L’islam est-il compatible avec la démocratie ?

L’islam est-il compatible avec la démocratie ?

J’ai posé en titre de cet article une question dont je connais la réponse.

Non, bien sûr, l’islam n’est pas compatible avec la démocratie. Toute personne qui connaît un tant soit peu l’islam le sait.

Le Coran, censé être la parole de Dieu dictée en arabe, le dit : Allah énonce des lois que les musulmans doivent respecter à la lettre, il gouverne le ciel et la terre, et aucun être humain électoralement désigné par d’autres êtres humains ne peut prétendre gouverner un peuple quel qu’il soit.

Les êtres humains ne peuvent se donner à eux-mêmes des lois.

Le Coran n’admet aucun écart, et dit que tout musulman doit non seulement respecter à la lettre les lois énoncées par Allah, mais doit obéir à l’intégralité de celles-ci.

Cela signifie qu’un musulman qui ne le fait pas n’est pas un bon musulman et que ce qu’on appelle en Occident les « musulmans modérés » ne sont pas de bons musulmans.

(J’explique tout cela en détail dans mon livre « L’ombre du djihad ».)

Quiconque regarde la planète constate aisément que l’incompatibilité entre islam et démocratie se vérifie dans les faits.

Sur cinquante-sept pays musulmans sur la terre, ceux qui sont censés connaître des éléments de démocratie se comptent sur les doigts d’une seule main.

Et je parle d’éléments de démocratie, pas de démocratie à proprement parler – ce qui signifie que des élections peuvent y avoir lieu, mais qu’elles conduisent toujours assez vite à la victoire du candidat le plus islamiquement correct.

L’exception a été la Turquie, tant que les règles fixées par Mustafa Kemal, qui détestait l’islam et n’hésitait pas à le dire, ont été en vigueur et tant que l’armée laissée par lui veillait.

Mais, dès qu’un islamiste a pu éroder ces règles et transformer l’armée, l’exception a cessé d’en être une, et l’islamiste Erdogan a fait de la Turquie une tyrannie islamique.

Les naïfs ont imaginé que la Tunisie serait une autre exception et ont pris le renversement de Zine Ben Ali (qui avait vis-à-vis de l’islam des réserves proches de celles énoncées par Mustafa Kemal) pour une bonne nouvelle permettant au pays de devenir une démocratie musulmane.

Ce qui restait de cette illusion vient de tomber, ce qui n’a rien de surprenant pour ceux qui se souviennent qu’Ennahda avait gagné en 2011.

Depuis, deux présidents se sont succédés qui ont été très conciliants avec Ennahda et ont gouverné ou passé accord avec ce parti islamiste.

Un troisième président vient d’être élu, Kais Saied, présenté en France comme « ultra-conservateur », expression qui ne veut rien dire et qui est totalement inadéquate pour le décrire, ou comme « robespierriste », expression qui ne veut rien dire non plus et qui est, là encore, totalement inadéquate pour le décrire.

Kais Saied est islamiste, se déclare en guerre contre l’Occident et contre Israël, et entend mettre fin aux élections législatives.

Il va faire glisser la Tunisie vers la tyrannie islamique, et il le fera avec l’assentiment de la population tunisienne et même, cela doit être souligné, avec l’assentiment des Tunisiens vivant dans les pays d’Europe, particulièrement en France où ils sont nombreux.

Ainsi une tyrannie islamique prend forme aux portes de la France et à faible distance des côtes italiennes (cent cinquante kilomètres séparent Tunis de la côte sicilienne), ce qui n’est pas bon signe (l’économie tunisienne se délabre à grande vitesse).

Plus grave encore, des musulmans vivant en Europe, particulièrement en France, et votant pour un président islamique, montrent que l’incompatibilité de l’islam avec la démocratie est un problème très lourd pour l’Europe, en particulier pour la France (qui est le principal pays musulman d’Europe).

Le vote des Tunisiens est à regarder en face.

Le vote des Algériens et des Marocains, si on l’observe, va dans la même direction que le vote des Tunisiens.

La France ne deviendra pas une tyrannie islamique, mais elle est déjà un pays sous influence islamique.

Par ailleurs, les données démographiques, la poursuite d’une immigration musulmane (présentement au rythme de 400 000 nouveaux arrivants par an) montrent que l’influence islamique est destinée à s’accroître sur la France, et les propos de Macron et du gouvernement, par-delà les faux-semblants, sont porteurs de marques indéniables de glissement vers la soumission.

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Comments (10)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Chérubin nous prend vraiment pour des cons

    ” Emmanuel Macron appelle le C..F.C.M. à combattre le communautarisme et l’ islamisme ”

    ( la presse )

    à cette fameuse duplicité des jésuites !

    28 octobre 2019 à 17 h 21 min
    • Gérard Pierre Répondre

      « Emmanuel Macron appelle le C.F.C.M. à combattre le communautarisme et l’islamisme  »

      C’est effectivement cocasse !

      C’est un peu comme demander à un être humain de détapisser les cellules la couche supérieure protectrice de la muqueuse de son estomac afin qu’il puisse s’auto digérer !

      Il a réellement fait des études ce gars là, …… ou il a passé sa scolarité à fantasmer sur une prof ?

      31 octobre 2019 à 10 h 59 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” laïcité ” et ” islamophobie ” ( sic ) :…

    ” je n ‘aurai aucune forme de faiblesse ” nous dit Macron parlant … des retraites

    28 octobre 2019 à 8 h 19 min
  • JulesXR52 Répondre

    “se sont succédés” >>> se sont succédé

    27 octobre 2019 à 17 h 07 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    comme le groupe O, la Démocratie est [ à peu près] compatible avec tout !

    par exemple il existe à l’ extrême des Droits de l’ Homme des Démocraties … Populaires

    25 octobre 2019 à 19 h 04 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      tout cela pour dire que je ne crois pas à la ” démocratie ” mais à la Loi et à la Justice ; je peux être autoritaire et juste , je peux être ” démocrate ” et injuste

      un pays qui a des lois justes et qui les applique quel que soit le citoyen est plus ” démocratique ” que celui où la démocratie n’ est que ” démagocratie ” ( l’ affaire Balkany par exemple )

      25 octobre 2019 à 19 h 15 min
  • BAINVILLE Répondre

    Notre distingué universitaire est devenu d’une discrétion inexplicable à propos de la débâcle US et de leurs valets en Syrie détruite par eux et leurs mercenaires de ISIS. Même l’Irak et ses habitants rejettent la présence des fauteurs de désolation depuis une génération.

    Le Deep State et ses inspirateurs secrets a programmé la dissolution de l’Occident, mais je ne vois aucun Assad, ou Poutine pour résister à la pieuvre maçonne.

    Dès qu’il a exprimé sa volonté de quitter la Syrie, la lutte contre Trump s’est intensifiée et les cris hystériques sont revenus. Dans le Washington Post, le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, décrit l’intention présidentielle comme une « grave erreur stratégique » qui « fait le jeu » de Bachar al-Assad, de l’Iran et de la Russie. L’accusation implicite de trahison est lancée contre tous ceux qui soutiennent la sortie de la Syrie, comme l’a également prouvé la candidate démocrate Tulsi Gabbard, accusée par CNN, le New York Times et Hillary Clinton d’être rien de moins qu’un instrument des russes.
    Publié le 17 octobre par le New York Times et signé par l’ancien chef d’état-major des opérations spéciales, l’amiral William H. McRaven, cet article est l’équivalent étasunien des articles que notre Alcazar a publiés à la veille du coup d’État du 23 février 1981. L’armée rapporte « le courant de frustration, d’humiliation, de colère et de peur » qui envahit l’armée par « l’abandon et la trahison de nos alliés sur le champ de bataille« , par « des attaques contre nos institutions : la communauté des services secrets et la loi, le Département d’État et la presse« . « L’Amérique est attaquée, pas de l’extérieur, mais de l’intérieur« . « Trump détruit la république« . « Si nous voulons continuer à diriger le monde, si ce président ne fait pas preuve du leadership dont le pays a besoin, le temps est venu pour une nouvelle personne, républicaine, démocrate ou indépendante, d’occuper le bureau ovale le plus tôt sera le mieux« .

    24 octobre 2019 à 12 h 50 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Védrine estime qu’ avec ou sans Trump l’ Empire *** américain n’ est plus

      pour ma part je pense que les U.S.A. défendront toujours leurs propres intérêts mais que ce sont ceux ci qui changent

      *** par empire américain comprendre ” gendarmes du Monde “

      25 octobre 2019 à 14 h 16 min
  • Horizon Répondre

    Je suis loin de partager votre optimisme quand vous dites : «La France ne deviendra pas une tyrannie islamique, mais elle est déjà un pays sous influence islamique.»
    Le processus d’islamisation est plus que bien engagé avec l’envahissement de l’Europe par des “migrants” presque exclusivement masculins et islamistes. La lâcheté, la veulerie de la plupart des dirigeants enfonçant encore un peu plus la pédale d’accélérateur…
    Ma seule consolation est que je serai probablement mort avant l’installation irréversible du califat mondial et la fin de notre civilisation.

    21 octobre 2019 à 19 h 51 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      au mieux ce pourrait être le … Liban ?

      25 octobre 2019 à 18 h 59 min

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