Progrès médical et faillite de la Sécu

Progrès médical et faillite de la Sécu

L’assurance retraite, mise en place en 1945 avec la Sécurité sociale, est devenue un énorme gouffre financier. Au lieu de mourir à 65 ans, on meurt à 81 ans… Mais les fantastiques progrès réalisés par la médecine depuis 1945 coûtent très cher. L’assurance maladie est, elle aussi, devenue un énorme gouffre financier.

En 1945, en dehors de l’insuline et de l’aspirine, il n’y avait pratiquement pas de médicament efficace. La pénicilline, le premier antibiotique sorti, était encore un secret militaire des alliés. Il ne sortait à l’époque qu’un médicament efficace tous les 3 ou 4 ans… Il en sort aujourd’hui plusieurs par mois. La sortie d’un nouveau médicament coûte environ un milliard d’euros.

Depuis 1945, la chimiothérapie, les traitements hormonaux ou les traitements anti-coagulants sont arrivés. Ils empêchent un cancéreux ou un hypertendu de mourir. Mais ils exigent des hospitalisations fréquentes et un suivi régulier. Une journée à l’hôpital coûte bien plus cher qu’une journée dans un excellent hôtel.

En 1945, seule la « radiologie » existait. Depuis la radiothérapie, l’échographie, le scanner et l’imagerie médicale sont arrivés. Un scanner coûte plus cher qu’un avion. Et tous ces appareils qui prolongent la vie des malades exigent un personnel très compétent, donc très coûteux.
Depuis 1945, la réanimation est arrivée. Elle empêche un enfant qui naît sans cerveau de mourir et certains anencéphales atteignent aujourd’hui l’âge de 15 ans. Elle permet à une personne incapable de se nourrir de ne plus mourir.

Les personnes âgées sont en général dans une forme de plus en plus éblouissante. Mais les capacités intellectuelles de certains s’amenuisent progressivement : ils deviennent dépendants. En 1945, les très rares personnes devenues dépendantes restaient dans leur famille où elles vivaient peu de temps. En 2009, leur nombre augmente rapidement. Leur santé exige des soins de plus en plus complexes, qu’on ne peut plus donner à domicile. Elles sont hébergées dans des maisons de retraite médicalisées. Un mois dans une telle maison coûte 3 000 euros.

La naissance coûte cher. En 1945, la population de la France était essentiellement campagnarde. Les sages-femmes faisaient les accouchements à domicile. La mortalité maternelle et infantile était importante. Puis, de petites maternités, en général tenues par des sages-femmes, ont remplacé l’accouchement à domicile. La mortalité a diminué. Mais ces maternités n’avaient pas de bloc opératoire, ni d’anesthésiste. Les maternités ont alors été installées dans les hôpitaux disposant d’un bloc opératoire et du personnel sachant l’utiliser. Les petites maternités qui ne coûtaient pas cher ont disparu.

Enfin, les Français quittent la campagne pour aller massivement vivre en ville. Plus la ville est grande, plus les services qu’elle offre sont variés. Tandis que les maternités des grandes villes deviennent insuffisantes, les maternités des petites villes ont de moins en moins de clientes. Elles tournent au ralenti. Au bout de quelques années, les équipes médicales qui y travaillent connaissent moins bien leur métier : la moitié des maternités devient dangereuse et la mortalité remonte.

Il faudrait fermer ces maternités. Mais, depuis 1945, en France, c’est le maire de la ville qui est le patron de l’hôpital. Et si le maire, pour des raisons sanitaires évidentes, décide de fermer sa maternité, de nombreux électeurs le lui reprocheront. Le maire s’oppose donc à leur fermeture, en défilant au besoin dans les rues de sa ville. C’est la Sécu qui paye…

La chirurgie hospitalière subit la même évolution que l’obstétrique. Le système hospitalier français évolue un peu, heureusement. Mais il avance plus lentement que la tortue, alors que la technologie médicale bondit plus rapidement que le lièvre.Et c’est nous qui n’arrivons pas à combler avec notre argent le gouffre de l’assurance-maladie…

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Comments (32)

  • Magny Répondre

    Les commentaires de Hans , Daniel , Florin et Saint-Ex sont de très bonne qualité : tout cela a été bien dit , bravo .

    A son dernier jour à la Chambres des Communes en 1990 Thatcher avait bien définit la mentalité de ses adversaires : << […] Quelle politique ! Oui , que les pauvres soient encore plus pauvres pourvu que les riches soient moins riches ! C’est une politique social-démocrate ! Oui ! […] >> 

    Une mentalité qui après des années au pouvoir gangrène tous les domaines , dont la santé , après avoir infesté la culture .

    Les moutons ont l’illusion de la force en culpabilisant les lions .

    Oui la fonction publique fait rêver , pour la sécurité qu’elle apporte . Car les jeunes qui sont toujours plus conformistes mais moins idiots qu’on le croit ont bien compris que dans notre monde post-moderne les exploités étaient dans le privé et les nouveaux privilégiés étaient dans le public ( ou avaient au moins de très hautes relations dans la puissance publique ) , même si certaines fonctions publiques ne sont pas reluisantes ( après tout il existait aussi la petite noblesse dans l’ancien temps ) . 

    16 juillet 2009 à 15 h 04 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<C’est par ailleurs curieux que, pour vous, l’action et la création ne s’exprimemnt qu’au travers une entreprise commerciale. C’est dommage d’être aussi limité dans sa vision de la vie>>
    Une entreprise commerciale fait rentrer l’argent qui sert ensuite à guérir les maux de la société. Vous feriez bien de méditer cela un peu mieux. Comme vous le dites plus haut le jour n’a que 24h, ce qui est une limite pour tout le monde *), tout dépend de l’organisation que vous en faites.
    *) enfin une égalité qui n’a, semble-t’il, pas besoin de lois!

    <<En ce qui concerne les stagiaires, je pense que vous ne comprenez pas bien la situation.>>
    Je la comprends très bien, ce n’est pas parce que quelques brebis galeuses outrepassent leurs droits que je me permettrais de généraliser comme vous le faites. Beaucoup de stagiaires ne sont pas soumis aux contraintres que vous prétendez être de vigueur et reviennent de leur stage avec une bonne impression.

    PS: je pense que vos réactions dans l’ensemble sont assez binaires, vous semblez totalement oublier que le monde réel a toutes les nuances du gris.

    14 juillet 2009 à 16 h 37 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Florin <<doit-on comprendre que vous prônez pour la  France une extension (considérable !) des pouvoirs du CE, pour les aligner sur ceux du Betriebsrat>>
    Un "CE" français ne sera jamais un "Betriebsrat" allemand. La traduction littérale ne correspondant déjà pas. Le mot "Comité" étant plutôt réservé en Allemagne aux associations organisant le carnaval dans les régions rhénanes. Ne parlons même pas des occupations totalement différentes de ces deux entités. Je ne pense pas que le pendant d’un "Betriebsrat"  verra jamais le jour en France. Le tempérament des syndicats français ne le tolérera pas!

    14 juillet 2009 à 16 h 17 min
  • ti coup vodka? Répondre

    temps en temps faire comme soviets: pendre dernier patron avec les tripes dernier héritier, cela remettre les pendules à l’heure et relancer la machine , non?
    NASDROWIE!

    14 juillet 2009 à 11 h 23 min
  • Daniel Répondre

    Lambda:   " Si vous avez une hernie discale, votre praticien préféré vous conseillera l’intervention chirurgicale, laquelle détruit à vie toute possibilité de guérison dans 3 cas sur 4."

    Et je confirme: comme me disait un mèdecin propriétaire de nombreux scanners à l’occasion d’une visite chez lui: "je ne devrai pas vous  le dire, mais surtout ne vous faites pas opérer. Faites tout, essayez tout mais ne vous faites pas opérer, c’est là qu’il y a le plus de risques"… C’était il y a 15 ans, déjà.  Ceci est un produit naturel du principe de l’irresponsabilité, lequel est  le principe de base déterminant tout choix raciste. 

    "La confédération médicale est tout simplement une mafia"   …   oui, et pourtant ce n’est pas son choix conscient.

    Jaures : "  Daniel, vous limitez votre conception de l’entreprise à celles à caractère commercial. Le fait de ne pas s’y engager ne relève pas seulement de la peur mais également de la motivation et de l’intérêt. " . Puis: " C’est par ailleurs curieux que, pour vous, l’action et la création ne s’exprimemnt qu’au travers une entreprise commerciale. C’est dommage d’être aussi limité dans sa vision de la vie."

    Mais Jaurès , c’est vous qui faites de l’argent un non moyen d’exprimer la mesure de sa propre capacité à être. C’est vous qui faites de l’acte d’entreprendre un acte purement commercial, devenu  "malsain" par les étiquettes que vos prédecesseurs syndicalistes gauchiste ont eu la malhonnêteté de créer.  Puis devenu malsain de fait par la culture du chacun pour soi  que l’école gauchiste exploite depuis 50 ans, égoïsme devenu culturel et bien introduit dans les entreprises qui ne jouent plus que l’efficacité maximum pour elles mêmes…  mais à courte vue, comme vous!. Comme n’importe quel enseignant ou fonctionnaire!    

    Suppression de la spiritualité mise dans le même sac que la religion avec création d’une autre religion laïque fondé sur le "droit" à l’argent…  débouchant sur la non recherche du sens de sa propre vie… débouchant sur l’illusion que la collectivité (d’autres!) doit assumer ce que l’individu ne veut pas assumer…  etc,… puisque la vie a horreur du vide, des "salopards"  occupe la place pleine de vide spirituel au moyen que vous avez choisi: le droit à l’argent sans avoir à justifier du mérite à le recevoir pour un acte reconnu ponctuellement par celui qui débourse ..   L’école a redéfini le sens de l’argent comme devant  rémunèrer un état d’être, selon le diplôme, faisant du diplôme un objectif à caractère discriminant. Le droit social doit  être encadré par une conscience juste du mérite pour ne pas devenir une catastrophe collective.

    Merci aux salopards capitalistes qui réveillent la conscience de gôche trés endormie. 

     

     

    14 juillet 2009 à 10 h 27 min
  • Florin Répondre

    @Hans: doit-on comprendre que vous prônez pour la  France une extension (considérable !) des pouvoirs du CE, pour les aligner sur ceux du Betriebsrat ?

    Je ne peux que vous rejoindre sur ce point. On gagnerait aussi beaucoup en TRANSPARENCE !!!
    Savez-vous que le CE allemand a accès direct et total à l’ensemble des contrats de travail, et aussi aux sacrosaintes fiches de paie des salariés, en plus des comptes de l’entreprise ? En voilà une bonne chose. La quantité de bobards au mètre carré est infiniment moindre qu’en France. On ne ment pas aux salariés.
    C’est une des clés pour les responsabiliser.

    Ce n’est pas le seul pays à pratiquer la transparence. Si vous avez quelques euros à claquer, vous pouvez vous procurer les comptes complets de n’importe quelle entreprise britannique. Et à l’intérieur, il y a une ligne, "highest paid director" avec le chiffre correspondant. On ne précise pas le nom, mais on peut le deviner. En France, l’annexe correspondante est communiquée au fisc, mais reste confidentielle pour le public et les salariés.

    Comprenez bien : il ne s’agit pas de comparer l’incomparable, et de s’extasier devant des chiffres bruts.

    En revanche, les POURCENTAGES de variation, d’une année sur l’autre, en dit long sur la réalité de l’entreprise. Quand on voit des hausses perpetuelles de 30-40% PAR AN d’un coté, et de 1-1,5% de l’autre coté, tout ça pendant des décénnies, c’est qu’il y a un problème.

    13 juillet 2009 à 21 h 26 min
  • Jaures Répondre

    A hans: le verbe "engranger" n’a rien d’offensant (on dit qu’un sportif engrange les victoires). Je ne nie pas qu’un chef d’entreprise puisse avoir une charge de travail importante. Comme un chirurgien, par exemple. Et je ne suis pas choqué qu’il gagne 10, voire 20 fois le smic s’il est très performant.

    Mais quand on parle de 50, 100, parfois 400 fois le smic, on est dans l’indécence. Surtout quand, avec le jeu des sous-traitants et des filiales les risques pour les patrons se dissolvent.

    Bref, je ne suis pas choqué si mon garagiste, mon boulanger ou l’épicier du coin gagnent 5  fois mon salaire (même si j’imagine mal qu’ils travaillent 5 fois plus, les jours n’ayant que 24h pour les patrons comme pour les salariés).

    C’est par ailleurs curieux que, pour vous, l’action et la création ne s’exprimemnt qu’au travers une entreprise commerciale. C’est dommage d’être aussi limité dans sa vision de la vie.

    En ce qui concerne les stagiaires, je pense que vous ne comprenez pas bien la situation. Certains patrons prennent des stagiaires successivement sur le même poste pour ne pas embaucher. Ce n’est pas le but du stage qui, comme vous l’écrivez, ne doit être qu’un moment de formation. Il s’agit d’une perversion du statut de stagiaire destiné à faire travailler des jeunes sans les payer. 

    13 juillet 2009 à 18 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Daniel, vous limitez votre conception de l’entreprise à celles à caractère commercial. Le fait de ne pas s’y engager ne relève pas seulement de la peur mais également de la motivation et de l’intérêt. Par contre, on peut s’engager dans des entreprises non-commerciales que certains patrons n’oseraient pas envisager. Un médecin qui travaille aux urgences, un pompier en action lors d’un sinistre,prennent des riques chaque minute sans avoir pour autant la réussite financière pour but. De même les milliers de bénévoles qui donnent de leur temps pour encadrer des enfants, organiser des fêtes ou aider les plus pauvres prennent des riques. Je vais plus loin: celui qui fonde une famille prend un risque. Ceux qui ont élevé des enfants savent de quoi je parle.

    Bref, c’est vrai, nous sommes les entrepreneurs de notre vie mais il ne faut pas limiter l’esprit d’entreprise à la vie économique et les retours que l’on peut avoir quand on s’investit socialement peuvent avoir, pour certains, bien plus d’attraits qu’un chiffre sur un compte en banque. 

    13 juillet 2009 à 11 h 04 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Florin <<Ensuite, force est de constater que la cogestion allemande n’a pas empêché la crise de frapper durement les entreprises>>
    Peut-être auriez-vous du citer par honnêteté que c’est la chute des exportations *) qui a contribué à frapper durement l’industrie allemande. Le problème en Allemagne est conjoncturel et non structurel comme en France. La remise sur rail y sera de ce fait beaucoup plus rapide qu’en France.  
    La "Mitbestimmungsgesetz" datant de 1946 et amendée à plusieurs reprises règle tous les problèmes légaux afférents à la représentativité des employés dans le "Aufsichtsrat" d’une entreprise. La France aurait beaucoup à gagner de s’inspirer de cet exemple. Les syndicats français qui prônent un climat conflictuel refuseront c’est sûr, car la coresponsabilité n’est pas leur tasse de café.

    *) L’Allemagne étant le premier exportateur mondial.

    13 juillet 2009 à 10 h 53 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<Et si celui-ci ne permettait pas à mon patron d’engrenger des bénéfices, il suprimerait mon poste>>
    Le terme "engranger" pour un patron est tout aussi offensant que ceux que vous me reprochez. Deux poids, deux mesures, suivant que Jaures est d’un côté ou de l’autre.
    Je pense quand même qu’un entrepreneur a une responsabilité et une charge de travail plus grande. Vos excuses concernant votre inaptitude à entreprendre est un argument qui ne tient pas la route, j’y vois d’autres raisons. Il est en effet plus facile de critiquer que de faire et de créer Jaures! Vous qui prétendez tout savoir sur la marche d’une entreprise, prouvez le enfin par la pratique!
    D’aute part un stagiaire ne peut jamais être productif et être payé comme un productif, il est en STAGE et non en production. Le stage permet la découverte du monde de l’entreprise, une rémunération était dans le passé toujours facultative. La nouvelle loi que vous avez cité ne va certainement pas encourager les entrepreneurs à prendre des stagiaires. Encore une usine à gaz de plus et vous vous plaignez que plus rien ne va pas. Quand on est adulte on doit accepter les conséquences de ses actes.

    13 juillet 2009 à 10 h 33 min
  • Florin Répondre

    Intéressante, la glissade vers la co-responsabilisation patrons-syndicats-salariés – sans rapport avec l’article de Trémeau.

    On feint souvent en France d’avoir inventé l’eau chaude : ce système existe depuis des décennies en Allemagne, pays où le comité d’entreprise (Betriebsrat) a des pouvoirs immenses, comparables aux ceux du patron : peut bloquer une embauche, décide de la répartition de l’enveloppe des primes annuelles etc. Le MEDEF s’étoufferait sur-le-champ si l’on proposait la même chose en France. Pensez-vous donc, ne pas ‘arroser’ à la tête du client … impensable !

    Deux remarques toutefois : si ça marche, c’est parce que chacun autour de la table est RESPONSABLE.

    Ensuite, force est de constater que la cogestion allemande n’a pas empêché la crise de frapper durement les entreprises.

    La cogestion améliore le "climat social", certes, mais ne change pas les paramètres économiques.

    13 juillet 2009 à 0 h 24 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès:  "Mais une société ne peut vivre qu’avec des entrepreneurs. Ceux-ci, pour réussir doivent avoir le goût de la réussite et de l’argent. Ce qui n’est pas mon cas."    Si, c’est votre cas! même si vous n’êtes pas gourmand.  

    Etre l’entrepreneur de sa propre vie est ce que la vie propose à tous dés la naissance. Les statuts construits de droits acquis ne sont que des atteintes à la liberté des autres en même temps qu’à la sienne (potentielle) . Les statuts sont à classer parmi les dogmes religieux qui servent encore une fois pour renier la dimension humaine. Etre signifie faire l’expérience de soi sans statuts figés qui aboutissent à produire la situation inverse à celle prévue puisque c’est une négation de la vie. C’est la peur qui pousse à créer des situations figées chez ceux qui renient leur spiritualité. La Vérité et la vie des hommes ne sont pas à mettre en conserves pour une consommation ultérieure.  Votre goùt de l’argent est en fait le premier élément qui entre dans votre choix,   mais vous l’avez adapté à vos peurs d’entreprendre. C’est en même temps une preuve de lucidité, tout à votre honneur, mais les peurs ne constituent pas un état immuable ni désirable.   

    12 juillet 2009 à 20 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Cher Daniel, vous me faîtes un procès d’intention d’autant plus injuste que la loi ne va pas dans mon sens. En effet, les syndicats ne peuvent légalement assister aux conseils d’administration. Si ce droit était institué, croyez-moi, nous aurions tôt fait d’investir cet organe de décision. D’ailleurs, si ce droit n’est pas accordé, c’est bien parcequ’il serait utilisé.

    Hans, ainsi, selon vous, seuls les entrepreneurs ont du coeur à l’ouvrage ! Je vous trouve bien méprisant pour tous les salariés qui chaque jour prennent leur service. Je ne tends pas la main à la fin du mois, je viens toucher un salaire de mon travail. Et si celui-ci ne permettait pas à mon patron d’engrenger des bénéfices, il suprimerait mon poste. De même, je ne sais pas ce qui vous permet de penser qu’un entrepreneur travaille plus qu’une infirmière, un maçon, une caissière, un mécanicien,…

    Par ailleurs, je connais peu  d’entrepreneurs n’ayant pas pour but de faire de l’argent. Ce que, d’ailleurs, je ne critique pas. Même si cela, personnellement, ne me motive pas.

    Sur les stagiaires, les exemples fourmillent d’étudiants à qui l’on confie des postes productifs pour une rémunération, au mieux, dérisoire. Devant l’afflux de protestations, le gouvernement a dû légiférer, mais à minima (décret du 31 janvier 2008 qui impose une rémunération de 400€ pour un stage de + de 3mois).

    12 juillet 2009 à 17 h 34 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès:   "Chiche mon cher Daniel ! Les syndicats ne demandent qu’à prendre des responsabilités ! Qu’ils soient membres de droit des Conseils d’Administration (nous ne demandons même pas de jetons de présence !) et nous verrons alors si le patronnat a pour ses salariés les yeux de Chimène que vous lui prètez. .""  

    Voila encore Jaurès les yeux rivés sur ce qui est aujourdhui sans prendre la peine de d’analyser pourquoi et comment cet état de désordre s’est installé, ceci afin de COMPRENDRE… et par voie de conséquence trouver les solutions efficaces pour que ça ne se reproduise plus. Il se trouve que j’ai eu dans ma   famille des hauts dirigeants syndicalistes qui n’ont JAMAIS voulu, surtout pas, obtenir des responsabilités et la moindreparticipation aux conseils d’administration: ils auraient perdu leur pouvoir grisant de chauffer des salles en faisant monter la haine des salariés et en exploitant leur manque de foi en eux mêmes. Alors que ces syndicalistes gauchistes accusaient les patrons, tous les patrons ,  je peux témoigner des orgies qu’ils organisaient en se moquant des "veaux" qui se battaient pour eux.  ( "veaux":  terme utilisé alors communément) . Comme l’armée utilisait les hommes de troupe comme "chair à canon".  Là aussi, terme utilisé par les officiers supérieurs.  ET la comparaison vaut quand on mesure les dégats humains de cette autre forme de guerre, dite économique, mais qui n’est que la guerre adaptée aux moyens de destruction acceptables dans l’époque où elle est déclenchée.

    Jaurès, posez les armes dogmatiques.   Vos interventions répétées permettent de mieux situer à la fois vos qualités et ce qui constitue en vous une déformation culturelle de nature éducative.  Depuis de longs mois,  c’est la première fois que vous parlez clairement  de prendre des responsabilités.  Ce n’est qu’à partir de cette valeur assumée individuellement qu’il y a une discussion possible puisque  c’est la condition de votre crédibilité autant côté patrons que côté salariés.  C’est une voie difficile mais c’est la seule.  

    Malheureusement, votre "chiche" tend à démontrer votre manque de foi dans cette voie.  C’est par manque de conscience: vous n’êtes pas prêt à vouloir assumer des responsabilités qui vous feraient faire un demi tour brutal et  éclaireraient les mensonges  syndicaux,  les erreurs des choix passés  et les aspects faussement rassurants du statut de salarié.  Et ça fait beaucoup.  Tant que les salariés n’oseront pas être des acteurs responsables, donc incontournables,   les patrons occuperont la place laissée vide et vous considèreront pour ce que vous choisissez d’être: sans poids parce que sans voie.  Vous avez rendu les patrons, qu’ils soient honnêtes ou crapules, indispensables en les laissant faire ce que vous avez eu peur de faire: prendre des responsabilités et donc des risques.

    C’est donc vous qui, par suite de votre démission, les valorisez  avec vos yeux de chimène.  

     

    12 juillet 2009 à 1 h 24 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<Je n’ai jamais critiqué les entrepreneurs. Mieux, je les respecte et les soutiens quant ils respectent la loi et développent l’emploi>>
    Décidément vous n’avez rien compris à l’économie, que les emplois se développent est le résultat du succès d’une entreprise non de son but. Son but est de produire des articles et/ou services performants et de les vendre, oui de les vendre, car c’est tout aussi important que de produire. A quoi sert d’embaucher si rien ne se vend (cf. le frêt de la SNCF)?

    Jaures <<Mais une société ne peut vivre qu’avec des entrepreneurs. Ceux-ci, pour réussir doivent avoir le goût de la réussite et de l’argent. Ce qui n’est pas mon cas.>>
    Elle peut très bien survivre sans la pléthore de syndicalistes virulents qui plombent le système de ce pays. Ceux qui veulent entreprendre n’ont pas besoin d’avoir le goût de l’argent, mais plutôt le goût de l’effort que vous ne semblez pas avoir. Vous tendez bien la main tous les fins de mois pour toucher de l’argent!

    Jaures <<Quant au nombre de jeunes qui veulent devenir fonctionnaires, demandez à ceux qui ont fait un stage en entreprise comment bien souvent ils y ont été traités>
    Citez des exemples, car ceci est une affirmation gratuite qui insulte le monde de l’entreprise.

    11 juillet 2009 à 20 h 21 min
  • Anonyme Répondre

    A HansImSchnoggeLoch : Vous avez raison, l’hygiène de vie et une alimentation équilibrée, donc sans cochonneries inutiles et donc plus économique, est le principal facteur de santé.  Mieux vaut jardiner soi-même et cuisiner soi-même que d’acheter de l’industriel merdique et hors de prix.

    Joresse accuse le MEDEF et le gouv. de participer aux licenciements des séniors (je ne vois pas ce que ce sujet viens faire ici, d’ailleurs) mais ce n’est ni le MEDEF ni le gouv. qui sont responsables mais cette foutue mentalité française de merde qui veut que les gens soient  HS dès 45 ans.  Aux USA, pays que Joresse adore, on engage les gens ou on les garde pour leur savoir-faire et leur dynamisme, pas leur âge.  Et il y a de + en + de gens de l’âge de la retraite qui travaillent pour diverses raisons et nécessités, certes, mais aussi pour se désennuyer et rester productifs ; ça existe et j’en connais pas mal qui ne sont pas malheureux.  Il y a aussi le désir de rendre service à la société, appendice d’un patriotisme qui a disparu en France.  En France, on n’autorise pas, me semble-t-il, de travailler après la retraite, sauf chez les militaires.

    Encore une fois, rien ne s’améliorera vraiment en profondeur dans ce pays tant que les gens ne changeront pas un à un de mentalité.  Rien ne viendra d’en haut car en haut, ce sont tous de pauvres nazes, quels que soient les partis (surtout à gôche).

    St Tex.

    11 juillet 2009 à 15 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    A TROLL : j’oubliais,… ma charmante épouse travaille comme cadre AQ chez Beaufour, et je connais l’ambiance des labos et leurs préoccupations essentiellement financières.

     

    A DANIEL :  Vous avez raison sur les bases de la santé.  Il faut revenir à une alimentation simple et saine (régime crétois) et avoir une meilleure hygiène de vie car ces deux paramètres sont payants.  Et par le même coup, essayer de changer de mentalité et en effet, retrouver en partie la mentalité des reconstructeurs d’après guerre, avec en plus des valeurs humaines nobles et authentiques qui devront primer.  Sans celà, on continue dans le mur.  Seul le changement de mentalité de chaque personne sur cette fichue planète changera et sauvera  le monde.

    Quant à la médecine, en effet, elle doit retrouver aussi des valeurs de travail et de compétence au lieu du narcisme qu’elle ne peut plus se permettre.

    11 juillet 2009 à 12 h 40 min
  • Anonyme Répondre

    L’anonyme, c’est moi, Saint Tex.   Je ne comprends pas, je me connecte pourtant, et mon logo n’apparaît pas !   De plus, il faut maintenant se connecter à chaque article pour commenter sinon, on devient anonyme !… Et ça m’énerve comme dit la chanson.  Il va falloir que le webmaster se préoccupe de ces bugs.  Merci d’avance.

     

    Au TROLL :  A ma connaissance et d’après les dernières données que j’ai lu, la plupart des labos ont quasi abandonné la recherche sur les antibiotiques car elle est bien trop coûteuse, à part Roche semble-t-il (dont je me fiche bien autant que des autres labos).   La réalité est là, les bactéries sont loin d’être idiotes et s’adaptent aux antibio plus rapidement que prévu par les chercheurs.  Et les souches résistantes sont balaises. De plus, le facteur convergent de la baisse générale de la qualité immunitaire des gens n’arrange rien et est de plus en plus flagrant pour des praticiens comme moi sur le terrain.  Il faut arrêter de se voiler la face et s’embrasser sa propre main en se disant qu’on est bon. La réalité met vite tout le monde au diapason.  Celà dit, votre remarque légitime n’est qu’un détail dans le tableau général qui est ce qu’il est.  Et encore, j’ai résumé….

    11 juillet 2009 à 12 h 32 min
  • Jaures Répondre

    Chiche mon cher Daniel ! Les syndicats ne demandent qu’à prendre des responsabilités ! Qu’ils soient membres de droit des Conseils d’Administration (nous ne demandons même pas de jetons de présence !) et nous verrons alors si le patronnat a pour ses salariés les yeux de Chimène que vous lui prètez. Nous verrons si les grandes décision ont pour but le long terme de l’entreprise et l’emploi plutôt que le profit immédiat des dirigeants et actionnaires.

    Mon cher Hans, vous vous égarez. Je n’ai jamais critiqué les entrepreneurs. Mieux, je les respecte et les soutiens quant ils respectent la loi et développent l’emploi. Nombreux sont ceux qui le font. Mais une société ne peut vivre qu’avec des entrepreneurs. Ceux-ci, pour réussir doivent avoir le goût de la réussite et de l’argent. Ce qui n’est pas mon cas. Ma faillite serait inéluctable, je le crains. Je pense qu’en travaillant et en militant bénévolement je participe autant à la vie de la cité qu’un entrepreneur, un artiste, une infirmière, un pompier, un technicien de surface ou un journaliste.

    Quant au nombre de jeunes qui veulent devenir fonctionnaires, demandez à ceux qui ont fait un stage en entreprise comment bien souvent ils y ont été traités ! Vous comprendrez qu’ils soient malheureusement et pour longtemps écoeurés du privé.

    11 juillet 2009 à 11 h 38 min
  • Lambda Répondre

    Tout a été dit ou presque dans les commentaires.
    La sécu ? Il y a sûrement des solutions, mais pas des bonnes. Comme tous les principes de "solidarité", c’est une ineptie, un vol, un arnaque, celle qui consiste à abuser des "vertueux" – ceux qui travaillent et produisent, pour nourrir des fainéants, des paumés, des voleurs ou des escrocs. Et le plus triste, c’est que la formule fait toujours recette. Déjà, si les salariés recevaient leur paie en intégral et devaient payer leurs sécu, leur retraite, tout comme ils paient l’assurance voiture, et leur mutuelle, ils commenceraient assurément à se poser des questions… La sécu a eu son heure de nécessité quand elle a été créée, elle n’a plus aucune raison d’être maintenant. Elle participe purement et simplement à la ruine de la société, comme tous les systèmes socialistes qui ne tiennent aucun compte des individus mais seulement du "groupe".
    Si il y a bien une chose qui me fatique, c’est de toujours entendre parler des "progrés de la médecine", et pire encore, de leur attribuer la notoriété de l’allongement de durée de vie.
    Un enquête a été faite aux USA – pays un peu plus ouvert que chez nous, et il a été constaté que celle-ci, avait des résultats assez dévastateurs. Première considération : la médecine officielle, donc la médecine allopathique, ne guérit que très rarement. Son but avoué est de retarder le moment de la mort, sans plus. Il me souvient d’une réponse d’un vieil homme : "Je ne suis pas malade, je suis seulement mal-portant". Et quand on est mal-portant, on vit mal. La médecine allopathique est restée à une idéologie du moyen-âge : hors de la médecine officielle, point de salut ! Pourtant, que je me démets le dos, je ne vais pas voir un médecin, je vais voir un chiropracticien et je suis remis en bonne place et en dix minutes ! Pas remboursé par la sécu, normal, c’est efficace ! Si vous avez une hernie discale, votre praticien préféré vous conseillera l’intervention chirurgicale, laquelle détruit à vie toute possibilité de guérison dans 3 cas sur 4.
    En gros, et pour revenir à l’étude faite aux EU (et transposable en France), on peut dire que la médecine officielle "arrange" les choses dans 20% des cas, elle casse ou empire les choses dans 20% des cas également, le reste (60%), doit être considéré comme neutre. En clair, vous n’auriez pas consulté, vous seriez aussi avancé !
    Pour les antibiotiques, il y a une anecdote fort plaisante, de deux amis, dont l’un est médecin, l’autre, mal-portant, d’où le conseil de l’homme de l’art : " Si je te donne des antibiotiques, dans une semaine tu seras sorti d’affaires, si tu ne fais rien, tu vais traîner ça pendant 8 jours". Tout médicament démolit quelque part, souvent les dégâts sont pires que le progrès de guérison. A l’heure actuelle en France, on dit que la médecine tue autant que la route, ou autant que les accidents ménagers. Malheureusement, il n’y a pas de radars pour la médecine…
    Pour les vieux, il est clair que c’est une catastrophe. Passé l’âge fatidique des 50 ans, il vaut mieux faire attention et garder sa place. Chercher un emploi à 52 ans, et s’entendre dire que "vous devriez plutôt penser à la retraite", ça fait tout drôle. Pour les vieux qui sont en pleine forme, laisser moi rigoler ! Tous les vieux sont mal-portant, malgré un air de suffisance affectée. La plupart se font opérer de la hanche ou du genou, c’est quasiment un passage obligé. Tous font du "cholestérol", et prennent bien entendu le médicament adéquat (il y en a même un qui fait augmenter le taux…). La plupart des hommes ont un bide à effrayer une femme enceinte, ils ont beau le rentrer quand ils croisent une jeunette, le ridicule reste. Mais ils s’entretiennent : regardez-les, ils ont acheté le dernier équipement barriolé et ridicule pour faire du vélo, lequel sert à peine la première année, avant de prendre une couche définitive de poussière et d’oxydation. Ah les vieux en pleine forme ! Certains vont à l’université, autre caricature… Comme si on apprenait ou on retenait à 70 ans comme à 20. Et puis, le dur de dur, ce sont les clins d’œil de plus en plus pressants du club pour les vieux, le "Club de la Zimmer"… Ah, terrible celui-là ! Mais on a beau regarder de l’autre côté, faire semblant de ne pas voir, ils ne vous lâchent pas ils vous veulent…
    Bien entendu et avec tout ça, les maisons de retraits font des affaires en or. Et comme l’argent doit rentrer, si le pensionnaire n’a pas les moyens, on taxe les enfants, voire les petits-enfants. Là, comme par mirable, la solidarité ne fonctionne plus, bizare, non ?
    La confédération médicale est tout simplement une mafia, le lucre passe bien avant la réussite, et aucun praticien n’a devoir de résultat (un plombier, si, ce sont pourtant deux prestataires de services). Un médecin, est un prétentieux, qui se fait appeler "docteur" quand il va chercher sa baguette, et qui appelle "patients" ses clients. Il est quand même curieux que des gens honnêtes admettent une pareille ignominie. Car ne nous y trompons pas : l’humiliation commence par le verbe.
    Enfin et pour terminer, il faut dénoncer une horreur : "les séniors"… Mais qui c’est le con qui a inventé ça ?
    Moi, je ne suis pas un sénior, je suis un vieux qui a de plus en plus de mal à faire des choses, qui voit mal et qui a de moins en moins de forces et qui comprend de moins en moins vite. Les rares fois où je vais voir le médecin, je l’appelle "monsieur ou madame", et je ne suis pas un patient mais un client. Et le pire, c’est qu’ils m’ont déjà inscrit au "club", sans même me demander mon avis…

    10 juillet 2009 à 19 h 17 min
  • LE TROLL Répondre

    y a un anonyme au dessus qui ne connait rien ( ou ALORS il fait de la pub pour Roche) sur les labos,  et la recherche qui y est menée ( qu’il se renseigne sur les recherches faites chez Allard, Pfizer, Zeneca, Bristol Meyers Squibb, Beecham, Glaxo , Merck  etc… et leurs filiales pour ne parler que d’antibios…

    10 juillet 2009 à 11 h 56 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès:     "Sauf que, mon cher, le patronat licencie allègrement dès 50 ans ses salariés."

    Ce n’est pas le patronat qui licencie mais l’ensemble des benêts qui créent les conditions de la dégringolade des valeurs, ce qui produit le dérèglement de tous les échanges dont les échanges matériels. Et Jaurès est bien plus efficace qu’il ne l’imagine pour développer le chômage quand des millions de Jaurès reproduisent des raisonnements qui restent au niveau de la forme et de l’intérêt immédiat  plutôt qu’au niveau d’un raisonnement de fond sur l’avenir de l’entreprise.  Ce sont les jaurès qui, pour légimiter leur jalousie intime et leur vision politique réductrice, ont affaibli les salariés au moyen du syndicalisme politicard.   En exigeant seulement des droits  plutôt que des responsabilités (gestion souple de l’avenir et adaptation aux imprévus en coresponsabilité avec la direction ) ,    les salariés se retrouvent aprés coup écartés de la gestion de leur avenir comme ils l’ont souhaité, conditionnés par leurs syndicats. Et beaucoup de dits "patrons" ont à leur tour pris le côté facile des droits du salarié mais ont abandonné le devoir du patron qui les conduisaient à être critiqués pour leur "paternalisme"!. Ils n’ont plus rien de paternalistes; cela devrait vous plaire.

      Les "patrons" ont dérivé vers le statut de salarié,  statut développé et construit par les syndicats, et dont  l’aspect moral est désastreux.   Voulez vous qu’on analyse l’immonde veulerie de ces "patrons " avec des parachutes dorés (qui tuent) , mais permis par leurs statuts de salariés, comme le vôtre, cher Jaurès? . Possible  dans un prochain post.   Il faudra bien un jour aller à l’origine de vos/nos échecs, tous permis par un désordre quasiment toujours de nature morale.

    Le patron, le vrai, pas le directeur au statut de salarié,   n’a jamais eu comme objectif de licencier mais de faire travailler pour mener ses projets, réussir et  mériter l’argent qu’il "gagne"… Généralement pour refaire d’autres projets. On ne peut d’un côté le juger gourmand et de l’autre le condamner parce qu’il restreindrait son outil de travail alors que ce serait le moyen de satisfaire sa gourmandise.  Quand il restreint l’outil, ce n’est plus son choix, c’est une contrainte.  

     

     

    9 juillet 2009 à 22 h 19 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<C’est ce que veulent le MEDEF et le gouvernement.>>
    Ces deux ne peuvent strictement rien quand l’économie ne marche plus. Car l’économie, Jaures, dépend surtout de l’initiative d’invidus. Si elle vient à manquer, car étranglée par des lois hostiles, tout s’arrête! Regardez autour de vous et comptez celles ou ceux qui veulent s’investir dans une entreprise. Comptez par la même occasion celles ou ceux qui veulent devenir fonctionnaires et vous aurez touché du doigt le problème du manque de vocations.
    Vous-même avez maintes fois argué que vous ne comptez pas faire ce pas, attendez-vous que ce soient d’autres qui le fassent pour pouvoir les critiquer quand ils réussissent et se moquer d’eux quand ils échouent?

    9 juillet 2009 à 18 h 33 min
  • Jaures Répondre

    "Allonger le temps de travail jusqu’à 67 ans me parait une meilleure thérapie que le nettoyage à l’AK47." dit Hans. Sauf que, mon cher, le patronat licencie allègrement dès 50 ans ses salariés. Commençons par travailler jusqu’à 60 ans, attaquons-nous sérieusement au chômage des senors et nous pourrons ensuite discuter de l’age de la retraite. Passer de 60 à 67 ans permettrait simplement d’étendre la période de chômage des salariés, donc de réduire les pensions. C’est ce que veulent le MEDEF et le gouvernement.

    9 juillet 2009 à 11 h 46 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Florin <<Bosser jusqu’à 67 balais, why not, après tout ! >>

    Yes, why not get one’s ass in gear? J’ai 64 balais, encore actif et je compte le rester au moins jusqu’à 67 si Dieu me prête assez de vie pour le faire. C’est vrai que dans ce pays beaucoup de gens abandonnent la partie dès que le "going gets rough"!.

    9 juillet 2009 à 7 h 12 min
  • Florin Répondre

    Hans : toujours le mot pour faire rire !

    Bosser jusqu’à 67 balais, why not, après tout ! (j’ai vu ça à NY, des pauvres épaves qui vous nettoient la table pour le p’tit déj : t’as peur de leur adresser la parole, ce sont des fantômes aux cheveux blancs).

    Seulement, on n’est pas au States : pour les patrons français, un mec de 45 ans est déjà vieux, à 50, il n’attend que la mort. Alors, 67 ans, c’est inimaginable !!! Encore une fois, les salariés finiraient par accepter, les patrons, jamais !!!

    Là où Hans a raison : il serait bien de retrouver l’esprit de l’après-guerre, quand on CONSTRUISAIT dans ce pays, et autre chose que des pistes cyclables …

    Souvenez-vous de 1962 et le retour des pieds-noirs : on a pu les loger, on a bâti des villes nouvelles, des RER, des autoroutes …

    Aujourd’hui, plus rien ! un TGV vers Strasbourg, et c’est tout. Ah, j’oubliais,  un ch’ti tunnel à la Défense, une mini-autoroute pour mini-voiturettes (interdit au plus de 2 m de hauteur). Mais à péage biensûr (3 euros les quelques km).

    9 juillet 2009 à 0 h 04 min
  • Daniel Répondre

    – Anonyme :    "Cet article amène des commentaires pour éclairer les naïfs désinformés."  

     Suivent d’excellents commentaires!.   merci à qui?

    – Moreau:  "qu’il faudra renouer avec l’espérance qui nous a fait nous relever après la guerre."  

     Ce serait bien mais la guerre posait clairement l’ennemi car l’ennemi portait un uniforme. Un ennemi clairement identifié réunit dans une même direction ceux qui le subissent.  Aujourdhui, l’ennemi est parmi nous et c’est Monsieur tout le monde avec des idées de droite ou des idées de gauche, mais avec un système de valeurs englué dans les mensonges devenus culturels donc invisibles des conscernés.   Même la notion de liberté s’est empatée avec la laisse des droits acquis et des privilèges qui sont une atteinte à la dignité et une destruction de l’esprit. Et pour l’espérance, ça part plutôt de l’esprit , pas du ventre affamé.  

    Cependant, les jeunes générations ont d’autres atouts et je crois qu’ils nous surprendront par leur façon de réduire sans violence les désordres actuels.  

    Quant au progrés "médical",  il a atteint ses propres limites. Et les progrés que pourra faire désormais la mèdecine, ce sera d’apprendre puis de nous apprendre qu’on peut vivre longuement et  en bonne santé naturellement, sans drogue. ( ce que les animaux savent faire quand on n’intervient pas pour les rendre malades!..mais c’est trop simple pour des esprits compliqués et prétentieux).   Et là, sans drogue compensatoire,  on pourra parler d’esprit scientifique et mieux , humain. Seul progrés digne de ce nom.

    Aujourdhui, le "progrés" médical, c’est d’abord un progrés pour la finance, le confort et le pouvoir personnel de tous ceux qui profitent directement ou indirectement de la manne de la sécurité sociale devenue une arme de guerre. Ne parlons pas du Conseil de l’Ordre des mèdecins narcissiques dans cette guerre hypocrite, tant il y a à dire!.  .   Mais le vent tourne et les certitudes des "grands" maitres se teintent d’humilité: ils retrouvent un peu le sens de leur "métier" à la suite d’une partie des mèdecins généralistes.  

     Ne parlons pas de l’agriculture déréglée  par l’industrie chimique et les écoles d’agriculture, et qui a fait de l’empoisonnement chimique l’arme principale de son progrés professionnel.  Et l’agriculture croit qu’elle nous "nourrit! ". Mais avec les cancers, les masques tombent et on commence aprés 50 ans à remonter aux causes.    

     

     

    8 juillet 2009 à 23 h 22 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    L’allongement de la durée de la vie est la conséquence d’une meilleure l’hygiène et d’une alimentation plus variée. On est ce qu’on mange! Je ne vois pas ce que le Medef vient faire là dedans?
    Allonger le temps de travail jusqu’à 67 ans me parait une meilleure thérapie que le nettoyage à l’AK47. Moreau a raison le seul moyen de redresser la situation c’est de retrousser les manches et de retrouver l’esprit qui animait ceux qui ont redressé la situation après la guerre.

    8 juillet 2009 à 16 h 39 min
  • Anonyme Répondre

    Cet article amène des commentaires pour éclairer les naïfs désinformés.

    Les fantastiques progrès de la médecine sont surtout des progrès technologiques mais peu de progrès techniques à part en chirurgie.  L’art de soigner les maladies stagne et s’embourbe depuis un bail alors que l’art de l’empoisonnement est florissant avec une forte baisse de la compétence des médecins.

    "En 1945, en dehors de l’insuline et de l’aspirine, il n’y avait pratiquement pas de médicament efficace. La pénicilline, le premier antibiotique sorti, était encore un secret militaire des alliés. Il ne sortait à l’époque qu’un médicament efficace tous les 3 ou 4 ans… Il en sort aujourd’hui plusieurs par mois. La sortie d’un nouveau médicament coûte environ un milliard d’euros.
    Depuis 1945, la chimiothérapie, les traitements hormonaux ou les traitements anti-coagulants sont arrivés. Ils empêchent un cancéreux ou un hypertendu de mourir. Mais ils exigent des hospitalisations fréquentes et un suivi régulier. Une journée à l’hôpital coûte bien plus cher qu’une journée dans un excellent hôtel."

    Tu parles, maintenant, il reste un dernier antibiotique de pointe (vancomycine) pour lequel les bactéries ont trouvé la parade en 3 semaines !  La recherche en antibiotiques est trop coûteuse et seul un labo (Roche) le fait encore péniblement.  Quant à l’efficacité des autres médicaments, elle est au prix fort de l’intoxication et la mort. Vu les études publiées, la médecine tue autant de gens qu’elle en sauve, si ce n’est pire !  Et vu le gaspillage dans les hôpitaux, l’emploi de médecins mercenaires étrangers peu compétents (sauf ceux des pays de l’Est) on est pas rendus.

    "Un scanner coûte plus cher qu’un avion.(…) Elle (la médecine) empêche un enfant qui naît sans cerveau de mourir et certains anencéphales atteignent aujourd’hui l’âge de 15 ans.

    Ben oui d’autant que les entreprises privées qui vendent les scan les surfacturent car c’est l’Etat ou les régions ou la commune qui payent.  Ce phénomène est connu dans toutes les administrations et l’armée.  Et permettre à un anencéphale de survivre, ça sert à quoi ?  A s’amuser avec un cobaye ?  Ou est l’éthique et la miséricorde ?

    "Les personnes âgées sont en général dans une forme de plus en plus éblouissante. Mais les capacités intellectuelles de certains s’amenuisent progressivement : ils deviennent dépendants. En 1945, les très rares personnes devenues dépendantes restaient dans leur famille où elles vivaient peu de temps. En 2009, leur nombre augmente rapidement. Leur santé exige des soins de plus en plus complexes, qu’on ne peut plus donner à domicile. Elles sont hébergées dans des maisons de retraite médicalisées. Un mois dans une telle maison coûte 3 000 euros."

    Forme éblouissante !  c’est vite dit car il y a de + en+ de légumes, véritables tiroirs à médicaments qui font le bouheur financier des labos.  Autrefois, c’est la mauvaise hygiène de vie qui tuait les gens et l’incompétence de leur famille pour des soins spécifiques mais ces soins sont désormais devenu un marché juteux à fort bénef pour de nombreuses institutions.  Bonjour les abus.

    "La naissance coûte cher. En 1945, la population de la France était essentiellement campagnarde. Les sages-femmes faisaient les accouchements à domicile. La mortalité maternelle et infantile était importante. Puis, de petites maternités, en général tenues par des sages-femmes, ont remplacé l’accouchement à domicile. La mortalité a diminué. "

    Encore un problème d’hygiène à l’origine de la mortalité infantile de l’époque après-guerre où tout manquait. Mais aujourd’hui, les obstétriciens sont de + en + rares et l’accouchement à domicile revient avec plus d’hygiène et de technique où les sages-femmes savent faire heureusement du bon job.  Dans plusieurs pays, c’est ainsi et c’est moins stressant pour les mamans et bébés.

    "Il faudrait fermer ces maternités. Mais, depuis 1945, en France, c’est le maire de la ville qui est le patron de l’hôpital. Et si le maire, pour des raisons sanitaires évidentes, décide de fermer sa maternité, de nombreux électeurs le lui reprocheront. Le maire s’oppose donc à leur fermeture, en défilant au besoin dans les rues de sa ville. C’est la Sécu qui paye…"

    C’est bien là un grand point MAJEUR de la situation et des problèmes qu’elle génère.  Quant à la SECU, qui n’a jamais évolué régulièrement depuis 1947 pour s’adapter à la nouvelle donne économique du monde, elle sera toujours déficitaire d’autant qu’avec l’AME, elle est devenue la SECU du monde entier. Mais personne ne veut le voir !   Heureusement qu’elle n’est plus obligatoire et qu’elle est devenue par la loi (2002) une mutuelle comme les autres, au choix du citoyen.

     

    Maintenant, pour les ignorants béats qui voit tout en bleu, voici quelques ouvrages édifiants :

    – Le livre noir des hôpitaux, Ed. Calman-Levy  (écrit par 3 médecins)

    – Ces médicaments qui nous rendent malades, Ed. le cherche-midi (écrit par un médecin)

    – La médecine nous tue, Ed. du Rocher

    Il va falloir que les médecins arrêtent de se regarder le nombril, d’être en autosatisfaction permanente, et acceptent de faire régulièrement leur autocritique pour évoluer au bénéfice de l’intérêt des patients.
    Et là, il y a du taf…

    8 juillet 2009 à 10 h 36 min
  • IOSA Répondre

    Voilà un article qui devrait résoudre le problème de la retraite (en partie).

    Les Français qui vont fêter leurs 81 bougies vont faire une crise cardiaque à la lecture de celui-ci et les plus âgés apprendre qu’ ils ne sont que des morts en sursit……ce qui bien évidemment devrait leur faire un choc et les emmener  subrepticiblement vers la crise cardiaque.

    Laissons faire la sélection naturelle organisée par le gouvernement….. la suppression des hopitaux et maternités en milieu campagnard. Mais demandez vous d’abord si vous vous allez vivre indéfiniment en milieu urbain et ne pas rechercher pour votre femme, vos enfants et vous même un air plus vivifiant que la pollution des villes ?

    Et si par malheur, votre choix fut la campagne, votre femme qui sera sur le point d’accoucher devra faire des kms et des kms pour trouver une place en maternité ( vous aussi, puisque vous l’accompagnez) et tant que vous y êtes ( dans l’emmerde) prévoyez la garde des enfants pour qu’ils ne manquent pas l’école ( manger aussi) durant votre absence.

    Maintenant passons au Grand Malheur, l’ accident domestique (  produit ménager par mégarde à portée des enfants, brûlures en cuisine et le summum……vous avec la tondeuse à gazon).

    Quel laps de temps est concevable/acceptable entre les soins prodigués et l’accident survenu à vos proches ou à vous même ?

    Et combien vaut une vie dans la politique des réformes à la chinoise que nos gouvernants et leurs sbires proclament pour nos familles ?

    IOSA

     

    8 juillet 2009 à 10 h 12 min
  • Moreau Répondre

    Que l’on meure debout à 81 ans plutôt qu’à 65 est plutôt une bonne nouvelle. Le problème du financement de la sécurité sociale est l’invention de financiers qui méprisent l’innovation et le travail. Rappelez-vous : On a mis en place la sécu à la libération en tant que condition nécessaire à la remise au travail de la France. "Retroussez vos manches et au boulot, sans souci de maladie, d’accident, de retraite" et l’on a rebâti une France prospère. Maintenant on dit "Préfinancez vos droits acquis" et La France disparaît sous le poids de ses dettes.
    A l’issue du règne de Sarkozy la France sera dans un tel état de misère qu’il faudra renouer avec l’espérance qui nous a fait nous relever après la guerre. Il faudra réapprendre à dire "Plus jamais ça, et plus jamais  les conditions qui nous ont conduit à une telle débâcle." 
    Le financement de la sécurité sociale et des retraites suppose que nos enfants soient plus riches que nous. Or la vanité a fait que depuis une vingtaine d’années les adultes font tout pour que les jeunes leur restent inférieurs et soumis. Combien de pères bénéficiant des revenus et de l’épargne de fin de carrière ont été les "Business angels" de leurs enfants ? Pratiquement pas. Par contre ils ont financé les extravagances de nos financiers …

    8 juillet 2009 à 5 h 31 min
  • Florin Répondre

    Bof ! On sait que ça coûte de plus en plus cher …

    M. Trémeau semble regretter le bon vieux temps où l’être humain crevait dans la force de l’âge …

    Dieu nous prête vie, et ça gène quelques énarques, et quelques barons au Médef …

    On devrait faire quoi, M. Trémeau ? Y aller au lance-flammes ? à la AK-47 ?

    8 juillet 2009 à 0 h 08 min

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