Les nanotechnologies : avenir de la recherche

Les nanotechnologies : avenir de la recherche

Un nanomètre (nm) vaut un milliardième de mètre. La taille d’un homme est inférieure à 2 mètres. La taille d’une molécule est en général inférieure à quelques nanomètres.

Un brin d’herbe est composé de milliards de cellules. Et à l’intérieur de chaque cellule se trouvent des milliards de molécules.
Au mois de mars, quand le printemps arrive, quand les rayons du soleil apportent à ces molécules au repos un peu d’énergie, elles se remettent au travail. En 3 mois, l’herbe a poussé de plus d’un mètre de haut et l’on peut faire les foins. Des molécules de quelques nanomètres ont édifié une tige de plus d’un mètre. Un milliard de fois plus grande qu’elles… C’est comme si les hommes fabriquaient en 3 mois un énorme ruban faisant 22 fois le tour de la terre.

Un brin d’herbe est un fantastique rassemblement de milliards d‘atomes, parfaitement programmés et organisés par les chromosomes de la plante. Les électrons qui gravitent à toute vitesse autour d’eux leur donnent leur volume, volume très proche de celui de la sphère pendant l’hiver.
Mais, avec le printemps, un ou plusieurs des électrons qui gravitent autour des atomes sont « stimulés » par l’énergie que leur envoient les rayons du soleil. Leur trajet qui était presque circulaire devient ovalaire. Il arrive un moment où un électron plein d’énergie gravite aussi autour du noyau d’un autre atome voisin. Il contraint alors les 2 atomes à se rapprocher et à s’unir : une molécule est née. Et tant qu’il tourne autour des 2 atomes à la fois, les atomes restent unis.

Ainsi, dans les cellules de l’herbe, des atomes de carbone, d’oxygène et d’hydrogène ont su s’unir pour former une molécule de glucose (de sucre). Et ces molécules de glucose ont su, à leur tour, s’unir en de très longues chaînes pour former des molécules de cellulose. Tant que les photons du soleil les stimulent, les milliards d’unions ont lieu.

La vache ou l’homme ont besoin de glucose pour vivre. La vache a dans son tube digestif des bactéries qui cassent les molécules de cellulose de l’herbe en sucres assimilables. L’homme n’a pas de telles bactéries dans ses intestins, mais il trouve les sucres assimilables dans le lait de la vache.

Par ailleurs, l’homme sait casser les longues chaînes de glucides fabriquées par les betteraves, pour nous offrir de beaux morceaux de sucre bien blancs contenant le glucose tellement recherché.

Nous connaissons chaque jour un peu mieux le comportement des atomes, des molécules et de leurs électrons. Et nous savons que nous avons besoin de glucose pour vivre.

Un comportement logique apparaît immédiatement. On met dans un récipient des atomes de carbone, d’oxygène et d’hydrogène. En utilisant le gaz carbonique rejeté par les usines. On leur donne un milieu de vie identique à celui qu’ils ont dans une cellule vivante. On stimule ensuite leurs électrons, soit avec les photons du soleil, soit avec du courant électrique.

Et ça marche. Des molécules de glucose apparaissent, se multiplient et se mettent à travailler à leur tour. Elles ne s’arrêtent pas de travailler. Elles forment une multitude de longues chaînes qui s’entrecroisent et que l’on observe au microscope électronique.

On peut continuer à planter des betteraves, à espérer que la pluie et le soleil s’uniront pour les faire pousser, à récolter les betteraves, à les transporter à la sucrerie où l’on fabriquera le sucre.

On peut aussi mettre dans une cuve du carbone et de l’eau, reconstituer les conditions d’existence de la cellule vivante. Aussitôt qu’on les stimule, elles n’arrêtent plus de produire du glucose, de travailler. Glucose avec lequel on fabriquera exactement les mêmes morceaux de sucre. Plus besoin de nitrates polluants pour faire pousser l’herbe. Plus besoin de paysans pour produire du lait…

On peut faire fabriquer pratiquement tout ce qu’on désire par les atomes et les molécules. Les applications se multiplient. Les Américains ont été les premiers à s’y intéresser. Très rapidement, les Japonais ont suivi. Enfin, l’Europe s’est décidée à son tour. Et en Europe la recherche française se trouve en bonne position, prenant même parfois de l’avance sur la recherche américaine…

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Comments (4)

  • IOSA Répondre

    Vu le nombre de commentaires, je crois que les Français s’abstiennent comme pour les régionales….

    Ils ne participent pas parce qu’ils en ont assez d’être pris pour des cons.

    Dommage, cet article valait son pesant d’or, mais malvenu en ce moment de crise.

    IOSA

    22 mars 2010 à 13 h 59 min
  • IOSA Répondre

    Il semblerait que peu de gens s’interessent à la nanotechnologie, sans doute parce que cette technologie est invisible aux yeux humain.

    Pourtant, lorsque l’on examine de près ( la pensée humaine), on peut remarquer que celle-ci montre une propension identitaire et culturale à croire à l’invisible.

    N’allez surtout pas croire que la nanotech’ est insignifiante car elle est sans aucun doute ce qu’a été l’atome au nucléaire militaire, dans une forme moins véloce mais tout aussi destructive sur les organismes vivants….. une sorte de bombe à neutrons sans irradiation nocive et donc très écologique si on sait comment s’en servir.

    Les uns, diront que la nanotech’ est la manne providentielle qui résoudra bien des maux sur Terre en refusant toutes autres probabilités offensives, tandis que d’autres innocemment, oeuvront pour créer de nouvelles armes ( ADM).

    Et ils auront tous raison, le tout étant de garder une trace d’humanité dans le coeur et non une trace infime de notre humanité sur terre.

    Mais je ne crois guère à la raison de l’Homme et encore moins en sa bonté par la foi spirituelle.

    IOSA 

    20 mars 2010 à 8 h 47 min
  • grepon Répondre

    Il vous faudra un miracle en matiere de productivite pour vous en tirer.   Voici un des domaines d’ou ca peut venir.   Mais les futuristes nous devance a suivre ou mene cette progression.  Transhumanisme ou "singularite" rendrant le Metropolis moderne, "Blade Runner" aussi ridicule par la suite que Metropolis aujourdhui.    IOSA, nous sommes deja, d’un point de vu etroit, des fabriques de m…. au cas ou vous n’avez pas remarque depuis votre petit enfance.   Le truc, c’est de tirer, de tout le chaleur que diffusons, de tout l’entropie que nous versons, de la beaute, de l’ordre, de la verite.   Les dviers technologies "nano" vont probablement ajouter a notre efficacite.   Pour revenir au point du depart, les Europeens ont tres fortement besoin.   Heureusement que le capitalisme est touours la pour faire avancer ce genre de miracles.   Idem pour le systeme de sante americaine toujours a moitie capitaliste, pour lequel enormement des avances technologiques utilise de part a l’autre du monde ont ete developpe.   Priez as ce que ce bout de capitalisme au sein de recherche et developpment reste valable.   Vos camarades ici essaient de l’etouffer actuellement au nom d’arguments deja prouve faux, l’egalite, justice sociale, etc.   Sottises au mieux, qui finissent toujours par tuer et semer encore plus de misere.

    20 mars 2010 à 5 h 17 min
  • IOSA Répondre

    Il y a un HIC sur le glucose qui travaille tout seul comme un grand !

    Une fois ingérer……il travaille toujours ?

    Parce que je ne me vois pas transformé en usine à m…. , pour augmenter la productivité de l’industrie .

    IOSA

    19 mars 2010 à 9 h 35 min

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