Votre mort appartient au député Jean Leonetti

Votre mort appartient au député Jean Leonetti

Le député Jean Leonetti, ennemi juré de l’euthanasie volontaire, entend conserver droit de vie et de mort sur tous les citoyens français sans exception. Que dis-je, droit de vie et de mort ? Droit de torture et de martyre, plus exactement. Car nul être sensé ne saurait considérer comme étant de la « vie » cette effroyable décrépitude sanguinolente qui menace chacun d’entre nous durant les derniers jours qu’il passera sur cette planète mal famée, dont je me demande parfois si elle n’est pas le purgatoire attitré d’une de ses sœurs errant dans une lointaine galaxie.

Pour insolite qu’elle puisse paraître, cette supposition offrirait une explication logique au comportement féroce d’une espèce se disant humaine, mais qui se fait bestiale au moindre prétexte. La seule chose qui m’empêche de retenir cette hypothèse est que, si cette Terre était un purgatoire, que ferais-je donc ici, moi qui suis si juste, si bon, si pur, si sage et si modeste ? Aurais-je été victime d’une erreur de destination ? Les aiguillages célestes ne sont peut-être pas aussi fiables que d’aucuns le présument.

Bref, le sieur Leonetti vient de rendre un rapport sur l’application et les conséquences de la loi qui porte son nom et sur les améliorations qui pourraient lui être apportées. Cette loi avait été spécialement concoctée par lui en 2005 pour renvoyer aux calendes grecques la légalisation de l’euthanasie volontaire, à laquelle 88 % des Français se disent pourtant favorables. Mais quand bien même ils seraient 99 %, M. Leonetti n’en aurait rien à cirer. Car, de toute évidence, la démocratie n’est pour lui qu’une pantomime, un moyen détourné d’imposer son despotisme et celui de ses complices au peuple prétendu souverain. François de Closets a vu clair en dénonçant ce complot « des mandarins et des cardinaux » contre le peuple.

Ayant consciencieusement écarquillé les yeux, Jean Leonetti a trouvé « sa » loi si parfaite qu’il n’a rien trouvé à y changer. Tout au plus regrette-t-il que l’accompagnement des personnes en fin de vie (les fameux « soins palliatifs ») laisse à désirer, faute de moyens. Ah les moyens ! Tout est là ma bonne dame. Et comme tout irait bien en notre doulce France si seulement on avait les moyens ! Sur ce point, l’unanimité est sans faille : Donnez-nous les moyens et vous aurez les fins. Mais ce n’est pas avec la crise actuelle que nous avons quelque chance de les trouver. Donc, faute de moyens, 20 % seulement des vieillards en sursis ou des malades incurables ont droit aux soins palliatifs de Saint Leonetti. Un sur cinq, vous avez bien lu. Les quatre autres crèveront lentement, abandonnés de tous, hébétés de morphine et pataugeant dans leur caca. C’est le sort qui vous attend, mes chers lecteurs, n’en doutez pas. Sauf évidemment si vous êtes député ou sénateur, car en ce cas, grâce aux retraites mirifiques que vous vous êtes votées unanimement, vous n’aurez pas trop de peine à vous offrir des soins palliatifs, et même un joli suicide camouflé, car, nul ne l’ignore, tout est possible quand on a les moyens. Du reste, il suffit de se faire transporter en Suisse, où l’association « Dignitas » vous aidera à passer légalement de l’autre côté avec toutes les précautions requises. La souffrance grabataire prolongée, ce sera seulement pour les fauchés. D’ailleurs, la loi Leonetti refuse l’acharnement thérapeutique et autorise l’arrêt des traitements et des perfusions nutritives, mais tout en interdisant le suicide assisté. Ainsi, grâce à ces dispositions ô combien charitables, vous pourrez agoniser tout à loisir, en proie à la douleur, la faim, la soif et la suffocation. Nul doute qu’à votre squelette cela ne fasse une fort belle jambe. Mais je crois que le karma de M. Leonetti sera très lourdement chargé jusqu’à la septième génération.

PS : Je remercie vivement les nombreux lecteurs qui m’adressent chaque jour des souscriptions au N° 188 de « L’Ère nouvelle » à paraître le 15 janvier, et qui sera largement consacré à l’analyse du livre de Richard Heinberg « Pétrole : la fête est finie ! ». Je rappelle à quelques étourdis que pour 10 euros ils recevront 3 exemplaires de la revue (ou 10 exemplaires pour 22 euros) et non pas des exemplaires du livre lui-même (380 pages), le Père Noël n’étant pas associé à l’opération. (« L’Ère nouvelle », BP 171, 06407 Cannes cedex).

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Comments (60)

  • siniq Répondre

    Venons au sujet de notre échauffourée , la Gloire qui ne la cherche pas! Elle ou sa cousine, la Reconnaissance, mais on les trouve pas au milieu d’ un champ ou au coin d’ une rue, il faut savoir être un excellent chasseur.

    Allez bonne chasse et que Cernunnos vous soit favorable

     

    8 janvier 2009 à 21 h 46 min
  • wawa Répondre

    Pierre Lance, sauf erreur de ma part, ce ne sont pas tant les politiques que les militants d’organisations euthanasistes qui cherchent à imposer au corps médical des actes qui ne sont pas de son ressort

    c’est votre façon de vouloir prêter aux politiques des tendances qui sont en fait celles des militants d’organisations euthanasistes qui m’a poussé à vous accuser d’être de "mauvaise foi"

    s’il n’y a que la vérité qui blesse alors on pourrait sans doute conclure qu’il y a de la vérité à vous accuser d’être de "mauvaise foi"

    ceci étant, je vous présente toutes mes excuses si vous m’avez trouvé désagréable, telle n’était pas mon intention

    6 janvier 2009 à 18 h 10 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Sinik : Excusez-moi, mais je n’avais pas compris que vous cherchiez seulement à nous faire rire. Alors je viendrai sur cet espace de liberté “pour chercher la gloire que je n’ai pas ailleurs” ? Eh bien mon colon, comme dispensateur de gloire, je vous trouve assez gratiné… À grutjack : Ce ne sont nullement mes contradicteurs que je considère comme “pauvres gens et tristes sires”, mais uniquement ceux qui sont incapables de compassion (alors qu’ils se présentent volontiers comme des compatissants professionnels) devant la détresse des personnes en fin de vie et en grande souffrance. Que l’on me contredise ne me gêne nullement. Mais ceux qui veulent interdire à leurs compatriotes le droit de mourir dans la paix et la dignité sont donc des adeptes du despotisme le plus odieux qui soit et méritent d’être dénoncés comme tels. Ce n’est pas moi qu’ils contredisent, mais les neuf dixièmes des Français, qu’ils prétendent réduire en esclavage. À Bainville : Le pauvre Blaise Pascal était vraiment bien placé pour parler de la “misère de l’homme sans Dieu”, lui qui a donné le plus triste exemple historique d’un homme de valeur complètement détruit par son dieu. Faut-il rappeler que ce chantre fanatique du catholicisme le plus rigide est mort à 39 ans dans une décrépitude physique épouvantable, à la suite des mortifications et des supplices qu’il s’infligeait à lui-même ? Savez-vous qu’il portait sous son vêtement, autour de la taille, une ceinture piquetée de clous et que lorsqu’il prenait quelque plaisir à la conversation d’un visiteur, il serrait la ceinture jusqu’au sang afin de compenser ce plaisir par une souffrance, comme si le seul fait de ressentir une joie le rendait coupable ? Un âme aussi égarée me semble être une bien mauvaise référence pour son seigneur imaginaire. Je vous rappelle aussi que le tribunal révolutionnaire de 1793, dont je condamne autant que vous les folies meurtrières, a été institué par Robespierre, qui était lui-même un déiste aussi fanatique et déséquilibré que Pascal et qui voulait imposer aux Français le culte de l’Etre suprême, c’est-à-dire de Jéhovah déguisé sous un pseudonyme. Mon corps et mon âme m’appartiennent. Je les ai créés moi-même au fil des millénaires dans le sang de mes aïeux et votre dieu de pacotille, inventé par des esprits malades, n’a aucun droit sur eux. À veritas veritatis in vino : Vous ne devriez pas lire mon livre “Le crépuscule des idéologies”, même aux cabinets. C’est de la viande pour les lions. Vous risquez d’attraper un psoriasis. Ce livre de haute philosophie va réduire votre cervelle en bouillie. Rien ne vous a préparé à une telle épreuve, mon pauvre cher, et c’est grande témérité que prétendre accéder à de tels sommets quand on est si mal encordé. Rendez-le vite à l’imprudent qui vous l’a prêté. Oh oui, je sais, vous aurez peine à vous en séparer, car, d’évidence, il vous fascine. Je devrais essayer d’avoir moins de talent, car je constate avec étonnement que mes adversaires les plus résolus ne parviennent pas à se priver de me lire. C’est étrange tout de même… À wawa : Merci de nous communiquer cette sage réflexion du professeur Puybasset. Je l’approuve entièrement. Effectivement, les politiques ont tort de vouloir imposer au corps médical des actes qui ne sont pas de son ressort. À part ça, je vois mal ce qui vous autorise à parler de ma “mauvaise foi”. On peut sans doute me faire bien des reproches, mais certainement pas celui-là. Auriez-vous seulement succombé au plaisir pervers d’être désagréable ? Un peu de dignité voyons !

    6 janvier 2009 à 1 h 59 min
  • wawa Répondre

    Le professeur Puybasset, chef de l’unité de neuroréanimation chirurgicale de la Pitié-Salpêtrière, répondrait comme ceci (avec pertinence) à la mauvaise foi de Pierre Lance:

    « Si certains politiques veulent ouvrir un droit à la mort, qu’ils l’assument pleinement, sans instrumentaliser la profession médicale. Rien ne s’opposerait à ce que la distribution de potions mortifères soit réalisée dans un bureau idoine des maries avec des garanties qu’ils estimeraient nécessaires. L’euthanasie n’est pas un acte médical. Apprendre à la pratiquer requiert quelques minutes de formation. »

    2 janvier 2009 à 17 h 06 min
  • sas Répondre

    sas sait lui qui cultive la vie…….et qui cultive la mort…..

    …….depuis longtemps déjà ,il mesure les arbres à la qualité des fruits qu’ ils donnent……

    ……les fruits actuels sont amers….dégueulasses……souillés, inconsommables…..des OGM quoi….

     

    sas qui vous souhaite à tous sans exceptions une bonne année 2009……et que la vérité , enfin frappe à votre porte.

    sas

    31 décembre 2008 à 14 h 08 min
  • vitruve Répondre

    AVE

    joyeux noël à tous

    Pour en revenir au débat, SAS décidemment, se révèle plein de lucidité sous ces affirmations quelque fois plus que bourrues… Ne pas donner d’armes supplémentaires, "ils" les ont déjà toutes retournées contre nous…" il faut y penser aussi , sinon on se retrouvera bientôt dans des scénarios à la "soleil vert"…Les pourris du cap Martin et de St Barth( paradis fiscal français, qu’en pense le locataire de l’Elysée?) y ont déjà sûrement pensé…

    VALE

    25 décembre 2008 à 11 h 12 min
  • SAS Répondre

    Pour faire cour sur ce sujet…..

    avec les manches à couilles qui nous dirigent ; que dieu ou le grand architecte fassent que jamais ne soit accepté l euthanasie dans notre pays……car beaucoup d opposants auront du souci ce faire…..

    qui gros, qui petit, qui riche, qui bien portant…..tôt fait le contradicteur de se retrouver euthanasier à l insue de son plein gré….

    ne leur donnons plus aucunes armes supplémentaires, "ils" les ont déjà toutes retournées contre nous…

    sas

    22 décembre 2008 à 13 h 37 min
  • IOSA Répondre

    bainville & mimi @

    La preuve viscérale des crétins-chrétiens, trop idiot du cerveau, que les seuls mots qu’ils puissent écrirent ne proviennent pas du conscient, mais de l’automatisme réflexe acquis par leurs aïeuls, de l’atavisme en toute simplicité….comme les singes avec un bout de bois, ils se réclament de Dieu pour dénier la liberté individuelle.

    En vérité je vous le dis…..Vous ressemblez étrangement aux islamistes intégristes

    19 décembre 2008 à 18 h 21 min
  • Disciplus Simplex Répondre

    Ces vains avis des veules, des vils, des vaticinateurs, et leur vindicte, ne sont que volutes dans le vent, que vinaigre après le vin. Ils violent la vie, ces dévots. Ne savent ni ne voient leur violence. Merci au veilleur qui éveille. Vive la vie ; celle qui vaut et non celle des veaux.

    V.

     

    Qu’on me pardonne cette petite plaisanterie à prétention poétique ; peut-être plaira-t-elle aux plus patients et peut-être pas aux apôtres du péché et de la pénitence, pas plus qu’aux pieux qui payent leur piètre paradis au prix de leur peine et de celle de leur prochain.

    19 décembre 2008 à 5 h 04 min
  • veritas veritatis Répondre

    A Pierre LANCE, errare humanum est, perseverare diabolicum.

    Mais il y a une chance de rédemption pour vous « si juste, si bon, si pur, si sage et si modeste » . Un commencement encourageant est de s’octroyer d’office la jouissance de ces qualités même si l’opposé est vrai. Celui qui se dit « injuste, mauvais, impur, fou et suffisant » possède un handicap d’estime que vous n’avez certes pas.

    Réveillez-vous et ne courez pas vers un suicide assisté imminent et inéluctable (sauf accident fatal à encore plus brève échéance). En effet, à l’échelle de la Nature éternelle, pour tout un chacun, que sont quelques courtes années restantes à vivre… Vous pouvez et devez vous accrocher à la vie, qui vaut la peine d’être vécue même pour un écrivain à succès mitigé de 4V.

    Mais attention, vos écrits sur 4V et ailleurs doivent beaucoup trop à l’agression et à la provocation gratuite, et très peu à la réflexion. Voltaire était un polémiste redouté car il ARGUMENTAIT de façon suffisamment crédible pour être pris très au sérieux . Je suis toujours étonné de voir le modérateur ici laisser paraître de votre part des insultes ignobles, forcément interdites selon les règles de la pure politesse, du moins pour un auteur payé et collaborateur du magazine. Il y a là une attitude qui ne peut que coûter cher en lecteurs perdus et donc contribue efficacement à ne pas laisser 4V atteindre un tirage plus gros plus vite.

    Je lis avec parcimonie votre ouvrage  « Le crépuscule des idéologies » chaque fois que je vais au cabinet afin d’égayer ces moments solitaires. Il n’est encore pas passé dans l’égout, car il m’a été prêté et surtout peut être lu par bribes, en commençant n’importe où, la logique étant presque absente et l’idée générale toujours très prévisible. Tout y est opinions à l’emporte-pièce, syllogismes et tautologies, évidences fortes mêlées à des erreurs enfantines. Quel gâchis insignifiant…et quelle immense suffisance…

    Presque tout est faux chez vous depuis le titre de votre article « Votre mort appartient au député Jean Léonetti », qui est un piteux mensonge puisque précisément ce législateur a empêché efficacement jusqu’ici une minorité d’activistes de petite envergure, de permettre l’appropriation par quiconque du droit de vie et de mort. Donc exactement l’opposé…

    17 décembre 2008 à 21 h 13 min
  • Mimi Répondre

    Bien dit Bainville. J’approuve entièrement.

    17 décembre 2008 à 20 h 22 min
  • Bainville Répondre

     

    Misère de l’homme sans Dieu, a dit PASCAL.

    Le Tribunal révolutionnaire de 1793-1794  a  , au nom d’une prétendue Liberté,  écrit les les pages parmi les plus immondes de l’Histoire, les procureurs et les bourreaux étaient  tous unis dans un même élan contre l’ "Infâme".

    L’ambiance et l’esprit de liberté de 1794 se retrouvent  fort bien restituées dans ce forum des derniers jours  

    Les amis de la Vérité avertissent  et ont l’honneur de se f aire couvri de fleurs de la plus basse rhétorique.

    Il faut beaucoup de désespoir  plus ou moins avoué pour se laisser aller à de telles extrémités, et essayer d’entraîner   le  plus d’adeptes dans cette frénésie de donner la mort aux personnes dans l’épreuve

    .Il faut une longue  habitude dans l’oubli et le  mépris du vrai et du bien et  beaucoup d’endurance dans le chemin de plus en plus glissant de la révolte pour s’acharner à piétiner les derniers garde-fous protégeant l’homme de son pire ennemi, lui-même   

      Chaque   vie a  été donnée par Dieu, l’âme et le corps, lui seul peut les reprendre, et l’homme ne peut reprendre ce qui ne lui appartient pas.

     Tu ne tueras pas

    .Une société qui aurait gardé ses yeux tournés vers Dieu créateur des choses visibles et invisibles (le corps puis l’âme), une telle société n’aurait jamais permis l’avortement légal de masse, et remboursé en plus .La nation française n’a plus d’avenir démographique et donc se livre à l’envahisseur.

    Une société niant la dignité de la personne humaine unie  avec Dieu, permettra bientôt l’élimination  des vieillards et des  malades coûteux, en commençant par une petite loi bien respectueuse en apparence du libre choix.

    Mais une telle poussée d’égoïsme et de désir d’appropriation se lèvera au grand jour, et malheur aux faibles!  Les disparitions utiles et opportunes , le soulagement des entourages s’abriteront    bientôt derrière le paravent d’une loi inique et  sans cesse élargie.

    Prendre position aujourd’hui contre le crime aggravé d’avortement, c’est courir  la chance d’être rejeté de tout ce qui compte aux yeux du monde, demain , s’élever contre la grande terreur des personnes vieillissantes, ce sera courir une chance de plus, celle de comparaître devant  son Créateur beaucoup plus vite que prévu.

    "Veillez et  priez  car vous ne savez  ni le jour ni  l’heure"

    "Celui qui a rougi de Moi devant les hommes, Je rougirai de lui devant mon Père"

    Paroles réellement prononcées, par  u n Personnage réellement venu sur Terre et toujours vivant, n’en déplaise à certains, tant les faits par  surabondance de preuves sont confirmés

     

    17 décembre 2008 à 12 h 05 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Le 1er novembre a eu lieu à Paris la Première Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité. Du 30 octobre au 2 novembre, Paris a accueilli les délégués étrangers des 44 associations qui, dans 24 pays du monde, luttent pour que chacun puisse bénéficier de son Ultime Liberté. Voici un extrait de l’intervention de M. Jean-Luc Romero, Conseiller régional UMP d’Ile-de-France et président depuis deux ans de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD – 50 rue de Chabrol, 75010 Paris – Tél. : 01.48.00.04.16) : ” (…) Aujourd’hui, quelque part en France, une famille souffre. Le père, le mari, après une attaque vasculaire cérébrale, se retrouve paralysé, parcouru par les tubes et les sondes. Cet homme, qui marchait fièrement il y a encore un mois, est quasi invalide. Son physique ne suit plus, son mental s’affole. La médecine est impuissante à lui rendre sa superbe. Elle baisse les bras après l’avoir – mettez les guillemets – “sauvé”. (…) En trente jours, la famille bascule dans le cauchemar le plus absolu. Le vieux chêne est à terre, bouge encore, réclame, supplie, mais la société est sourde. (…) Comment voyez-vous votre fin de vie ? Expirer, seul dans une chambre d’hôpital, entouré du bruit métallique des machines d’assistance, avec comme seul horizon le mur beige que vous fixez depuis plusieurs jours déjà ? Ou bien rendre au grand mystère de l’espèce humaine cette vie que vous avez essayé de rendre belle et digne, de rendre utile et attentive aux autres, dans le décor que vous avez choisi vous-même, chez vous ou ailleurs, emportant dans vos yeux l’image à jamais ineffaçable de ceux que vous aimez et qui vous aiment en retour, emportant dans la chaleur de la main la trace gravée d’une autre main, emportant au creux de votre épaule la douceur d’une chevelure aimée et le mouvement de lèvres qui vous murmurent “Au revoir mon amour”, le coeur partagé entre l’arrêt définitif et l’emballement passionnel devant tant de beauté ? Alors il est trop tard pour Vincent, Chantal, Rémy. Faisons que leur juste révolte n’ait pas été inutile. Il n’est pas encore trop tard pour vous, pour nous et même pour nos adversaires qui veulent nous imposer le cauchemar au nom de leur idéologie. (…) Alors, je vous le dis : battons-nous sans relâche pour une loi républicaine. Battons-nous pour une loi qui assure enfin à chacun d’entre nous, en fin de vie, la liberté, l’égalité, la fraternité.” Jean-Luc Romero

    17 décembre 2008 à 1 h 02 min
  • grutjack Répondre

          Ça y est, c’est officiel : chacun a le droit de croire que Pierre Lance a tort. M. Lance précise toutefois dans une même envolée que ses contradicteurs sont de "pauvres gens et de tristes sires dont la sensibilité moribonde et la conscience atrophiée sont cuirassés de dogmes éculés". Ces paralysés du cerveau voudraient "rameuter autour d’un grand duc, dernier vestige de l’âge des ténèbres, tous les esprits desséchés de l’Europe". Ces monstres sont en réalité des "adeptes de l’anti-liberté, de l’anti-vérité et de la contre-nature qui corrompent les esprits européens, mais leur règne diabolique se termine enfin".
           Bigre ! que serait-ce si lesdits contradicteurs n’avaient PAS le droit de dire ce qu’ils pensent…

    16 décembre 2008 à 21 h 41 min
  • siniq Répondre

    Monsieur le modérateur

    Pourriez vous nous donner une explication sur le fait que Monsieur "Ce Rien Parle" peut se permettre de critiquer voir plus et ne soit pas modérer par vous même. Alors que nous petits, le sommes à chaque fois que nous osons égratigner le maître.Laissez donc ce dernier coup de rapière passez et nous prouvez ainsi votre parfaite neutralité.

    Pour Ce cher grand maître

    Je ne vis point dans un cloaque comme vous le sous entendez sans détours mais apparemment vous connaissez bien ce genre d’ endroit, votre domicile.

    Je suis cynique tout simplement et le cynisme n’est simplement une vérité évidente qui dérange celui qui en est la victime . Quand à parler de vous comme une victime, c’est déshonorer les gens meurtris de par ce monde à commencer les internautes de ce site.

    Vous venez chercher sur cet espace de liberté, la gloire que vous n’ avez pas ailleurs

    16 décembre 2008 à 20 h 36 min
  • Kamarad Répondre

    A Pierre Lance que je cite : “Il n’y a pas d’acharnement thérapeutique prodigué au capitalisme, mais seulement la recherche fiévreuse et tardive d’un moyen de sauver l’économie mondiale.” Ce n’est que votre avis et quel revirement pour un libéral de se réjouir de ce “fievreux et tardif” interventionnisme dans l’économie. Quant à manger des nèfles, c’est tout le mal que je souhaite aux centaines de millions d’êtres humains victimes du capitalisme. (Eux, savent ce qu’est la souffrance, pas un fils à papa comme vous)

    16 décembre 2008 à 20 h 14 min
  • WULFGAR Répondre

    Encore  une réponse magistrale de Pierre  LANCE à tous les suppots  de l’obscurantisme le plus nauséabond  . On en redemande  !!

    16 décembre 2008 à 19 h 47 min
  • chevalier teutonique Répondre 16 décembre 2008 à 19 h 12 min
  • Marc Répondre

    Bonjour.  Bravo Pierre Lance !   A tous les Tartufes ! J’ai eu un camarade de combat en Algérie,qui est devenu par la suite l’un de mes beaux-frères,nous avions toujours dit que nous nous flinguerions,plutôt que de  crever à petit feu de maladie,la mort ne nous faisant pas peur,ni à l’un ni à l’autre,l’ayant cotoyée de nombreuses fois . Malheureusement,la vie en a décidé autrement,un matin,ce sportif accompli,qui faisait encore ses 4 à 5heures de vélo tous les Dimanches, en montant dans sa voiture pour partir à son travail,s’est écroulé sur son volant, dans son garage . C’est ma soeur qui,intriguée par  le bruit du moteur qui tournait dans le garage depuis une bonne dizaine de minutes. Elle le fit transporter à l’hopital,il y fût opéré d’une tumeur au cerveau,qui le laissa comme un légume !  Cela à duré plusieurs mois,il ne semblait plus reconnaître qui que ce soit,mais chaque fois que j’allais le voir,il me regardait de manière intense,je suis sûr qu’il voulait me parler,me demander de l’aider à mourrir . Aujourd’hui,20 ans après, j’en demeure persuadé,et c’est mon remord de n’avoir pas compris son message . Je drai simplement à tous les Tartufes qui ne veulent pas comprendre,que chacun a droit à mourrir comme il l’entend,avec l’aide d’autruit,quand on ne peut le faire soi-même . Celà ne vous gènent pas messieurs mesdames que la loi autorise l’assassinat de plus de 250 000 vies à naître chaque année ? Car que vous le vouliez ou non,l’avortement ,c’est un ASSASSINAT ! Alors 2 poids 2 mesures ! Quelle bande de fumistes ! Bravo Pierre continuez bvotre combat !

    16 décembre 2008 à 18 h 49 min
  • IOSA Répondre

    matrix@

    " Je crois que le plus important dans cette histoire c’est de bien mettre en evidence qu’il ne s’agit pas de FORCER les gens a choisir ou non l’euthanasie."

    En effet, il s’agit d’instituer une loi donnant un droit à ceux qui désirent en finir, mais les opposants religieux n’en veulent pas et c’est leur droit, tout comme le mien de choisir ma propre mort et au moment que j’aimerai..si possible!

    Est ce que ce que je viens d’écrire est compréhensible ? ( à l’intention des opposants).

     

    16 décembre 2008 à 17 h 34 min
  • Matrix Répondre

    Juste une clarification :

    Je crois que le plus important dans cette histoire c’est de bien mettre en evidence qu’il ne s’agit pas de FORCER les gens a choisir ou non l’euthanasie. On pourrait faire signer un papier comme on le fait pour accepter de donner son corps a la science… Il ne s’agit la que d’un choix personnel. On ne devrait pas avoir le droit d’euthanasier sans le consentement de l’interesse, mais s’il le demande on se doit de repondre a sa demande.

    La mort c’est pas la mer a boire non plus… on y passe tous, merde a la fin !

    16 décembre 2008 à 13 h 45 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    c’est qui ce grand Duc du Luxe(embourg)?

    ne serait-ce point un de ces nantis dilettantes, fainéants congénitaux entretenus par la bourgeoisie locale, descendants de ces "saigneurs" qui se sont attribué des domaines à la taille et à l’estoc tout en pressurant leurs gueux? Soyez décents messieurs qui vous prenez pour des aristos! La seule noblesse qui vaille est celle du combat pour le bien de l’humanité et pas pour la sauvegarde des avantages de ces dégénérés.

    VALE

    16 décembre 2008 à 11 h 51 min
  • Philippe Bagnon Répondre

    Libertysurf à écrit: "L’influence de la religion qui culpabilise médecins et législateurs"

     

    Vous auriez pu ajouter:

    "l’influence du legislateur et de la bienpensance unique qui culpabilisera celui qui voudra rester en vie coûte que coûte"   "

    "Bientôt ce ne sera plus le prêtre que la famille appelera au chevet du mourant, mais le notaire "

    16 décembre 2008 à 11 h 26 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Et voici Luc Sembour qui se fait chambellan d’un grand duc au petit pied qui se croit encore sous l’ancien Et voici Luc Sembour qui se fait chambellan d’un grand duc au petit pied qui se croit encore sous l’ancien régime et prétend refuser de signer une loi votée par son parlement. Je rappelle qu’en français un “grand duc” est un oiseau de nuit, une variété de hibou. Ce n’est sûrement pas par hasard. ” Pour ceux qui savent que Pierre LANCE a tort…” déclare sentencieusement Sembour. Et non pas “ceux qui croient”, ce qui serait admissible, car chacun a le droit de croire que j’ai tort. Mais cela ne saurait suffire à notre grand inquisiteur, détenteur de la Vérité suprême. Ses amis SAVENT que Pierre Lance a tort. Ils le savent par science infuse, par communication divine, par sapience miraculeuse et c’est donc indiscutable. Pauvres gens et tristes sires, dont la sensibilité moribonde et la conscience atrophiée sont cuirassées de dogmes éculés. Ces malheureux ne tiennent debout que ficelés de corsets de fer idéologiques rigides et rouillés. Et les voilà qui veulent rameuter autour du grand duc tous les esprits désséchés de l’Europe. Bien entendu cette pétition n’aura pas la moindre valeur, et n’est qu’une grossière et illégitime tentative d’ingérence, car c’est aux Luxembourgeois et à eux seuls qu’il appartient de choisir leurs lois. Ils vont d’ailleurs probablement signifier son congé à leur grand duc, dernier vestige de l’âge des ténèbres. À Barhelémy : Il n’a jamais été question d’obliger un médecin à aider un suicide, et la clause de conscience est toujours respectée, comme elle l’est d’ailleurs pour l’avortement. Mais les ennemis de la liberté ne cessent d’agiter des épouvantails, à défaut d’arguments. Ils adorent aussi pratiquer l’amalgame abusif. Le mariage des homosexuels a-t-il le moindre point de contact avec l’euthanasie volontaire ? Evidemment non, mais qu’importe, les despotiques font flèche de tout bois. Ils s’appliquent aussi à faire croire que ceux qui exigent des libertés sont forcément de gauche, ce qui est non seulement une contre-vérité absolue, mais qui a de plus l’effet pernicieux de donner de la gauche une image flatteuse qu’elle ne mérite en aucune façon. Faut-il rappeler que les libéraux (au sens le plus général du terme, donc social tout autant qu’économique) sont évidemment de droite. Et je n’en connais aucun qui demande que l’Aïd-el-Kébir devienne un jour férié légal. À PASTOUT : Ceux qui réclament la liberté de pouvoir quitter la vie quand ils le veulent ne demandent pas au médecins de les exécuter, mais seulement de leur fournir les moyens de disparaître au moment de leur choix. Tout le monde sait qu’en temps de guerre les espions disposent d’une pilule de cyanure (généralement cachée dans le chaton d’une bague) afin de ne pas tomber vivants aux mains de l’ennemi. Tous les grabataires incurables devraient disposer de cette même possibilité. Ainsi, personne n’aurait de responsabilité à prendre quant au moment de leur départ. La question du suicide assisté ne se pose que pour les paralysés, qui doivent alors disposer du moyen d’exprimer leur volonté, par exemple au moyen d’un clavier d’ordinateur, comme Vincent Humbert avait pu le faire avec un seul doigt. À veritasveritatis-errare humanum est : Grand merci de nous offrir cette neuvaine qui révèle à chacun les racines profondes de l’anti-liberté, de l’anti-vérité et de la contre-nature qui corrompent les esprits européens depuis tant de siècles et dont le règne diabolique se termine enfin. À ??? libertysurf : Karl Marx fut le plus grand visionnaire bigleux de tous les temps. D’ailleurs, tous les myopes du monde lui ont emboîté le pas. Il n’y a pas d’acharnement thérapeutique prodigué au capitalisme, mais seulement la recherche fiévreuse et tardive d’un moyen de sauver l’économie mondiale. Et si cette recherche échoue, vous mangerez des nèfles mon petit père…

    16 décembre 2008 à 1 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Pastout@

    " Celui qui a envi de partir,qu’il fasse le necessaire sans demender à quiconque de lui mettre un" balle" dans la tête( la seringue,c’est comme un pistolet)"

    Un tétraplégique il fait comment ?

    Comme quoi, le raisonnement passe souvent par un cerveau bien irrigué…..

    Encore mieux…Manchot des deux bras, il fait comment ?

    La liste est bien plus longue, mais surement incompréhensible à votre esprit.

    IOSA

    ps: parfois j’aimerai que chrétien ne rime pas avec crétin, car à lire certains posts…

    15 décembre 2008 à 22 h 41 min
  • Anonyme Répondre

     

    Une fois de plus, Piere Lance enfonce les portes ouvertes.

    Une loi sur l’euthanasie ne passera pas de sitôt chez nous, pour au moins deux raisons :

    L’influence de la religion qui culpabilise médecins et législateurs,

    Le business que génère la fin de vie. (Séjour en maison de retraite à un tarif prohibitif variant entre 2000 et 3000 € par mois, pour ne citer que cela)

    J’aurais préféré que Pierre Lance se prononce sur l’acharnement thérapeutique prodigué au capitalisme, dont la mort clinique annoncée résulte de toutes les contradictions qu’il véhicule.

    (Ce qu’avait parfaitement décrit et annoncé Karl Marx, un des plus grands visionnaires de tous les temps)

    Ce rien parle (Anagramme de Pierre Lance)

    15 décembre 2008 à 18 h 22 min
  • veritasveritatis Répondre
    Le célèbre père Daniel-Ange (voir http://www.jeunesse-lumiere.com) s’exprime contre l’euthanasie.
    du Père Daniel-Ange :
    Sent: Friday, December 12, 2008 7:39 PM
    Subject: SOS pour la Vie

    Vous  savez que le Grand Duc Henri, de Luxembourg, vient de poser un acte de très grand courage en refusant de signer la loi sur l’Euthanasie ( sur le modèle Hollandais, donc, très large), comme son
    Oncle le Roi Baudouin de Belgique pour l’avortement.

    Le 18, le Parlement doit voter une gravissime modification de la Constitution, retirant au souverain la signature des lois. Mais beaucoup, profitant de l’occasion, veulent   carrément supprimer la Monarchie. ( détail dans le prochain n° de Famille Chrétienne)

    L’enjeu dépasse de loin le Grand Duché, puisqu’il s’agit de la Vie, la nôtre à tous, à sauver et protéger .  Cet acte héroïque – puisqu’il risque sa couronne pour l’amour  de la Vérité – devrait réveiller nos
    consciences anesthésiées, surtout celles de nos politiciens.

    Une vaste campagne est lancée pour le soutenir. De suite, envoyez vos mots de soutien au site :
    http://www.liberte-politique.com/soutien_au_Grand_Duc_du_Luxembourg

    L’ensemble des signatures lui sera remis le 17 décembre. Donc, faites vite !  Diffusez cet appel sur vos réseaux personnels.

    Daniel Ange

    Voici une neuvaine que nous vous proposons :

       Jésus, Toi l’Enfant–Roi venu en ce monde,

    pour régner dans la vulnérabilité et la faiblesse,

    pour nous ouvrir les portes de la Vie,

    nous rendre libres par la Vérité,

    nous t’en supplions :

    soutiens, fortifie, réconforte ton enfant et ton serviteur,

    ce beau chevalier de la Vérité : le Grand Duc Henri de Luxembourg

    dans un courageux combat,

    ainsi que tous ceux qui luttent pour sauver la vie et protéger l’Amour.

    Nous te le demandons par l’intercession céleste de S. Thomas More,

    du Bienheureux Charles d’Autriche,

    et de cet autre courageux témoin de la Vie :

    le Roi Baudouin de Belgique,

    et surtout par la prière de Marie, Mère de la Vie.

    O toi qui règnes dans le sein de Marie

    aux siècles des siècles . Amen.


    "Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance"  Galates 5:22

    15 décembre 2008 à 12 h 00 min
  • PASTOUT Répondre

    Celui qui se suicide, n’avait plus envie de vivre; pourquoi en faire un fromage et rechercher des responsabilités!

    Il est logique de laisser à chacun la liberté de son devenir.Chaque individu doit pouvoir décider de son avenir. Maintenant, se pose la question de savoir si c’est le sujet lui même qui passe à l’acte ou s’il doit recourir aux services d’un eutanasieur diplomé? Sur le plan légal, l’eutanasieur devient un assasin.Le corp médical est là pour soigner. Pourquoi lui demander de se substituer à quelq’un qui n’a pas le courage de passer à l’acte.

    Celui qui a envi de partir,qu’il fasse le necessaire sans demender à quiconque de lui mettre un" balle" dans la tête( la seringue,c’est comme un pistolet)

    Ce pose la question de ceux qui sont sous assistance totale, l’acharnement thérapeutique n’est pas digne, laissons les partir en paix comme cela se passait avant que l’on prétende tout sauver.

    Une loi en faveur de l’eutanasie peut ouvrir la porte à bien des dérives.

    Bonne journée

     

    15 décembre 2008 à 10 h 10 min
  • Barthélémy Répondre

    Est-il nécessaire de rappeler que c’est la loi qui fait autorité ou l’autorité qui fait loi et non pas le bon, le juste ou le vrai.
     
    L’opinion était majoritairement pour  la peine de mort en France. La peine de mort a été abolie contre l’opinion. Cette loi est-elle bonne ou mauvaise ? Est-elle juste ou injuste ?
     
    Il en est ainsi pour de nombreuses lois.
     
    Utiliser l’argument du " plus compassionnel que moi tu meurs " est une attitude extrêmement spécieuse. S’agit-il de savoir qui a le plus de compassion?
     
    L’euthanasie a été légalisée en Belgique, fort bien, mais il est très difficile de trouver un médecin qui acceptera de pratiquer l’euthanasie. Sera – t -il dès-lors considéré comme hors la loi? 
    Oui, la plupart des médecins refusent de pratiquer l’euthanasie active, faut-il les poursuivre en justice parce qu’ils n’appliquent pas la loi?
     
    Mais quelles sont les motivations cachées de ceux qui veulent ébranler obsessionnellement la cité réelle afin d’y installer l’hypothétique cité de leur rêve ou de leur phantasme? Un excès de compassion?
     
    Ceux-là même n’ont souvent qu’un seul but, celui de casser les vieilles srtuctures de la société judéo – chrétienne honnie .
     
    L’euthanasie est légalisée en Belgique  mais aussi le mariage et l’adoption par des couples homosexuels. N’est – il pas très révélateur que se sont justement les mêmes lobbies, souvent très à gauche et très anti-catholiques qui ont fait adopter ces lois, qui maintenant demandent que l’Aïd-El Kébir soit reconnu comme jour  férié légal?
     
     

    15 décembre 2008 à 9 h 44 min
  • Pierre LANCE Répondre

    ENFIN UN ÉLU COURAGEUX ! La loi scélérate Leonetti avait été votée en 2005 par l’Assemblée nationale à l’unanimité moins trois abstentions, consacrant ainsi l’infinie lâcheté de la représentation nationale et le mépris cynique des élus envers la volonté du peuple. Aussi convient-il de saluer le courage et l’honnêteté de M. Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP d’Ile-de-France (appartenant donc au même parti que M. Leonetti) qui n’a pas hésité à déclarer : “Le rapport Leonetti est une mauvaise farce”. Il a fait cette déclaration lors de son passage à Cannes, en répondant aux questions d’un journaliste de “Nice-Matin” (samedi 13 décembre 2008). Le journaliste lui ayant fait remarquer : “Le rapport fait tout de même quelques propositions pour améliorer la fin de vie des malades et soulager celle de leur entourage, non ?” Jean-Luc Romero a répondu : “La plupart des propositions émanent de l’ADMD (Association pour le droit de Mourir dans la Dignité), mais elles sont dénaturées. Proposer de faire payer le congé d’accompagnement par le patronat, plutôt que par la Sécu, c’est la garantie qu’il ne verra jamais le jour, surtout dans la conjoncture actuelle. Dire qu’on facilitera l’accès aux soins palliatifs sans mettre en face les moyens, quand la moitié des départements n’a même pas encore d’unité spécialisée, c’est de l’incantation pure et simple. Faire croire que la sédation palliative terminale est la panacée, c’est de l’hypocrisie totale. On attend effectivement la création d’un observatoire de la fin de vie, mais si c’est pour observer les gens mourir dans la souffrance, quel intérêt ?” Le journaliste poursuit : “Pourquoi ces blocages sur une loi que les Français semblent pourtant très majoritairement appeler de leurs voeux ?” Jean-Luc Romero : “Ils émanent de parlementaires, de mandarins et de religieux qui considèrent que la fin de vie est une affaire purement médicale, alors qu’il s’agit d’une affaire citoyenne et de liberté individuelle. Nous ne sommes pas “pour la mort”, mais pour une meilleure fin de vie. Une loi permettant de l’accompagner dans un cadre strict, comme en Belgique ou en Hollande, rassurerait les malades. Le blocage politique ne peut plus durer, alors qu’autour de nous la plupart des pays avancent sur le sujet. Je crois que le gouvernement sous-estime la pression de l’opinion. Le blocage politique sautera, et plus vite qu’ils ne le croient.” Je dois dire que je ne partage pas l’optimisme de Jean-Paul Romero. Il y a 40 ans que ce blocage politique aurait dû sauter, si nous vivions dans une véritable démocratie. Mais nous nous heurtons à deux dictatures souterraines qui se retrouvent complices dans cette affaire : la dictature de l’Eglise catholique qui aura toujours une sainte horreur de la volonté citoyenne, et la dictature du mandarinat médical qui ne tolère pas que les patients échappent à son pouvoir. Or, nul n’ignore que beaucoup de nos députés sont à la fois médecins et catholiques. C’est l’alliance du scalpel et du goupillon. Ces gens-là se prennent pour le sel de la terre et s’arrogent le droit de gouverner nos destinées. Ils ne céderont que devant l’émeute. À IOSA : ” Pour ceux que celà choque, sachez simplement que mourir dignement, c’est vouloir laisser comme héritage à ses proches une image de soi, qui ne soit pas une douleur, mais un sourire en souvenir. ” Tous mes compliments pour cette très belle phrase qui est l’expression de la pure vérité. À VITI : Mais je n’ai jamais dit ni pensé que le monde était pourri. Je ne suis même pas certain qu’il existe des hommes vraiment pourris, en tout cas beaucoup moins que ce que d’aucuns se plaisent à répéter. Je crois seulement que beaucoup sont dans l’erreur, la bêtise ou l’aveuglement, mais pourris, pas tant que ça. L’au-delà ne peut être ni meilleur ni pire que l’en-deça. Il est probablement à peu près pareil, et toute vie future doit être logiquement pour chacun la suite, la conséquence et la rétribution de la vie présente, qui le fut elle-même pour une vie antérieure. Je crois que la mort est une illusion. Elle doit ressembler à un changement de train, une correspondance : “Les voyageurs pour l’avenir, en voiture !” Qui vous parle d’éliminer son prochain ? Vous ne pouvez donc rejeter une idée qu’en la déformant ? Vous rendez-vous compte qu’en parlant ainsi, vous confirmez vous-même qu’elle est juste ? Les hommes libres revendiquent pour eux-mêmes le droit de quitter la vie en beauté, en dignité et en sérénité. C’est tout. Mais les chrétiens ne rêvent que de crucifixion, pour eux-mêmes et pour les autres. Comment pourrait-il en être autrement ? Dès l’enfance on leur a planté un crucifix dans le crâne. Ah les malheureux !!! Vous avez renoncé à me lire ? C’est votre droit, si vous ne vous sentez pas à la hauteur. Et c’est une belle preuve d’humilité chrétienne. Mieux vaut sans doute ne pas penser plus haut que son occiput. Mais ne gaspillez pas vos Ave. Vous en avez bien plus besoin que moi.

    15 décembre 2008 à 0 h 45 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Pour ceux qui savent que Pierre LANCE a tort, je propose tout simplement de répliquer en soutenant par votre vote, le "coup de gueule" du Grand Duc du Luxembourg.

    Il est bon de savoir que le Duc est une personne habituellement très "consensuelle" qui a horreur des vagues, des scandales et des incidents diplomatiques. Historiquement le Luxembourg est très proche des Pays-Bas et de ce qui s’y passe (membre fondateur du premier noyau de l’Europe, le Benelux, Belgique-Nederland-Luxembourg, depuis sa création le 5 sept 1944). En tant que souverain, il dispose donc d’une somme d’informations privilégiées sur l’application débridée de l’euthanasie en Hollande où les limites de la barbarie sont allègrement franchies. Ce n’est donc pas sans connaissance approfondie du sujet ni sans réflexion qu’il a pris sa décision.

    Et quelle décision! tout simplement de mettre sa place en jeu pour ne pas signer une loi apparemment anodine et sans portée pour l’immense majorité de ses citoyens. Il serait très facile pour lui de signer. Personne au monde ne pourrait l’en empêcher et ne pourrait lui faire "payer" cet acte par un moyen quelconque. Il choisit l’option opposée. Politiquement il a tout à perdre et au mieux rien à y gagner. Saluons son courage.

    Soutien au Grand Duc du Luxembourg

    12 décembre 2008  

    Chers amis,

    En moins d’une semaine, nous avons collecté plusieurs milliers de messages de soutien au grand duc Henri de Luxembourg concernant son refus de légaliser l’euthanasie.

    Cette première victoire, je vous la dois !  

    De nombreux médias ont relayé sur l’Internet notre message. A Rome, l’agence Zénit a diffusé notre campagne de soutien à toute sa liste de diffusion, soit plusieurs centaines de milliers de contacts.

    Plusieurs dizaines de sites et de blogs relaient notre campagne.

    De nombreux internautes ont fait de même sur différents blogs ou sites communautaires tel que FaceBook ou autre…

    Devant l’afflux de soutiens provenant de l’Europe entière, nous avons traduit notre message en anglais, en espagnol.

    C’est un vaste mouvement de reconnaissance et de gratitude qui converge vers le Grand Duché.

    Notre démarche n’a qu’un seul but : dans le respect de la liberté du Grand Duc, témoigner de la détermination d’un grand nombre d’Européens à défendre les valeurs non négociables de la vie.

    Dans trois mois, un second vote aura lieu. Nous pouvons encore changer le cours des événements.

      Je compte sur votre mobilisation dès aujourd’hui !

    Je propose à ceux qui n’ont pas encore apporté leur message de soutien et leur signature au Grand Duc de le faire sans attendre en cliquant ICI

    Mais vous pouvez faire encore davantage en :

    >>> transférant ce message à vos amis, vos proches, vos collègue (ou en m’envoyant à l’adresse [email protected] la liste des adresses e-mail des personnes susceptibles de nous soutenir. Je leur adresserai un courriel pour qu’ils apportent eux aussi leur soutien au Grand Duc du Luxembourg (je m’engage à ne leur adresser qu’un seul courriel et je détruirai la liste des adresses e-mail et votre message).  
    >>> relayant le lien de la pétition sur votre site Web, votre Blog, votre réseau Viadeo, Linkin ou FaceBook , vos pages MySpace (http://www.liberte-politique.com/soutien_au_Grand_Duc_du_Luxembourg/php/appel.php )
    >>>  postant ce même lien sur des forums, des groupes de discussions (http://www.liberte-politique.com/soutien_au_Grand_Duc_du_Luxembourg/php/appel.php )

    Il est temps d’agir,


    MERCI A TOUS !


    PS. Sans attendre, faites suivre ce message à votre carnet d’adresses ! 

     

     

    14 décembre 2008 à 22 h 40 min
  • ozone Répondre

    Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions…………………

    14 décembre 2008 à 14 h 59 min
  • IOSA Répondre

    Monsieur Lance…soyons direct dans nos propos, car en aucune façon je ne tente d’affaiblir le combat de ceux qui désire une mort honorable.

    Mais il est vrai que l’amalgame est réel entre nos gourvernants désireux de satisfaire leur propre égoïsme avant le bien être des gourvernés.

    Le jeu de "Jacques a dit " est devenu celui de " Nicolas a dit " et dans la droite ligne de ce fameux Nicolas, les autres suivent les yeux fermés.

    Il s’agit avant tout de plaire à Nicolas le bienheureux et de rester dans ses bonnes graces sous peine de voir tarir la corne d’abondance d’un portefeuille de député ou de ministre excommunié..répudié….la carotte et le bâton en somme, pour les sujets nantis de sa majesté.

    Il ne s’agit pas de fanfaronnade lorsque je parle du gène responsable du suicide, mais bel et bien la suite logique du gène de la délinquance avancé il y a peu par M.Sarkosy.

    Evidemment mes propos sont enrobés d’humour caustique étalant sans peine les évenements épisodiques du règne de M.Sarkosy et de ses sbires, que l’on pourrait aisément qualifié de tribulation en référence à un certain film.

    D’autre part et dans les anciens posts conçernant l’euthanasie, j’ai indiqué ma conviction que chaque être humain est propriétaire de sa vie et qu’aucune loi terrestre ou céleste ne peut se substituer au choix fait par chacun d’en finir en toute dignité de sa personne, incluant de fait l’assistance médicale nécessaire.

    Pour ceux que celà choque, sachez simplement que mourir dignement, c’est vouloir laisser comme héritage à ses proches une image de soi, qui ne soit pas une douleur, mais un sourire en souvenir. 

    IOSA

    13 décembre 2008 à 18 h 39 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À IOSA : Je vous en prie, ne vous livrez pas à un amalgame tout à fait déplacé entre Leonetti et Darcos, et surtout entre les 88 % de Français qui se disent favorables à la légalisation de l’euthanasie volontaire et la petite minorité d’étudiants gauchis qui n’ont aucune autre idée que de chahuter le gouvernement. N’affaiblissez pas par des considérations politiciennes le combat contre la torture des mourants qui nous concerne tous. À salenson : Merci de votre témoignage émouvant. Joint à celui de “dies irae”, il établit la vérité dans toute sa cruauté. Cela me donne l’idée de réunir le plus grand nombre possible de témoignages de ce type afin de les mettre sous les yeux de nos députés et leur faire prendre conscience, si c’est possible, des enfers dont ils se font les complices. Je demande à tous nos lecteurs de rechercher dans leur entourage ou leurs relations tous les témoignages de personnes qui ont vu des proches souffrir le martyre de ces prétendus “soins palliatifs” et de me les communiquer. Il est malheureusement difficile d’organiser une manifestation de grabataires, mais tous les gens de coeur doivent absolument combattre la dictature Leonetti.

    13 décembre 2008 à 0 h 45 min
  • Daniel Répondre

    Merci à ceux qui apportent des témoignages de situations douloureuses vêcues auprés de leurs proches. C’est un enseignement sur ce qu’est la réalité de notre époque. On peut espérer d’autres témoignages car tant qu’on n’est pas concerné directement, on a peu de chances d’imaginer la nature des humiliations inattendues sous la coupe de professions dont le prestige social est fondé avant tout sur l’humanité…. et qui ont glissé vers la technique pure, au nom de la science, du fric et de la "légalité".

    On aimerait donc avoir le plus possible de détails pour se préparer à penser à la place ce ces professionnels paralysés par le protocole ou la loi. Ils oublient que ce n’est pas la loi qui définit le crime mais bien la responsabilité de la souffrance ou de la mort d’autrui…  et qu’on devient criminel à vie  avec un seul crime!.    L’Histoire est une succession d’époques où des esprits pleins de certitudes avaient le pouvoir légal d’imposer leurs limites.  Et pour ce qui est des crimes inconscients et des atteintes à la liberté individuelle, notre époque légaliste bat toutes les autres. Le crime a évolué vers une redoutable hypocrisie.   

    Il parait toujours étrange que des individus soient assez rustres pour imaginer qu’ils peuvent assumer la charge d’un pouvoir sur les autres et croire que la vie des autres leur appartient. Dit en un mot: l’élite.   

    13 décembre 2008 à 0 h 09 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    et aussi un coup de gueule d’actualité des crématistes dont je suis, qui , sous la pression des lobbies de la mort (pompes funèbres, marbriers , fleuristes etc…) ne pourront bientôt plus disperser les cendres selon les volontés du défunt si on laisse encore une fois légiférer nos politiques affamés.

    VALE

    12 décembre 2008 à 16 h 02 min
  • vm Répondre

    si le monde est si pourri , quel sens donnez vous à la vie? 

    et si l’au delà était pire que la vie?

    Tout excès est mauvais, si le système est mauvais battant nous pour le changer mais non en éliminant notre prochain, à l’approche de la mort face à l’inconnu ils sont nombreux à se battre pour vivre.

    Il y a quelques années j’ai renoncé à vous lire, je crois qu’aujourd’hui je vais dire quelques AVE pour vous

    Vma

    12 décembre 2008 à 13 h 37 min
  • sas Répondre

    Alor mr lance, toujour prompte a relancer un sujet que les loges veulent imposer au petit peuple profane de france….

    l euthanasie…….grace aux frères et 1789 , c’est la france entière qui est euthanasiée….

    sas

    12 décembre 2008 à 11 h 36 min
  • salenson Répondre

    en plus, merci à tous, merci à pierre lance qui a "lancé" le débat

    toujours bien sûr des bien pensants qui n’ont sans doute jamais vu la mort en face, ni la souffrance des autres, ou qui ne veulent pas la voir…mais appremment nous sommes plus nombreux, de loin, à manifester notre désir de changement de loi pour que chacun puisse choisir: maison, hopital maison de retraite, laisser souffrir, laisser mourir, ou aide et accompagnement vers ce passage, y compris pour une mort douce que l’on réserve  à nos animaux domestiques, que ne suis-je chat ou chien, je serai mieux traitée…

    12 décembre 2008 à 8 h 38 min
  • salenson Répondre

    merci à "dies irae" pour ce témoignage….

    j’en reçois de nombreux de la sorte, malheureusement

    mes enfants avaient leur voisine et amie qui se battait contre le cancer depuis 15 ans, depuis l’âge de 20 ans, le cancer a touché les os puis le cervelet: elle tanguait, ne pouvait plus marcher et souffrait… hôpital, qu’elle connaissait bien, qui la connaissait bien: 15 ans de chimio, une ou deux par an…, un enfer qu’elle avait accepté avec la rage de vivre, et d’épauler son compagnon, mais pourtant pas de soins palliatifs, pas le droit de mourir chez elle: son compagnon a dû l’enlever de force à l’hôpital pour qu’elle puisse mourir chez eux, entouré de ses nombreux amis, de sa famille et de son compagnon… pourtant il a mis en place tous les soins à la maison pour qu’elle ne souffre pas et elle est morte heureuse, dans ses bras, malgré ces médecins hospitaliers que j’appelle des bourreaux…elle avait écrit ses volontés, tout réglé pour sa mort, son enterrement, pourquoi les médecins voulaient-ils la condamner à rester dans l’hôpital, loin des siens???

     

    12 décembre 2008 à 8 h 33 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Bainville : Comme votre texte est révélateur de la noirceur de votre âme ! Devant une demande légitime de liberté qui ne veut rien imposer à quiconque, voilà que vous brandissez tous les épouvantails des despotes de tout acabit, dont vous êtes à l’évidence l’un des plus remarquables spécimens. Le totalitarisme, c’est vous ! Et bardé d’un tel cynisme qu’il ne peut que soulever le coeur de tout honnête homme. Si “la foi de vos ancêtres” vous a fait tomber aussi bas, c’est qu’elle n’était vraiment qu’une sorte de maladie. Vade retro, Satana ! À Pierret : Comme vous, je refuserai ces soins dits palliatifs qui font de l’être humain une épave à la merci des rafistoleurs. Et comment ne pas penser à ces pauvres jeunes filles qui, menacées de chômage, sont contraintes pour gagner leur vie de s’astreindre à ces tâches misérables qui ne peuvent les conduire qu’à cette cruelle alternative : la dépression ou l’endurcissement. Mais qu’est-ce que c’est que cette civilisation dépravée qui associe la déchéance des uns au dégoût des autres. Vraiment, par la faute de Léonetti et consorts, nous touchons le fond de l’abomination. À vox populi : Je vous félicite de votre honnêteté qui vous incite à dire : “Ne vous connaissant que par vos articles, je ne puis savoir si vous êtes juste, pur, sage, etc.” Mais Luc Sembour, qui ne me connaît pas plus que vous, n’a pas hésité, lui, à conclure que je ne pouvais pas l’être et que ce n’était que vantardise de ma part. Lui, en revanche, se croit évidemment assez “juste, pur et sage” pour en juger, ce qui est assez comique. Bien entendu, cette phrase, couronnée ironiquement par “modeste” était de ma part une plaisanterie et je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit prise au premier degré. Cela me rappelle cette remarque très pertinente d’un de mes lecteurs : “Il y a des gens qui lisent en souriant et d’autres en fronçant les sourcils”. C’est tout à fait vrai, et il est sûr qu’alors ils ne lisent pas la même chose. Sembour, à l’évidence, fait partie des “fronceurs de sourcils”. Il est vrai qu’il est battu par Bainville, qui, lui, campe carrément chez les grimaçants. Le livre “Suicide, mode d’emploi” dont vous parlez ne peut pas être rediffusé à grande échelle, pour la raison qu’il a été interdit par nos députés bien pensants aux cervelles corrompues, sous prétexte qu’il tombait sous le coup de la loi réprimant l’incitation au suicide. Ce qui était un mensonge éhonté, car ses auteurs, bien loin d’inciter au suicide, s’efforçaient au contraire de montrer tous les inconvénients et les nombreux risques de se rater des différentes méthodes analysées. Aucune en effet n’est très sûre, à part peut-être le cyanure, qu’il faut pouvoir se procurer. À IOSA : Votre raisonnement “juridique” me semble tout à fait valable. À siniq : Vous êtes toujours d’une parfaite obscurité. Devais-je comprendre que j’étais concerné par la phrase : ” le comportement d’apothicaire de certains éditorialistes pour vendre leurs marchandises…” ? C’est tellement grotesque que cela ne pouvait même pas m’effleurer. Dans quel cloaque habitez-vous donc pour avoir des idées aussi puantes ? Permettez que je me bouche le nez. À dies irae : Merci de votre témoignage qui nous met au contact de la cruelle réalité. Là nous ne sommes plus dans la théorie, mais dans toute l’horreur de ce qui se passe concrètement dans tous les mouroirs de France et de Navarre et que les “bonnes âmes” ne veulent surtout pas connaître. Ces bonnes âmes qui sont en réalité des coeurs putrides.

    12 décembre 2008 à 1 h 42 min
  • IOSA Répondre

    Je viens de regarder les infos sur FR3 et j’ai soudain eu une révélation sur une similitude flagrante entre le sieur Léonetti et le ministre de l’éducation nationale.

    En gros son commentaire…" Je ne fléchirai pas devant les étudiants".

    Léonetti c’est pareil, il s’en fout complet de l’avis général des francais.

    On est sans doute que de la "racaille" à nettoyer au karcher….?…Tiens donc, encore une ressemblance !

    Léchez moi…léchez moi…léchez moi…C’était pas une pub ça ?

    Ben zut alors ? Voilà que je deviens comme  notre V..énérable  I…nestimable…P..résident, des idées à la con plein la tête. 

    Ps: Vivement que la recherche génétique trouve la solution en ce qui concerne le gène suicidaire, comme cà, au lieu d’attendre qu’ils commettent l’acte fatidique, on pourra pratiquer l’avortement pour empêcher ce geste si contraire à Dieu le Pape, qui est le suicide assisté.

    Ps 2: En faisant le Ps1, une autre idée comme ca m’est venu à l’esprit….Jésus il ne se serait pas suicidé par hasard ? Pourtant il savait mais il est resté pour mourir.

    Ave Léonetti, morituri te salutant !!!

    Ps3: heu ? j’attends Noël pour savoir.

     

    12 décembre 2008 à 0 h 22 min
  • dies irae Répondre

    Les soins palliatifs , c’est pas une question d’argent. Mon mari voulait mourir à la maison avec des  "des médicaments puissants, même ayant des effets secondaires ayant pour conséquence d’ abréger la vie", donc stricte application de la loi de 2005. Mine de rien cette phrase est une porte ouverte.

    Il a été incarcéré de force dans l’hôpital le plus proche en "soins dits palliatifs"

    Or, de sédation, il n’a pas eu, le docteur ayant omis ou pas osé ou pas voulu faire de prescription avant de partir. On n’a rencontré que des trouillards qui croient faire  du palliatif avec de l’eau bénite.

    Il a servi de matériel de démonstration pour les gamines stagiaires et a dû subir plusieurs fois par jour des toilettes intimes pour l’édification des apprenties-soignantes.

    Pour plus de commodité, on l’a affublé d’une couche et retiré son urinal , alors qu’il n’a jamais été incontinent et refusait de pisser dans une couche. (Comme vous et moi) Voilà pour la dignité.

     La sédation, c’est une dose de pré-anesthésique pour nourrissons injectée très diluée , 5ml dans une poche pour  perfusion souscutanée sur deux heures! C’est idiot et cruel,c’est le "Protocole"!

    J’ai fini par réussir à l’arracher à cet enfer loufoque. Il est mort à la maison, apaisé. Mais on a triché.

    11 décembre 2008 à 19 h 28 min
  • siniq Répondre

    Monsieur Lance,

    Si, je vous avez nommé, le commentaire ne serait pas paru, je me demande d’ ailleurs si ce dernier passera.Mais malgré tout le message a été bien compris

    Magny

    Pourquoi prenez vous la mouche, vous sentiriez vous visez cheer !

    11 décembre 2008 à 17 h 09 min
  • IOSA Répondre

    Léonetti ??? c’est qui ce mec ?

    Parait qu’il à fait un rapport défavorable sur la question de l’euthanasie en se basant sur le principe de droit à la vie.

    Ce que je connais du Code pénal se résume à celà….

    Article 223-13 .
    Le fait de provoquer au suicide d’autrui est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d’une tentative de suicide.

     

    Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75000 euros d’amende lorsque la victime de l’infraction définie à l’alinéa précédent est un mineur de quinze ans.

    Qu’ il convient donc de constater ceci…

    Le fait d’empêcher, la promulgation de la loi sur l’euthanasie volontaire en faveur des personnes  désireuses de mettre un terme à une " mort douloureuse et inexorable ", conformément à une loi régissant les aspects fondamentaux d’une fin de vie selon les critères éthiques et moraux de la société, obligera donc les personnes directement concernées à se suicider par l’absence même de cette loi.

    M.Léonetti, votre rapport est concerné par l’article 223-13 du Code pénal.

    Quand une loi existe, il faut l’appliquer sans restriction.

    Parfois, je suis songeur à l’idée que peut être nos pondeurs de loi touchent de royalties sur le concept de la propriété intellectuelle ? 

    11 décembre 2008 à 16 h 55 min
  • vox populi Répondre

    Mister Lance (mystère Lance !).

    Ne vous connaissant qu’au travers de quelques articles parus sur ce site sous votre signature, je ne puis évidemment savoir si vous êtes juste, pur, bon et sage. Par contre, il me semble – et, apparemment,  je ne suis pas le seul – que vous ne faites pas partie du sérail des modestes. Voilà donc au moins une excellence justification de votre présence sur cette terre envisagée comme purgatoire (boutade de votre part, ceux qui vous ont un peu lu en sont bien conscients. Pour ma part, je ne rechigne pas à la voir non comme un purgatoire mais comme une étape initiatique vers autre chose. Vers  quoi ? Bien "Malin" serait celui qui peut me le dire. Ca ne peut par conséquent, en aucune façon, être vous, qui êtes si juste, si pur etc…). 

    Cette modestie contrariée nous vaut donc le plaisir de vous compter parmi les membres du club des gens en attente ici-bas de leur "passage" vers les Enfers (et non pas vers l’enfer, que ni vous ni moi, qui sommes si justes, si purs etc…n’avons mérité, cela va va sans dire ! Et auquel par ailleurs  ni vous ni moi nous ne croyons).

    Un livre paru  il y a au moins deux décennies pourrait peut-être, s’il était rediffusé et à grande échelle, faire la nique aux "bonnes" âmes qui prétendent décider pour nous du moment de notre mort    Cliquez-moi!: il s’intitulait  "suicide, mode d’emploi" et recensait les différentes façons de s’arracher soi-même aux vicissitudes de la vie terrestre au moment que l’on choisit. C’était une sorte de catalogue des produits et méthodes pour s’envoyer "en l’air", avec, pour autant que je me souvienne, des indications sur la durée et la pénibilité du "transfert" par le moyen retenu.  

    Malheureusement, dans tous les cas, c’est reste un mauvais moment à passer !

    11 décembre 2008 à 16 h 14 min
  • Matrix Répondre

    Bien que n’ayant pas vraiment d’avis sur la question, je serais tout de meme en faveur d’une loi permettant le choix de notre mort en cas de maladie incurable. C’est plus reconfortant.

    Mais la, la France dort encore sous ses archaismes.

    11 décembre 2008 à 15 h 29 min
  • Magny Répondre

    A Siniq : c’est ton âme qui est laide mon pauvre internaute à l’empathie et à la compassion si proches de zéro .

    Moi aussi j’ai écouté le sieur Leonetti faire la paon avec la souffrance des autres : j’en ai écumé de rage pendant 5 minutes , et les noms d’oiseaux ont volé un bon moment . Mais ils savent bien que tant qu’on ne pourra pas s’exprimer sur le sujet ils en garderont le monopole , et ils font justement exprès de  nous narguer . 

    Peine de mort , euthanasie : franchement , de tels sujets si dérisoires méritent-ils un instant qu’on s’abaisse à demander un référendum ? Mais quels gueux ces français !

    11 décembre 2008 à 13 h 50 min
  • Pierret Répondre

    Bonjour,

    Merci à tous pour cette analyse clairvoyante de la situation actuelle.

    Que M. Léonetti évalue lui-même SA loi était un non-sens mais une volonté délibérée de nos dirigeants de ne rien y changer ! Que d’argent gaspillé au travers de cette évaluation truquée dont on connaissait l’épilogue avant même qu’elle ne commence ! (le rapport de cette commission comporte plus de 1000 pages !)

    Non, M. Léonetti, vous n’avez droit de vie ou de mort sur personne ! sachez-le bien et quoique vous en pensez, cette loi sur la légalisation de l’euthanasie passera un jour ou l’autre… ce n’est qu’une question de temps parce que c’est la volonté du peuple ! ce "peuple" que vous méprisez par votre entêtement à vouloir lui imposer votre vision des choses ! Tout le monde n’est pas croyant d’une part, et d’autre part, bien des croyants ont de la compassion pour leurs semblables, chose que vous semblez ne pas avoir  ! Bien des croyants sont pour l’euthansaie ! La différence que moi je vois entre l’arrêt des soins, l’arrêt de l’alimentation, de l’hydratation et une euthanasie demandée par le patient lui-même (condition incontournable pour qu’elle soit acceptée) c’est LA TORTURE pure et simple mais c’est quand même une euthanasie qui ne dit pas son nom : Tout le monde sait bien (il n’y a pas besoin d’être médecin pour comprendre cela) que quand on arrête l’alimentation, l’hydratation et qu’on appuie un peu plus sur la seringue pour essayer (sans y parvenir toujours) de calmer les douleurs (pour se donner bonne conscience) ou sédater le patient, on l’emmène vers une mort certaine, mais QUELLE MORT !!!!! INDIGNE pour le corps médical, INDIGNE  pour le malade qui a demandé à partir et enfin INDIGNE de faire subir ce calvaire à la famille et aux proches de celui qui a demandé à partir DIGNEMENT !

    Ne me répondez pas "qu’aucune mort est indigne" ! c’est votre avis, ce n’est pas le mien et  le mien vaut bien le vôtre ! Je ne vous impose rien, je ne vous oblige en rien à demander l’euthanasie alors laissez-moi décider pour moi de ce qui est bien ou pas, indigne ou pas.

    Comme je vous le disais plus haut, la loi passera mais que de temps perdu pour ceux qui se trouvent en situation de détresse actuellement. Je pense en plus que vous n’aimeriez pas qu’elle change de nom et qu’elle devienne pas exemple "Loi Vincent Humbert"……

    Puisque vous êtes croyant, (et je le suis aussi) pensez donc à Dieu que vous qualifiez  de "Bon" ! pensez-vous qu’un "Bon Dieu" puisse infliger autant de douleurs à ses enfants et qu’il accepte que certains, comme vous, ne fassent rien pour les aider à le rejoindre ? Dans bien des cas, Dieu a rappelé le malade auprès de lui, mais l’acharnement de médecins comme vous  l’empêche de le rejoindre,  Après tout, Dieu n’existe peut-être que dans la tête de celui qui y croît et chacun doit rester maître de son destin jusqu’au bout. Ce sera à lui à rendre des comptes à ce Dieu qui existe pour certains….. ou pas !

    Quant aux soins palliatifs….. laissez nous rêver ! Ce n’est pas demain la veille que tout le monde, je précise : "tous ceux qui le voudraient bien !"   pourront y accéder. Faut des "sous" pour ça et des "sous" " y’en a pas" !!!!…. Et quand bien même, nous nous retrouverions, comme par magie, dans un monde où les soins palliatifs seraient accessibles à tous,  certains, comme moi, refuseraient de  "profiter" de cette alternative. Vous avez "beau faire et beau dire" vous n’imposerez pas votre point de vue à tous les Français et ceux qui,  comme moi, revendiquent le droit de choisir "le jour et l’heure" pour reprendre le titre du livre de Guy Bedos, se batteront jusqu’à ce que notre volonté soit enfin respectée.

     

    11 décembre 2008 à 11 h 40 min
  • Bainville Répondre

    Le totalitarisme est en marche.

    Eliminer les improductifs, éliminer les enfants encombrants ou ne répondant pas aux normes avant leur naissance, ce grand bond en avant nous ramènera à l’âge de pierre.

    Cela était dans l’air depuis FOURIER, les dictateurs nazi et communistes  du XXè siècle en ont rêvé, grâce à des apprentis sorciers aidés de journalistes sans foi ni principes, l’homme pourra faire disparaître des vies gênantes, sans avoir de compte à rendre, au moins sur terre.

    Que de drames feutrés et sordides seront permis et dissimulés à cause de ce retour programmé à la barbarie.

    Si vous aviez gardé la foi de vos ancêtres, vous ne  seriez pas tombé si bas.

    Que de comptes vous aurez à rendre bientôt!

    11 décembre 2008 à 11 h 09 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À SOISIK : Si j’ai pu vous apporter de la joie en traitant un sujet aussi douloureux, vous m’en voyez ravi. C’est bien ce que je voulais faire en fustigeant par l’ironie les esprits dogmatiques auxquels des préjugés archaïques ont ôté toute sensibilité. Merci de votre merci. À Luc Sembour : Tiens, voilà que vous sortez de votre tanière ? Et vous vous “astreignez” toujours à lire mes articles ? Mais vous êtes vraiment masochiste, mon pauvre vieux. Et toujours complètement imperméable à l’humour. Soyez en tout cas assuré que je défendrai en toute occasion le droit sacré de chacun sur sa propre vie, sa propre souffrance et sa propre mort, et une énième, et énième, et énième fois, tant que nos pseudo-représentants du peuple continueront de nous imposer la dictature de leur lâcheté. À al laïoc : Puisque vous admettez que ” Ce sujet est tellement délicat, tellement personnel…”, comment pouvez-vous accepter que la classe politique refuse une liberté individuelle élémentaire que l’immense majorité des Français réclame ? Vous parlez de dérives possibles. Etes-vous donc myope au point de ne pas voir que nous sommes en pleine dérive : celle de la torture pour tous ? Vous acceptez une dérive réelle d’une infinie cruauté par crainte d’une dérive complètement hypothétique, que justement la loi pourrait éviter ? Réfléchissez-donc et pensez à votre fin dernière, dont vous ignorez ce qu’elle sera. À Monneuil : Hélas non, mon cher Monneuil, “l’abrogation des souffrances de fin de vie”, tout le monde n’est pas pour, vous en avez la preuve ici même. Mais nous ne demandons pas que tout le monde soit pour. Si certains, comme Luc Sembour, veulent trouver une sombre délectation dans une interminable agonie, c’est leur droit le plus strict et nous ne voulons pas porter atteinte à leur liberté: nous exigeons seulement qu’ils respectent la nôtre. Malheureusement, ils en sont incapables. La liberté est une notion qui n’entre pas dans leur entendement. Cela dit, je ne vous suivrai pas dans vos extrapolations pour le moins aventurées. Et quels que soient les défauts de l’Europe en construction, cela n’a vraiment rien à voir avec la défunte URSS, qui extermina des millions de personnes en des lieux rien moins que capitonnés. À siniq : Je n’ai pas compris un traître mot de votre commentaire. Vous pourriez traduire ?

    11 décembre 2008 à 0 h 48 min
  • Daniel Répondre

    Par quel miracle voudriez vous que des assistés politiques qui n’ont jamais eu le courage de maitriser leur vie aient la moindre lucidité pour maitriser leur mort?   Alors, qu’ils aient de la lucidité pour la vie et la mort des autres, pensez donc!  

    Et si on reprenait les choses dans l’ordre?    ET SI LES POLITICIENS ARRETAIENT DE DETRUIRE CEUX QUI VEULENT VIVRE?,

     alors,  on entreverrait naturellement que les plus précieux instants de la vie sont les derniers, qu’ils peuvent être les plus intenses et les plus beaux. 

    10 décembre 2008 à 23 h 05 min
  • siniq Répondre

    Je suis toujours écoeuré devant le comportement d’ apothicaire de certains éditorialistes pour vendre leurs marchandises même les ribaudes les plus laides auraient plus de dignité.

     

    10 décembre 2008 à 20 h 44 min
  • Monneuil Répondre

    L’abrogation des souffrances de fin de vie, je crois qu’il n’y a aucun doute, tout le mondes est pour, exception faite pour le corps industriel médical et l’autre farfelu avec sa loi.
    Pour ma part, j’en revendique l’usage pour ma personne, tout au moins pour l’instant où il me reste encore un brin de lucidité, enfin j’espère, car je ne suis ni bon, ni juste, ni sage, encore moins modeste, alors, il me faut bien trouver quand même quelque chose de positif  à me mettre sur le clavier….

    Une réserve cependant, et il convient d’y réfléchir :
    Ce n’est un secret pour personne que, avec l’europe et ses dirigeants pervers et corrompus, nous nous acheminons doucement, mais sûrement, vers une nouvelle urss. De cette glorieuse et flamboyante union de naguère, nous avons appris – avec un certain différé il est vrai – que la vie là-bas, était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ainsi, tout citoyen qui ne répondait pas à la norme officielle se voyait offir un congé tous frais payés dans un goulag en Sibérie, ou mieux – car plus proches des siens, dans un hôpital psychiatrique.
    Comme le modèle semble avoir fait des émules, il me paraît assez probable que nous aurons sou peu le même genre de prestations offertes aux quelques rares fort-mal-pensants qui lisent les 4V. Et de là vient mon souci : imaginez-vous, oui, VOUS … vous, installé bien confortablement dans une cellule capitonnée, et soigneusement ficelé sur un lit médicalisé, vous n’en coûterez pas moins pour autant un certain prix à l’état de gauche. Or, l’état de gauche ayant pour principe de dépenser l’argent aussi facilement que l’état de droit, il est clair que des économies faciles seront réalisées en décrétant comme "incurable et entré en grandes souffrances" le délinquant mal-pensant. Comme la loi l’autorisera, il sera très simple d’appliquer la loi, et de retirer le dernier souffle au malheureux qui n’était pas très heureux dans ce pays de bienheureux…
    Réfléchissez-y, ce n’est peut-être pas de la fiction…

    10 décembre 2008 à 20 h 36 min
  • bonelle Répondre

    Invraisemblable ce sieur Léonetti, je lui souhaite de finir sa vie dans les conditions qu’il a l’air de méconnaître. Ma parole, il ne sait pas ce que c’est que de vieillir dans la dépendance, la souffrance, l’indignité. Il verra lui, si un jour, il doit être dans une situation ou les soins palliatifs ne peuvent rien. nous parle toujours du traitement de la douleur, mais déjà, toutes les douleurs ne peuvent être apaisées. Je sais de quoi je parle, car je souffre même avec la morphine. Quand arrive le moment ou la vie n’a plus aucun sans, nous avons tout de même de droit de dire stop si notre vie n’a plus aucun întérêt et qui peut juger cela à part l’intéressé. Ils finiront pas accepter de voter une loi. De toutes façons sasn eux nous nous débrouillerons. Evidemment pour eux ce ne sera jamais un problème, ils trouveront toujours quelqu’un pour les faire passer de vie à trépas, comme cela s’est passé pour plusieurs personnes connues. Les pôvres debrouillez vous, crevez en silence, fichez nous la paix.

    10 décembre 2008 à 19 h 26 min
  • pmrb Répondre

    Bravo pour cet article.
    Vraiment, bravo!

    10 décembre 2008 à 16 h 56 min
  • al laïoc Répondre

    Ce sujet est tellement délicat,tellement personnel et cependant irrémédiable,qu’une loi ne pourra jamais le cerner. Au contraire,comme toute loi est faite pour être contournée dans la légalité,les dérives seraient une injure à la conscience.D’autant que hâter ou retarder le dernier souffle peut être du pain béni ou seulement convoité par des proches ou  intéressés.La médecine à en main les outils d’apaisement. Qu’elle en garde pure  et stricte conscience et maitrise professionnelle. DIEU a le dos large;mais au fait ,QUI est-il ???

    10 décembre 2008 à 15 h 38 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Monsieur Lance nous inflige une nième fois son pensum replâtré sur l’euthanasie. Cette fois-ci il l’agrémente d’une intéressante révélation personnelle:

    "moi qui suis si juste, si bon, si pur, si sage et si modeste" .

    Ceux qui s’astreignent à lire ses articles depuis des années ne souriront pas. Pierre LANCE se décrit comme il se voit. 

    LS 

    10 décembre 2008 à 15 h 05 min
  • SOISIK Répondre

    Depuis plus de 20 ans que je milite pour cette ultime liberté, qui devient de plus en plus pressante, (j’ai peur de me "rater" le moment venu, je voudrais bien être aidée, puisque c’est mon choix), depuis 20 ans, j’en ai lu des écrits sur le sujet, et de toutes sortes, au point d’en avoir la nausée – c’est la première fois que j’y trouve un tel plaisir – cet humour subtil sur des propos auxquels j’adhère totalement bien sûr, m’ont apporté de la joie, chose rare sur notre "planète/purgatoire" !!!!

    Alors, je ne peux dire qu’une chose : MERCI

    10 décembre 2008 à 11 h 47 min
  • salenson Répondre

    merci, oui, M. leonetti veut conserver le pouvoir sur nos vies

    il parait que notre vie n’appartient qu’à Dieu

    dans la réalité, elle appartient aux médecins tout puissants, aux labos de pharmacie, et donc à la finance…

    ne changez rien surtout, que ces messieurs puissent avec leurs maisons de retraite hors de prix,

    "garder" les personnes en fin de vie, avec ou sans leur accord, mais jamais sans leur argent… combien de vieux sont placés par leur famille, qui ne savent pas quoi en faire, qui ne peuvent pas s’en occuper, et qui se donnent bonne conscience en payant des personnels pour les maintenir en vie…

    qu’ils puissent exprérimenter sur ces personnes leurs médicaments, nouveaux et anciens, scandale d’Alzeihmer par exemple: on parque ces malades, on les enferme, et on teste sur eux de nouveaux médicaments au cas où le miracle de la guérison arriverait… ces gens là croient aux miracles, à la science qui va faire reculer la mort… mais cela leur rapporte beaucoup d’argent…

    sous le couvert d’une bonne motivation, que de mauvaises actions de ces apprentis sorciers…

    10 décembre 2008 à 10 h 51 min

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