Libérer la France du carcan administratif

Libérer la France du carcan administratif

Nos amis Jean-Philippe Delsol et Nicolas Lecaussin, qui dirigent l’excellent IREF (Institut de Recherches Économiques et Fiscales), ont publié cet ouvrage quelques mois avant les élections présidentielles, dans l’espoir d’influencer les candidats dans le sens des libertés.

Les résultats électoraux n’ont sans doute pas été conformes à leurs attentes, mais les analyses et propositions qu’ils faisaient dans ce livre sont, plus que jamais, d’actualité.

Selon eux – et c’est, hélas, une évidence ! –, l’État-providence est un nouvel avatar du despotisme, qui ruine nos libertés, sans rien nous apporter en échange, puisque cet État engraissé est, par ailleurs, de plus en plus inefficace et de plus en plus coûteux.

Je gage qu’il y aura peu de lecteurs des « 4 Vérités » à contester ce diagnostic.

Les auteurs auraient d’ailleurs pu être bien plus sévères. Car ce sont tous les indicateurs – tous les indicateurs économiques, mais non pas eux seuls ! – qui montrent à l’envi que l’État tue la France à petit feu.

Il n’existe qu’une seule solution : libérer les énergies, en recentrant l’État sur ses missions régaliennes.

C’est le principe de subsidiarité, dont parlent volontiers les politiciens – pour mieux l’oublier.

Tout le livre fourmille de suggestions – relativement faciles à mettre en œuvre… pour peu que les hommes politiques aient un minimum de courage et de sens du bien commun – pour cette libération.

Citons, par exemple, la privatisation de l’assurance-chômage. Très justement, Delsol et Lecaussin font remarquer que les indépendants et les chefs d’entreprise doivent déjà se garantir contre le chômage auprès d’assurances privées, puisque l’UNEDIC les ignore purement et simplement – alors même que ce sont eux qui créent les emplois et apportent donc l’essentiel des recettes de l’assurance-chômage socialisée !

Pourquoi ne pas l’étendre à l’ensemble des salariés ?

De façon plus générale, les auteurs proposent d’en finir avec le paritarisme. Ils font remarquer, à juste titre, que ce mode de « gestion » parfaitement déresponsabilisant a des relents de lutte des classes et qu’il paralyse toute volonté de réforme.

La place me manquerait pour évoquer toutes les réformes susceptibles de remettre, non pas seulement l’économie française, mais la société elle-même, sur des bons rails.

Mais je voudrais évoquer deux réformes décisives, appliquées dans plusieurs pays développés – y compris certains pays récemment libérés du joug communiste : la flat tax et le voucher.

La flat tax est un impôt proportionnel sur le revenu. Elle éviterait l’insupportable arbitraire fiscal, mais aussi la démagogie qui fait décider le taux et l’assiette de l’IR par des citoyens qui n’y sont pas assujettis, comme si les contribuables n’étaient pas des citoyens libres, mais des esclaves corvéables à merci.

Inutile d’insister sur l’impressionnante simplification qui suivrait cette réforme fondamentale.

Le voucher est un autre anglicisme moins connu. C’est ce que l’on appelle en France le chèque scolaire, condition d’une véritable liberté scolaire.

En un mot, pour redresser la France, faire enfin confiance aux libertés, à la subsidiarité et à l’initiative !

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    attachés parlementaires : …

    ça ” balance ” dans le Milieu ! … vite, une Loi d’ Amnistie Générale !

    le cynique

    19 juillet 2017 à 7 h 24 min

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