Pour Dieu et le Roi en Vendée

Pour Dieu et le Roi en Vendée

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Pour Dieu et le Roi, aux Editions de Chiré, à acheter en ligne sur les 4 Vérités diffusion 

Voici un très joli livre pour les enfants : une belle histoire et de belles illustrations. Les éditions de Chiré viennent de lancer une collection intitulée « Éditions des Petits chouans ». Le premier volume de cette collection est ce récit émouvant des guerres de Vendée, racontée par une grand-mère à ses petits-enfants. Naturellement, ce n’est pas vraiment l’histoire que l’on apprend à l’école de M. Peillon. Ce n’est d’ailleurs pas à proprement parler de l’histoire, mais une transmission de la mémoire. Et, contraire­ment à l’idéologie, cette transmission de la mémoire des « brigands » est bel et bien de chair et de sang – et le récit tragique n’y exclut pas l’amour… y compris entre une Vendéenne et un Bleu !

Brigitte Lundi

Vous pourrez trouver le livre en cliquant ici

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Comments (3)

  • DESOYER Répondre

    Il y a eu beaucoup d’héroïsme, notamment dans l’Armée catholique et royale avec Bonchamps, la Rochejacqueelin, d’Elbée, Lescure, Stofflet, etc… De vrais chefs avec des combattants hors du commun. Mes grands cousins de Soyer en faisaient partie.

    16 janvier 2014 à 14 h 16 min
    • Hilarion Répondre

      Non seulement il y eut beaucoup de héros dans l’Armée catholique et royale, mais il y eut des actes d’une extraordinaire générosité, la vie de nombreux “Bleus” prisonniers ayant été épargnée tout simplement en référence aux valeurs chrétiennes défendues. Malheureusement cette armée construite dans l’urgence, ne disposant ni des armes ni d’une véritable organisation militaires, simple peuple résistant à l’oppression ne pouvait faire face à l’armée républicaine disposant, elle de tous les moyens de la France d’alors. On peut espérer ne jamais connaitre en France le retour d’une telle tragédies. Néanmoins, ne perçoit -on pas encore de nos jours des réminiscences de cette période totalitaire (l’adjectif totalitaire n’existant probablement pas à l’époque) ne serait-ce qu’en ces oukases qui sont enfoncées comme un coin “dans la France” et justifiées parce qu’elles incarneraient des “valeurs républicaines”. Deux cents vingts ans nous séparent de la tragédie vendéenne et si, prenant enfin conscience des horreurs commises, des sanctions furent prises à l’égard d’un certain nombre de ces non encore dénommés criminels contre l’humanité, l’omerta qui règne encore actuellement autour de cette tragédie témoigne bien de la gène ressentie par les laudateurs inconditionnels de la république.

      17 janvier 2014 à 16 h 47 min
  • Hilarion Répondre

    En ces temps ou la république est la référence morale; indépassable, ou le doute sur ses vertus vous catégorise immédiatement dans le camp des suppôts d’Hitler, il est pourtant bien utile de rappeler cette période atroce des guerres de Vendée. C’est sous la Convention dont une rue dans le quinzième arrondissement de Paris porte le nom,que furent, fin 1793 créées les fameuses Colonnes infernales. Objectif: faire avancer d’Est en Ouest une troupe organisée en front Nord Sud et détruire toute la population, homme, femmes, enfants bétail, récolte. En bref, réaliser ce que certains appellent un populicide et d’autres un génocide. Bilan incertain de cette horreur, sur les 500 000 habitants de la Vendée 350 000 seront massacrés dans une ivresse de carnage qui n’épargnera pas de nombreux Vendéens pourtant ralliés à la république. C’est le général Turreau dont le nom figure toujours sur le pilier Est de l’Arc de triomphe qui fut le grand organisateur de cette horreur. Westermann, l’un des généraux ayant participé à l’opération fit cette déclaration devant le Comité de Salut Public ” Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains! Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants, je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes, qui au moins celles là n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher”. Il existe de nombreux ouvrages concernant cette période qui fut rappelée lors du bicentenaire de 1989 par Philippe de Villiers contribuant à limiter l’enthousiasme de ceux qui tombent extase à la seule évocation de la révolution. Il existe au Luc sur la Boulogne en Vendée un mémorial et les vestiges d’un village qui fut rasé par les Colonnes infernales après y avoir massacré plusieurs centaines d’habitants. Quant aux petits enfants des écoles à qui on va faire apprendre le Bambara, ils n’entendront jamais parler de rien. Les Russes du temps de l’URSS échangeaient cette plaisanterie “Pour les habitants de tous les pays du monde l’avenir est incertain, mais chez nous c’est le passé” en allusion à l’arrangement historique en vigueur dans leur pays. Histoire tout aussi valable dans notre pays. Saint Juste aurait fait cette déclaration “Ce qui constitue le république, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé”. Les crimes commis en son nom font évidemment partie de ces oppositions entraînant amnésie.

    15 janvier 2014 à 21 h 16 min

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