Ouvrage : « ABC de l’art dit contemporain » de Nicole Esterolle

Ouvrage : « ABC de l’art dit contemporain » de Nicole Esterolle

Ce qu’on appelle pompeusement l’art contemporain (trop souvent de laides et coûteuses bouffonneries – ou perversions – prétentieuses) n’est, en réalité, ni de l’art, ni même la totalité de ce qui se produit aujourd’hui sous couvert d’art.

Nicole Esterolle, pseudonyme d’une ou plusieurs personnes connaissant fort bien le sujet, vient de publier un passionnant et fort utile abécédaire au sujet de ce monstrueux symptôme de notre décadence.

Démythifier ce prétendu « art contemporain » est l’une des innombrables opérations nécessaires à mener pour se libérer de la « déconstruction » soixante-huitarde.

Et Nicole Esterolle le fait avec science et talent – et surtout avec beaucoup d’humour.

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Comments (6)

  • BRENUS Répondre

    Quand un bidet en porcelaine est exposé au Centre Pompidou comme “sculture d’art moderne”, au moins ça détent l’atmosphère. Pour moi qui n’y connais rien, en voyant cela je me sens moins nul. “Quand je me regarde, je me désole, mais quand je me compare, je me console”. Ca sert aussi a cela “l’art moderne”.

    3 mai 2018 à 0 h 24 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Quelle différence y a-t-il entre l’art contemporain, … et l’art moderne ?

    …… J’avoue que, s’il en existe une, elle échappe au béotien que je suis !

    Quelle différence y a-t-il entre la « production » artistique actuelle et la production artistique classique ?

    …… J’y vois la même qu’entre la médiocrité et la qualité, la même qu’entre la vulgarité et l’élégance, la même qu’entre la grossièreté et la distinction, la même qu’entre la production industrielle de série et les œuvres délicates de l’artisanat !

    En architecture, les maisons cubiques jetables ont pris le relai des demeures bourgeoises et des châteaux ! …… et qu’on ne me soutienne pas que c’est pour loger les plus démunis, …… à moins que les SDF ne soient qu’une virtualité sociale !

    En musique, le potin rythmé a succédé aux harmonies des violons et des instruments d’antan, … et les concerts s’écoutent dorénavant dans une verticalité agitée !

    En peinture, le barbouillage tient désormais lieu d’académisme et les snobs s’extasient devant …… « la structure interne des coloris » de l’escroc qui a déféqué son gâchis chromatique !

    En sculpture, le gonflage de sacs plastiques, la pose sur une stèle de galets ramassés de la plage, la torsion au chalumeau de vieux bouts de métaux, l’assemblage hasardeux de détritus les plus hétéroclites prétendent surclasser le Moïse de Michel-Ange !

    …… et je ne parle pas de la littérature où la dégradation de la syntaxe risque de nous amener à entendre un jour un prix Goncourt nous dire : « C’est moi que je suis l’écrivain qu’on vous a causé ! » ! ……

    « La modernité tente d’élaborer avec la luxure, la violence et l’infamie l’innocence d’un paradis infernal. » – Nicolás Gómez Dávila.

    30 avril 2018 à 16 h 44 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      À mon avis l’art contemporain peut produire des oeuvres restant dans la continuité de l’art classique.
      Mais il inclut de plus en plus d’art moderne ou d’avant-garde qui est est à l’art ce que la poubelle est aux déchets.
      Déchets qui peuvent servir à créer de l’art moderne.

      De ce fait avec l’art moderne on est dans une entreprise de recyclage des déchets.
      La/le citoyen(ne) lambda peut donc choisir entre une visite du déchet-tri ou du musée, mais lobotomisé(e) comme elle/il est, elle/il choisira par snobisme le musée.

      Vive l’art!

      1 mai 2018 à 16 h 14 min
  • blois Répondre

    L ‘art contemporain : souvent de la laideur ostentatoire.

    25 avril 2018 à 14 h 42 min
    • Gérard Pierre Répondre

      Avis partagé.

      C’est de la laideur enrobée de sémantique creuse ! …… et Lékon de crier : « J’achète ! ».

      1 mai 2018 à 12 h 30 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Posez une crotte de bique sur une assiette et intitulez cette création “Oeuvre d’arse on plate”.
    Volià vous y êtes, vous avez devant vous “l’Art moderne”, Jeff Koons va en mourir de jalousie.

    N’oubliez surtout pas le prix, au moins 100K $, plus c’est cher, mieux cela se vend.

    PS: Les œuvres d’art, un placement à la fiscalité toujours avantageuse …(grâce au Chérubin)

    24 avril 2018 à 21 h 01 min

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