Obama à Hiroshima

Obama à Hiroshima

Le 27 mai prochain, O­bama sera au Japon. Ayant commencé sa présidence en 2009 par une « tournée d’excuses » pour « les crimes des États-Unis dans le monde », il est vraisemblable qu’il veuille la terminer par un coup d’éclat du même type pour le 71e anniversaire d’Hiroshima. Haute autorité morale qui veut à présent imposer les transsexuels dans les toilettes des dames, Obama adhère à toutes les thèses révisionnistes bâties pour nuire à l’Amérique. Alors, par prévention, rappelons les faits non révisables :

En 1943, Churchill et Roosevelt signent un accord : les forces alliées s’engagent à obtenir « la soumission sans conditions » de l’Allemagne nazie et du Japon impérial, liés en un axe qui a déclaré la guerre à l’humanité dans un culte meurtrier nihiliste…

Le Japon, depuis son attaque sur Nankin en 1937 (300 000 morts, surtout civils), avait déjà tué et torturé des millions de personnes et testait des armes biologiques sur des prisonniers américains.

L’état-major japonais, constitué de fanatiques, était décidé à li­vrer bataille jusqu’à la mort, c’est-à-dire la mort de ses plus jeunes concitoyens, des gamins de 14 ans et de leur propre population, comme Hitler avant lui.

Six mois avant Hiroshima, la bataille d’Okinawa, particulièrement féroce, et inutile puisque que le Japon avait perdu militairement, avait tué 20 000 soldats américains et fait trois fois plus de victimes côté japonais.

L’alternative à la bombe, pour en finir avec l’hécatombe, c’était une guerre conventionnelle longue contre l’île principale (sa­crée) et toutes les autres.

Une invasion et une dévastation totale du Japon qui, selon les estimations les plus basses, aurait fait 3 millions de morts américains et beaucoup plus de victimes japonaises…

C’est à cette échelle tragique qu’il faut déplorer les 180 000 morts d’Hiroshima et les 120 000 morts de Nagasaki, vil­les ciblées en raison de leurs industries militaires, et après que plusieurs milliers d’avertissements aient été parachutés.

Truman s’est résolu à cette solution ultime, parce qu’après maintes délibérations, études et avis militaires et civils, il était parvenu à la conviction que c’était là, de deux maux, le moins coûteux en vies et en souffrances humaines.

Ce sont les deux bombes qui ont provoqué le choc psychique nécessaire à l’empereur Hiro Hito pour qu’il accepte la soumission immédiate et sans conditions.

Cette conclusion a permis la libération de milliers de prisonniers anglais et américains et on attend toujours du Japon qu’il s’excuse pour les tortures qui leur furent infligées.

Le Japon a ensuite été traité avec magnanimité par les dirigeants américains qui ont généreusement aidé à sa reconstruction et lui ont évité d’être en­glouti par la Chine communiste ou l’URSS, comme le fut le reste du sud-est asiatique.

La décision de Truman était justifiée militairement et moralement.
Il faut se réjouir que ce soit lui qui ait eu l’arme nucléaire, et non Hitler, Staline ou les généraux japonais.

Rappelons, par ailleurs, les 60 millions de victimes des puissances de l’Axe.

Il est remarquable que les critiques et objecteurs de conscience ne soient pas les historiens japonais qui, eux, reconnaissent les faits.
Ce sont, comme toujours, des Occidentaux qui se livrent au révisionnisme par cette haine de soi et cette compulsion maladive à s’auto-flageller, inculquées de façon subliminale par la propagande marxiste-léniniste des années trente à notre civilisation, assez décadente pour l’accepter encore.

Évelyne Joslain
Dernier ouvrage paru : « Tea Party : l’Amérique à la reconquête de ses libertés »
(Picollec)

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Comments (1)

  • Bistouille Poirot Répondre

    “Il aurait voulu s’éclater” pour terminer son mandat. Pourquoi ne pas l’avoir fait il y a 71 ans…

    30 mai 2016 à 14 h 48 min

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