Les sentinelles de la liberté veillent

Les sentinelles de la liberté veillent

Cet automne 2006 a vu disparaître plusieurs des hommes qui ont mené, des décennies durant, le combat pour la liberté de penser, de parler, d’entreprendre et de créer.

Quelques sentinelles de la liberté préservent l’humanité de l’obscurantisme, de génération en génération.

Le premier de ces hommes est Ralph Harris. Né dans un milieu très modeste, il est parvenu à s’élever par ses seuls mérites, et il est passé en quelques années à peine de l’enseignement universitaire à la direction d’un think tank dont il a fait l’un des repères majeurs de la pensée libérale au vingtième siècle : l’Institute of Economic Affairs. Sans le travail de l’IEA, et donc celui de Ralph Harris, la révolution thatchérienne qui a permis au Royaume Uni de sortir du marasme socialiste pour redevenir un pays économiquement dynamique, n’aurait très vraisemblablement pas eu lieu, et l’Eurosclérose aurait vraisemblablement triomphé depuis longtemps.

Ralph Harris a été nommé à la Chambre des Lords sous le nom de Lord Harris of High Cross par Margaret Thatcher, en signe de gratitude. Après qu’il ait quitté l’IEA, il a joué un rôle essentiel dans la création et l’existence du « groupe de Bruges », consacré à lutter contre l’emprise de la technocratie bruxelloise. L’Institut Turgot – dont je viens de prendre la direction – doit beaucoup à tous les travaux de Ralph Harris, et je tenais à le dire.

Le second de ces hommes est Milton Friedman. Cet immense économiste, dont l’œuvre a été couronnée d’un prix Nobel, est resté actif jusqu’au bout. Aucun penseur, dans la seconde moitié du xxe siècle, n’a fait autant que lui non seulement pour défendre, mais aussi pour expliquer la liberté. J’ai traduit et fait publier, voici une vingtaine d’années, ses « Essais d’économie positive », pour les rendre accessibles au public français, mais l’ouvrage le plus marquant de Friedman restera « Free to Choose ». Traduit dans de nombreuses langues, diffusé à des dizaines de milliers d’exemplaires sur les cinq continents, accompagné d’une série télévisée, ce livre a sans aucun doute fait comprendre les liens entre liberté politique et liberté économique et les vertus du marché à des gens qui n’avaient jamais ouvert un livre d’économie.
Martin Anderson, qui côtoyait Friedman sur le campus de l’université de Stanford, me disait, il y a quelques années, qu’il avait été l’intellectuel le plus important du siècle écoulé. Je reprendrai à mon compte la phrase de Martin. Friedrich Hayek, Ludwig von Mises, Karl Popper et Milton Friedman sont des géants à l’ombre desquels nous avançons, et vis-à-vis de qui nous devons faire preuve de gratitude.

Le troisième de ces hommes est Fereydoun Hoveyda. En achevant le livre que je lui ai consacré (et qui fera partie de mes prochaines publications), j’ai eu immédiatement le titre adéquat en tête : « Mille et une vies ». Car, c’est un fait, Fereydoun a eu mille et une vies. Né à Damas en 1924, il a grandi à Beyrouth et a été témoin tout à la fois de la naissance du nationalisme arabe, de la montée de l’islamisme au Proche-Orient, et de la naissance d’Israël. Il a ensuite contribué à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, puis à celle de la Nouvelle vague à Paris et du pop art à New York. Fereydoun a aussi été diplomate au service de son pays, l’Iran. Après la prise du pouvoir par Khomeyni, il s’est consacré essentiellement à la réflexion et a laissé aux lecteurs quelques-unes des livres les plus féconds concernant le totalitarisme islamiste, dont « The Broken Crescent » (le Croissant gammé). Fereydoun m’a expliqué, ainsi qu’à des milliers d’autres, comment cette monstruosité qu’est l’islam radical s’est trouvée engendrée, et comment un islam éclairé et ouvert est à même d’exister.

Dans une époque où le totalitarisme islamiste est devenu le danger majeur et où tant d’analyses sommaires de l’islam abondent, j’entends tout faire pour que le message de Fereydoun ne soit pas perdu, et pour que son travail éclaire le siècle qui commence. L’Institut Turgot organisera en 2007 un grand colloque sur l’islam, Fereydoun n’y participera pas, mais je pense juste et légitime de lui dédier, par avance, les actes de ce colloque. « Le choc n’est pas choc des civilisations, mais choc entre civilisation et barbarie », me disait-il, un soir d’été, en Virginie.

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Comments (15)

  • Anonyme Répondre

    Webmasteur, meme usurpation pour Helios, apres l’article "Les USA ne domineront pas tout le xxie siècle".
    Bonne journée.
    Best,
    Mancney

    20 décembre 2006 à 14 h 36 min
  • adamastor Répondre

    cher modérateur,

    merci d’éliminer votre "erreure" d’inattention

    Bien cordialement,

    adamastor

    A+

    20 décembre 2006 à 14 h 28 min
  • Anonyme Répondre

    Chers visiteurs :

    Attention un visiteur indélicat tente de se faire passer pour Guy Millière sur ce site.

    Merci de ne pas répondre aux messages que j’aurai laissé passer par erreure.

    Le Modérateur

    19 décembre 2006 à 22 h 09 min
  • raoul Répondre

    Friedman/Hayek oui
    Mais…


    "You know, one of the things I often have publicly said is that one of the things I most regret is not having returned to a criticism of Keynes’s treatise, but it is as much true of not having criticized Milton’s essay Essays in Positive Economics, which in a way is quite as dangerous a book."
    Hayek dans "Hayek on Hayek" Routledge page 145

    Voici la citation complète :

    Question :  Do you think the Chicago school were influenced by your being at Chicago?
    Hayek : Simons I should have had a great hope for, and his death was a catastrophe. The others are in a methodological line ; they are in effect macroeconomists and not microeconomists. Stigler least of all ; Friedman very much. And this is a continual problem for me. Milton and I agree on almost everything except monetary policy. In this sense, the old group who saw this ethic derive from Wesley Clair Mitchell’s creation of the Institute of National Economic Research ( National Bureau of Economic Research), led by Arthur Burns – another personal friend of mine with whom I do not agree on economics – and they are in effect logical positivists, methodologically. They believe economic phenomena can be explained as macrophenomena, that you can ascertain cause and effects from aggregates and averages. But although in a sense it seems to be true, there is no necessary connection. In fact I should have preferred to demonstrate historically that every period of inflation ends with a crash. But the historical demonstration is no proof that this must be so, The reason why it happens cannot be accounted for by macroeconomic analysis.
    Now that, Milton Friedman just pooh-poohs- Stigler, if you can discuss it with him, he will see the problem. The other, one most gifted men in the Chicago School, is Gary Becker, and he is (fin page 144) also theoretically a more sophisticated thinker. But Friedman has this magnificent expository power. He is on most things, general market problems, sound. I want him on my side. You know, one of the things I often have publicly said is that one of the things I most regret is not having returned to a criticism of Keynes’s treatise, but it is as much true of not having criticized Milton’s essay "Essays in Positive Economics", which in a way is quite as dangerous a book.

    19 décembre 2006 à 19 h 06 min
  • Anonyme Répondre

    Saint-Tex : "GoodMorning :  Pas tout à fait faux ce que vous dites."
    Oui, c’est pas mal, n’est ce pas, toute son argumentation anti-Sarkosy, a qqs détails pres (Bouteflika), donne envie de voter POUR Sarkosy.
    Quand aux généralités sur l’esclavage, l’immigration, la délocalisation, etc.. elles sont extraites d’un bouquin d’histoire de classe de Troisieme.
    La bonne nouvelle, c’est que GoodMorning ne veut pas aller en Iraq : Tant mieux, il serait dans le camp ennemi.
    Best,
    Mancney

    18 décembre 2006 à 16 h 43 min
  • Anonyme Répondre

    GoodMorning :  Pas tout à fait faux ce que vous dites.  Mais à ma connaissance, je n’ai jamais vu un candidat parfait.  Celà dit, Sarkosy est très manoeuvrant et je doute qu’il soit con, donc à mon avis, il est apte à changer d’avis.  Il n’est pas passé dans le laminoire de l’ENA, c’est déjà ça. Laguiller, Besancenot, ne sont pas non plus ENA mais seulement bas du plafond avec le 19ème siècle dans la tête.  JMLP n’est pas ENA non plus.

    Pour le reste, pas faux, en effet, d’autant que l’esclavage existe depuis la nuit des temps et change actuellement de forme.

    17 décembre 2006 à 12 h 50 min
  • GoodMorning Répondre

     

    Le 13 décembre , Saint-Tex écrit  :

    On a tout de même un petit espoir en France, c’est que Sarkosy n’est pas un Enarque. C’est un simple avocat, donc un membre de la Société Civile, et ça, c’est une première !!! C’est une des raisons pour laquelle je le respecte.

    ——————————————————————————————————————————————

    Je pense que c’est une très mauvaise raison. 

    Par ailleurs, c’est faire preuve de beaucoup de naïveté que de nourrir un quelconque espoir dans l’arrivée au pouvoir de Monsieur Sarkozy.

    N. Sarkozy était favorable à l’intervention américaine en Irak. Avec lui nous aurions des soldats français en Irak, aujourd’hui.

    Il est extrêmement regrettable que N. Sarkozy, ministre de l’Intérieur français, rende une visite à G.W. Bush. Cela dépasse l’entendement. C’est à se demander …

    N. Sarkozy est pro-européen, alors qu’une majorité de français s’est prononcée contre cette imposture qu’est l’Europe et sa pseudo constitution.

    N. Sarkozy est pro-immigration, l’immigration sélective des meilleurs cerveaux.

    N. Sarkozy est pour la construction de mosquées financées par l’argent public.

    A ce propos, N. Sarkozy est aussi myope que J. Chirac qui ne voit pas de différence entre une cathédrale gothique et une mosquée.

     Il est extrêmement regrettable que N. Sarkozy aille embrasser ce vieux copain de Bouteflika, et déposer des fleurs sur les tombes des soldats FLN.

    Nullement parce qu’il aime cela, mais simplement pour raccoler des voix parmi les électeurs d’origine nord africaine. 

    Enfin N. Sarkozy est pro-mondialisation, ce qui mène nos pays européens à la ruine.

     

    N. Sarkozy me semble n’avoir aucune légitimité, pas plus que S. Royal.

    Ni d’ailleurs qu’aucun énarque.

    Nous sommes en pleine démagogie, des deux côtés, orchestrée par le système médiatico-financier.

     

    Un jour, N. Sarkozy s’est lâché, et a donné sa définition de la politique :

    la politique, cela consiste à inviter tous les jours un journaliste au petit déjeuner.

     

    Au sujet de l’immigration :

    L’immigration n’est que l’inverse de la délocalisation. En délocalisant, les capitaux vont chercher de la main d’oeuvre bon marché dans les pays pauvres. En encourageant l’immigration, les capitaux font venir de la main d’oeuvre bon marché (et fragilisée) pour les entreprises qui ne peuvent pas délocaliser (sociétés de services, de construction, etc ..). Dans les deux cas, ce n’est qu’un problème d"amélioration de la rentabilité financière des capitaux investis.

    Schématiquement : un produit fabriqué en Europe a un coût de production 50 fois plus élevé que le même produit fabriqué en Chine. Et le produit fabriqué en Chine est vendu en Europe 15% moins cher que le produit français. Et l’on nous explique que c’est l’intérêt du consommateur !

    Exercice : Calculer l’acroissement de la rentabilité financière des capitaux investis.

    Ce n’est pas l’ouvrier chinois qui en profite : beaucoup de chômage, salaires de misère, vidage des campagnes vers les villes, …

    Et l’ Europe perd ses d’emplois : on n’a plus de travail, mais on peut acheter moins cher (de 15%)

    Logique aveugle et mécanique de la rentabilité financière que l’on drape sous le beau nom de libéralisme.

    Libéralisme, oui, mais à l’échelle de la nation.

    Le libéralisme mondialisé ne mène qu’au chaos.

     

    Au sujet de l’esclavage

    L’esclavage a disparu des économies occidentales, non pas pour des raisons humanitaires, mais pour des raisons économiques.

    Dans des circonstances historiques données, le salariat est apparu bien plus flexible et plus rentable que la propriété d’esclaves, qu’il faut nourrir, et conserver, même en cas en cas de crise. L’économie livrée à elle-même va toujours mécaniquement dans le sens du plus "rentable".

    Aujourd’hui l’immigration et les délocalisations ne sont que des formes de ce mouvement général. 

    Ne voir aucune reproche à l’égard de ce phénomène mécanique : le problème c’est de ne pas laisser cette mécanique dériver. D’où la nécessité d’un ordre politique.

    L’ordre politique c’est le souci du bien commun, d’une communauté ou d’une nation.

    L’ordre économique, vient en second.

     

     

     

    17 décembre 2006 à 0 h 32 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    15/12/06  4-V

    Je ne sais pas si Guy MILLIERE a voulu botter en touche en abandonnant (sans doute pour un temps)(1) le champ de bataille de l’IRAK, pour nous présenter à sa façon trois personnages au demeurant fort intéressants. Son article, s’il m’aura appris des choses ou des faits que j’ignorais; m’aura montré une chose que je n’ignore pas : à savoir que l’auteur a l’art de se valoriser (et de faire la promotion d’un de ses ouvrages) à travers les gens dont il dresse un curriculum vitae élogieux. Chapeau ! C’est du grand art digne, j’imagine, de l’enseignement des jésuites !

    Par contre, son titre grandiloquent me paraît emprunté directement au site de "MIGDAL", site qui vient d’annoncer avec horreur que les rabbins quittaient la France. Pas les mêmes, je pense, que ceux que la TV a montré au séminaire organisé par des révisionnistes iraniens. Tout comme Fereydoun HOVEYDA me semble avoir emprunté son "choc entre civilisation et barbarie" à je ne sais plus quelle universaitaire américaine musulmane d’origine arabe, dont un discours avait circulé abondamment sur la toile. Mais qu’importe si les grands esprits se rejoignent. N’est-ce pas pour cela qu’ils ont été créés ?

    Bon dimanche, Jean-Claude THIALET

    (1) le temps sans doute que George W. BUSH se décide à dévoiler son nouveau plan pour l’IRAK

    15 décembre 2006 à 21 h 57 min
  • SAS Répondre

    A josick…….ainsi la vie est un éternel recommencement l’homme est pass" de l’ère de la" ceuillette" à celui de la "chasse" puis de" l’agriculture"……..et maintenant on revient à la "cueillette" bruxelloise"….aux primes, programme,dérogations et spécificités….

    sas

    14 décembre 2006 à 12 h 37 min
  • Josick.Croyal Répondre

    "Le choc n’est pas choc des civilisations, mais choc entre civilisation et barbarie »
    Je suis heureux de le voir écrit. Autrement dit, pour reprendre des termes désuets, il s’agit d’un choc entre l’esprit agricole (étant entendue que ce qui porte aujourd’hui le nom d’agricole est devenu pastoral: agriculteurs cueilleurs de prime Bruxelloise…) et le pastoral (secouer, perturber pour s’approprier les fruits de la croissance, nullement s’organiser de façon créatrice).

    14 décembre 2006 à 9 h 38 min
  • laurent Répondre

    Eh oui, M. Milliere, vous citez a juste titre de grands economistes autrichiens et americains, mais n’oubliez pas leur brillant precurseur, Frederic Bastiat, lui bien francais (mais totalement ignore en France).

    Malheureusement, chez nous on ne jure que par Attali, Strauss-Kahn, Thomas Piketti, et leurs brillants modeles Keynes et Marx…nous sommes en effet tres bien partis pour etre mal barres!

     

    13 décembre 2006 à 23 h 56 min
  • Jaures Répondre

    "Les sentinelles de la liberté"!!!Ca sonne son film avec John Wayne! La dernière fois que Millière nous avait sorti ce titre d’une rare niaiserie, c’était pour qualifier les soldats U.S en Irak. Depuis, les choses étant ce qu’elles sont, notre "born again" à nous a recyclé ses métaphores.
    Après la déconfiture de ses idées, Millière pourrait au moins faire des efforts littéraires. Si il en est capable.

    13 décembre 2006 à 19 h 09 min
  • Superbaffeur Répondre

    A Jacques :

    La droite a, comme la gauche, diverses sensibilités (gaullistes, libéraux, néoconservateurs…).

    Dans un pays ou 4% (si, si, 4%) des journalistes se disent de droite (Cf un sondage de 2002, avant le premier tour des présidentielles), croyez-vous réellement que l’on peut se payer le luxe de se diviser ? Alors que c’est la course à qui sera la plus à gauche ? A mon sens, même l’UMP est à gauche, si on utilise un "repère de mesure" occidental (= amérique du nord et europe occidentale).

    Amicalement

    13 décembre 2006 à 16 h 54 min
  • jacques Répondre

    Miltion Friedman:
    " "What’s really killed the Republican Party isn’t spending, it’s Iraq. As it happens, I was opposed to going into Iraq from the beginning. I think it was a mistake, for the simple reason that I do not believe the United States of America ought to be involved in aggression." (Entrevue par Tunku Varadarajan July 22, 2006, Wall Street Journal)

    Millière ce que je déteste le plus chez vous, est que vous détournez le bon nom et la bonne réputation des vrais libéraux pour faire croire à vos auditeurs que les grands noms libérals supportent les néo-conservateurs militaristes que vous représenter.

    Encore une fois, Millière ayez le courage de vos conviction. Cessez d’être lâche. N’ayez pas peur de dire ce que vous êtes vraiment et ne venez plus vous abritez sous le parapluie du libéralisme tel un camaléon.

    Ainsi chacun pourra se faire sa propre idée sur vos idées et vos fins.

    13 décembre 2006 à 11 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    Heureusement que de tels hommes EFFICACES existent et pensent de façon féconde.  Et le fait que l’application de leurs préceptes (Friedman) soit couronnée de succès démontrent leur efficacité, leur niveau d’intelligence réaliste.

    On est loin des penseurs en rond Français qui débatent doctement et accouchent d’avortons de souris depuis des décennies, et qui se croeint en plus de brillants intellectuels que le monde admire et envie.  Des conciliabules stériles de sombres crétins nombrilistes, oui.  Et l’application de leurs préceptes par ces demeurés de l’ENA montrent à quel point ils sont nuls vu le résultat lamentable.  Ah ça, la réunionite est une inflammation très répandue en France où les langues s’agitent pour n’aboutir à rien.  Et plus on débat, plus on s’enfonce.  on parle, on parle, on parle mais on est pas fichus d’évoluer.

    Je salue les gens discrets dont parle Mr Millière qui, loin de se pavaner parmi les people et se gausser de leur propre pensée, travaillent en silence, discètement, et sont couronnés de succès.  J’aime ce genre là.

    On a tout de même un petit espoir en France, c’est que Sarkosy n’est pas un Enarque.  C’est un simple avocat, donc un membre de la Société Civile, et ça, c’est une première !!!   C’est une des raisons pour laquelle je le respecte.

    13 décembre 2006 à 10 h 47 min

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