour l’école publique",  c’est bien sûr qu’une fois volé,  cet argent ne devrait servir  qu’aux propagandistes du socialisme,  puisque c’est pour ça  qu’on l’a volé.  [….]  les socialistes au pouvoir dans la bureaucratie étatique interdisent d’enseigner  à ceux qui ne partagent pas leurs lubies."

    Un autre se défend : "Cher Kamel, que les gens prient ne me choque pas. Bien au contraire. C’est la contrainte qui me choque, quelle que soit la prière."

    D’autres en référe à Jaurès et ainsi de suite… nul ne sait où il va ni où il erre !

    Le blues arrive comme le bleu de l’UMP sur les pages des 4 vérités dont   je me délécte aujourd’hui

    Enfin bien évidemment on atteind le point Godwin :

    "la presse nous annoncant la victoire d’Un Oabama, n’a rien de rejouissant pour moi, car j’ai connu les guerres d’Espagne, de 1939.j’ai connu Hitler chante par les jeunes, comme certains chantent Obama et pour la premiere fois dans ma vie, j’ai eu peur. J’en etais au point de penser quitter ce beau pays americain, que j’aime."

    Ouahh !!! Génial !!! C’est pas les 4 vérités mais la 4ème dimension !!!!

    PS : A tout les UMPistes déprimés au bord de la crise de nerf… ne laissez pas la situation s’aggraver : consulter (de toute urgence) (un psychologue).

    Salutations et bonne journée.

     

    PS : "Le blog UVN prédit une victoire de John McCain. Rendez-vous donc dans la nuit du 4 au 5 novembre 2008 sur le blog UVN pour suivre toute la soirée électorale américaine et pour connaître le nom du 44ème Président des États-Unis d’Amérique."

    Et la côte de popularité de Sarko augmente … ce doit être les même statisticiens qui en sont en charge ;-) Excellent !!!

    7 novembre 2008 à 16 h 39 min
  • Snake Répondre

    Bonjour à tous,

    Je découvre pour la première fois ce journal et je suis très content qu’il existe un journal libéral. C’est la preuve que l’esprit libre existe… mais obligé de se cacher. c’est affligeant comment des sites censure tout bonnement les écrits des internautes dès lors que cela va à l’encontre du public visé par le lecteur. Car les journaux de gauche empêche tout bonnement leurs lecteurs de pouvoir penser autrement. (Je ne vous apprends rien,… je sais).

    En tout cas je voudrais dire à Mr Millière que je partage son avis et que son départ ne met nullement fin à l’esprit libéral qu’il défend… bien au contraire. Contrairement au peuple de gauche qui a fait des précaires, son chiffre d’affaires, les libéraux n’ont pas besoin de moutons pour avancer.

    A ceux qui se disent Athée, il ferait mieux de méditer sur leur croyance. N’est-ce pas encore une idée de gauche que de détruire l’image de dieux pour le remplacer par l’Etat. C’est plus dieu qui protège, c’est l’Etat. C’est pas dieu qui aide, c’est l’Etat… même les Athées ont un dieu… c’est l’Etat. On a tous un dieu plus ou moins avoué.

    J’ai envi de dire, pour finir qu’il ne faudrait pas tomber dans du pure racisme, en invoquant je ne sais quels arguements contre Obama. Même si je partage le fait que Mc cain était meilleur candidat, si j’étais américain j’aurai voté Obama, car beaucoup de circonstances ont plombé la campagne de Mc Cain, à commencer par Palin et Bush. Est-ce que le peuple américain aurai voté autrement, s’ils avaient plus d’informations sur Obama? C’est pas sûr. La vrai liberté, c’est de choisir. On n’a pas le même choix en France, car il est interdit de financer des campagnes par des fonds privés. En France, ce ne sont pas ceux qui payent les impôts qui portent le candidat. La démocratie française voudrait que le candidat qui achètera le plus le peuple avec des aides, sera élu. Il n’est donc pas étonnant de voir que des personnes qui se considèrent comme dépassant le plafond préfère voter à droite. sans oublier le financement des syndicats par le peuple français.

    7 novembre 2008 à 13 h 40 min
  • Claurila Répondre

    Il y a beaucoup moins d’imbéciles et de fous que d’habitude pour commenter cet article-ci de Guy Millière.  Où sont-ils passés ?
    Il y en a quand même un,  c’est celui qui reproche  aux professeurs libéraux  d’être fonctionnaires.
    Les libéraux  pourront devenir professeurs  sans être fonctionnaires  lorsque la police du socialisme  aura  cessé de l’interdire.  Car elle l’interdit bel et bien :   c ‘est elle qui menace les contribuables pour voler au peuple l’argent nécessaire  pour payer l’enseignement.  La raison d’être de ce vol est évidemment d’empêcher  le citoyen  de choisir lui-même  ses écoles  et celles de ses enfants,  pour  le forcer à entretenir  des propagandistes  dont il ne partage pas les idées :  c’est ainsi qu’on a imposé l’"école laïque" à un peuple chrétien,  et qu’au bout d’un demi-siècle  l’école libre,  confrontée à la concurrence  déloyale   d’un système  qui forçait les parents  à payer deux fois,  a fini par se soumettre.
    L’idée des socialistes –que traduit par l’ignoble  slogan :  "les fonds publics pour l’école publique",  c’est bien sûr qu’une fois volé,  cet argent ne devrait servir  qu’aux propagandistes du socialisme,  puisque c’est pour ça  qu’on l’a volé.  C’est l’intention réelle de ceux  qui reprochent aux  professeurs libéraux  de ne pas  abandonner tout le butin  à leurs adversaires,  de sorte  que  le lavage de cerveau soit absolument complet.
    Evidemment,  ces quelques égarés  ont généralement été  admis  dans l’université  à une époque où ils l’étaient moins, libéraux,  et même pas du tout.  Parce qu’en réalité,  c’est temporairement qu’ils servent encore d’alibi "pluraliste"  à la volonté  de censure  du socialisme  et c’est de plus en plus ouvertement que les socialistes au pouvoir dans la bureaucratie étatique interdisent d’enseigner  à ceux qui ne partagent pas leurs lubies.

    2 novembre 2008 à 1 h 16 min
  • siniq Répondre

    Cher Kamel, que les gens prient ne me choque pas. Bien au contraire. C’est la contrainte qui me choque, quelle que soit la prière.

    Du pur Jaures mais je suis certain que notre ltiniste saura nous pondre une explication mais à force de lire avec le doigt sur la ligne, on arrive à ne plus voir ce qui est entre les lignes.

    30 octobre 2008 à 20 h 40 min
  • Jaures Répondre

    Cher Kamel, que les gens prient ne me choque pas. Bien au contraire. C’est la contrainte qui me choque, quelle que soit la prière.

    30 octobre 2008 à 10 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    il ya des choses qui te choquent chez les Chrétiens, jaurès? Et la prière 5 fois par jour dans les rues de nos cités, ça ne te dérange pas plus que ça on dirait. Il n’y a pas de pire hypocrite qu’un gauchiste.

    29 octobre 2008 à 16 h 03 min
  • grepon le texan athee Répondre

    "Et puis, pourquoi n’ètes-vous pas choquée de la prière obligatoire dans les écoles américaines ? "

    Ca n’existe pas dans les ecoles publiques.  Treve de propagande.

    29 octobre 2008 à 6 h 32 min
  • alexandrine Répondre

    Jaures, je ne suis pas choquee par la priere dans les ecoles, car c’est faux, les enfants ne font pas la priere.
    Non les enfants ne chantent pas pour McCaen, car cela serait ridicule, seuls les enfants sous l’egide
    d.un illumine, chantent pour leur Messiah.

    29 octobre 2008 à 5 h 00 min
  • Jaures Répondre

    A Alexandrine: La différence entre les enfants sous les nazis et les jeunes américains qui chantent pour Obama est que les premiers y étaient obligés et que les jeunes juifs eux, chantaient dans des camps d’extermination. Je ne crois pas qu’il s’agisse là d’un "détail". Quoi ! N’y a-t-il pas dans cette campagne des enfants qui chantent pour McCain ? Et puis, pourquoi n’ètes-vous pas choquée de la prière obligatoire dans les écoles américaines ? Comprenez-vous que cela puisse choquer un athée comme moi ?

    28 octobre 2008 à 18 h 08 min
  • grepon le texan Répondre

    "Si le gouvernement fédéral est, selon vous, incompétent dans les domaines aussi insignifiants que l’économie, l’éducation, la politique extérieure,…on se demande bien même pourquoi vous vous donnez la peine de voter."

    Laissez moi deviner…Vous n’etes pas francais?   Mais c’est bien sur.   

    Jaures, le gouvernment federal des Etats-Unis est sense etre petit et surtout limite:   Je vote pour que le gouvernment se retricit jusqua occuper les seules domaines ou la constitution la donne explicitement competence.   Les candidats qui vont dans mon sens gangnent ma vote.    La base meme du gouvernment federale est defense de la Securite nationale.   C’est primaire.  Guarantir des libertes declare dans les document fondateurs pour qu’on puisse poursuivre comme bon nous semble notre "happiness", c’est primaire aussi.     Les responsibilites les plus eloignes de ces missions sont a ellminer:   Dept of Education.  National Endowment for the Arts, Dept of Energie, tres largement "Commerce", et "Agriculture", BATFE, DEA, liste tres incomplete.    Les armees, garde cotieres, national guards, FBI, gardes frontieres etc resteraiient, tres evidemment.   Les installations necessaires a la defense de la liberte aussi.   Mais ce n’est pas inclusive des reglementations sur le prix du lait, ou des sousventions pour le sucre ou l’ethanol, comme exemples parmi des milliers d’autres.   La securite social et assurance sante sont tres tres tres loin de leur mission.

    Les raisons pour l’incompetence du gouvernment central peuvent etre retrouve chez Hayek, sinon Adam Smith.  Le central planning est une catastrophe. Mais bon, essayer encore la-bas en France.   Vous connaissez pas autre chose.

    28 octobre 2008 à 17 h 36 min
  • vitruve Répondre

    AVE

    chère Alexandrine

    à lire vos réflexions, on pourrait presque affirmer que vous n’avez jamais été soignée en France, et que vos références historiques proviennent sûrement des mêmes profs qu’ont eus les 40% d’américains qui ne croient pas aux thèses de Darwin, mais ce qui serait pire c’est que vous fassiez partie des 20% des dits américains qui croient que c’est le soleil qui tourne autour de la terre ( source: le New-York Herald Tribune d’avant-hier…)

    c’est vrai et bien triste qu’on ait chanté "Maréchal, nous voilà" chez nous, aussi triste aussi que le plus grand film historique US:" naissance d’une nation " fait l’apologie du Klu Klux Klan…

    salutations

    VALETE

    28 octobre 2008 à 11 h 56 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"  – 28 10 08

    @ Aregundis : J’ignore si l’économiste Kenneth E. BOULDING a été précoce, mais effectivement, un lapsus computori m’a fait abréger sa vie. Né en 1910, il est mort en réalité en 1993… Par contre, j’ignore où vous aurez pu pécher que je soutienne des "divagations drudiques", tout en devinant fort bien de quelles "divagations" il s’agit. Ce qui ne m’empêche par de penser que, chez les Druides, il y avait sans doute de bonnes idées à prendre  Mais comme mes connaissances en matière de druidisme sont quasiment nulles, je préfère laisser à d’autres, sinon à un autre, le soin de traiter la question …

    Concernant "l’échec du libéralisme", votre remarque – je ne sais trop pourquoi – me fait penser à celles des communistes qui, après la chute du "Mur", ne voulaient pas reconnaître l’échec du Communisme pur et dur, mais seulement celui d’hommes, particulièrement celui des Soviétiques. Tout ce qui – dans les mots se terminant en " ISME" –  se veut pur et dur, me paraît condamné à l’échec dans la mesure où il ignore les réalités et les complexités humaines.

    Par contre, sans avoir lu l’ouvrage de Louis LEPRINCE RINGUET ("Le Grand Merdier", donc) sur lequel vous attirez mon (notre) attention, dont  – je l’avoue, je ne me souviens même pas avoir entendu parler – le peu de détails que vous en donnez résume parfaitement la situation  – le "merdier"  – dans laquelle (lequel)  aussi bien le "Marché" le plus débridé que le Communisme "intrinsèquement pervers" ont mis les peuples dont il prétendaient faire le bien … Mais je ne suis pas certain que, tant derrière le "Marché" que le Communisme, il n’y a pas une (des) volonté(s) délibérée(s) d’aboutir à un GOUVERNEMENT MONDIAL. Celui que réclament, notamment, un George SOROS et un Jacques ATTALI. Un Jacques ATTALi que j’ai encore entendu, ce matin sur RTL, se féliciter que la "Crise" permette d’aboutir à ce GOUVERNEMENT MONDIAL auquel, manifestement, il aspire de tous ses voeux. De là à penser que cette "Crise" ait été provoquée délibérément, il n’y a qu’un pas …

                                                    Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    28 octobre 2008 à 10 h 27 min
  • HGFP Répondre 27 octobre 2008 à 18 h 31 min
  • Jaures Répondre

    Si le gouvernement fédéral est, selon vous, incompétent dans les domaines aussi insignifiants que l’économie, l’éducation, la politique extérieure,…on se demande bien même pourquoi vous vous donnez la peine de voter.

    27 octobre 2008 à 17 h 56 min
  • Aregundis Répondre
    A J.-C. Thialet
     
    Vous écrivez des trucs intéressants quand vous ne vous ne gaspillez pas votre talent pour soutenir des divagations druidiques. Ce qui ne veut pas dire que j’approuve la totalité de votre texte, et encore moins des propos qui partent un peu dans tous les sens. L’échec – temporaire – des libéraux n’est pas l’échec du libéralisme, ni celui de Guy Millière qui se désole, à juste titre, et comme n’importe qui, de la tempête financière. A mon modeste avis, sa déception ma paraît très exagérée. Tout de même, notre monde en a vu d’autres !
    A l’appui de votre citation d’un économiste inconnu (mais surdoué puisqu’il n’aura vécu que 3 ans, selon vous) sur la croissance exponentielle, je soumets à votre appréciation celle, allant dans le même sens, de Louis Leprince Ringuet, du Collège de France, grand savant atomiste et académicien, disparu en 2000.
    Dans son livre Le Grand Merdier, édité en 1978, mais qui n’a pris une seule ride et qu’on gagnerait à relire s’agissant des déséquilibres économiques, de la surpopulation, de l’avancée de l’islam, de la télé-poubelle, de la montée de l’irrationnel, de la corruption du tiers-monde, de la vanité française, et de bien d’autres sujets, il expose aussi ce thème de l’exponentielle – qui n’existe qu’en mathématique et ne se trouve nulle part dans la Nature, laquelle s’organise plutôt selon des cycles dont la durée varie de la journée en ères de milliers d’années.  
    Et bref, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Ce n’est pas un dicton chinois, c’est un axiome boursier. On le constate bien en ces temps de remise en question des paradigmes économiques les mieux établis : non, le Marché n’a pas forcément raison ; non, la croissance ne peut croître de façon indéfinie ; oui la liberté d’action a ses limites ; oui, l’économie laissée aux seuls décideurs privés peut conduire à la régression, à l’anarchie. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, J.-C. Thialet ! On a le droit de critiquer l’optimisme un peu excessif de Guy Millière sur les vertus du libre-échange, mais pas de rejeter le système libéral. Ce système là, hors contrôle du politique, présente bien des défauts et peut s’avérer désastreux pour les équilibres mondiaux si, je le répète, son mécanisme est laissé à la seule appréciation des agents économiques ; financiers, traders, boursiers… On ignore quelle est la « tare originelle» (concept chrétien) que vous lui prêtez, mais le libéralisme économique n’a jamais eu pour ambition de « créer un homme nouveau », ni d’établir l’égalité absolue, ni de prêcher des lendemains qui chantent. Et puis, surtout, il n’existe aucun modèle de rechange.
    Vous en parlez comme s’il s’agissait d’un vaste complot de ploutocrates exploitant une idéologie. Une idéologie vise à créer un monde parfait. C’est le propre des utopies. Et toutes les utopies sont criminelles. Or, il ne s’agit que d’un mécanisme d’échange des valeurs et de rien d’autre. Ce mécanisme ne se réclame d’aucune croyance religieuse ou politique ; il est mis en œuvre partout, dans les démocraties comme dans les régimes autoritaires, aussi bien à Wall Street qu’à Pékin, qu’a Brasilia, Bangkok ou Zurich, à Tel-Aviv comme au Caire. Aussi bien par des farmers du Middle West que par des anciens du KGB. Comme l’argent des latrines publiques de l’empereur Vespasien, celui du capitalisme n’a pas d’odeur, ni de couleur politique. Rameutés par Nicolas Sarkozy, les décideurs mondiaux ont conclu à la nécessité de lui imposer certaines règles, pas de l’éliminer ! Ce qu’il en résultera est une autre histoire… Cordialement à vous.
     
    *Louis Leprince Ringuet. Le Grand Merdier ou l’espoir pour demain. Flammarion, 1978.
    27 octobre 2008 à 13 h 57 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"    – 27 10 08

    @GREPON LE TEXAN. Bien que n’étant pas certain d’avoir compris votre dernier "post" (26/10 – 17:35) je vous dirai que, pour ma part, je considère  – après les 8 années qu’aura passé "GWB" à la Maison-Blanche", les Républicains viennent malheureusement de montrer qu’ils avaient alterné avec les Démocrates le mauvais, et même le pire. C’est ce qui se passe en France entre l’UMP et le PS, le premier parti cité, loin de corriger ou de supprimer les erreurs, les errances du second (je ne pense pas-là aux seules "35-heures"),  se contentant d’en rajouter à sa façon …

    Ceci étant, je maintiens que l’accession de Husseyn Barack OBAMA à la présidence américaine (souhaitée tant par nos médias que par les "djeunes" de banlieue)  risque d’être, elle, une super-calamité tant pour les ETATS-UNIS (ce qui serait un moindre mal : après tout les électrices et les électeurs américains auraient récolté ce qu’ils ont … semé) que pour le monde occidental. Car, n’en déplaise à certains, et même s’ils ont perdu (devraient avoir perdu) de leur superbe, les Etats-Unis d’Amérique demeurent la superpuissance. Pour combien de temps encore ?

    Pour en revenir à OBAMA (1), si celui-ci est élu il le devra au "travail démographique" qui, depuis une cinquantaine d’années a, délibérément, laissé entrer massivement des immigrants, provoquant ainsi un "bascule ethnique" qui guette la France très rapidement(2). Et ce qui est grave avec Barack OBAMA, c’est que délibérément il a opté pour la communauté noire ce qui, s’il était élu (ce qu’à Dieu ne plaise !) l’obligera à aider, à soutenir et à défendre, bref à privilégier la Communautaire à laquelle il a voulu s’assimiler. Alors que, étant un métis de Blanc et de Noir, et qu’il a été élevé non dans la famille de son père noir (3) au Kenya, mais par une grand’mère BLANCHE à Hawaï,  il aurait pu s’intégrer dans la Communauté blanche. Au lieu d’épouser une jeune femme blanche, il a choisi une "descendante d’esclaves" comme il présente (sur les conseils de son Agence de Communication ?) son épouse, et comme s’il regrettait lui-même de n’en être pas un. (4)     

                 Bonne semaine à toutes et à tous, cordialement Jean-Claude THIALET

    (1) curieusement, on nous présente le candidat du Parti de l’Âne comme un "noir", alors qu’il est "White and Black". Ce qui  – tout en se présentant, en nous le présentant comme UN NOIR pur jus –  ne l’empêche pas de nous s’attendrir sur sa "grand’mère banche". Une grand’mère qu’on nous présente comme mourante, mais sur laquelle on s’est bien gardé de publier le moindre bulletin de santé !  

    (2) comme le déclare Yves-Marie LAULAN –  économiste réputé, et "spécialiste de la démographie géopolitique" –  dans une interview accordée à Jacques LANGLOIS ("Rivarol" 24/10/08) : "QU’ON LE VEUILLE OU NON, TOUT IMMIGRE EST LE PRODUIT DE SON HISTOIRE ET DE SON ENVIRONNEMENT". Un environnement que les "Latinos" aux Etats-Unis, et bien d’autres immigrés partout en Occident, se sont empressés de reconstituer en continuant à pratiquer leur langue, en éditant des journaux dans leur langue, en disposant de Radio et de TV dans leur langue, et en maintenant leurs traditions et leur mode de vie … Au point que des quartiers entiers, et même certaines villes américaines sont devenues méconnaissables ! 

    (3) les parents d’OBAMA sont morts alors qu’il était très jeune. Sa mère s’étant remariée après la disparition du père de Barack OBAMA …

    (4)  rien ne prouve d’ailleurs que son père kenyan n’ait pas été lui-même un descendant de trafiquants de … Bois d’ébène ! Rappel : sans les roitelets noirs qui réduisaient en esclavage leurs prisonnières et leurs prisonniers " (femmes, hommes et enfants !) de "guerres tribales", et sans les négriers arabes qui les conduisaient sur les côtes tant occidentales qu’orientales d’Afrique, il n’y aurait pas eu de "trafic de bois d’ébène" vers les colonies des Amériquyes !

     

    27 octobre 2008 à 9 h 46 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<De 1997 à 2001 nous avons connu un gouvenement de gauche en France: jamais la croissance n’a été aussi forte, la sécurité sociale était en équilibre, le déficit ramené à 2,5%, le chômage de 11 à 8,2% en même temps qu’était créée une mutuelle de santé universelle.>>

    Ramener le chômage de 11 à 8.2% il n’y a pas de quoi pavoiser quand on se rappelle les jobs bidons et les palliatifs (création de fonctionnaires) que les socialos avaient créé pour y parvenir. Ces jobs n’ont d’ailleurs pas tenu l’eau…

    La croissance forte était due principalement à une bonne conjoncture économique mondiale. Le gouvernement socialo n’y a d’ailleurs pas contribué du tout et  s’est contenté de surfer sur la vague. Un gouvernement de droite aurait certainement commencé à rembourser le capital de la dette, s’il avait eu la chance de diriger le pays en ces temps.

    Et ne parlons pas de la sécu qui s’est enfoncée encore plus dans une situation chronique de réglementations pour éviter l’effondrement final.

    Et pendant ce temps le déficit se creusait, se creusait…, les socialos ne manquant pas d’emprunter sur tous les marchés du monde pour dissimuler leur incompétence.

    Au total il n’y a pas de quoi être fier de cette époque. D’ailleurs, Jaures, vous ne mentionnez pas la période "mitterandienne" qui a précédé, y aurait-il des doutes sur la performance de François?

     

    PS: voyez la gestion calamiteuse du 93 causée par les socialos et leurs associés les communistes.

    27 octobre 2008 à 9 h 12 min
  • alexandrine Répondre

    Mr. Jaures, j’ai ecrit en entendant chanter les enfants d’une ecole a la gloire d’Obama, c ela m’a rappele la periode d’Hitler ou les jeunesses hitlerienne chantaient a sa gloire,, de meme que lorsqu’en France on chantait +Marechal nous voila.
    Je me demande pourquoi vous n’avez pas garde votre gouvernement d’avant 91, nous l’aurions souhaite aussi. Faites comme nous, attendez et vous l’aurez.

    27 octobre 2008 à 1 h 12 min
  • grepon le texan Répondre

    "Dans tous les domaines  – économique, financier, social, politique intérieure et extérieure, éducatif, etc – "GWB" (oui, je sais, c’est, selon lui, "l’un des plus grands présidents américains" !) a échoué lamentablement."

    Rate, totalement.   Le =gouvernment federale= est incompetent dans ces "domaines."   Alors, nous aimerions bien a ce qu’ils fassent le minimum possible dans ces "domaines."    

    -Educatif:  Avant Carter, il n y avait pas de Dept of Education, et il ne devrait pas y avoir un tel department au niveau federale.  En plus de l’incompetence naturale d’un gros organisation centralisee traitant d’un activite on  ne peu plus decentralise, il y a le cote Orwellien.   Tout ce qui manque aujourdhui c’est un Dept of Information.   Je suppose que Obama pourrait proposer un.  

    -Financier:   Le plus gros catastrophe a ete le fait de Democrats, de haut en bas, par leur interventions dans l’economie.    Le gouvernment devrait s’abstenir, c’est le lecon a retirer.

    -Social:   Mais bon sang le gouvernment federal n’a rien a ajouter dans "le social".

    -Politique exterieure:   Prechez encore.  L’Europe "social democrate" ne pouvait pas exister sans la politique exterieur des Etats Unis.   Si Obama sera elu, vous verrez l’interet d’avoir vos propres armees et flottes efficace et present la ou vous avez des interets.

    -Economique:   Jusquici, aucune recession sous Bush

    -Etc.

    26 octobre 2008 à 17 h 35 min
  • Neoconservative Répondre

    Le blog UVN prédit une victoire de John McCain : http://unevisionneoconservatrice.wordpress.com/2008/10/26/le-blog-uvn-predit-une-victoire-de-john-mccain/

     

    Rendez-vous donc dans la nuit du 4 au 5 novembre 2008 sur le blog UVN pour suivre toute la soirée électorale américaine et pour connaître le nom du 44ème Président des États-Unis d’Amérique.

    26 octobre 2008 à 14 h 16 min
  • chevalier teutonique Répondre

    " concernant la seule France ou le liberalisme n’a jamais ete essaye "

    Et la période 1795-1830 ???

    26 octobre 2008 à 14 h 13 min
  • Jaures Répondre

    A Sylvain: Je doute que ce soit l’humanisme qui préside aux articles de G.Millière. Etre humaniste c’est avoir des convictions et les défendre, certes, mais également entendre et respecter les autres. Or, dans les articles de Millière, ceux qui ne partagent pas son point de vue pourtant fluctuant sont tour à tour qualifiés d’ "islamo-marxistes", "d’esprits dérangés", "d’archivistes myopes", etc…

    Par ailleurs, on sait que Millière est un libéral tardif. Relisez ses écrits relativistes des années 70 (écrits parfois avec Gilles Servat). Ses anciens étudiants (j’en connais) l’ont vu passer au début des années 80 dans le rang des libéraux sans en comprendre les raisons. Or on sait que les nouveaux convertis sont les plus intransigeants.

    A Alexandrine: comparer Obama à Hitler ! Mon dieu, comme vous y allez ! En France Obama trouverait sa place entre Sarkozy et Bayrou. Ce qui n’en ferait ni un Hitler, ni un Staline ! Vous le trouvez à gauche ? La belle affaire ! De 1997 à 2001 nous avons connu un gouvenement de gauche en France: jamais la croissance n’a été aussi forte, la sécurité sociale était en équilibre, le déficit ramené à 2,5%, le chômage de 11 à 8,2% en même temps qu’était créée une mutuelle de santé universelle.

    Je vous souhaite un enfer comparable. Je l’attends, moi, depuis 7 ans.

    26 octobre 2008 à 9 h 55 min
  • alexandrine Répondre

    Merci Mr Milliere, comme vous cette semaine, j’ai eu un doute sur l’avenir. la presse nous annoncant la victoire d’Un Oabama, n’a rien de rejouissant pour moi, car j’ai connu les guerres d’Espagne, de 1939.j’ai connu Hitler chante par les jeunes, comme certains chantent Obama et pour la premiere fois dans ma vie, j’ai eu peur. J’en etais au point de penser quitter ce beau pays americain, que j’aime.
    Beaucoup de mes concitoyens ne voient pas le danger, mais comme dit mon mari, nous avons eu Carter, nous vivrons Obama et la vie reprendra.
    Merci  pour tous les articles que vous avez ecrits et que j’ai eu le plaisir de lire.

    26 octobre 2008 à 4 h 49 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"    – 25 10 08

    Voilà un article auquel le libéral que je ne suis pas forcément (du moins au sens où l’entend Guy MILLIERE) ne peut que souscrire dans son ensemble sinon dans tous ses détails. Tout en m’étonnant de le voir donner l’impression de désespérer. Je ne sais pas si la phrase de Charles MAURRAS ("En Politique, le désespoir est une sottise") s’applique aussi à l’Economie, mais le libéral qu’il prétend être en toutes circonstances devrait la méditer. 

    Tout comme, lorsqu’il y a "des jours où il se dit qu’il perd son temps", il devrait s’interroger pour savoir si lui et ses amis libéraux (si l’on en croit son énumération, il ne doit pas en avoir trouvé baucoup  – non d’amis que je lui souhaite nombreux –  mais de "libéraux")  ne doivent pas ‘regretter les occasions manquées". Comme le relève ce propos de Grégoire LACROIX cité en exergue des "4-Vérités" : "LE SEUL TEMPS VRAIMENT PERDU EST CELUI QU’ON PASSE A REGRETTER LES OCCASIONS PERDUES".

    Et, parce que je suis un ami sincère des ETATS-UNIS et des Américains, je souhaite que, pendant la période sabbatique que prend Guy MILLIERE en se mettant "en congé" de l’Institut TURGOT, celui-ci n’ait pas à passer son temps  – au cas où Husseyn Barack OBAMA serait élu à la Présidence des Etats-Unis (ce qu’à Dieu ne plaise !), ce qui semble pendre de plus en plus au nez des Américains – TOUTES LES OCCASIONS PERDUES, et même ratées, en huit ans par George W. BUSH et tous ses conseillers, à commencer par les néoconSS. Dans tous les domaines  – économique, financier, social, politique intérieure et extérieure, éducatif, etc – "GWB" (oui, je sais, c’est, selon lui, "l’un des plus grands présidents américains" !) a échoué lamentablement. Malgré les articles dithyrambiques que Guy MILLIERE n’aura cessé d’écrire à leur sujet.

    Mais, pour en revenir à l’échec des libéraux reconnu par Guy MILLIERE dans son titre, je pense que celui-ci tient essentiellement au fait que, pas plus que le Communisme étatique pur et dur, le TOUT LIBERAL que prônent les libéraux, ne pouvait, ne peut, et ne pourra réussir. En politique, comme dans la nature, tout est question d’équilibre. Trop de libéralisme tue sinon le libéralisme, du moins les hommes et les peuples qui, très rapidement, sont la proie de tous les prédateurs. Tout comme trop d’étatisme tue la liberté – les libertés – des hommes et des peuples qui sont réduits au servage.

    Et l’erreur des libéraux français  – si "erreur" et si "libéraux français" il y a –  aura été de penser que des politiques prétendus de "droite"  nourris sur les mêmes bancs d’école (mon propos ne vise pas seulement l’ENA) de la "République" se démarqueraient, par leur "libéralisme" de leurs condisciples de gauche. Un "libéral" (vai ?) comme Alain MADELIN s’y était cassé les dents lorsque, Ministre de l’Economie et des Finances dans un "Gouvernement de droite", il avait voulu aligner le régime des retraites du Public sur celui du Privé. Il avait été promptement "remercié" par le "pseudo libéral" Edouard BALLADUR….

    Et que Guy MILLIERE, quelle que soit la qualité de ses ouvrages, ne compte pas sur eux (les politiciens de "droite" !) pour faire triompher le libéralisme dans notre pays. Comme il le reconnaît implicitement lui-même, sans la promotion des grands médias (tous de gauche, même ceux que le bon public pense être de "droite" !) pour faire triompher les idées  – ses idées – libérales. Nous vivons dans un pays où, de la base jusqu’au sommet, particulièrement dans les prétendues "élites", l’EDUCATION NATIONALE a conditionné les gens au socialisme, à l’assistanat, et même, de plus en plus, au "panem et circenses". Aussi, comme lorsqu’on a manqué un créneau, au lieu de s’entêter à vouloir y rentrer à tout prix, il faut avoir la sagesse de commencer par sortir. La tâche est immense. Et je comprends l’humilité de Guy MILLIERE lorsqu’il convient qu’il n’a pas de "remèdes" à proposer. Il faut simplement souhaiter, espérer, que le malade  – en l’occurrence la FRANCE – comprenne à temps qu’elle doit sortir non du "créneau" mais du précipice où l’ont plongée des lustres de malgouvernance UMP et PS. Et que, loin d’être son "sauveur", Nicolas SARKÖZY avec ses prétendues "réformes" tout aussi brouillones les unes que les autres, ses directives tâtillones, et ses "ukases", risque d’être son fossoyeur.

    On le devra certes au socialisme rampant. On le devra aussi peut-être aux "libéraux" qui n’ont cessé de croire que le "tout libéral" était la panacée…. Pourquoi ne pas se contenter du simple bon sens qui devrait présider à toutes les actions des gens qui nous gouvernent. Lesquels devraient pouvoir  – s’ils en avaient, comme on dit vulgairement – se passer de tous les conseillers en ceci, de tous les comités de réflexions en cela – gérer le pays en bons pères de famille. Le pays, et sans doute le monde sont en train de crever d’être dirigés par de brillants cerveaux, entourés de cerveaux encore plus brillants, qui, parce qu’ils s’imaginent être supérieurs au peuple, pensent être les seuls capables de faire le bien des gens qu’ils gouvernent Avec de grandes théories comme le "communisme", le "socialisme", le "libéralisme", le "mondialisme" (d’aucune préfèrent dire pudiquement "mondialisation") et/ou "l’altermondialisme" qui n’ont en définitive pour résultat  – sinon pour but – que d’asservir le peuple, les peuples. Auquel, auxquels, avec de bonnes formules, de bonnes thérories, de bonnes promesses, on fait passer n’importe qu’elle pilule.

               Bon dimanche à toutes et à tous, cordialement, Jean-Claude THIALET 

    P.S. En guise de réflexion pour le week-end, je livre à Guy MILLIERE, et même à  Henri LEPAGE, son successeur à la tête de l’Institut TURGOT, cette citation de l’économiste Kenneth E. BOULDING, (1910-1913) : "Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini (1) est un fou ou UN ECONOMISTE !". Apparemment, Kenneth E. BOUDING était un "économiste saint d’esprit" ! Et c’est précisément  – je crois – la tare originelle du libéralisme que de vouloir croire – ou faire croire –  au ‘"tout croissance", à la croissance éternelle.

    (1) un monde où il n’y a pratiquement plus de nouvelles terres à mettre en exploitation, et à déverser les trop-pleins de population …

    25 octobre 2008 à 16 h 52 min
  • grepon le texan Répondre

    " Vous avez parfaitement raison. Mais avez vous noté que les libéraux utilisent exactement le même argument pour justifier les dysfonctionnements du marché?"

    Rate.  Zero pointe meme.   D’abord, j’ai fait exactement votre point, concernant la seule France ou le liberalisme n’a jamais ete essaye(‘etatisme, le dirigisme en France est fort depuis des siecles).   En ce qui concerne le reste du monde, les liberaux ont des tas d’exemples reels ou l’amelioration du sort de tant de pays est arrive au fur et a mesure qu’ils ont pris des mesures liberales.   Aussi, il y avait d’exemples comme Hong Kong a l’epoch pre-Chine Rouge, ou le degre de liberte economique a ete superieur sur des decennies.   Dans le present, la croissance des pays Europeens va avec leur degre de liberalisation (l’Irlande pendant un temps, certains pays de l’Est).   Des pays en voie anti-liberale, genre le Venezuela, souffrent.   Aux Etats-Unis, nous verrons ce qui se passera avec une presidence Obama couple avec une supermajorite gauchiste au Congress.   Moins de liberte.   Plus de chomage.  Croissance tuee.  Echanges internationales plombe.   "Allies" dependants d’une Amerique forte mise a nue par une administration preferan d’acheter votes plutot que de s’occuper de la securite du monde "libre".    Guerre et genocides de partout en perspective.

    25 octobre 2008 à 7 h 37 min
  • Sylvain Répondre

    Votre article me touche. Profondément. Vous êtes l’un des penseurs et des écrivains contemporains dont j’attends avec le plus d’impatience les articles et les ouvrages. Et ceci, pour une raison toute simple : vous avez toujours placé l’Homme au premier rang de vos préoccupations. Vous vous êtes toujours acharné à croire en lui et en lui seul. Quand vous dites qu’il faut préférer la pensée de Reagan à celle de Carter, c’est à l’Homme — c’est au bonheur de nous tous que vous pensez. Quand vous dites que la France est morte mais que vous tentez une nième réanimation, fût-elle discrète, c’est à l’Homme — c’est à nous tous que vous pensez encore. Et c’est à l’Homme que vous pensez quand vous consacrez de nombreuses soirées à décrire le vrai visage de Michael Moore. C’est à l’Homme que vous pensez quand vous tentez d’expliquer pourquoi Bush n’avait pas toujours tort. Et c’est encore à l’Homme que vous pensez quand vous décrivez l’Islam, quand vous parlez d’Israël, quand vous prenez un institut prônant la liberté à bras-le-corps pour tenter de le relever — et pour le relever, en fait ! Cela dit, si vous possédez une qualité qui surpasse toutes les autres, monsieur Milliere, c’est celle de savoir vous mettre en retrait malgré vos dons : vous auriez pu occuper une place de choix dans nos JT et journaux quotidiens : votre esprit de synthèse, votre talent d’écrivain et la possibilité que vous avez de constater les choses de visu auraient sans nul doute fait de vous une vedette *confortable* du petit écran ou un chroniqueur *remarqué* du Figaro, du Monde ou de Rue89. Mais vous n’avez pas choisi cette voix. Vous avez préféré croire en l’Homme et lui expliquer pourquoi. Vous avez préféré combattre les idées reçues qui vont à l’encontre de son bonheur, quitte à ne pas être reconnu d’utilité publique tout de suite… Bref, vous avez préféré l’altruisme et la sincérité à la suffisance ordinaire et c’est ce que j’admire en vous. C’est d’ailleurs ce que j’ai admiré chez Reagan et chez Revel. Est-ce un hasard ? C’est en lisant Revel que je vous ai découvert (2002 ?) et c’est en vous lisant que j’ai découvert Reagan. Or, il me semble clair maintenant que ces trois hommes n’ont jamais fait que le même travail : placer le bonheur de leurs contemporains au premier plan de leurs préoccupations. Monsieur Milliere, vous êtes pour moi la continuité de Revel, le représentant français de Reagan, et, dans tous les cas, l’un des penseurs humanistes français le plus influent du moment. Je vous suis infiniment gré du travail que vous avez accompli jusqu’à maintenant, et je ne souhaite — très égoïstement — qu’une seule chose : c’est que vous poursuiviez votre excellent travail ! Votre article m’a profondément touché parce que vous n’êtes pas le premier venu – loin s’en faut. En période trouble, nous aimons nous rabattre sur des hommes solides — solides comme vous le fûtes. Et comme vous le serez. Je l’espère. Bien à vous, Sylvain Rodrigue, Paris.

    24 octobre 2008 à 23 h 03 min
  • vitruve Répondre

    ave

    à Jo REis

    rassurez vous la mentalité de pionner a duré quelques 1000 ans en France, des essarteurs à la révolution industrielle, laissez nous le temps de souffler un peu et laissons passer encore  600 ans aux states pour les voir devenir aussi "décadents" que nous ( dans le pire des cas, c’est tout ce que je leur souhaite…)

    valete

    24 octobre 2008 à 17 h 45 min
  • Joris Répondre

    A grepon le texan, vous dîtes: “Les communistes disent toujours que le socialisme pure n’a pas encore ete essaye, et c’est pour ca que les degats indeniable et horrific du socialisme reelle ne sont pas du tout une preuve qu’ils ont tort.” Vous avez parfaitement raison. Mais avez vous noté que les libéraux utilisent exactement le même argument pour justifier les dysfonctionnements du marché? Finalement existe-t-il un pays au monde qui soit véritablement libéral? Les USA qui votent le plan Paulson? Faites moi rire. Il y a des pays d’inspiration libérale mais il n’y pas de pays libéral au sens où le rêvent Messieurs Millière, Salin, Lepage etc.

    24 octobre 2008 à 11 h 04 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Le libéralisme se faisant sauver par l’étatisme… >>

     Faut-il être fou pour colporter des insanités pareilles.

    L’étatisme français en totale déconfiture (> € 2000 milliards d’encre rouge avec les pensions des fonctionnaires) tentant de sauver les banques, mais on se moque de qui? Etat sauve toi toi-même avant de vouloir aider ceux qui peuvent s’en sortir tout seul.

    De toute façon ce soi-disant sauvetage a été imposé aux banques pour qu’elles continuent à alimenter normalement les canaux du crédit. Et cette argent que l’Etat a trouvé on ne sait où *) n’est que prêté aux banques à l’élégant taux de 8%. Pas mal pour un sauvetage, n’est-ce pas!!

     

    *) et à quel taux?

    23 octobre 2008 à 21 h 56 min
  • Aregundis Répondre
    A Minux75
    J’ai lu votre contrib avec intérêt. Il n’y a rien à y redire sur le fond, sauf que je crois que vous exagérez un peu à voir des communistes partout. Non, l’idéologie communiste est bien morte. La France n’a jamais été communiste. Elle a voté longtemps communiste. C’était un jeu dangereux, mais ce n’est pas la même chose. Ce qui ne signifie pas – et c’est là où je vous rejoins si telle est votre pensée – que les vieilles tentations collectivistes aient pour autant disparu ! Bien sûr que non ! On voit bien les combats d’arrière-garde que mènent encore – au seul profit des fonctionnaires – la CGT (qui se dit indépendante du PC, mais qui y croit ?), de SUD et de FO, l’un et l’autre infestés de trotskistes et d’altermondialistes.
    Tous ces gens et leurs sympathisants sont idéologiquement antilibéraux. Ne soyons pas surpris si la crise actuelle apporte de l’eau au moulin des nostalgiques de l’ordre marxiste. Ils le seront toujours, qu’il y ait ou non des crises. Vous trouverez toujours des gens qui détestent la liberté et rêvent de dictature. On n’y peut rien, la nature humaine est ainsi faite. Il n’y a rien d’étonnant non plus à ce que la population, qui s’inquiète de la situation, prête l’oreille – mais juste l’oreille – aux discours antilibéraux. Les gens ne se font pas du souci pour leurs banquiers, ni pour l’avenir du système, mais pour l’emploi, la valeur de leur argent, des choses bien concrètes. Et là, oui, les choses s’annoncent mal. Mais rassurez-vous, personne ne va descendre dans la rue pour réclamer la fin du capitalisme entrepreneurial pour revenir à l’économie dirigée. La confiance finira bien par revenir, parce c’est la vie. Le seul vrai problème, c’est qu’il y encore dans notre beau pays une foule de gens, héritier de l’État gaullien, qui s’obstinent toujours à croire en l’État providence, en l’État qui peut tout. Et cela arrange bien les affaires des éternels Cassandres qui ne sont jamais si contents que quand tout va mal.
    Quant à notre ami Millière, il traverse une mauvaise passe, un coup de cafard. Il s’en remettra. Obama, président, ce n’est pas la fin du monde !
    En revanche, je ne peux vraiment pas être d’accord avec votre idée « libertarienne ». Où diable voyez-vous de la lucidité chez ces adeptes forcenés du laissez-faire, groupuscules transnationaux qu’on trouve surtout aux États-Unis ? Le bordel financier mondial, parti des subprimes, vient précisément de la liberté excessive laissée aux banques et autres institutions financières. C’est cette liberté sans frein qui est prônée, entre autres, par les partisans de cette idéologie. Je ne peux que répéter ce que je disais dans le précédent forum de Guy Millière :
    « Ne faut-il pas faire la part de l’économie spéculative de l’économie productive de biens et services ? C’est la spéculation financière – détachée de l’économie réelle – qui est susceptible de bloquer le système. Et qui, de fait, l’a bel et bien bloqué. C’est là qu’il faut intervenir. Il faut des règles en toutes choses. » Et j’ajoutai :
    « Ce qui est certain, c’est que l’idéologie de l’État minimum et de la liberté individuelle exacerbée jusqu’à l’absurde, jusqu’à la totale indifférence aux bouleversements sociaux qu’elle peut provoquer, cette croyance là aura montré sa malfaisance native. Je la mets sur le même plan que le communisme. Il doit y avoir, et il faut qu’il y ait, une juste mesure entre le collectivisme étatique qui a heureusement cessé d’exister en 1989 et l’anarcho-capitalisme sans foi ni loi qui nous ferait sombrer dans le chaos. »
    Quand j’ai écris ça, je ne pensais nullement aux libertariens dont je me fiche comme d’une guigne, mais puisque vous les citez, je n’en retranche pas une virgule. Bonsoir à vous et à tous.
    23 octobre 2008 à 20 h 55 min
  • grepon le texan Répondre

    Les communistes disent toujours que le socialisme pure n’a pas encore ete essaye, et c’est pour ca que les degats indeniable et horrific du socialisme reelle ne sont pas du tout une preuve qu’ils ont tort. 

    Ce n’est qu’un rappel, d’ailleurs.   Apropos de liberaux francais, ils peuvent donner l’excuse, sans entorses a la realite, que leur idees n’ont jamais ete mis a l’essai en France.  Les etatistes sont obliges, eux aussi, a trouver des exemples hors-frontieres (et meconnu des citoyens francais bien sur) de la faillite des idees liberaux.  

    Regardons le discours sur la crise actuelle, cause par l’intervention de l’etat americain par des organismes d’etat americain, protege par des gauchistes puissante et corrompu dans le Congress.  Le narrarative est devenu, chez les ignares, les gauchistes, et le propandistes pure, que c’est un exemple due la faillite des marches, et encore une illustration du besoin de plus de reglementation de "Wall Street" par exemple.   Mais Fannie et Freddie sont des organismes nees a Washington DC.  Les richissime directeurs et ex-directeurs sont des copains de la gauche.  Leur jeu des derniers annees a ete tout sauf respectueux des regles du marche libre.  Leur contributions massives aux elus ont ete tout sauf respectueux de la Democratie.  Mettons a cote le respect et l’admiration du parti Democrat pour leur travail sur l’economie reelle.  

    Merci a ca, leur candidat reve pour le presidence a quelque chances de gagner le White House.  Sur 4 ou 8 ans, on verra les gauchistes faisant des excuses sur le comment du pourquoi les interventions massives du gouvernment americain…de vrais mesures de gauche…n’arrivent pas a arreter les degats dans l’economie reelle.   Un des excuses prepare d’avance sera, "mais, on peut pas rattraper X annees de degats par Bush/le parti Replublican dans une nuit".   Apres vingt a trente ans de crise (comme en france) ils sont oblige de dire que le socialisme n’est pas encore suffisamment pure, il y a toujours trop de marche libre(c.a.d. trop de liberte dans le prive) pour que ca decolle comme ca devrait.  Alors ils remettent encore des impots et droits acquis et reglementations, en racontant que c’est du changement positive, tout en villifiant les liberaux, ou "la glbalisation", et bien sur "la finance internationale" (c.a.d. assez souvent "les juifs" etc).   A la fin, tout est pres pour une grosse guerre destructrice et genocidaire, European-style.

    23 octobre 2008 à 19 h 16 min
  • Joris Répondre

    “Le projet Paulson qui, au moment où cet article paraîtra, aura été adopté sous une forme ou sous une autre, vise à restaurer la confiance et, pour ce faire, à retirer du marché les éléments douteux, avant de les revendre quand le système des prix pourra de nouveau jouer son rôle : 700 milliards de dollars ne seront pas dépensés, mais utilisés pour acheter ces éléments, avant revente.” Peut-on écrire cela et présider encore l’Institut Turgot. La réponse est non!

    23 octobre 2008 à 14 h 58 min
  • Joris Répondre

    Peut-on être libéral et soutenir le plan Paulson? Voilà une vraie question à propos de laquelle on n’a rien lu dans les 4 vérités. Ce qui prouve que les 4 vérités est d’abord une feuille atlantiste avant d’être libérale et que Millière est plus un néoconservateur américanolâtre qu’un disciple de ce bon vieux Turgot.

    23 octobre 2008 à 14 h 42 min
  • Biaise Répondre

    –> Aregundis -> avez-vous un site web, blog ?…

    Le libéralisme se faisant sauver par l’étatisme… cela ne manque pas d’humour, encore faut-il le partager. Y-a-t-il pourtant pourtant de quoi déprimer en se rendant compte (tardivement ?) que les grands mots ne se suffisent pas à  eux-même ? Quand le libéralisme montre ses failles, c’est l’intervention de l’Etat qui sauve les meubles, quand les services publiques battent de l’aile, on fait appel au privé.

    Accepter une bonne fois pour toute cette complémentarité, ce serait (quel honte! bouh !) mettre son orgueil de côté (aïe!); ne plus se ranger d’un côté et d’un seul d’où, confortablement installé, l’on pourrait prendre plaisir à molester l’adversaire de phrases assassines et stériles, mais qui permettent de gratter des voix naïves par dénigration. La dénigration ne suffisant pas, on use de sa réthorique et on fait rêver ) un monde parfait, tournant sur lui même sans accrocs et ce avec un même système, si brillant et si bien paufiné que les autres ne peuvent qu’être tournés en ridicule.

    Enfin, j’écris cela mais moi aussi je suis dans la lune, je rêve, je divague, puisse que j’ai le culot de demander aux politiqueux, cultureux, journaleux, de réfléchir par eux même et sans tenir l’attitude communautaire et égocentrique de bandes d’écoliers du primaire, persuadés que les autres ne valent que leur pitié et au mieux une paternaliste compréhension, histoire de ne pas avoir l’air trop méchant non plus. Les étiquettes sont bien pratiques, et les institutions consacrées plus faciles à vivre qu’une action s’adaptant au perpétuel changement du monde et de ses besoins.

    Gwendoline

    étudiante

    Lyon

    http://feuillesvives.canalblog.com

    23 octobre 2008 à 13 h 13 min
  • 007/** Répondre

    Bien sûr, il ne viendrait à l’esprit d’aucuns de ces libéraux qu’ils ont eux même peut-être un peu beaucoup contribué au désenchantement du dogme ? Par la morgue méprisante de certains et le refus d’admette les incohérences du dit dogme (entre autres). La confrontation avec certains "libéraux" m’a sous cet angle furieusement rappelé celle des staliniens du bon vieux temps, c’est dire …

    23 octobre 2008 à 12 h 16 min
  • Jo Reis Répondre

     Honneur à vous Guy  Millière !
     et rassurez  vous , car meme  avec Obama  président  il restera toujours aux USA  cette mentalité de pionnier qui fait tant défaut en France , et dans les pires conditions  , aux USA comme dans cent  endroits au monde , l’air sera toujours plus respirable que dans notre enfer fiscal français .

    Alors ce qu’il faut  c’est prendre le large le plus souvent possible ( définitivement pour ceux qui peuvent ! ), loin de ce petit pays d’assistés , moralisateur , insupportable par son coté donneur de leçons à la terre entière .Et quelle joie d’observer , de loin , les cloportes , les assistés , les parasites  et tous les braillards syndiqués  se débrouiller entre eux  !!

    bien cordialement .

    23 octobre 2008 à 11 h 35 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Pour Jaures:

    A compter la fréquence de vos interventions sur ce site je ne pense pas que vous ayez beaucoup de temps à consacrer à vos associations. Le parti politique que vous représentez a fait la preuve de son inéfficacité partout dans le monde, je citerai entre autres autres le SED de sinistre mémoire qui a ruiné l’Allemagne de l’Est et la vie de ses habitants pendant des décades. Le chiffre exact de la réhabilitation des nouveaux Länder dépasserait de loin la centaine de milliards d’euros. Les Allemands de l’Ouest ont beaucoup apprécié cette ponction…

    Vous savez poser des questions, tous les partis de gauche savent le faire, par contre vos réponses sont inadéquates et ruineuses. Avec vous et vos semblables au gouvernement de nombreux entrepreneurs vont choisir la pêche à la ligne comme nouvelle activité et quand viendra le temps de manger des petits cailloux il sera trop tard.

    23 octobre 2008 à 9 h 08 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Methodologiquement, il est clair que les libertariens ont plus de lucidité que les liberaux. Il y a 1 an, j’ai dit qu’il n’y avait plus rien à espérer de SARKOSY, force est de constater qu’aujourd’hui guy MILLIERE n’espère plus. A juste titre. La france n’est plus qu’une dictature de fonctionnaires et une dictature de fonctionnaires dont le seul but est de se maintenir au pouvoir n’a que faire du liberalisme, du pouvoir d’achat, de la croissance, de l’honnetetée, etc…Cela explique que tout le monde soit communiste, il y a des communistes ” de gauche” et des communistes de “droite”. Pour ce qui est du combat de guy MILLIERE. Soyons serieux, dans les médias en france, le liberalisme en terme de temps d’antenne ne représente que 1% du discours politique. Comment mener un combat dans ces conditions, c’est le pot de terre libéral contre le mur de berlin (en béton armé). De 1975 à 2008, le but de la france a été de devenir le pays ou la fiscalité est la plus élevée au monde ainsi que le pays ou la fiscalité augmente le plus au monde. Ce double but a été largement atteint. Nous sommes les champions du monde. BRAVO !!!.Un grand merci à JAURES. Dans l’avenir, nous continuerons à aller de l’avant sur le plan fiscal pour être très loin devant tous les autres pays. De 2008 à 2038, le but de la france sera d’arriver à être le pays le plus pauvre d’europe, a peu près au niveau de la grèce puis de la roumanie. Ainsi que le pays ou le pouvoir d’achat baissera le plus au monde sur une longue période. Ce parcours économique se fera d’autant plus facilement que les pouvoirs publics mentiront sur les statistiques, comme l’ont fait les soviétiques du temps de leur splendeur. Pendant tout ce temps la, le rouleau compresseur de la propagande continuera à défendre le “modèle français bien meilleur que le libéralisme” MORALITE: Guy MILLIERE n’a aucun souci à se faire, la france est une nation de zombie, indifférente à ce qui lui arrive. Pourquoi mener un combat ? à bientôt

    23 octobre 2008 à 7 h 40 min
  • L' Inedit Répondre

    Hé, Millière!
    Ne désespérez pas,.
    Même si je ne suis pas toujours d’ accord avec vous, j’ éprouve une certaine satisfaction à savoir que nous ne sommes pas seuls.
    Comme  apparemment les Etats Unis vous tiennent à coeur, voiçi l’ adresse d’ un  patriote Américain qui comme vous, se bat contre la déferlante socialo-communo-islamique montante:  http://www.michaelsavage.com
    Temps qu’il y aura des braves, nous nous sentirons quand même un peu mieux.

    23 octobre 2008 à 7 h 11 min
  • MOUNIER Répondre

    Je pense également que ce sera très difficile de changer quoique ce soit en France et encore moins de voir arriver un grand mouvement politique libéral.

    J’en doûte à tel point que je suis venu me réfugier en Suisse actuellement.

    Je remercie, cependant, le site des 4 vérités qui nous réconforte et nous permet de nous sentir moins seul à ce sujet.

    Cordialement,

    Michel.

    23 octobre 2008 à 0 h 13 min
  • jean centini Répondre

    la ballade du néocon

     

    C’est le tango des bouchers de la Villette
    C’est le tango des tueurs des abattoirs
    Venez cueillir la fraise et l’amourette
    Et boire du sang avant qu’il soit tout noir

    Faut qu’ ça saigne
    Faut qu’ les gens ayent à bouffer
    Faut qu’ les gros puissent se goinfrer
    Faut qu’ les petits puissent engraisser
    Faut qu’ ça saigne
    Faut qu’ les mandataires aux Halles
    Puissent s’en fourer plein la dalle
    Du filet à huit cent balles
    Faut qu’ ça saigne
    Faut qu’ les peaux se fassent tanner
    Faut qu’ les pieds se fassent paner
    Que les têtes aillent mariner
    Faut qu’ ça saigne
    Faut avaler d’ la barbaque
    Pour êt’e bien gras quand on claque
    Et nourrir des vers comaques
    Faut qu’ ça saigne
    Bien fort

    C’est le tango des joyeux militaires
    Des gais vainqueurs de partout et d’ailleurs
    C’est le tango des fameux va-t-en guerre
    C’est le tango de tous les fossoyeurs

    Faut qu’ ça saigne
    Appuie sur la baïonnette
    Faut qu’ ça rentre ou bien qu’ ça pète
    Sinon t’auras une grosse tête
    Faut qu’ ça saigne
    Démolis en quelques-uns
    Tant pis si c’est des cousins
    Fais-leur sortir le raisin
    Faut qu’ ça saigne
    Si c’est pas toi qui les crèves
    Les copains prendront la r’lève
    Et tu joueras la Vie brève
    Faut qu’ ça saigne
    Demain ça sera ton tour
    Demain ça sera ton jour
    Pus d’ bonhomme et pus d’amour
    Tiens ! Voilà du boudin ! Voilà du boudin !
    Voilà du boudin !

    22 octobre 2008 à 21 h 03 min
  • HEFF Répondre

    Selon la Banque mondiale, 4 millions de diplômés Africains ne sont pas retournés dans leurs pays d’origine après leurs études. C’est principalement en Amérique du Nord et en Europe qu’ils sont installés. La moitié des étudiants africains ayant obtenu un doctorat en Amérique du Nord ne rentrent plus chez eux ensuite. La seule ville de Chicago compterait plus de médecins éthiopiens que toute l’Ethiopie…

    22 octobre 2008 à 18 h 04 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, je n’ai jamais écrit que les E.Unis sont à genoux. Je n’ai par ailleurs pas d’explications pour tout ce qui se passe au jour le jour. Je ne suis pas Millière.

    Ce qui m’en differencie également c’est que autant lui et les libéraux conservateurs vouent l’Etat aux gémonies, autant moi, et vous pouvez relire tous mes posts, je ne considère pas les entrepreneurs comme des ennemis. Ceux-ci ont tout mon respect quand ils respectent la loi et savent négocier. Il en existe de nombreux. Je pense également que l’entreprise n’est pas le seul endroit où on peut s’accomplir: les associations, les syndicats, les partis politiques sont aussi utiles à la société que les entreprises. A chacun de voir, selon ses principes, ses goûts ou ses compétences où il sera le plus efficace.

    22 octobre 2008 à 17 h 59 min
  • Aregundis Répondre
    Notre ami Guy Millière a le blues…
    Et il en a contre les cultureux. Il est vrai qu’il s’agit, en effet, d’une espèce particulièrement grégaire et moutonnière. Dans Le Point, son chef de file, BHL, s’agite comme un diable depuis des mois en faveur de Barack Obama et se déchaîne contre ses adversaires et contre « l’Amérique blanche et son passé raciste ». Et boum, boum, boum ! Plus c’est gros et mieux ça passe. Et la télé, toutes chaînes confondues vote for Obama que s’en est comique. Le panurgisme érigé en modèle culturel !
    A défaut de Grand soir, c’est bien le moins qu’on bavarde sur les plateaux de télé. Notre très regretté Revel (j’ai ici beaucoup de ses livres) s’est souvent gaussé des cultureux, cette « meute » comme il disait. Il allait même plus loin en fustigeant les chienneries contre-nature des théâtreux subventionnés par le contribuable pour des spectacles débiles ou nuls à ch… C’est un fait bien connu que ces « communicants » aiment à se frotter les uns aux autres tout en se détestant, à se grouper en chapelles hostiles se surveillant mutuellement, en camarilla homosexuelles prétentieuses, toutes pratiquant l’autocensure, l’antiracisme de bazar, la générosité verbale, pétitionnant et se haussant du col. C’est cela, la Gauche ? Est-ce que Jaurès, Blum et Mendès se reconnaîtraient dans ce marécage ? Non, bien sûr. Quant au reste… Brailler Obama, Obama, en raison seule de la pigmentation de son épiderme relève de l’infantilisme. En vérité, le monde intellectuel eut atteint au nirvana, à l’extase suprême, au bonheur absolu, si Obama en plus d’être Noir et de gauche avait été aussi pédéraste. Hélas, on ne pas tout avoir. Que Millière se rassure : si ces homuncules pensent « à gauche », ils ont le portefeuille bien à droite.  
    Donc, vous voilà déprimé parce que Barack Obama est bien parti pour emporter le morceau. C’est la démocratie. Moi aussi, j’aurais préféré John McCain. Mais nos amis américains sont mieux placés que nous pour savoir ce qui est meilleur pour eux. Il faudra s’y faire. Et vous voici au bord de la crise de nerf parce que les chefs d’État prennent d’urgence des mesures que d’autres qualifient « d’étatistes » pour sauver l’appareil bancaire comme on jette des seaux d’eau sur un début d’incendie, et vous y voyez l’agonie du libéralisme économique. Que pouvaient-ils faire d’autre ? C’est encore une fois l’histoire du verre à moitié vide. Le verre à moitié plein y voit plutôt une nouvelle preuve de l’extraordinaire capacité de réaction du capitalisme, même si cette réaction prend les apparences d’une main mise de l’État sur l’appareil économique. Rassurez-vous, Guy Millière, les chefs d’État de l’OCDE n’ont pas la moindre intention d’établir des soviets pour diriger les banques !  Et d’ailleurs, il s’agit de prêts et non de nationalisation, voire même de prêts virtuels, car nos banques se portent bien, et en tout cas (et pour ce qu’on nous dit), bien mieux que leurs homologues d’outre-Atlantique. Ce qui ne veut pas dire que l’économie dite « réelle », celle de la production des biens et services ne va pas souffrir du déficit de confiance. Comme l’économie européenne dépend largement de celle des États-Unis, nous entrons donc en période de vaches maigres. Mais on a vu pire ! Les gens de mon âge se souviennent de la razzia sur les pâtes, le riz, la farine, le sucre et l’huile et les conserves lors de l’affaire de Cuba, et comme à chaque fois que se profile une menace grave sur l’ordre mondial. On n’en est pas là. Je m’étonne même que le populo reste aussi stoïque face à la tourmente annoncée. Chapeau ! Ce qui prouve une fois de plus que le bon peuple est plus sage que les bateleurs qui prétendent l’instruire.

    Mais voyons, le temps n’est-il pas venu de remettre un peu d’ordre dans ce foutoir ? Il ne faut pas, dénonçant les œillères idéologiques de la gauche française, tomber dans le même travers. Il faut voir les choses en face ; spéculer sur les titres d’une entreprise est au cœur même de l’économie libérale. Cette liberté d’agir est nécessaire à la vie économique comme respirer est nécessaire à la vie tout court. Mais peut-on tolérer qu’un individu ait le pouvoir de ruiner une banque, une entreprise, pour satisfaire en trois clics de souris sa mégalomanie ?  L’abus de cette liberté à dégénéré en bouffonnerie tragique.

    Ne peut-on rien tenter contre l’économie underground des paradis fiscaux ? N’est-il pas possible d’empêcher cette spécialité française : que le pédégé d’une grosse boutique soit aussi administrateur d’une quinzaine d’autres boîtes et réciproquement, où tout ce beau monde du baisemain et de l’irresponsabilité diluée se tient par la barbichette, se vote des salaires princiers et des parachutes dorés en toute légalité et se renvoie l’ascenseur ? Au Café du Commerce que sont nos forums de discussion, on peut dire tout ce qu’on veut qui serait souhaitable en matière de morale marchande. Or, il n’y a pas que les méchants banquiers américains pour en prendre à leur aise. Nous autres Français, grands donneurs de leçons, on oubliait déjà l’affaire Kerviel que voilà notre Écureuil national qui se fait soulager de 650 millions d’euros par trois zigotos au plus mauvais moment. Peut importe que ses dirigeants aient été virés ; le mal est fait. Et que dire des démêlés « à la Clinton » de DSK avec le FMI pour avoir, dit la presse, un peu promu et arrosé d’argent publique le départ d’une belle en rémunération de ses complaisances ? Ce que ne nie pas le barbon qui reconnaît urbi et orbi que oui, c’est vrai, j’ai un peu cocufié ma femme. Du pur boulevard : la femme, l’amant et le cocu. Mais là, c’est l’inverse.  Le cul, le cynisme et la politique. Une vieille tradition. Si le ridicule tuait vraiment, DSK eut été emporté par un infarctus. Réjouissons-nous pour lui qu’il n’en est rien. Mais décidément, on n’a pas de leçon à donner à l’Amérique.
    Sans doute, Guy Millière soutiendrait, non sans raison, que tout ça n’a rien à voir avec le libéralisme sourcilleux des Quakers. Oui, mais le monde a changé. Périodiquement le capitalisme se réforme de lui-même, c’est là sa force et sa supériorité sur les systèmes étatiques figés. Qui peut regretter le capitalisme héréditaire des maîtres de forge et des lainiers ? Au moins un patron, un vrai, qui risque son pognon dans l’affaire est-il préférable à un pédégé doté sur tranche qui ne risque rien du tout et peut donc tout se permettre. Ce capitalisme là a disparu au profit d’un capitalisme de management, lequel a généré à son tour des pratiques détestables. Et il est devenu vital de mettre un terme à ces vilaines manières. Allons, remettez-vous, cher ami, on s’en sortira, vous verrez.
    22 octobre 2008 à 17 h 12 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Millière a raison comme toujours dans son analyse du système français. Il est cependant bien trop pessimiste quand aux conséquences.

    En effet , s’il est vrai que la France est devenue une petite république minable et presque totalement ruinée, en retard sur quasiment tout et engluée dans son système socialiste à choix binaire (PS ou UMP), il existe un bon côté des choses: les médias françaises sont restées assez puissantes pour masquer la réalité et faire croire que tout ira mieux dans pas très longtemps, et que tout va plus mal ailleurs.

    Le matraquage de cerveaux est général, permanent et sans failles. Les français sont donc complètement drogués de représentations archi-fausses et mécaniquement aspirés dans une direction qui mène au pire, sans avoir la conscience aigüe qui permettrait d’y opposer une résistance structurée. Quand ils estiment qu’il le faut, les français savent résister, et ont les structures pour le faire avec promptitude et efficacité. Tous ces mécanismes sont soigneusement désamorcés, neutralisés, surveillés par des fanatiques ou de serviles serviteurs des idées colportées partout par la nébuleuse UMPS de gauche.   

    Nous sommes donc assurés de voir arriver un jour la fin finale, la déconfiture totale, ultra-méritée, de tous ceux qui y ont adhéré, sous la houlette de la quasi-totalité des politiciens français, (y compris maintenant du FN). Cela apparaitra dans 4-5 ans maximum au moment où les USA sortiront plus forts que jamais de la crise mondiale, alors-même que la France connaitra les tickets de rationnement.

    Millière et ses semblables ne prêchent pas dans le désert, mais la pieuvre étatique française qui contrôle tout, ne peut pas faire de place à leur discours car il n’est pas insérable ni recyclable dans leur logique profonde.

    La parole de l’ineffable « Jaurès », qui parle ici des néo-libéraux: « Si aujourd’hui tous mangent leur chapeau c’est que les faits leurs donnent tort, tout simplement », est la démonstration magnifique de l’inaptitude de toute la pensée de gauche à comprendre ce qui se passe, donc aussi à corriger le tir, et porte bien haut l’assurance de l’inéluctable faillite française à venir.

    Quand les crétins font faillite, il faut se réjouir non ? S’ils faisaient fortune, il y aurait vraiment matière à s’alarmer, à se décourager et à s’interroger sérieusement. Heureusement nous n’en sommes pas là.

    LS

     

    22 octobre 2008 à 16 h 15 min
  • Jean Répondre

    Guy, on a besoin de gens comme vous, plus que jamais ! Alors de grâce, ne baissez pas les bras ! Ce serait un gâchis plus effroyable que le sentiment de "perte de temps" que vous ressentez actuellement.

    22 octobre 2008 à 14 h 43 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Pour Jaures:

    En apparence vous semblez avoir raison. Je souligne le mot apparence, car il y a, comme disait Hayek, ce qui saute à l’oeil et ce qui se discerne plus difficilement. Si donc, comme vous le pensez,  les USA et leurs suppots sont à genoux, il faudra m’expliquer pourquoi le USD gagne en valeur par rapport à l’Euro. Il y a forcément quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark.

    Mais ne vous cassez pas la tête, je vais vous fournir l’explication. Les USA, malgré la crise financière qui les secoue, restent l’endroit privilégié au monde pour les investissements au détriment de l’Europe qui va devenir une zone encadrée à outrance, Sarko dixit. Leur pouvoir de correction (learning by doing) est beaucoup plus élevé et les aidera plus facilement à surmonter cette crise.

    En ce qui concerne le conseil que vous donnez à Mr.Milliere de se recycler comme chef d’entreprise, il ne tient qu’à  vous d’en faire autant. En donnant du travail à des chômeurs et en payant leurs charges sociales vous contribuerez ainsi à plus de justice sociale et vous mettriez enfin en pratique ce que vous prêchez depuis des lustres sur ce site. Une dérobade à ma requête signifierait tout simplement que vos mots sont plus rapides que vos actes.

    22 octobre 2008 à 14 h 32 min
  • Joris Répondre

    Millière devrait s’expliquer sur ces contradictions qui, d’après moi, anéantissent la crédibilité de sa position: – il est libéral et fonctionnaire – il est néoconservateur et libéral Qu’est devenu le chantre de Gilles Servat?

    22 octobre 2008 à 14 h 18 min
  • Marville Répondre

    Ne baissez pas les bras Monsieur Milliere, attendez quelques mois avant de goûter en fin gourmet la réalisation de vos prédictions quand Saint Obama conduira le monde libre vers la faillite. Dire que des gens croient encore que la charogne socialo bolchévique et la régulation étatique vont conduire les pays vers le bonheur ! Que le monde sera doux et reposant dans l’opposition! Attendez de voir tous ces idiots utiles nous déclarer que s’ils se sont trompés c’est par la faute de Mac Cain et de Palin!!!

    22 octobre 2008 à 13 h 21 min
  • Paul Répondre

    Non Mr Miliere, vous n’avez pas échoué, car vous ne pouviez pas réussir à disséminer les idées libérales en France.

    Nous sommes un vieux pays, maintes fois envahi, occupé et donc méfiant envers le monde. Un pays dan lequel le Roi-qui-peut-tout a laissé place à l’état-tout-puissant, dont les français ont besoin comme d’une mère pour vivre. Nous sommes un peuple qui vit encore sur les grandes idées du 20eme siècle (socialisme, communisme, fachisme) qui étaient toutes étatistes.

    Nos élites en profitent, se réservant ainsi le pouvoir de l’ENA à la tombe, et le peuple suit, éduqué au socialisme par l’école et les médias (le lèche-bottisme devant Mitterand, Chirac et Sarkozy est phénoménal : les journalistes ne sont plus que des courtisans du système !).

    Un enfant a peur de quitter ses parents. Les français ont peur du libéralisme et voteront toujours pour les étatistes roses, rouges, bleus ou brun. C’est ainsi. Jusqu’à la chute finale, quand la classe moyenne deviendra pauvre (c’est bien parti) et que les ghettos deviendront des enclaves "interdites aux gaulois". Est-ce un hasard si autant de français se sont installés au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis ?

    Le temps vous donnera raison, comme ceux qui deviennerent la guerre dès 1933 ou la fin du communisme dès 1980. Eux aussi étaient considérés comme fous ou ridicules… Patience.

    22 octobre 2008 à 12 h 56 min
  • Phil Répondre

    En aucun cas, il ne faut baisser les bras face à ce terrorisme intellectuel si prégnant en France et partout dans le monde. Demain est un autre jour, et le soleil se levera encore plus beau que dans nos propres rêves, rien n’est permanent si ce n’est le changement.

    Longue vie à vous Guy Millière et je vous en prie, n’arrêtez jamais de nous éclairer sur le monde dans lequel nous vivons, avec une telle justesse.

    Phil

    22 octobre 2008 à 12 h 46 min
  • Monneuil Répondre

    Ordinairement, je n’attends pas avec la plus grande impatience le dernier article de monsieur Millière.
    Cela dit, son analyse est fort à propos, et me parait d’une grande lucidité.
    La ‘crise" actuelle est vraiment une opportunité extraordinaire pour une grande part de gens ayant une opinion banalement ancrée, et si solidement arrimée qu’ils ne penseraient même pas, même un instant, à en changer. Grand bien leur fasse, mais les gens ayant des certitudes aussi puissantes me laissent toujours perplexe, pour ne pas dire inquiet.
    J’ai souvent lu avec étonnement les louanges de l’auteur à propos de l’Amérique, ou des Etats-Unis tout au moins. Même si je trouve ce pays plus "recommandable" que beaucoup d’autres qui sont en train de nous coloniser, j’ai toujours cru qu’il était logique de poser des réserves et de garder quelques distances : tout n’est certainement pas rose en Amérique…
    Pour l’économie – et puisque la crise est d’origine américaine (encore que…) ou en tous les cas, où elle s’est concrètement déclenchée – j’aimerais bien connaître un système viable et qui puisse fonctionner. De Gaulle disait que le communiste n’était pas bon, et que le capitalisme n’était pas bon non plus. De cette sagesse, pourrions-nous trouver un adéquat équilibre ? Assurément, non ! L’hymain étant gouverné par deux principes majeurs, la vanité et la bêtise, il s’en suit que la spéculation financière relève du premier, et l’acceptation servile des faits, du second. Et il nous faut vivre avec.
    Au fond, le constat de monsieur Millière est tout simplement celui-là : en se désespérant du manque de libéralisme, il se désespère de l’Homme…
    Les fait sont là, inutile de prendre pour de la déprime une lucidité implacable…

    22 octobre 2008 à 12 h 31 min
  • JSS Répondre

    Si je puis me permettre, ne vous découragez pas !

    Votre temps, vous ne l’avez pas perdu. Votre combat est juste mais épuisant. Sachez que des millions de personnes vous soutiennent. En France, en Europe et à travers le monde.

    Guy, vous n’avez pas le droit de baisser les bras.

    Respectueusement,

    JSS

    22 octobre 2008 à 11 h 13 min
  • Jaures Répondre

    Millière en serait presque émouvant. Mais si la pensée libérale s’effrite, cela n’est certes pas dû à "une pensée unique" assénée par les medias. Tous les éditorialistes que j’entends sur les ondes, Millière cite Touati mais il pourrait ajouter Cohen, Israelevitch, Sylvestre, De Tarle, …, sont d’obédience libérale.

    Si aujourd’hui tous mangent leur chapeau c’est que les faits leurs donnent tort, tout simplement.

    Cela dit, je comprends l’amertume de Millière. Comme le chante Brassens: "S’il est une chose, amère, désolante – En rendant l’âme à Dieu, c’est bien de constater- Qu’on a fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée."

    Cela dit, je ne comprendrai jamais la position de Millière hurlant contre l’état et le système français, leurs services publics, louant l’entreprise privée et, finalement, au lieu de créer sa propre entreprise, préfère profiter du confort de l’éducation nationale à laquelle je doute qu’il renvoie sa pension de retraite dans quelques mois.

    22 octobre 2008 à 11 h 07 min
  • Joris Répondre

    N’entrez pas en dépression Guy! Ce doit être la rentrée des classes ou l’arrivée de l’automne qui plombent votre moral. A moins que l’effondrement de toutes vos prédictions vous fassent quitter, enfin! votre habit de prêcheur fanatique de la cause néo-conservatrice.

    22 octobre 2008 à 10 h 29 min

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