Pauvres jeunes filles !

Pauvres jeunes filles !

Pâles comme la camarde, le regard fixe, les lèvres serrées, elles vont droit devant elles, d’une démarche saccadée. Sur leur visage fermé, pas l’ombre d’un sourire. On jurerait qu’elles montent à l’échafaud. Aussi décharnées que si elles sortaient d’un camp de la mort, elles posent mécaniquement un pied devant l’autre, exactement devant l’autre, comme sur un fil invisible que quelque funambule sadique aurait tendu sous leurs pas.

Cette marche quasi militaire pour soldats de plomb articulés déhanche brutalement leurs silhouettes aux os saillants, sans formes et sans grâce, imprimant dans leur colonne vertébrale les prémices d’une arthrose future. Ces demi-squelettes déambulent au pas de charge, comme des automates aux rouages simplistes, en un rapide aller-retour réglé comme du papier à musique, dans l’allée rectiligne dont rien ne doit les écarter, vêtues le plus souvent d’oripeaux délirants, si ce n’est grotesques, échappés de cerveaux délabrés, uniquement soucieux d’effarer le snob à vue courte.

On se demande quelle sorte de garde-chiourme peut exercer ce pouvoir absolu sur ces filles-fleurs trop vite fanées, au point de les déshumaniser tragiquement, dans l’indifférence générale.

Car ces mélancoliques damoiselles menacées d’anorexie, si ce n’est de tuberculose, ce sont, vous l’avez deviné, les mannequins, esclaves des bassesses de la prétendue « haute couture ». Sinistres émules des eunuques de harem, les princes de la mode semblent n’avoir d’autre ambition que de régner despotiquement sur un troupeau de demi-vierges promises aux carences alimentaires et sacrifiées sur l’autel des vanités mondaines et décadentes.

Caressants et pervers, aussi impitoyables que délicieusement maniérés, ces hobereaux du dé à coudre dissimulent sous des chemises roses et des cravates à fleurs une effroyable misogynie. Car, de toute évidence, ces humanoïdes déjantés haïssent les femmes, au point qu’on se demande s’ils ont eu des mères, ou alors de quelle sorte. Acharnés à aplatir toutes les rondeurs vénusiennes qui font le charme de la vie, ils détruisent avec une rage obsessionnelle ces corps de jeunes filles tombés sous leur coupe, ne rêvant plus que d’en faire des sacs d’os. Et cela dure depuis des décennies…

Mais j’y pense, qu’ont donc fait pour remédier à cet esclavagisme nos féministes patentées, si promptes à dénoncer l’humiliant statut de la femme-objet ? Y a-t-il donc plus femmes-objets que ces mannequins désincarnés livrés aux caprices des chiffonniers de luxe du Tout-Paris ?

Nos grandes prêtresses du culte de la femme libérée sont tout occupées aujourd’hui à glorifier les mânes de Sainte Simone de Beauvoir, stratège émérite de la guerre des sexes, qui écrivit un jour : « On ne naît pas femme, on le devient. » Elle s’adjugeait ainsi le record historique imbattable de la plus stupide sentence jamais prononcée ici-haut, négation obtuse du simple effet biologique des hormones.

En revanche, je peux vous l’affirmer en la paraphrasant : On ne naît pas mannequin, on le devient, lorsqu’on est abandonnée sans défense aux mains crochues des barons de la mode qui réduisent les nymphes en servage. Pourtant, dans certains pays, on s’est enfin ému de cette dictature de la maigreur (qui n’est pas la minceur) dont les jeunes victimes sont nombreuses, parfois au point d’en mourir, comme cette jeune Brésilienne de 18 ans dont l’organisme carencé ne put faire face à la maladie (elle pesait 40 kg). Après cette fin tragique, le gouvernement autonome de Madrid, en septembre 2006, a interdit de défiler aux jeunes femmes d’un indice de masse corporelle inférieur à 18 (56 kg pour 1,75 m). L’Italie a fait de même ; en Allemagne, on s’y prépare.

La France, quant à elle, ne souhaite pas légiférer. Notre Ministre de la Maladie Roselyne Bachelot (ronde à souhait) veut s’en tenir à la concertation et au volontariat. Elle a réuni sur le sujet un groupe de travail dans le but de fixer des limites à la maigreur des mannequins, mais les professionnels de la mode « ont refusé de peser les jeunes filles » et prétendent vouloir s’en tenir à l’établissement d’une « charte ». Je propose qu’on mette ces arrogants satrapes à dégraisser et qu’on les jette en cellule, au pain sec et à l’eau chlorée, pour atteinte à la santé d’autrui.

Recommander cet article sur les sites de syndication d’information :

Partager cette publication

Comments (32)

  • Répondre

    A Luc Sembour,

    La référence à Roy Walford est intéressante, (uniquement physique).

    mais bien avant lui et depuis quelques millénaires en orient, on connaissait déjà les vertus de la tempérance de certains sens et en particulier les façons de s’alimenter pour vivre le plus longtemps possible dans les meilleures conditions et selon les lois du microcosme et du macrocosme, selon l’ordre de l’univers.

     Plus connu avec Huffeland et  également sous le nom de macrobiotique avec G. ohsawa depuis les années 50. puis Michio Kushi, Jacque mittler et bien d’autres.

    Cependant il n’est absolument pas question d’après ces références de n’avoir que la peau et les os, car le plaisir et le bien-être sont également nécessaires à la longuévité.

    Quant à ceux qui sont austères de nature, ils y trouvent également du plaisir à l’être.

    Pour les mannequins, si leurs formes ne sont pas naturelles, leur plaisir est certainement d’ordre financier…….

    17 février 2008 à 22 h 52 min
  • no second to Répondre

    Lol

    Messieurs les septuagénaires, vous êtes de grands enfants(pour rester dans le correct) mais la coupe du premier de la classe revient quand même à notre "Maître Lance" qui entend une piéce de monnaie tombée sur de la moquette :–D

    Ou la piéce est lourde ou la moquette est aussi dure que du béton! Mias je peux le croire car je chasse à l’ arc,je repére un lapin en l’ entendant boire un Bourbon "Old Grand Dad" dans son terrier.

    Oncques en faillit

    16 février 2008 à 9 h 18 min
  • laurent Blacher Répondre

    Comment ne pas approuver les dires de M. pierre Lance, qui pour une fois sort des sentiers battus du politiquement correct au quotidien. Ces pauvres filles coton-tiges kleenex sont á l image de notre societe, impersonnelle, froide et deshumanisee. Comment proner un monde de plaisirs et de jouissance, hedoniste et epucurien, lorsque celles choisies pour incarner les plaisirs charnels et la beaute, ne sont plus que des automates asceptises. Lorsqu’on sait l’impact des podiums defiles et autres connerie branchouillees sur les tres jeunes filles, on peut logiquement s’affoler. Mais s’inquieter de leur poids est une chose, s’en est une autre de se projeter dans un monde tout proche, celui de l’indifference generalisee, á l’image des visages glabres tristes et froids de ces jeunes filles, á des annees lumiéres d’incarner la joie de vivre. L’ere chretienne qui est la notre manque cruellement d’orgies et de bonnes chaires, de festins et d’enthousiasme. Á ceux qui n’ont jamais connu ces moments, je les plains, et j’ai peur. Notre epoque religieuse casse couille ou l’on invoque dieu, ce si discret personnage ,á tout va ,au detriment du culte de la vie et de la jouissance, me desole. Ces etres qui ne ressemblent plus á rien ressemblent tristement á notre epoque, c’est á dire á rien non plus. juste un epoque de divertissements vains et factices. Nietzsche avait raison: les chretiens sont des morts-vivants ayant renies leurs corps. les autres religieux islamistes barbus á poils sales et drus, sont pires, eux qui ont le culte non de transormer les femmes vers l’extreme sveltesse, mais de les cacher, les enfouir, les nier litteralement. Trop de mode et de religion. pas assez de demode et de baise…

     

     

    13 février 2008 à 22 h 19 min
  • Gérard Pierre Répondre

       Mon cas est sans doute le plus simple : Depuis l’age de trente ans je tutoie le poids idéal, ………… simplement, ça fait trente quatre ans que je tente de rattrapper les vingt huit centimètres qui me font défaut dans le sens de la hauteur.

       A part cela tout va bien !

    6 février 2008 à 22 h 22 min
  • sas Répondre

    Au commissaire politique qui dit et décide de la cohérence et de la chronologie des réponses….choix judicieux si il en est; on croirait les "dialogue de RAIN MANN" avec dusty hoffman……j’ai répondu au sieur lance….

    mr sécateur a du penser qu’il suffisait …..

    donc je vous laisse a vos dernières assertions….monologuesques….

    sas

    5 février 2008 à 13 h 19 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    Magnifique article Pierre Lance,
    Plaignons  surtout les intéressées qui , pour faire du fric, ont trouvé une forme plus "morale" que la traditionnelle exploitation du corps féminin. Les maquereaux ( ou les grands prêtres, chacun voit midi à sa porte) sont ici, il est vrai,  un peu spéciaux, la composante hormonale est absente ce qui est malheureusement préjudiciable à la courbe et au galbe.
    Je demanderais par contre à voir leurs créations portées par les rombières qui ont les moyens de se les payer!  Cela devrait friser la quadrature du cercle, qui osera ce reportage ?
     
    PS:J’envie aussi votre forme physique
    VITRUVE 130 kg, 1,9m (à presque votre âge), épicurien, ne peut plus faire de pompes, mais comme n’en a jamais fait, s’en tape,  pratique l’amour " à la Duc D’ Aumale", on s’y fait, il y a pire,  mais surtout: RAS aux lignées sanguines , c’est injuste, je sais!
    VALE

    4 février 2008 à 18 h 37 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Monsieur Lance, les précisions concernant votre cas personnel montrent que vous avez une hygiène de vie exceptionnellement bonne; mes félicitations, car ce n’est pas du tout courant ni facile. En fait vous vous rapprochez déjà beaucoup de la méthode WALFORD qui prône de conserver en tout temps le poids de ses 18 ans.

    Je ne vous parlerai pas trop de moi, mais j’essaie de toujours garder la forme en faisant, au moins tous les 2 jours, 3 km de natation,  en allant assez vite (1′ 30” par 100 m en moyenne). J’ai fait pas mal de compétitions autrefois. 

    La faim est une notion partiellement subjective et je pense que le bon professeur voulait surtout mettre en garde les américains (en majorité bien trop gros) sur la nécessité de se faire un peu mal pendant quelques années pour entrer de plein pied dans le régime de longue vie. Il disait qu’après ces premiers temps, plus ou moins difficiles et longs, selon les individus, tout allait pour le mieux.

    Je crois très sincèrement que vous ne perdriez pas votre temps à commander les 2 livres que je vous ai indiqués plus haut chez Robert LAFFONT. Ils se trouvent sur amazon.com ou abebooks.com. Outre le fait que le Pr WALFORD était doué pour la littérature et écrivait comme un littéraire pour exposer ses recherches et observations, ils ont bénéficié d’une traduction de haute qualité, et traitent de très nombreux sujets relatifs à la longévité autres que le régime alimentaire qui ne peuvent que vous passionner. WALFORD est brillant sur tous ces sujets connexes.

    Croyez-moi sur parole (vous ai-je jamais menti sur rien?) vous me remercierez d’avoir fait l’effort de les lire. Ces ouvrages ne sont rien moins que des sortes de chefs-d’œuvre inclassables de littérature scientifique. Il y a d’ailleurs une suite écrite en 2000 (« Beyond the 120 year diet » ISBN-13: 978-1568581576) que je n’ai pas encore lu.  WALFORD était un non-croyant à la personnalité attachante qui a laissé un souvenir inoubliable à l’UCLA.  

    LS Abu Dhabi

    4 février 2008 à 13 h 47 min
  • tytanne Répondre

    A Luc Sembour

    Tout à fait d’accord avec Pierre Lance.
    En faisant une recherche sur internet j’ai pu lire :

    "La pédagogie Waldorf a vu le jour en Inde grâce au major Ramachandra qui avait quitté l’armée après sa rencontre avec Gandhi"
    Une pédagogie adaptée à ce pays ou les gens crèvent de faim …. plutôt ficelard, grosso modo ça veut dire "mangez mais crevez de faim, vous vous en porterez que mieux" !

    4 février 2008 à 11 h 59 min
  • Anonyme Répondre

    @ Lance Pierre

    En réponse à votre demande, je déclare ne rien voir de sot, ni de dément, ni d’affligeant, dans la manière du professeur Walford de considérer la faim. Ce chercheur me semble simplement décrire scientifiquement une sensation, telle qu’éprouvée par un patient, c’est-à-dire un sujet, observé scientifiquement et non pas d’un point de vue humanitaire, compassionnel et attendri comme vous le faites. A souligner que sans ce type d’observation nous en serions encore à l’âge de pierre. Pourtant je suis de ceux qui considèrent que le savoir est parvenu à déformer plus qu’à enrichir. Sans aller toutefois, comme vous le faites, jusqu’à rejeter un livre avant de l’avoir lu. Je suis en cela trop ennemi de l’autodafé, qui est l’aboutissement logique d’une telle attitude, comme l’ont démontré d’ailleurs des enseignants ayant brûlé publiquement il n’y a pas si longtemps un ouvrage pourtant frappé au coin du bon sens, sans même l’avoir lu pour bon nombre d’entre eux. Comme tout un chacun je ne lis pas tout, mais me contente de le regretter, les 4 vérités s’y trouvant et non pas dans les dires de quelques uns.

    Pour ce qui est du prétendu silence de la médecine sur les questions de nutrition, je vous invite à taper « Seignalet », sur Google par exemple. Vous aboutirez à un ensemble de sites consacrés à la méthode alimentaire recommandée par le professeur d’immunologie de la fac de Montpellier qui porte ce nom. Excusez cette référence personnelle, mais grâce à ses recommandations diététiques, je me suis sorti d’une situation œsophago-gastro-intestino-duodéno-bronchique … tellement inextricable que des spécialistes m’esquintaient un peu plus chaque jour au lieu de me guérir, alors que l’intolérance à certains aliments et une surcharge alimentaire relative en étaient cause. Je me suis véritablement changé la vie en veillant à rester sur ma faim. Eh oui !

    J’en profite pour vous faire tous mes compliments pour savoir rester jeune, ce qui d’ailleurs transpire souvent de vos articles, comme d’ailleurs de votre intérêt pour le bio. Dans un environnement où rien ne peut plus l’être réellement depuis fort longtemps, tout étant plus ou moins atteint, et inexorablement condamné à l’être, par de émanations, radiations, propagations et pollutions de toutes sortes, touchant tout et partout, du simple fait du nombre, il faut une certaine dose de juvénilité pour y croire. Pour terminer sur une note d’humour, c’est au nom de ce bio que les maraîchers de mon quartier, refusant le chimique, vidangeaient les fosses d’aisance environnantes pour arroser leurs planches de poireaux. Ils en obtenaient de fort beaux et savoureux mais à tout prendre je préfère les engrais d’aujourd’hui.

    Cordialement

    4 février 2008 à 11 h 03 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Cher Luc Sembour, Je vous remercie très sincèrement d’avoir pris la peine de nous fournir toutes ces précisions concernant l’ouvrage du professeur Walford, et, en témoignage de reconnaissance, j’oublierai avec indulgence votre habituel persiflage à mon égard. Grâce à vous, je n’aurai pas besoin de perdre mon temps à lire le livre de Walford, qui, de toute évidence, est un fou furieux. Qu’il soit couturé de la tête aux pieds de diplômes universitaires ne change rien à l’affaire, ou plutôt ne fait qu’aggraver son cas. Aussi je retire le terme “sottise” pour le remplacer par “démence caractérisée”. Et j’en prends à témoin tous les lecteurs de ce site. Qu’ils nous donnent leur avis : Y en a-t-il un seul ou une seule parmi eux qui puisse ne pas considérer comme une démission du plus élémentaire bon sens un tel constat : “Il demeure que le “patient” (sic) doit se faire à l’idée qu’il aura faim toute sa vie, ce qui est une forme de douleur, à laquelle dit ce médecin, on ne s’habitue pas mais qui est très supportable.” Vraiment affligeant ! Personnellement, je n’ai jamais abusé de rien et à 74 ans, je pèse exactement le même poids qu’à 18 ans, ce qui est sûrement rarissime. Je lis n’importe quoi sans lunettes et si une pièce de monnaie tombe sur la moquette, je l’entends. Je parviens à manger “bio” à 70 % environ, espérant faire beaucoup mieux bientôt, puisqu’on peut enfin espérer, après le Grenelle de l’environnement, un essor de l’agriculture biologique française, si en retard sur celle de ses voisins suisses, italiens ou allemands. Je marche 10 kms environ chaque jour, plus une heure de natation à la belle saison. Je n’ai jamais fumé, n’ai bu de l’alcool qu’exceptionnellement et je dors 5 heures par nuit (+ une sieste de 30 minutes). Je suis en pleine forme tout en travaillant environ 70 heures par semaine et j’ai bien l’intention de faire un centenaire en bon état. Mais si, pour survivre 20 ans de plus, il me fallait adopter les méthodes barbares du professeur Walford en “pesant tous mes aliments au gramme près” (!!!) et ressentir la faim en permanence “douleur très supportable” selon votre professeur-fakir, je lui fais volontiers cadeau de ces vingt années et je m’en irai sereinement un peu plus tôt vers les profondeurs galactiques, à la recherche de quelque planète mieux fréquentée que celle-ci, puisque je crois que nos âmes immortelles sont éternellement voyageuses, probablement sous la forme initiale de photons. Comme vous le dites fort justement, et je vous en remercie, j’en sais en effet beaucoup plus qu’un professeur de médecine, surtout en matière de nutrition et de diététique, car je les étudie et les expérimente depuis plus de 30 ans, alors que la plupart des médecins n’y connaissent strictement rien, leur seule excuse étant que leurs professeurs de faculté ne leur en ont jamais dit le moindre mot. Merci encore de votre collaboration. Cordialement vôtre. Pierre Lance

    4 février 2008 à 1 h 00 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

     A Pierre LANCE.

    Je maintiens ce que je vous fais dire, pour la simple raison que vous le dites. Cette fois-ci, relisez-vous. Votre logique de non-scientifique est toujours à géométrie variable.

    Le Pr. Walford dit bien "être affamé durant toute sa vie, etc…". Et vous dites bien qu’il s’agit d’une bêtise, partant déjà en croisade avant même d’avoir étudié quoi que ce soit à ce problème diététique complexe ni lu les travaux en question. Il est vrai que j’oublie parfois que vous en savez plus qu’un professeur de médecine ou un prix Nobel de physiologie (Jean Dausset).

    Walford exige une  vraie "sous-nutrition" avec restriction calorique drastique et permanente, commençant à 18 ans (mais surtout pas avant) et se perpétuant sans aucun écart jusqu’à la mort, laquelle interviendra alors statistiquement au-delà de 120 ans, pour l’ensemble de la population soumise au régime.

    Cet état de tension permanente (par la faim) est une condition selon lui nécessaire à une survie moyenne de 120 ans. Toujours selon lui (et son équipe), cette condition déjà très contraignante, si elle est absolument nécessaire, n’est cependant bien sûr, pas suffisante.

    En effet, cette sous-nutrition doit être organisée de façon très sophistiquée. En une formule lapidaire ils préconisent "la sous-nutrition sans malnutrition". Il faut selon eux, rien moins que les connaissances acquises aujourd’hui pour approcher suffisamment l’équilibre délicat permettant de manger trop peu tout en évitant l’écueil immédiat évident de la malnutrition. La méthode implique des pesées de toute l’alimentation au gramme près, de très savants dosages de tout, une diversité très coûteuse de denrées "bio" de haute qualité, etc.

    Il demeure que le "patient" doit se faire à l’idée qu’il aura faim toute sa vie, ce qui est une forme de douleur, à laquelle dit ce médecin, on ne s’habitue pas mais qui est très supportable.

    Je pense pour ma part que ces travaux sont d’un intérêt scientifique, économique et humain de tout premier ordre. Une mise en œuvre systématique de ces conclusions bouleverserait de fond en comble l’exercice de la médecine, qui encore aujourd’hui ignore superbement la diététique de haut niveau (il n’est qu’à voir les repas servis dans tous les hôpitaux français, carencés en presque tous les oligo-éléments vitaux ainsi qu’en vitamines et trop abondants en féculents bon marché),  et aurait des conséquences incalculables sur tous les équilibres sociaux.

    LS   Abu Dhabi

     

    2 février 2008 à 23 h 21 min
  • Pierre LANCE Répondre

    A Luc Sembour : Mais qu’est-ce que vous me faites dire ??? Ai-je jamais parlé de la “sottise” du Professeur Walford ? Je ne mets absolument pas en doute l’intelligence de ce monsieur que je ne connais pas. Et d’ailleurs, n’ayant encore rien lu de lui, il serait complètement idiot de ma part de porter un jugement prématuré. Je ne parlais que de la sottise d’une phrase que vous citiez, qui n’est peut-être pas une citation exacte : “être affamé durant toute sa vie, etc…” qui n’a rien à voir avec la science et qu’aucune personne de bon sens ne pourrait cautionner. A sas : Comme d’habitude, vous écrivez à l’emporte-pièce et ne réfléchissez pas trois minutes à ce que vous avez lu, si on peut appeler ça lire. Il ne s’agit pas de légiférer contre ceci ou cela, mais d’imposer des règles de sécurité sanitaire comme il en existe dans tous les pays civilisés, et qui sont d’ailleurs très insuffisantes, puisque l’on trouve moyen de mettre dans notre nourriture des tas de saloperies cancérigènes qui devraient être rigoureusement interdites. C’est ainsi que toutes les boissons “light” sont édulcorées à l’aspartame, un poison responsable de l’augmentation des cancers du cerveau et que nos adolescents avalent sans méfiance en grande quantité, précisément parce que personne n’a légiféré pour les protéger. Maintenant si vous préférez une société dans laquelle des industriels sans scrupules pourront faire n’importe quoi sans se soucier des conséquences sur la santé des citoyens, je vous souhaite bien du plaisir avant de crever d’un cancer quelconque. C’est la mode… Donc, je persiste et signe : Une loi ou un décret devrait fixer un indice de masse corporelle à respecter pour pouvoir participer à un défilé de mannequins. Et cela non seulement pour la santé des mannequins eux-mêmes, mais pour celle de toutes les jeunes filles qui sont tentées de les prendre pour modèles. Cordialement. Pierre Lance

    2 février 2008 à 0 h 38 min
  • Superdupont Répondre

    Pauvres jeunes filles……

    Pauvres de nous surtout !  Bien a l’image d’un pays d’avachis , maniaco-depressif , au bout du rouleau !

    Et les parents ?  Sur la route de Katmandou ? A moins que le pere ne se fasse appeller Suzie et la mere Marcel……..

    1 février 2008 à 16 h 09 min
  • Anonyme Répondre

    @ sas

    Plutôt d’accord avec vous sur le fond mais attention, outre votre écart de langage auquel je me plie pour la circonstance, nous sommes tous le "con" de quelqu’un et à ce titre, si tous les "cons" disparaissaient, comme vous le dites, qui survivrait de vous -comme moi-même d’ailleurs- et de bien d’autres brillants esprits s’exprimant ici  ?

    1 février 2008 à 11 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Deux questions à Lance Pierre, Maître à penser:
    1. Que signifie être libertaire à 70 % et que signifierait du même coup l’être à 50 % seulement ou à 90% par exemple ?
    2. Voudriez-vous SVP nous préciser,la nuance que vous introduisez entre Etat et Loi. Pour beaucoup je pense, celle-ci est l’émanation de la volonté de celui-là. Alors sauf à jouer sur les mots ou sodomiser les mouches !

    1 février 2008 à 8 h 29 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    31/01/08    – "Les 4-Vérités –

    Bravo, Pierre LANCE, pour cet article qu’on pourrait lire comme une "vidéo" tant il est "imagé". Et, pour ne pas tourner autour du pot, pour être plus clair, il aurait pu  – à propos des "humanoïdes déjantés" (1) (qui) haïssent les femmes" – dire de ces "créateurs" de la Haute-Couture   – auxquels les mannequins doivent leur martyr –  QU’ILS SE VENGENT SUR ELLES DE N’ËTRE POINT NES FEMMES". Oubliant que, si comme l’enseignent certains théoriciens de la réincarnation, lors de leur prochaine incarnation, ils seront probablement des femmes. Souhaitons-leur simplement de ne pas être à leur tour des mannequins, et de ne pas se voir imposer par des sadiques de leur genre. Pourquoi pas d’anciens top-models qui, devenus hommes et créateur de mode, se vengeraient ainsi des souffrances endurées dans une vie précédente ? En leur infligeant le même supllice de la "maigreur", toujours au nom d’une soi-disant mode.. A moins que, celle-ci ayant changé, l’Islam s’étant étendu au monde entier, on ne les oblige à se gaver de loukoums, oeufs de caille, et autres gâteries qui les transformeront en super-boudins. On le sait, les riches musulmans adorent les femmes replètes. Entre deux maux, il faut toujours savoir choisir !

    Et, me souvenant que, cette année, on commémore le cinquantième anniversaire de la mort du talentueux Henri BERAUD(2) auquel on doit, notamment, le "MARTYR DE L’OBESE", il ne restera plus à une de ces victimes (plus ou moins consentantes) qu’à écrire, à l’heure de la retraite,  "LE MARTYR DE L’ETIQUE" ! Si elle a besoin d’un "nègre", elle pourra toujours s’adresser à cet ardent défenseur de ces "PAUVRES JEUNES FILLES", victimes des dictateurs de la mode., qu’est assurément Pierre LANCE  Après avoir écrit déjà écrit plus de 17 mille pages, celui-ci n’en est assurément pas à quelques dizaines de plus …

                                   Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) je pense particulièrement à l’un d’entre eux qui, avec ses boucles d’oreilles et son foulard sur la tête, se donne des allures de flibustier … gay. Même si, personnellement, je ne le trouve pas très … gai. ! Il y a des gens, pas seulement des femmes, qui se pâment d’admiration devant ce personnage échappé d’un film d’aventure ! Alors, pourquoi changerait-il au risque de perdre un sacré paquet de millions de dollars et d’euro ? Et tous les "amis" qui vont avec !

    (2) Henri BERAUD, journaliste/écrivain,  1895(Lyon)/1958 (Saint-Clément des Baleines, Ile de Ré)

    31 janvier 2008 à 16 h 34 min
  • sas Répondre

    légiférer pour quoi???? parcequ’il y a des nanas trop connes…..attirées par les feux des spoots et des paillettes et du pognons facile……comme la manne par la lumière…

    idiote a se laisser dicter des stupidités que tous savent stupidités…..légiférer pour quoi  et contre quoi la connerie ??? et l’ignardise ??? car là vous voyez les corps décharnés devenu accessoires de l industrie de la sape et de la frippe…..pensez vous aux etats des cerveaux français avec les star academy et autre love story ???? pensez vous à légiférer contre Endémol,arthur,sebastien,cauhé,fogiel et tous les autres que j’oublie….

    si tous les cons de france pouvaient disparaitre très rapidement ,peut être que se serait le salut des quelques cérébrés…

    sas

    31 janvier 2008 à 15 h 53 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

      

    Comme grepon le texan, je pense que légiférer est un acte toujours dangereux, surtout en France où l’inflation législative est telle que les juges politisés en prennent prétexte pour se créer un pouvoir de plus en plus discrétionnaire en appliquant au mieux les lois qui leur plaisent le plus, se déclarant surmenés ou incompétents ou manquant de moyens, quand on veut les forcer à appliquer les lois qui ne correspondent pas à leurs marottes personnelles.

    Légiférer un peu plus sur la taille de guêpe des mannequins nécessitera la mise en place de séances administratives de pesées et  de mensurations qui peuvent devenir ubuesques et inciter à la fraude (ingestion préalable d’aliments ou d’objets lourds, etc…), avec les coûts induits.

    Il serait intéressant de voir l’Espagne et l’Italie appliquer leurs lois respectives en la matière.

    Légiférer sur l’anorexie étant aussi vain que de légiférer contre le cancer, le législateur ne peut s’attaquer qu’à des marqueurs (taille-poids etc.), ce qui ne peut être que discriminatoire, certaines filles étant par nature, hors des normes législatives. 

    Roselyne Bachelot, semble-t-il habilement, profite des bêtises de nos voisins les plus dangereux en la matière (Espagne et Italie) pour renforcer Paris comme capitale de la mode en repoussant l’idée de légiférer. Les défilés de mode n’étant pas très difficiles à délocaliser, il est évident que même en légiférant partout en occident, les défilés peuvent très bien se tenir à Moscou, en Afrique du Sud, et s’il le faut à Cayman (je connais très bien Georgetown, idéal, où je me suis rendu au moins 15 fois), ou sur un "cruise ship" en eaux internationales.    

    LS

    31 janvier 2008 à 11 h 54 min
  • LUC SEMBOUR Répondre

    A P.LANCE, je ne suis pas du tout d’accord avec votre papier mais je le trouve néanmoins très bon. Relisez-moi. Quand à la sottise du Pr. Roy WALFORD, et de son équipe de chercheurs, je vous laisse faire les travaux scientifiques permettant de mettre à bas les leurs, corroborés depuis par d’autres.

    LS

    Abu Dhabi

    31 janvier 2008 à 10 h 56 min
  • tytanne Répondre

    Merci Monsieur Lance pour votre réponse. Il est vrai que j’ai du mal à m’apitoyer sur le sort de ces jeunes filles dont les motivations pour ce métier sont plutôt superficielles. Comme vous le dites, ce besoin de se faire admirer tout en gagnant beaucoup d’argent …. je suis assez d’accord avec Grepon le Texan au sujet de l’ingérence de plus en plus grande de l’état dans le privé et même dans la vie privée … en France.
    D’autre part, je pense que c’est à chacun de se prendre en main, ces mannequins mineures ou majeures ont des parents ou des agents qui s’occupent d’elles, je n’ai jamais vu qu’il y ait eu manifestation de leur part pour de meilleures conditions de travail, il y a aussi  des associations, j’ai l’impression que par rapport au problème évoqué, personne ne bouge … elles ont tellement peur de perdre leur travail qu’elles ou qu’ils acceptent tout … c’est à dire cet esclavage … difficile dans ces conditions de s’impliquer pour ces mannequins ou même d’avoir de la compassion …. je parle pour moi. Bref ! l’union fait la force, c’est en bougeant, en se manifestant (elles ont bien un syndicat), en dénonçant que l’on fait bouger les choses. J’attends simplement qu’elles bougent ….

    31 janvier 2008 à 10 h 34 min
  • UN chouka Répondre

    Décidément j’apréci les textes de "Grépon le texan".

    Pour ma part, le sucre en genéral me fait grossir comme rein ,mais en le banissant de ma nourriture, je fond aussi vit pour retrouver une assez bonne santé.

    Bon, a l’époque ou je pratiquais (en petit amateur moyen )l’èscalade ,le surpoids etait capital,il entraine l’échec (la physiologie est invariable hélas ).Je chassais donc moi aussi la minceur ,ce qui n’est pas sans danger pour le rèste du corps par ayeur !!!!!

    Toutefois les pèrsonnes mince de ma connaisance se font bien vieux je crois ;-)………………….

    Un juste équilibre n’est pas facile pour tout le monde avec le stress?mais c’est une autre histoire ?

    Bonne journée a vous .

    31 janvier 2008 à 9 h 08 min
  • Pierre LANCE Répondre

    “Pour une fois, bon papier de Pierre Lance” s’exclame Luc Sembour, qui n’a décidément pas peur du ridicule. En fait, les seuls papiers de Pierre Lance que vous ne trouvez pas bons sont ceux avec lesquels vous n’êtes pas d’accord, ce qui est d’une très grande banalité. Cela dit, pour en revenir au régime alimentaire, il est certain que l’obésité est très dommageable à la santé, au moins autant que la maigreur excessive. Ici comme ailleurs, les “extrémistes” ont toujours tort. et prétendre qu’être affamé durant toute sa vie est une recette de longévité est une énorme sottise. Tout est affaire de mesure. Il faut tout simplement manger ce qu’il faut, ni plus, ni moins, et ne jamais oublier que la qualité doit primer sur la quantité. Et selon une recette plus que centenaire, il est bon de sortir de table en ayant encore un peu faim. Mais je prendrai connaissance avec intérêt des livres que vous nous indiquez. Merci. A grepon le texan : Il en est du libertarisme comme tout le reste, c’est une affaire de degré. Etre un libertarien absolu, c’est-à-dire être favorable à la dispartition totale de l’Etat pour que toute activité humaine incombe aux entreprises privées (y compris la justice, l’armée et la police) est à mon avis excessif. Entre le trop d’Etat sous lequel nous vivons et plus d’Etat du tout, il convient de trouver un juste milieu. Je ne me suis jamais dit libertarien à 100 %. En ce qui me concerne, je dirai que je suis libertarien à 70 % environ, mais pas davantage. En outre, dans cette affaire de mannequins, je ne souhaite pas une intervention de l’ l’Etat, mais une protection légale des jeunes filles. Je crois, mon cher grepon, qu vous confondez l’Etat et la Loi. Mais ce sont deux choses différentes. Toute société a besoin de lois, et une société libertarienne en aurait besoin comme les autres, et même plus que les autres, surtout si c’est une justice privée et une police privée qui devaient les faire respecter. A Florin et à tytanne : L’argent est loin d’être le seul moteur des actions humaines (heureusement d’ailleurs). Le syndrome du paon, c’est-à-dire le désir de plaire et d’être admiré, en est un beaucoup plus fort. Et lorsque vous dites en parlant des mannequins : “Tant pis pour elles si elles se font exploiter”, je vous trouve peu charitables et même injustes. Car tout être humain risque de se faire exploiter par d’autres, dès l’instant qu’il veut exercer une activité dépourvue de protection légale de sa santé. Irez-vous dire des des ouvriers victimes de l’amiante : “Tant pis pour eux s’ils se sont fait exploiter ?”. C’est pourquoi je suis tout à fait partisan que la Loi (et non pas l’Etat, comme dit grepon) impose un indice de masse corporelle aux défilés de mannequins, afin que la santé de ces personnes ne soit pas mise en danger par le snobisme du milieu dans lequel elles évoluent, et auquel elles ne pourraient se soustraire. Cordialement à tous. Pierre Lance

    31 janvier 2008 à 1 h 03 min
  • Noël Hanssler Répondre

    Pour faire suite à certains commentaires, je ne crois pas, en ce qui me concerne, que nous pouvons nous laver les mains du sort de ces mannequins faméliques sous prétexte que :
    – elles sont payées pour,
    – ce sont de grandes filles qui peuvent prendre leurs propres décisions.
    Eh bien non. Cela relève tout simplement du domaine des conditions de travail. Elles n’ont pas le choix, les filles. Leur employeur leur impose un poids corporel qui met leur santé en danger. On ne tolèrerait une  telle mise en danger du "travailleur" dans aucune autre profession.
    Si elles étaient cheminots, il y a longtemps que la question aurait été réglée.

    Enfin, et c’est probablement l’essentiel, la question ne concerne pas seulement les mannequins, mais bien toutes ces jeunes filles qui rêvent de leur ressembler.

    S’il est bien un rôle légitime que possède l’Etat, c’est bien celui de poser des règles claires afin que celui qui se trouve en position dominante (l’employeur, en général) n’abuse pas de cette position. Sinon, vive la loi de la jungle. Marche ou crève. Est-ce que c’est cela être libertarien ?

    31 janvier 2008 à 0 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    Décidément les bonnes âmes pullulent et pas seulement à gauche apparemment.
    Curieux cet apitoiement de bobo à l’égard de jeunes filles (et de femmes) qui n’ont rien d’autre que ce qu’elles cherchent. Encore de pauvres victimes privées de leur libre arbitre cette fois. Par qui ? par les méchants, car il y en a partout ! Pourquoi ? Pour la gloire et le fric pardi ! Impossible d’exister sans qu’ils vous tentent ! Heureusement il y a les obscures, les grosses et les pauvres pour nous rassurer, car il en reste.
    A noter par ailleurs que la profession de mannequin s’exerce aussi au masculin (la distinction étant il est vrai parfois difficile à faire). Et puis, les pauvres filles qui nous occupent connaîtront-elles un sort plus enviable quand la mode sera aux gros fessiers et aux poitrines de nourrices.
    C’est la rançon de la mode et d’un raffinement qui peut rimer avec stupidité.

    30 janvier 2008 à 21 h 18 min
  • grepon le texan Répondre

    "… Quand à Grepon le Texan, je comprends que vous ayez du mal à comprendre ce problème :…"

    Euh, non.   Relisez mon texte.  Le probleme est le meme des deux cotes:  Ce n’est pas un role pour l’etat d’intervenir dans ce genre de detail, D’APRES N’IMPORTE QUEL LIBERTARIEN. 

    Pierre LANCE se dit libertarien.   Le but de mon interventions est d’illustrer que, Pierre Lance n’est pas libertarien, a juger de par ses ecrits ici.  Un libertarien, un vrai, rale sur les ravages que font l’etat a l’etat de liberte des individus et organisations prive.  Pierre Lance, well, not so much!   Sa texte de cette semaine est illustrative du genre de raleries qu’il prefere:  ceux qui demande de l’action par l’etat.

    Pour ce qui en est des gens en surpoids(ou sur minceur, ou trop ou pas assez muscle etc), sur n’importe quel continent, sous chaque gouvernment que vous voulez nommer:  Le droit de l’etat a dicter ce genre de choix individuel a mon avis de libertarien ne devrait pas exister.   Les mannequins d’age de majorite sont des acteurs independants, pas des enfants, pas de la propriete de l’etat, de leur parents, ou meme des boites pour lesquelles ils choissisent librement de defiler.

    Pas mal de gens diraient que l’etat a interet que ses sujets soient en bonne sante pour des raisons pratique:  Ca coute cher aux caisses de la secu de s’occuper de leur maladies etc etc.  Mais voila un bon argument pour en finir avec la secu, qui est deja un systeme obligatoire et inefficace:  Elle vient aussi vous enlever votre libertes, au nom de leur desir d’epargner les sous…qu’ils vous prennent par force de loi, donc force d’armes.   Comme les systemes socialistes de partout, ca degringolent chez vous.

    30 janvier 2008 à 16 h 30 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Le succès n’était pas garanti pour celui qui se risquait au traitement du sujet : « En une page, décrivez un exemple de vide en jetant tout votre talent dans l’ exercice »
     
       J’ai eu plaisir à déguster le texte de monsieur Pierre Lance. J’ai même succombé à la tentation d’en rependre un peu. Je n’ai pu dissocier la lecture des deux premiers paragraphes d’une image qui s’imposait en surimpression : celle du célèbre squelette de Ligier Richier.
     
       Par extension, je me suis laissé aller à comparer le constat établi par monsieur Pierre Lance dans le domaine qu’il a abordé avec les « succès » actuels de librairie d’une incroyable fadeur, la fabrication au forceps d’éphémères artistes lyriques formatés, les fadaises cinématographiques de nos prétentieux réalisateurs, ………… et les discours dans l’air du temps ! ! ! ………… le même mot revenait sans cesse, lancinant, ………… VIDE, …  habits salement vides !
     
    30 janvier 2008 à 15 h 52 min
  • UN chouka Répondre

    Tres beau texte plein de sagesse .

    En effet ,j’ai le sentiment que c’est une sorte de surenchère ,a qui est la plus mice (maigre ) pour empocher la place :-(

    30 janvier 2008 à 14 h 23 min
  • tytanne Répondre

    Simone de Beauvoir a écrit : "on ne nait pas femme, on le devient" : elle a peut être voulu donner une explication à l’homosexualité masculine !

    30 janvier 2008 à 12 h 07 min
  • tytanne Répondre

    Bravo Monsieur Lance pour votre article si bien écris et  avec un humour  corrosif. C’est exactement cela. Mais je pense comme Florin qu’elles le font pour de l’argent. C’est du bétail. Et tant pis pour elle si ces demoiselles  se font exploiter. C’est un choix qu’elles ont fait dans un but mercantile. Faut il être stupide pour se laisser affamer dans le but de porter des vêtements parfois invendables.  Mais je reconnais quand même que certaines collections de grands couturiers sont magnifiques. Beaucoup de jeunes filles rêvent d’être mannequins, quel idéal ! cela traduit bien le malaise profond de notre civilisation matérialiste où l’argent est roi.

    Quand à Grepon le Texan, je comprends que vous ayez du mal à comprendre ce problème : l’exploitation outrancière de mannequins décharnés en Europe pour les besoins de la haute couture car aux Etats Unis c’est plutôt le problème contraire qui se pose : l’obésité de votre population que ce soit hommes ou femmes d’ailleurs, il est sûr qu’il n’ont aucune chance de se faire embaucher en France comme mannequins, si ce n’est  dans des défilés pour gros.

    30 janvier 2008 à 10 h 07 min
  • Florin Répondre

    Affamer notre rondouillarde mère Roselyne ? Vous n’y pensez pas ?!!!!

    " … elles vont droit devant elles, d’une démarche saccadée …"….

    Bon, revenons les pieds sur Terre, et à des vérités premières : lorsqu’une femme tortille du cul de la sorte (que ce dernier soit gros ou maigre, peu importe), c’est pour de l’argent ! Alors, je ne vais pas pleurer sur leur sort – ni sur le leur, ni sur celui de celles qui vendent davantage que leurs photos …

    30 janvier 2008 à 4 h 26 min
  • grepon le texan Répondre

    Revoila le Pierre Lance tres peu libertarien que nous reconnaissons.  

    Cette semaine, il y a quelque chose de deregle…d’apres lui….et comme solution il faut absolumment que les gouvernments legiferent.  Comme resultat il y aura encore plus d’emplois permanents pour fonctionnaires-policiers, dans ce cas ci pour la suivi des dimensions des mannequins.  C’est presque le "Ministry of Silly Walks" des Monty Python:   Encore plus du PIB..le produit de ce qui bossent dans le reelle…bouffe par l’etat.   Quesce qu’il va suggerer la semaine prochaine comme tache a mettre dans les mains du gouvernment?  Revenon la semaine prochaine, meme jour, meme heure!  

    30 janvier 2008 à 1 h 38 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

     

    On s’y croirait. Amusant et très bien observé. C’est exactement ça. Pour une fois bon papier de Lance.

    Pourtant personnellement je trouve la plupart de ces mannequins splendides. Le défilé de mode est un genre en soi qui obéit à des canons précis. Les couturiers ne sont pas les seuls à les avoir établis, et d’ailleurs, il y a aussi des femmes parmi les créateurs. Coco Chanel était une femme, comme bien d’autres créateurs contemporains.

    Le public est roi et les acheteurs et acheteuses commandent. Si le désir secret des clientes avait été de voir les collections présentées sur des filles potelées, il y a longtemps que ça se serait su et traduit par de nouveaux arrivages de mannequins bien en chair.

    Enfin, on meurt (à petit feu) beaucoup plus de surpoids (même modéré) que de maigreur (même très prononcée). Le professeur ROY WALFORD de l’Université de Stanford a établi depuis longtemps dans ses études publiées que d’avoir faim toute sa vie est la meilleure recette de longévité à condition que la "sous-alimentation" soit très soigneusement équilibrée et que les calories ingérées soient soigneusement allouées (pas de calories vides comme dans les sucres "courts"). Le livre « Un régime de longue vie » ( titre original « The 120-year diet »), et le livre « La vie la plus longue » préfacé par le Pr Jean DAUSSET (prix Nobel), sont d’excellentes traductions en français de ces travaux (chez Robert LAFFONT).

    On y apprend que vivre affamé et avec la peau sur les os est en fait le SEUL MOYEN CONNU et ABSOLUMENT SUR d’atteindre 120 ans sans gros pépin (cancer etc…), et probablement 180 ans pour les chanceux, persévérant dans ce régime, qui survivront aux écueils de l’après 120.

    Pierre LANCE qui s’intéresse aux travaux scientifiques peu célébrés et pourtant géniaux devrait creuser la question. De plus suivre le régime WALFORD (très contraignant), est un moyen (le seul découvert à ce jour donc !), de retarder au maximum le moment où il se posera la terrible question de sa propre euthanasie.

    30 janvier 2008 à 1 h 38 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *