À « l’insu de notre plein gré »

À « l’insu de notre plein gré »

Cette expression célèbre d’un cycliste bien connu s’applique parfaitement à la situation que je vais dénoncer dans cet article : je veux parler d’une dérive étatisme de notre pays.

L’administration a pris le pouvoir en France, c’est devenu une réalité dans de nombreux domaines. Et cette réalité s’impose à nos hommes politiques qui, souvent, s’effacent devant un diktat administratif – qui, à juste titre, leur rappelle que les fonctionnaires seront toujours là quand eux-mêmes auront quitté le pouvoir.

Ce « monstre administratif » ne sait plus que générer des « conflits », afin de justifier sa propre existence.

Les exemples sont nombreux et, pour ne citer que les principaux, je dénoncerai notre système de santé qui a fait si brillamment la démonstration de son inefficacité, au début du covid, que les praticiens de terrain lui ont intimé l’ordre de rentrer dans ses bureaux et de plus en sortir.

Dans la même logique, nous pouvons dénoncer l’Urssaf, l’Éducation nationale, la Justice et aussi, dans une moindre mesure, l’administration de notre Armée.

Je sais que je vais prendre « une volée de bois vert » en affirmant que nous nous dirigeons doucement, mais sûrement, vers une « dictature douce » administrative. Pourtant, comme toute dictature, elle va devenir de plus en plus dure.

L’étatisme est même devenu, pour une majorité de Français, une drogue et ceux-ci demandent de plus en plus à l’État d’intervenir dans les « aléas » de leur vie privée.

Combattre cet étatisme infantilisant devient une urgence. Beaucoup trop de Français mettent « la tête dans le sable » et ne veulent pas voir cette dérive néfaste pour leur propre avenir.

Non, ce n’est pas à l’État de « faire notre bonheur ». Qu’il s’occupe du régalien et nous laisse le choix pour notre quotidien !

Le danger de cette situation est double :

– l’administration anéantit une grande partie de nos initiatives,

– mais surtout elle nous coûte une somme folle avec la pléthore de personnel administratif qui envahit notre pays et ne cherche qu’à se multiplier.

La France compte 2 millions de fonctionnaires de trop par rapport à ses voisins.

Combattre cet étatisme devient donc une priorité si nous voulons exister comme pays puissant capable de se défendre dans un environnement international qui se dégrade de plus en plus.

Appliquons rapidement la méthode schumpétérienne de « destruction créatrice » à notre administration, c’est la seule solution pour réformer de fond en comble une administration dont nous avons perdu le contrôle !

Pour confirmer cette situation, je vais sortir un nouveau livre : « Mon ennemie l’Urssaf », que j’offrirai volontiers gratuitement en version PDF à tout lecteur des « 4 Vérités » qui en fera la demande par mail.

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    quelle découverte !
    l’ Administration a toujours gouverné la France et ceci depuis les Romains et les Francs encore que sous ceux ci les ” peuples ” qui composaient la Gaule étaient soumis à leurs propres lois ( par exemple la Loi Burgonde s’ appliquait aux seuls Burgondes sous les Francs et les Romains et la loi franque pour les Francs et la loi romaine pour les ” romains ” sous les Burgondes )
    le ” quotidien ” sous les Rois de France c’ était d’ être catholique comme l’ était le Roi ( ” croisade contre les Cathares , guerres des Cévennes, La Rochelle etc … sauf l’ Alsace germanophone )
    dans la petite ville où je passe ma retraite il existait un artisanat familial de draperie et de coutellerie ( y compris les armes ) de grande qualité qui disparut avec … l’ Edit de Nantes, les familles protestantes du faubourg sud-est, une centaine environ, ayant trouvé refuge à Genève puis ensuite dans les Etats allemands protestants
    il va sans dire que ces industries … disparurent définitivement ( une seule fabrique de drap resta )
    à relever cette décision exceptionnelle pour l’ époque du gouverneur de la Province qui n’ avait pas voulu appliquer les ordres ” centraux ” lors … de la Saint Barthélémy … nous le bénissons !

    21 août 2022 à 12 h 54 min

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