Radiothérapie meutrière désinvolture

Radiothérapie meutrière désinvolture

Plusieurs patients sont décédés dans d’atroces souffrances à l’hôpital Jean Monnet d’Épinal pour avoir été soumis à des séances de radiothérapie excessive, par suite d’erreurs de manipulation des appareils, erreurs consécutives à une mauvaise compréhension par un radiologue des modes d’emploi des machines rédigés en anglais.

Celui-ci a transmis une information défectueuse à tous ses collègues, dont aucun, apparemment, ne s’est soucié de la vérifier. Les faits se sont déroulés entre mai 2004 et mai 2005 et n’ont été connus que fin 2006, pour finalement défrayer la chronique ces jours-ci, à la suite de 14 plaintes déposées par les familles des victimes.

Cet évènement totalement scandaleux m’amène à poser quelques questions :

– Que doit-on penser d’un constructeur d’appareils de radiologie très coûteux et extrêmement dangereux, qui livre son matériel dans des pays non anglophones avec une notice rédigée en anglais ? N’aurait-il pas les moyens de faire établir pour les pays destinataires une traduction soigneusement vérifiée, pour des machines dispensant des rayons X pouvant être mortels si les dosages ne sont pas soigneusement établis ?

– Que doit-on penser d’établissements hospitaliers qui n’exigent pas de leurs fournisseurs des notices en français ?

– Et que doit-on penser de techniciens français maîtrisant imparfaitement la langue de Shakespeare et qui se contentent d’une compréhension approximative pour soumettre des patients cancéreux à des rayonnements intensifs hautement destructeurs ?

Tout cela est pire que de la négligence : c’est de la pure désinvolture, recouvrant une insouciance coupable et un mépris complet de la souffrance et de la vie des malades, qui viennent en toute confiance naïve remettre leur sort entre les mains de vaniteux irresponsables.

Le rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) sur cette affaire souligne que « les différents maillons de la chaîne sanitaire (…) ont tous successivement lâché » et que « au lieu d’être correctement appréciés, les effets de l’accident ont été constamment minimisés ».

Suite à l’intervention du ministère de la Santé, le service de radiothérapie de l’hôpital a été fermé et les trois principaux responsables ont été « suspendus ». Cela signifie quoi ? Le service ayant été fermé, je vous parie qu’ils sont tout simplement en chômage technique, c’est-à-dire en congé payé. Or, étant donné qu’ils font l’objet de plaintes pour quatre homicides involontaires et qu’en l’occurrence leur « présomption d’innocence » est nulle, ils devraient être en prison dans l’attente du procès.
Ce qui aurait pour effet immédiat d’inciter tous les radiologues de France à vérifier de près leurs appareils et leurs notices. Mais je serais surpris que les mages d’Épinal soient sanctionnés davantage que ne le fut le juge Burgaud.

Au « pays des droits de l’homme », tous sont égaux devant la loi, mais, de toute évidence, certains sont plus égaux que d’autres… Or, tandis que ces médecins meurtriers sont seulement « suspendus », par ailleurs, une doctoresse et une infirmière ont été traînées devant une cour d’assises, parce qu’elles ont abrégé les horribles souffrances d’une patiente cancéreuse en phase terminale qui les suppliait de l’aider à partir vers un monde meilleur.

Approuvées et soutenues par la famille de la décédée, ces femmes compatissantes et courageuses ont été lâchement dénoncées par leur propre directeur. Il est vrai que cette lâcheté n’a d’égale que celle de nos députés qui, à l’unanimité moins trois abstentions, ont voté la criminelle loi Leonetti, qui permet seulement de « laisser mourir » (de faim, de soif ou de souffrance) et non d’aider à mourir, faisant fi de l’immense majorité des citoyens français qui se déclarent favorables à la légalisation de l’euthanasie volontaire (87 %, sondage Sofres de mars 2007).
La doctoresse, qui aurait dû être relaxée avec les félicitations du tribunal, a été condamnée à un an de prison avec sursis « pour le principe ». Sachant qu’une peine avec sursis devient exécutoire s’il y a récidive, la condamnée devra obligatoirement laisser agoniser dans la torture son prochain patient incurable si elle ne veut pas se retrouver au cachot. La Justice immanente voudrait que ce patient se nomme Leonetti

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Comments (19)

  • Dr Joseph WATINE Répondre

    1) Dans cette affaire, les responsables ne sont pas des radiologues mais un radiophysicien (non médecin) et surtout plusieurs radiothérapeutes (médecins). 2) S’il est vrai que l’absence de véritable sanction pour les médecins (voire le radio-physicien) serait un gros problème moral dans cette affaire (si aucun d’entre eux ne va en prison, cela serait anormal pour de tels empoisonneurs, quand on sait que de simples voleurs peuvent y être condamnés), le principal autre problème moral/éthique que cette affaire soulève (et que vous omettez de mentionner), est que les patients victimes n’ont pas été informés, ni recherchés systématiquement, alors que leur nombre relativement faible aurait permis de le faire aisément. C’est surtout ce dernier point qui justifierait à lui seul la prison, comme dans l’affaire du sang contaminé où au moins le dr Garetta avait été envoyé un an derrière les barreaux.

    10 avril 2007 à 0 h 29 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    L’ensemble des très bons commentaires de cet article de Pierre LANCE apporte l’éclairage nécessaire sur ce scandale hospitalier de radiologie à Epinal, puisque nous sommes (et resterons probablement longtemps) en l’absence de toutes les données des « enquêtes » spécifiques lancées sur ce cas.

    Je voudrais cependant revenir sur LE point FONDAMENTAL de l’article, passé inaperçu des commentaires, pourtant extrêmement judicieux développés jusqu’ici .

    Pierre LANCE nous a en effet gratifié une nouvelle fois d’un article doublement exceptionnel.

    Son analyse du scandale d’Epinal est simple, clairvoyante, et convaincante. Tout le monde l’a vu.

    Comme très souvent chez LANCE, militant-idéologue né, cette bonne première partie lui permet de cacher dans son dos LA pierre de la semaine (lance-pierre) et sans crier gare de nous asséner le véritable coup de massue paléolithique de son credo mortifère dans une deuxième partie désastreuse qu’il présente pourtant comme venant en parfaite continuité logique avec la première.

    Il n’existe aucun lien entre la faute radiologique et l’euthanasie. Au contraire, il y a une énorme rupture de continuité, une faille géologique, un défaut rédhibitoire dans toute analyse Lancienne de bon sens car il essaie systématiquement de profiter de l’élan légitime acquis pour déboucher à pleine vitesse, mais sans klaxonner, dans l’un de ses projets éthiques favoris, seuls véritables sujets de l’article, pilules mortelles administrées dans le jus d’orange du départ.

    Où se situe le problème? LANCE est un sorcier (celtique de son propre aveu).

    La sordide vérité est que la médecine Lancienne est atroce et inhumaine.

    Militant actif de la grande faucheuse, et non-médecin, LANCE prodigue ses bons conseils aux radiologues, alors qu’il ne sait pas sur quel socle dur s’appuie l’idée-même de médecine. Le seul roc possible d’encrage de la médecine est le credo que SEULE LA VIE DOIT ETRE DEFENDUE. Tout le reste est finasseries, sophismes, ruse, boniment et haute trahison. La vie est le plus grand combat humain. Aucun des autres combats humains n’est possible sans la vie, dans TOUTES ses manifestations, du bébé à naître au vieillard sénile, en passant par l’handicapé, l’athlète glorieux Michaël PHELPS, le dernier prix Nobel de Physique, monsieur TOUTLEMONDE ou Pierre LANCE.

    Aucune compromission, concession n’est possible avec l’anti-vie, le retour à la matière, la mort. Personne ne fait alliance avec la mort, surtout pas celle des autres, sans perdre sa dignité d’être humain.

    La non-douleur, la baisse des coûts, la soi-disant « dignité » de façade, la commodité des bien-portants, l’absence de caca des malades, la cessation des hurlements de démence ou de désespoir, l’élimination des déchéances physiques et intellectuelles, la fuite devant d’interminables calvaires journaliers, ne peuvent se résoudre par la solution finale, le meurtre, aussi radicalement efficace soit-il.

    On achève bien les chevaux alors pourquoi pas les hommes?

    Dans la logique Lancienne, je propose très sérieusement d’euthanasier Pierre LANCE, « de son vivant », (car qui est jamais euthanasié « de sa mort » ?), afin d’abréger les souffrances de très nombreux lecteurs de 4V, et probablement de booster enfin sérieusement les ventes de ce courageux petit journal qui souffre plus que de raison du prosélytisme de pacotille du pétaradant Pierre LANCE, sur certaines questions éthiques qui le dépassent décidément trop.  

    Luc SEMBOUR

    [email protected]

    30 mars 2007 à 14 h 19 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Merci à tous de ces commentaires très constructifs qui apportent à mon article de nombreuses informations complémentaires. A Saint-Tex : Merci de votre coopération. Mais pitié pour la langue française : Ecrivez QUELLE QUE SOIT votre profession de santé, et non pas “quelque soit”. On voit maintenant cette faute partout, y compris dans les journaux, et cela me fait peine… A Jean-Claude Thialet : l’ancien CRS dont vous parlez, en l’occurrence Gérard Weidlich, devenu Président du CIRIS (Centre d’Innovations, de Recherches et d’Informations Scientifiques) fut tiré d’affaire par les produits de Mirko Beljanski (diffusés aujourd’hui dans le monde entier par Natural Source à partir de New-York) et non par le silicium organique G5 de Loïc Le Ribault, bien que celui-ci aurait sans doute pu lui être très bénéfique aussi.

    28 mars 2007 à 0 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    les responsables ne sont pas des radiologues mais un radiophysicien (non médecin) et surtout plusieurs radiothérapeutes (médecins) s’il est vrai que l’absence de véritable sanction pour les médecins serait un gros problème moral dans cette affaire (si aucun d’entre eux ne va en prison, cela serait anormal pour de tels empoisonneurs, quand on sait que de simples voleurs peuvent y être condamnés), le principal autre problème moral/éthique que cette affaire soulève (et que vous omettez de mentionner), est que les patients victimes n’ont pas été informés, ni recherchés systématiquement, alors que leur nombre relativement faible aurait permis de le faire aisément. C’est ce dernier moint qui justifierait la prison, comme dans l’affaire du sang contaminé où au moins le dr garetta avait été envoyé un an derrière les barreaux

    27 mars 2007 à 16 h 33 min
  • SAS Répondre

    La loi sans la force est pire déraison que la force sans la loi……car a quoi me sert-il d’avoir raison si celui qui a tord me tue ???

    aux trouduculcrates,bavasseux,congressites,politicards,venarables et autres manches à couille de notre ripoublique bananière….

    amen sas spécialiste es-science es-blabla

    25 mars 2007 à 15 h 54 min
  • SAS Répondre

    La loi sans la force est pire déraison que la force sans la loi……car a quoi me sert-il d’avoir raison si celui qui a tord me tue ???

    amen sas

    25 mars 2007 à 15 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Ce que vous dites tous est bel et bon, mais vous allez chercher midi à 14 H derrière la pendule.

    Si les manipulateurs de ces appareils maîtrisaient l’anglais comme tout bon scientifique le doit puisque c’est la langue référence dans ce domaine et c’est comme ça, les accidents n’auraient pas eu lieu ; à moins qu’en plus, il y ait eu une incompétences notoire des dits spécialistes.

    Et si ces appareils étaient manipulés par un duo ingénieur/médecin, la compétence aurait eu une meilleure assurance.

    Maintenant, vous pouvez toujours commenter et dériver à qui mieux mieux, mais celà ne change rien à cette réalité de base très évidente et qui est même la clé de cette tragédie.  Ce qui ramène la radiothérapie à ses débuts tatonnants…  Adieu le bénéfice de la technologie.

    25 mars 2007 à 14 h 37 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Voici le commentaire d’un lecteur reçu à mon adresse. A comparer avec celui de de Sed.. Je maintiens pour ma part qu’il appartient au fabricant de veiller à la bonne compréhension de ses notices. Les règlements sont une chose. Mais la justice, la probité et la responsabilité sont plus importantes. PL Les dernières informations sont pires que celles connues quand vous >> avez rédigé votre article . >> Ayant été directeur industriel d’une société dont les usines >> travaillaient dans le cadre des normes ISO , >> je ne peux croire que le fournisseur des appareils incriminés n’ait >> fourni qu’une documentation en anglais >> car une des impositions de nos clients étrangers étaient de leur >> fournir la documentation concernant les >> produits livrés dans leur langue . >> Par ailleurs de tels équipements complexes ne sont mis en service >> qu’après une formation chez le constructeur >> puis à l’occasion de leur mise en route chez l’utilisateur. Les >> représentants en France de ces constructeurs sont >> des techniciens expérimentés qui savent veiller au bon transfert du >> savoir-faire indispensable à la bonne utilisation. >> Je me souviens de la mise en service dans une de nos usines d’un >> accélérateur linéaire de 8 MeV venant de Suisse >> capable de radiographier des pièces en acier de 50 cm d’épaisseur. >> Elle avait été réalisée comme indiquée ci-dessus . >> Quant aux doses exagérées reçues par les patients , il y a >> visiblement absence de système d’assurance de la qualité >> dans cet hôpital. Dans un tel système , il faut d’abord rédiger une >> fiche technique qui décrit comment telle ou telle >> opération sera réalisée . Le document correspondant est signé par , >> dans l’ordre , le rédacteur , le vérificateur puis >> l’approbateur . Quand cette fiche est employée, son utilisateur qui , >> par ailleurs doit être qualifié pour réaliser une telle >> opération , signe un PV sur lequel il reporte les valeurs des >> principaux paramètres enregistrées lors de cette utilisation. >> Le responsable du service vérifie chaque jour qu’il n’y a pas >> d’erreur , de dérive etc … >> En outre , l’opérateur doit avoir près de son poste de travail une >> copie de la fiche technique et une copie de son >> certificat de qualification en cours de validité , bien sûr. Ces >> copies sont consultables par toute personne habilitée. >> Enfin , des audits d’assurance de la qualité sont organisées >> périodiquement soit en interne soit par des organismes >> habilités . >> Ces pratiques sont celles exigées par les industriels depuis plus de >> 30 ans dans la construction automobile , l’aéronautique, >> la construction de centrales électriques ( nucléaires , >> hydrauliques , thermiques ) , l’armement , la construction navale >> etc… >> >> Les embryons congelés surgissant des congélateurs d’hôpitaux >> parisiens montrent que tous nos médecins ne sont pas entrés >> dans le monde de l’assurance de la qualité et de la traçabilité. >> >> J’apprécie beaucoup vos articles . >> Meilleures salutations. Henri Giraud >>

    24 mars 2007 à 8 h 32 min
  • Jan-Claude THIALET Répondre

    23/03/07    – "Les 4-Vérités" –

    Délibérément ou non, par sa relation de ce que l’on devrait appeler "L’AFFAIRE D’EPINAL" – comme il y a eu une AFFAIRE D’OUTREAU – Pierre LANCE a montré toute la déliquesnce dans laquelle se trouve aujourd’hui LA FONCTION PUBLIQUE. Une Fonction Publique où, par le rôle tout puissant des syndicats qui empêchent que des sanctions frappent les fonctionnaires ou assimilés qui commettent une faute dans l’exercice de leur fonction. Il est vrai que les syndicats ont beau jeu de dire qu’ils sont à bonne école avec, par exemple, l’affaire de la contamination du sang (où les "responsables politiques n’étaient pas coupables"), aussi bien que dans toutes les "affaires" qui éclaboussent périodiquement certains élus de haut niveau qui échappent à la prison, et sont condamnés à des peines insignifiantes, et jamais à l’inégibilité à vie, contrairement aux petits déliquants auxquels leur "casier judiciaire" interdit l’accès à … la Fonction Publique.

    Comme toute république bananière, la Cinquième Réublique est celle de l’irresponsabilité généralisée : du haut en bas de la chaîne de l’Etat. Comme si l’on s’y tenait par la barbichette. Et c’est ainsi que les Syndicats (que les contribuables financent sans en avoir toujours conscience) en sont tellement persuadés que, comme cela se pratique dans la Maffia qui "protège" ceux qu’elle appelle ses "soldats", ils s’enflamment dès lors qu’on fait mine de sanctionner un des leurs….

    J’en suis tellement persuadé de cet étatt d’esprit que, chaque fois que j’ai à attirer l’attention soit de la Direction du METRO soit de la Poste (pour ne citer que ces deux exemples) sur les manquements d’un de ses collaborrateurs, je prends toujours la précaution de demander qu’aucune sanction ne soit prise en expliquant que je ne voudrais surtout pas risquer qu’une grève vienne à pénaliser les "usagers".

    Mais, pour en revenir à l’AFFAIRE D’EPINAL, il faut concenir qu’elle est hyper-grave dans la mesure où elle révèle au grand jour  tout une chaîne de ce que dans le jargon de l’Administration, on appelle des dysfonctionnements. Des dysfonctionnements qui ont fait, on l’apprend aujourd’hui, au moins 24 victimes gravement atteintes, sans parler des quatre morts. Des dysfonctionnement qui mettent la lumière sur la prétention et le mépris dont font preuve des gens qui, parce qu’ils sont investis de pouvoirs sans les responsabilités et la compétence qui va avec,  traitent avec mépris aussi bien les agents placés sous leur autorité, que les aspects techniques de leur fonctions, et que les patients qui peuvent être victimes de leur incompétence.

    Vu du "privé", il paraît étonnant que le responsable des achats du matériel hypersophistiqué acquis par l’Hôpital JEAN-MONNET d’EPINAL n’ait pas exigé du founisseur outre des notices d’utilisation en Français, une formation et une prise en main du personnel chargé de s’en servir (ce qu l’ont fait, dans les pays prétendus en voie de formation qui, lorsqu’ils achètent par exemple des avions exigent que le pays fournisseur prennent en stage de formation les personnels qui auront à les piloter et à les entretenir). Apparemment, cette procédure n’a pas cours dans l’Administration hospitalière…. Le pire étant qu’il ne se soit pas trouvé (du moins à ma connaissance) un seul "manipulateur" qui, confronté à un matériel apparemment hypersophistiqué (1), pour oser avouer qu’il ne se sentait pas capable de le piloter, soit par manque de formation, soit, tout simplement, par manque de connaissances suffiisante des subtilités techniques de l’anglais.  

    Et si "l’amont" a foiré à tout les niveaux, que dire de ce qui s’est passé en "aval" une fois qu’ont été constatés les premiers "dégâts" que j’oserai qualifier "d’hyper-collatéraux", dans un domaine – celui de la "chimio" (2) –  où  "dégâts collatéraux" ne se comptent plus… La panique ? ou le "ce n’est pas moi, c’est l’autre"  généralisé ? ou encore,  "c’est cette foutue machine à laquelle on ne comprend rien" ? Quel Nicolas SARKÖZY, quelle Marie-Ségolène ROYAL ou que François BAYROU qui chaque fois qu’on les interroge sur un problème ont leur solution, osera dénoncer ces carences "administratives" ?

    Il faudrait assurément qu’ils commencent par reconnaître les "dégâts" provoqués dans tous les domaines par les carences et l’incompétence de l’UMP, du PS et de l’UDF partout où, depuis des lustres, ils exercent le pouvoir dans tous les Ministères; A commencer par la SANTE. Domaine où l’on ne compte plus les mortelles bévues. Pas seulement en matière de transfusion sanguine.

    Le premier à devoir faire repentance étant assurément Nicolas SARKÖZY qui, au MINISTERE DE L’INTERIEUR, a donné toute la mesure de son incapacité à résoudre, autrement qu’en menaces verbales, le problème de l’insécurité. Les deuxième et troisième étant François BAYROU et Marie-Ségolène ROYAL où leur passage à l’EDUCATION NATIONALE a montré la mesure de leur incompétence comme en a témoingé la semaine dernière sur RTL Claude ALLEGRE.

    D’autres AFFAIRES d’EPINAL existent comme autant de bombes à retardement. Comme l’ont été  en d’autres temps, l’affaire de l’amiante (dont on avait constaté les dangers dès le début du XIXème siècle) ou des transfusions sanguines. Ainsi des semences OGM dont, déjà en ARGENTINE (où 50% des terres cultivables sont plantées en soja transgénique), on constate les dégâts irrémédiables qu’elles ont provoques sur les sols. Quand on sait que, sous la pression de "BRUXELLES" le Ministère de l’Agriculture français, vient d’auroriser la culture de maïs transgénique en pleine terre…. Lorsqu’éclatera la "bombe OGM", il faut être certain que, comme cela vient de se passer à l’hôpital d’EPINAL, tout sera fait pour sinon étouffer l’affaire, du moins diluer les responsabilités.

    Pour les OGM, il est vrai, ce sera la faute "à BRUXELLES", personne, parmi les électeurs/électrices  n’ayant l’idée le mauvais goût de demander qui a eu la responsabilité de donner tous ces pouvoirs à "Bruxelles". A commencer sans doute par Dominique VOYNET et Noël MAMERE, tous deux "européïstes  concaincus". Au fait, qui dirige réellement à Brxelles, sinon une armée de fonctionnaires irresponsables ? Et qui, parlmi les participants à ce "forum" ont voté "OUI" à Maastricht, oui au referendum qui voulaitt, pas le biais d’une prétendnue Constitution, donner encore  plus de poiuvoirs à BRUXELLES et à ses fonctionnaires….européens ? On le voit, tout se tient !

    Voilà certes qui nous mène loin des malheureuses victimes d’EPINAL mais si cela devait servir de leçon à toutes celles et à tous ceux qui soutiennent les gens qui nous gouvernent en les ramenant régulièrement au pouvoir ou qui, même lorsqu’ils se plaignent d’être "pris en otage" par certaines grèves, donnent finalement raison aux grévistes dès qu’on leur tend un micro…

                       Bon dimanche de réflexions, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1)acheté sans doute à grand frais avec l’argent des constribuables par un hôpital qui voulait sans doute être "à la pointe du progrès technique" dans un monde où la médecine s’industrialise au fur et à mesure qu’elle perd de son humanité et que se creuse le déficit de la Sécurité Sociale. On le sait, "LA SANTE N’A PAS DE PRIX !" Pas même celui de la bêtise criminelle …

    (2) cela me fait penser au livre d’un nageur-sauveteur CRS ayant attrapé le Sida  en faisant du bouche-à-bouche à un noyé. Alors qu’il débutait une "chimio", il avait eu l’idée de recourir au "silicium organique" de Loïc LE RIBAULT. Constatant les étonnants progrès de son malade, alors que la "chimio" le cancérologue, furieux de cette "concurrence" (naïvementavait, le CRS lui avait parlé de son "traitement" hors Faculté) avait délibérément ordonné à la radiologue d’augmenter massivement les doses, au risque de mettre en péril la vie qui n’avait dû qu’à la Providence et au silicium

    23 mars 2007 à 23 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    J’ai oublié de préciser que depuis pas mal d’années, il y a un duel en radiologie dans les hôpitaux.  En effet, les ingénieurs affirment être les euls à maîtriser le matériel et les médecins affirment leur emprise total et légitime sur le matériel.  Ainsi, les médecins se placent au dessus de tout le monde en se croyant aussi ingénieur, bref, avec un savoir universel donné par leur doctorat.

    Les ingénieurs (j’en connais) maîtrisent leur matériel, c’est clair, mais ils se font évincer des salles de radiologie par les médecins parce qu’ils emp^ètent sur leurs plates bandes….  Total : ce qui devait arriver arriva.

    Il serait normal que les ingénieurs se réservent le maniement du matériel et son réglages (complexe et fin actuellement) tandis que les médecins s’occupent d’interpréter les images ou calculer avec les ingénieurs les quantités de radiations et le temps d’irradiation des tissus. 

    Les ingénieurs que je connais me racontent toujours que les médecins ont du mal à régler le matos et que le rendement financier prime toujours avant tout, même de façon éhontée. Certes, tous les radiologues ne sont pas ainsi mais sont alors une petite minorité.  il ne faut pas oublier que les radiologues ont, loin devant le peloton de leurs confrères, les plus hauts revenus en médecine vis à vis d’une responsabilité limitée. Notez aussi que les radiologues délèguent pas mal le maniement de leur matériel à des manipulateurs en radiologie, sortes d’infirmiers spécialisés.

    Et dire qu’il existent d’autres moyens de soigner les tumeurs sans irradiations…

    23 mars 2007 à 18 h 09 min
  • SAS Répondre

    A mr lance……le code du commerce est très précis en france il est interdit de vendre du materiel sans que les note explicative soit dans la langue de molière…..SAUF LE DOMAINE MEDICALE ou pour les afficionados initiés à qui la loi ne s’applique jamais…..

    CETTE MACHINE N4AURAIT PAS DU OU PU RENTRER SUR LE TERRITOIRE EN TEMPS NORMAL ET EN APPLICATION DU DROIT……

    Un procureur de merde : pascal m’a dit un jour……MAIS VOUS SAVEZ MR…… la justice n’est contreignante que pour ceux qui la respecte et l’applique…..

    IL AVAIT TOUT DIT……

    sas

    23 mars 2007 à 16 h 39 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour Sed.

       L’étonnement que vous manifestez dans le § 1 de votre post est tout à fait légitime. Toutefois, pour avoir souvent eu l’occasion de négocier avec des constructeurs étrangers, je peux vous citer deux situations difficiles:

    > Cas du constructeur qui met sur le marché un matériel de pointe conçu par lui et protégé par un brevet international. Dans ce cas, la concurrence est quasi inexistante.

       Position en béton pour lui. Comme m’a dit un jour un grand constructeur d’outre Rhin: " Monsieur , ce n’est pas un matériel que je vends, c’est un matériel qu’on m’achète ! " . La nuance est de taille car elle situe tout à fait le sens dans lequel s’opère le rapport de force lorsqu’on veut profiter des dernières avancées de la technologie.

    > Cas du constructeur qui refuse obstinément de déroger à ses conditions unilatérales de vente, lesquelles ne prévoient pas d’autre possibilité qu’une vague notice en langue anglaise, mais qui, en revanche, vous propose une formation de votre personnel en fixant les pré requis et le montant, …… confortable pour lui, …… sans garantie de résultat pour autant, puisqu’il aura par définition bien expliqué, c’est le personnel formé qui aura mal compris si d’aventure il y a un problème par la suite.

       Aussi, je rappelle la règle de base édictée par la cour internationale de La Haye: " En commerce international, chacun s’exprime dans sa langue d’origine et délègue à un traducteur agréé la responsabilité de traduire les réponses qui lui sont adressées. Celui qui prend la responsabilité de s’exprimer dans la langue de l’autre reconnaît de facto qu’il en maîtrise toutes les nuances et en assume toutes les conséquences juridiques." Il convient de toujours se souvenir de ce principe lorsqu’on négocie, et ce n’est pas parce qu’on vend du matériel médical que l’on est un philantrope.

        " que doit-on penser d’un acheteur  d’appareils de radiologie très coûteux et extrêmement dangereux, qui se fait livrer son matériel sans mode d’emploi? " …… Excellente question. Lorsqu’il part en négociation, l’acheteur perd parfois de vue qu’il dispose de deux atouts majeurs:

    1 ) – Il a l’argent, et c’est son argent qui interesse la partie adverse. Tant qu’il n’a pas conclu, la somme ne bouge pas de côté.

    2 ) – Dans la mesure où la partie adverse est intransigeante ( cas évoqués ci-dessus ) Il lui reste in fine la possibilité de NE PAS ACHETER.  A quoi sert d’être propriétaire d’un matériel de pointe dont on ne maîtrise pas le maniement ? …… mieux vaut encore s’en remettre aux techniques obsolètes produisant au moins des résultats que l’on domine.

       Si les constructeurs ont une stratégie de vente, les acheteurs ne sont pas exempts de développer leur stratégie d’achat. Les Français ont, à cet égard, un immense problème: nos écoles, dites de commerce ( elles fabriquent moult comptables et financiers ) orientent majoritairement la formation de leurs étudiants vers la vente, beaucoup moins ( voire pas du tout ) vers l’achat. Le résultat est que les contrats d’achats sont souvent négociés par des techniciens qui ne sont pas formés à la pratique ( pas de notion juridique, pas de formation à la négo, ) et qui surévaluent les critères techniques lors des transactions.

       …………….. et croyez moi, …….. je sais de quoi je parle ! …… j’ai cotoyé beaucoup de ces " acheteurs " improvisés qui faisaient le bonheur des vendeurs aguerris, et tout cela, la plupart du temps, …. à l’insu de leur plein gré !

       Faut-il que la France soit extrêmement riche pour se permettre toutes les choses qu’elle se permet avec autant de désinvolture ! …………….. mais pour combien de temps encore ?

      

    23 mars 2007 à 15 h 57 min
  • Sed Répondre

    «Que doit-on penser d’un constructeur d’appareils de radiologie très coûteux et extrêmement dangereux, qui livre son matériel dans des pays non anglophones avec une notice rédigée en anglais ? N’aurait-il pas les moyens de faire établir pour les pays destinataires une traduction soigneusement vérifiée»

    NON.  Livrez votre matériel en Bulgarie ou en Slovénie. A qui revient de traduire la notice? A un spécialiste bulgare ou un spécialiste slovène qui en connaît bien l’utilisation. Où risquez-vous de le trouver, ce spécialiste? A Houston au Texas où à Sofia en Bulgarie? A Oxford en Angleterre ou à Ljubljana en Slovénie?

    A contrario, que doit-on penser d’un acheteur  d’appareils de radiologie très coûteux et extrêmement dangereux, qui se fait livrer son matériel sans mode d’emploi?

    Que devrait-on penser d’un hôpital  qui  irait acheter un tel matériel en Chine,  libellé en chinois,  mode d’emploi en chinois, pour économiser la moitié du prix d’un matériel équivalent fait en Suisse francophone? Qui faudrait-il blâmer? Le fabricant chinois?

    23 mars 2007 à 7 h 59 min
  • jean loup cuisiniez Répondre

    Le communiqué du ministère de la santé du 12 octobre 2006 parle de logiciel peu ergonome le communique du ministère de la santé du 6 mars 2007 reconnait que le logiciel était en anglais, sans traduction. Le communqiué precise que cela est interdit par la loi Toubon et que les contrevenats s exposent à des poursuites judiciaires . Qui a équipé l hopital de logicielen anglais ? qui a réclamé l applicaion d ela loi Toubon dans cet hopital ? Qu’ont fait les syndicats présents dans cet hopital ( FO et CFDT ) pour veiller à l application du code du travail ( Loi Toubon incluse dans le code du travail ) Rien . Il faut un tel accident mortel pour que le ministère de la santé demande l’application de la loi Toubon qu il ignorée pendant des années … De plus les utilisateurs ont accepté de travailler sur des outils normés dans une langue étrangère . En fait ils croyaient comprendre . sinon ils auraient réagi. La non application de la loi Toubon à Epinal pose le problème du devenir de la langue française dans le monde du travail . Il aura fallu des morts et des familles endeuillées pour que ceux qui depuis des annéees luttent dans les entreprises pour le droit de travailler en français en France soient pris aus éerieux : Exiger de travaille en français en France , cest aussi une question de sécurité . ( langue de l utilisateur ) La Directive Européenne du 14 décembre 1978 art 30 , intégré au traité d Amsterdam , inclus dan scelui de Maastricht a acté l abandon des langue snationales au profit d une langue facilement compehensible par le plus grand nombre . Deux jugements de la cour de justice européenne ont précisé en 1999 ce qu il falliat comprendre par cette conception de 1978 : la langue facilement comprhensible par le plus grand nombre est l’anglais . En 2000 ou 2001 ( à vérifier ) la France a acceptépour éviter les foudres de Bruxelles que des lors qu un produit ou un bien de consommation pouvait être libéllé dans une ou plusieurs langues . La notion de “une langue” n’oblige pas au français en France . L’ Etat Français a accepté ainsi tacitement de ne plus imposer le français en France. Nos concitoyens ne le savent pas . En s’équipant de logiciels en langue anglaise l’hopital d Epinal était tout à fait dans son droit … communautaire . La directive de 1978 sur l étiquetage a produit ses effets 20 ans plus tard … La Loi Toubon étant postèrieure au Traité de Maastricht , elle est illègale au regard du droit communautaire . Ce n est pas un communiqué du ministère de la santé qui donnera la place du franaçis en France mais la conscience populaire … Cordialement Jean Loup Cuisniez

    22 mars 2007 à 22 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Je n’ai pas fini…

    Quant aux patients, ils sont pris pour de simples numéros et ça ne s’arrange pas non plus.  Il y a trop de condescendance du corps médical envers eux, sauf rares exceptions.

    Aussi, j’approuve Pierre Lance quand il essaie de réveiller le public qui, hypnotisé par l’aura trop souvent frauduleux des médecins, ne voit pas la réalité et continue d’accepter une médecine aussi aléatoire.  Je viens de voir une patiente encore aujourd’hui dont la belle fille a perdu son bébé à cause de la négligence d’un obstétricien.  Cette famille est fracassée depuis les parents du malheureux bébé jusqu’aux grand-parents.  Cependant, le médecin a pris de haut le père lorsque celui-ci lui a demandé des comptes : mal lui en a pris car le père, fou de douleur (un mastard de 1m88) l’a littéralement explosé, massacré et envoyé aux urgences.  Plainte a été déposée par ces pauvres gens mais aucune nouvelle de l’autopsie du bébé ni du dossier, et ce depuis plus d’un an…

    Conclusion : occupez-vous de votre santé, soignez là de façon à ne jamais voir un médecin (sauf accident) ou aller à l’hôpital.  Voyez des ostéopathes, des chiropraticiens, des homéopathes, des acupuncteurs et demandez leur de vous aider à optimiser votre potentiel santé, ça vaudra mieux pour vous.  Malheur à ceux qui négligent leur santé.

    22 mars 2007 à 18 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    Excellent article.  Pierre Lance excelle dans ce genre de démo.  Il est dommage qu’il soit peu écouté dans les médias en France sur le sujet (cf. "Savants maudits, chercheurs exclus").  Mais dans ce pays de bourrins, on comprend…

    Il est inacceptable que des praticiens de santé ou des scientifiques Français ne maîtrisent pas la langue anglaise.  Ce n’est pas aux fabricants de matos d’être obligés de publier leur notices et logiciels en Français. C’est aux utilisateurs de maîtriser l’anglais qui est la langue de référence dans le monde scientifique. Point barre.  Pas la peine de faire pipi par terre et se rouler dedans en faisant un caca nerveux, c’est comme ça.  Lors d’un congrès de médecins au Texas, il y avait 400 praticiens dont 30 Français et parmi les 30, 4 seulement comprenaient bien ce qui était expliqué par les intervenants !!!  Les autres étaient là… en vacances.

    En tant que praticien de santé, chercheur conférencier et multi diplômé des USA (dont un CES de radiologie), je suis stupéfait de ces bavures que je nomme négligence et nullité crasse.  Parce que les nuls, il y en a un sacré paquet en France, hélas, et ça ne va pas en s’arrangeant, surtout quand on connaît comment se passe les études, notamment en première année. Par contre, il y a des bons mais qui se cachent de la jalousie (normal en France) de leurs autres confrères qui ne leur font guère de cadeaux.  Et cet Ordre des médecins de construction nazi-pétainiste qui perdure en France… un vrai scandale, une vraie mafia.

    Il faut savoir aussi qu’aux USA, quelque soit votre profession de santé, vous avez, après votre doctorat, à obtenir une licence d’Etat pour exercer dans un Etat donné, et cette licence nécessite des remises à niveau par congrès ou séminaires annuels obligatoires pour être renouvellée chaque année.  En France, le ministère a proposé la même chose mais celà a soulevé un tollé du corps médical qui a refusé.  En France, vous avez votre doctorat, et plus de remise en question ni de mise à jour obligatoire jusqu’à la retraite…

     

     

    22 mars 2007 à 18 h 34 min
  • COZE Répondre

    Monsieur, ."

      Après un excellent article, je regrette de vous déranger pour un détail, mais les malades n’ont pas une  "confiance naïve" en leur médecin. Un malade a rarement le choix de s’en remettre à un médecin s’il veut recouvrer la santé. Il ira vers celui ou vers l’établissement dont le nombre de réussites est élevé, sans oublier (à moins d’être effectivement naïf) que le risque n’est pas nul. Voilà pourquoi je parlerai plus d’une confiance craintive, qui, dans son expression, se rapproche de la soumission, mais une soumission obligée.

    Bravo pour votre article !

    Cordialement

     

    22 mars 2007 à 14 h 12 min
  • grepon le texan Répondre

    Un detail parmi un million d’atures!

     Les problemes des malades et ceux qui s’occupent d’eux se multiplient mechaniquement, tout betement merci au socialisme, a la planification centralisee.   C’est gratuit, donc c’est devenu de moins en moins bien et va continuer a approcher un niveau du tier monde, comme c’est deja le cas en Angleterre ou le Canada.   

    Pourquoi, quand Pierre Lance, suppose etre liberale, meme libertarien, nous ecrit des problemes de la sante et la secu, ou la recherche medicale franchouille, etc, il n’ecrit pas tout betement que c’est la faute a la socialisme?    C’est evident.  Bastiat, Hayek, Friedman ont explique la chose.  La realite a demontre maintes fois partout sur la planete comment ca merde ineluctablement, quand les soins sont nationalise et "gratuit".

    22 mars 2007 à 5 h 24 min
  • Gérard Pierre Répondre

       Aprés la seconde guerre mondiale, les campagnes françaises étant dévastées, un fonctionnaire zélé du ministère de l’agriculture s’avisa de commander des milliers de quintaux de blé aux USA, grenier à blé du monde d’alors. Le brillant jeune homme, se targuant de posséder la langue de shakespeare, passa contrat en langue anglaise et commanda des tonnes de …… corn, ce qui, dans l’état où sa commande attérit, signifiait maïs et non pas blé. La France reçut donc les céréales correspondant à cette appelation et interpella la cour internationale de la Haye qui débouta sa requête au motif suivant:

    -> En commerce international, chacun s’exprime dans sa langue d’origine et délègue à un traducteur agréé la responsabilité de traduire les réponses qui lui sont adressées. Celui qui prend la responsabilité de s’exprimer dans la langue de l’autre reconnaît de facto qu’il en maîtrise toutes les nuances et en assume toutes les conséquences juridiques.

       Les Français les plus agés se souviennent avoir mangé pendant des mois, à la suite de cela, un assez curieux pain jaune.

       Voila pour la règle de base. Pour avoir pratiqué le commerce international pour le compte d’un grand groupe industriel, comment les choses se passent-elles en réalité ?… Tout est dans le rapport de force entre l’acheteur et le vendeur. Grosso modo, on distingue quatre grands types de marché:

    1 ) Peu d’acheteurs et beaucoup de vendeurs ( exemple le marché de l’équipement automobile ). C’est l’acheteur qui pèse sur le marché.

    2 ) Beaucoup d’acheteurs et peu de vendeurs ( exemple Microsoft ). C’est le vendeur qui pèse sur le marché et la fortune d’un Bill Gate n’est pas accidentelle.

    3) Beaucoup d’acheteurs et beaucoup de vendeurs ( exemple, la distribution ) La concurrence devient un régulateur naturel et les deux parties en tirent profit avantageusement.

    4) Peu d’acheteurs et peu de vendeur ( exemple, le marché du rail où il n’existe qu’un constructeur français et un client principal qui est la SNCF ) Dans ce cas, et seulement dans ce cas les deux parties ont intérêt à développer un partenariat pour que le marché survive.

       Je crains que, dans le cas des appareils de radiothérapie, nous nous trouvions dans le cas n°2 avec un handicap suplémentaire pour le négociateur français, les délais de paiement scandaleux de l’état. Un vendeur d’appareils médicaux me confiait un jour que les prix de vente de ses matériels aux hôpitaux étaient presque doublés, … motif: nous sommes à la fois les fournisseurs et les banquiers, … tout a un coût. Par conséquent, il est facile d’imaginer que le constructeur a du négocier la transaction dans l’esprit: " c’est à prendre ou à laisser " . D’autant plus que, si en France les constructeurs sont tenus par une obligation de conseil vis-à-vis de leurs clients, le droit anglo saxon n’est pas aussi intransigeant. L’acheteur y est réputé techniquement aussi professionnel de la chose achetée que le vendeur l’est de la chose vendue.

       A partir de là, l’administration refile le bébé aux praticiens en leur présentant cela comme une fatalité. Tout cet enchaînement d’inconséquences porte un nom:  LA NON QUALITE, … qui, de l’avis de nos qualiticiens, dépasse les 40% du budget annuel de l’administration. …

       Vous avez dit " la dette " ? ? ? … tiens, tiens, comme c’est bizarre !

    21 mars 2007 à 17 h 24 min

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