40 ans de politique monétaire nuisible

40 ans de politique monétaire nuisible

L’histoire de l’humanité, depuis le premier jour, est celle d’un combat permanent et sans mer­ci entre, d’un côté, les créateurs et, de l’autre, les parasites.

Entre ces deux groupes, il y a le plus grand nombre des hommes, qui s’imaginent que la paix est possible entre ces forces irréconciliables…
Quand les taux de croissance sont en berne, on pourrait croire que les forces du progrès sont en roue libre. Ou qu’il y aurait une loi naturelle impliquant une sorte de baisse tendancielle du taux de croissance (voir la fable sur la baisse du taux de profit en régime capitalisme, si chère aux marxistes).

Il n’en est rien. C’est l’inverse que l’on observe : jamais l’innovation n’a été aussi rapide et aussi importante (la révolution numérique ne fait que commencer ! Les entreprises sont cha­que jour mieux gérées. Les trois quarts de la planète restent à développer…)
Alors, pourquoi cette croissance devenue valétudinaire ? Tout simplement, parce que les forces anti-progrès n’ont jamais été aussi fortes. Bourrant le crâne de l’opinion publique avec des idées fausses, perverses et dangereuses.

Au centre du pouvoir mondial : l’alliance (peut-être même le complot…) entre les hommes politiques et les banques (en fait l’ensemble de la planète financière), pour mener, depuis plusieurs décennies, des stratégies destructrices de valeur (mais enrichissantes pour eux, à titre personnel).

Reprenons les principaux ca­nons qui président à nos politiques économiques, si proches les unes des autres qu’on pourrait parler d’une quasi politique économique mondiale.

Il y a, d’abord, l’accaparement de la fonction monétaire par les États.
Quand, au début du XXe siècle, après 3 000 ans de tâtonnements créatifs, l’or allait devenir la monnaie mondiale, à la fois intangible et échappant aux États, on a brutalement imposé la monnaie de papier.
(Le même Big Mac, qui valait 50 cents en 1971 – quand Richard Nixon supprima toute relation entre le cours du dollar et le prix de l’or – vaut aujourd’hui 4,33 dollars : +866 % !)

Conséquence : l’emprunt, qui aliène, a pris la place de l’épargne libre.
Cette fonte du pouvoir d’achat de la monnaie de papier entraîne avec elle des taux d’intérêt aberrants. Et, de là, des investissements non-rentables. La Grè­ce, l’Espagne, et la France en sont couvertes. Ces pays ont certes eu tort de s’endetter à l’excès, mais ils ne l’auraient certainement pas fait avec des taux plus vrais.

Du point de vue des politiciens, constants défenseurs de la dépense publique, la dette a un énorme avantage : elle garantit à court terme une nouvelle augmentation des impôts.

Résumons : monnaie fondante, dépenses publiques toujours plus importantes, déficits, solutions souvent présentées comme des solutions à la crise, sont, en vérité, les constituants même de cette crise.
Oublions l’idée même de « re­lance ». Sauf à relancer par des réformes compétitives. En déréglementant. Par la concurrence. Y compris dans la sphère politico-financière…

Il n’y aura pas de redressement durable de nos économies (c’est-à-dire un retour vers des taux de croissance du type de ceux d’avant les années 70, de l’ordre de 5 % par an pour les pays développés, de l’ordre de 10 % pour les pays neufs) sans retour à une monnaie vraie, des taux d’intérêt vrais, des comptes publics équilibrés, et une réduction forte de la sphère publique, en commençant par sabrer dans l’État-providence.
Ce qui veut dire s’attaquer au tabou de l’égalité et de l’assistanat généralisé, hier au profit des classes « laborieuses », aujourd’hui au profit principalement de populations immigrées de moins en moins désireuses de s’intégrer. Donc, à terme, porteuses de troubles…
Programme difficile ? Certes ! Mais le retour à la prospérité est à ce prix.

C’est pourquoi un programme de droite libérale et nationale ne peut pas ne pas comporter ces différents volets
: réduction puis démantèlement de l’État-providence ; réduction massive de la dépense publique ; fin des monopoles (politiques, syndicaux, financiers) ; levée des réglementations sur le commerce de l’or, retour au droit de faire référence au métal précieux dans les contrats commerciaux. Et liberté de choisir l’or comme monnaie, pour échanger et épargner. Tout se tient.

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’or " comme étalon sacré " n’est plus qu’un métal précieux parmi d’autres …  sans compter les terres rares , les minerais , les terres cultivables , les domaines maritimes etc … et la créativité !

    votre vision de la finance et de l’économie est de ce fait passablement obsolète

    14 septembre 2012 à 12 h 15 min

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