Aide à l’Irlande : Le pire est devant nous

Aide à l’Irlande : Le pire est devant nous

L’Irlande vient d’obtenir une aide de l’Union européenne et du FMI pour faire face à une situation budgétaire critique.
Dimanche 21 novembre, les ministres des Finances de l’UE se sont en effet mis d’accord pour accorder un prêt de l’ordre de 80 ou 90 milliards d’euros.

Ce prêt a deux objectifs : répondre au besoin urgent de l’État irlandais de 19 milliards d’euros pour financer son déficit public (le coût des intérêts devenant prohibitif sur le marché libre) ; et renflouer les banques irlandaises plombées par l’éclatement d’une bulle immobilière.

Même si l’heure est aux réjouissances publiques, je dois avouer que je trouve que cette annonce est une mauvaise nouvelle.
D’abord, parce qu’elle prouve que le système bancaire européen est très loin d’être guéri. À peine sorti de la crise des « subprimes » (mais en est-il vraiment sorti ?), il plonge dans de nouvelles crises. Et toutes sont liées à la même cause : une spéculation imprudente sans épargne pour garantir les montants investis.

Deuxième cause de crainte : les États n’ont rien appris de la crise grecque. On voit mal comment le scénario grec, et désormais irlandais, pourrait épargner l’Espagne, l’Italie… et la France. Et pourtant, on continue à voter des budgets en déficit !
Que ce soit pour les particuliers, les entreprises ou les États, il y a une règle de base en économie : on ne peut investir que de l’épargne. Or, l’épargne est persécutée par le fisc.

Mais, à vrai dire, j’ai une troisième crainte, plus grave que les deux premières : je soupçonne que, contrairement à ce que l’on dit généralement, il ne s’agisse pas de schizophrénie, mais de cynisme et de visées totalitaires.

Pourquoi les États endettés poursuivent-ils leur délirante expansion de l’État-providence ? Parce que c’est le moyen le plus efficace de « tenir » la population. Mutatis mutandis, pourquoi l’UE, où pourtant la monnaie unique est fragilisée, continue-t-elle à prêter à des banques et à des États irresponsables ? Je ne vois pas d’autre réponse rationnelle que celle-ci : c’est la voie de la « normalisation » (et chacun sait que l’Irlande n’était pas vraiment normalisée dans l’UE).

Bien sûr, cette normalisation va tous nous ruiner, comme naguère la normalisation des républiques soviétiques. Bien sûr, cette débauche d’argent, pris dans nos poches, sert à limiter chaque jour un peu plus nos libertés. Mais tant que les citoyens ne réagiront pas, ce processus avancera inexorablement. Prendre notre argent pour nous opprimer, ça, c’est de la grande politique !

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Comments (33)

  • OLIVIER Répondre

    @François Allez-voir ce lien, et vous y verrez des chiffres assez sensiblement différents de ceux de Mr Rouxel. http://www.oefe.ccip.fr/sites/www.oefe.ccip.fr/files/OEFE_barometre_2010.pdf Sans un minimum d’esprit critique, on avale n’importe quoi. Pensez toujours à utiliser au moins deux sources différentes sur les chiffres… L’état de l’Irlande est emblématique d’une création monétaire de l’UE sans contrepartie (assez rare convenez-en), laissée entre les mains d’un état qui avait cru aux Reaganomics (moins d’état, moins de taxes), et qui 25 ans plus tard est acculé à la faillite, incapable d’avoir admis que les seuls revenus d’un état consistent en une fiscalité, de nature à permettre d’engrenger (en période grasse), sans être obligé en période de vache maigre de faire appel au marché, dont les conditions se tendent en pareilles conditions. Quand une entreprise choisit un pays, la fiscalité n’entre pas seule en compte, elle doit être mise en balance avec bien d’autres données (infrastructure etc…). En quoi est-il inconcevable que des entreprises participent à la richesse d’un pays, ou, le cas-échéant à son sauvetage ? Croyez-vous réellement que les états de l’union européenne vont l’aider en réalisant un miracle ? (C’est vos impôts qui vont payer…), est-ce normal ? Ce qui m’amène à une troisième question: que préconisez-vous pour l’Irlande, et qui ne soit financé autrement que par l’impôt ? (attention il y a un piège). Bien cordialement.

    4 décembre 2010 à 14 h 10 min
  • grepon Répondre

    "On se souvient que, pour la crise des sub-primes, les libéraux avaient accusé l’étatisme instauré par…Jimmy Carter 30 ans au paravent, alors que Reagan et les deux Bush l’avaient suivi."

    Toujours avec les deformations, Jaures.   

    Oui, le Community Reinvestment Act passee par Congress lors de la presidence Carter n’a pas ete operant lors les presidences Reagan et Bush pere.    

    Cette loi a ete ravivifie sous le presidence de Clinton, par son appuie par la force du Dept of Justice sur les banques, et proces privees appuyes par organismes come Acorn, a l’aide de lawyers radicale comme le jeune Barack Obama.   Lors de la presidence de Bush fils, l’adminstration n’a jamais eu une majorite serieuse au Congress, ce qui a permis les gauchistes de pousser plus encore plus loin les abus de Fannie et Freddie, des boites crees et gerees par Congress et truffee de Democrats.    Il ne fallait que quelques Republicans liberales pour stopper toute reforme, malgres les environs huit essais de faire stopper Fannie et Freddie lors du gonflement de la bulle immobiliere.   

    Des 2006, les efforts de renverser les vapeurs de Fannie et Freddie ont ete foutu(avec toute un tas d’autres initiatives liberales), car les Republicans devait depenser tout leur capital politique a l’epoch pour faire en sorte que l’occupation de l’Iraq ne soit pas abandonne honteusement, comme le Vietnam a ete auparavant, par les Democrats.  

    Des Janvier 2007, avec l’instauration de Pelosi et Reid, c.a.d. il y a 4 ans deja, la situation ne pouvait que empirer.    Justemment, Fannie et Freddie, au lieu d’avoir ete liquide suite a leur insolvabilite, sont guarantie infiniment par les imposees…. sous la politique d’un ancien lawyer tres attache a la cause depuis l’ere des proces de l’epoch de Clinton…un certain Barack Obama, devenu president entre temps.    Il faut effectivement raconter l’histoire depuis le debut pour le comprendre, et la toute premiere stupidite a ete commise sous Carter, avec le passage et le signature de Carter du CRA.   Actuellement, on prie a ce que Barack, qui a eu sa main dedans lors de l’epoch de Clinton, peut s’elever au niveau de la presidence de Carter, mais la presidence de Obama a toute l’air de finir bien pire pour l’Amerique et pour le monde que les 4ans de Carter.

    3 décembre 2010 à 4 h 46 min
  • grepon Répondre

    "Ainsi, cher Grepon, "lien social" et "effort collectif" seraient des "notions absurdes", alors les vôtres, seraient le prolongement de la "nature humaine"."

    Jaures, je n’ai jamais dit que la nature humaine etait quelque chose de BIEN.    J’insiste par contre, que tout systeme d’organisation d’une civilisation qui veut nier son existence ou veut le changer ne peut pas fonctionner.   Le capitalisme, qui comprend et insiste sur Rule of Law pour contrecarrer les exces de la nature humaine, se base toujours sur l’existance et meme l’immutabilite de la nature humaine pour faire avancer la civilisation.   Gordon Gekko a faire l’erreur de comprendre que "greed is good"…l’avarice est bien…alors que ce que le capitalisme prend comme donne que l’avarice EXISTE, et en fait un moteur de l’avance de la civilisation dans son entier, mais sans pretendre que c’est BIEN.

    Vous et vos comarades, par contre, veulent pretendre que la nature humaine peut-etre banni en faveur de beau sentiments partages et gaseuses notions comme un suppose "lien sociale".    Et non.   Dans l’URSS nous avons vu le resultat chez le proletariat:   L’etat pretendait leur payer, et les travaillieurs prentaient bosser.   Comme resultat, il y avait la catastrophe humaine, economique et ecologoque persistant sur sept decennies que nous connaissons tous.   Depuis ca chute, la Russie souffre de taux  d’alcoolisme, d’avortement, de crime, et natalite catastrophique, comme quoi sept decennies d’idees banqueroute et habittudes contraproductives peuvent detruire la capacite d’un peuple a se remettre.   Voila le "New Soviet Man".    Les etatistes de tous types confondus essaient la meme chose, de reprogrammer l’humain avec quelque nouvel logiciel, tel des ordinateurs qui serait des tables rases avant la programmation.   C’est bien sur tres evidemment pire que inutile.   

    Une civilisation saine esseraient de comprendre l’humain, et non pas de le programmer suivant quelque modele theorique de l’humain ideale.     Vos "collectifs" et "liens sociales" sont des chimeres au mieux, et des prisons le plus souvent.

    2 décembre 2010 à 23 h 37 min
  • françois Répondre

     " Une taxation minime rapporte plus en PIB qu’une taxation 2 fois supérieure,comprenne qui pourra…"
     Ce n’est pas difficile à comprendre: 100 entreprises qui payent chacune 1000 rapportent bien plus que 20 qui en payent chacune 2000. Et on a 100 entreprises au lieu de 20 parce que, payant moins, elles viennent s’installer chez vous…
      On pourra toujours dire que ce sont des bêtises, l’ennui, c’est que les chiffres fournis et montrant les recettes depuis 30 ans ainsi que l’évolution des taux d’imposition sur la même période le montrent sans ambiguïté.
      Même sans comprendre, il suffit de lire les graphiques…Mais je vous avais dit que ce n’était pas pour les dogmatiques.

    2 décembre 2010 à 22 h 14 min
  • Jaures Répondre

    Cher Olivier, j’ai également jeté un oeil sur l’article d’objectiliberté auquel François fait allusion.

    Outre les  perles dont vous avez relevé quelques exemples, il y a aussi des mensonges éhontés comme de faire croire que l’Islande a mieux joué en refusant l’aide de l’Europe et en ne renflouant pas ses banques.

    La réalité est que l’état Islandais a, lui, carrément nationalisé ses 3 grandes banques et reçu 2,5 milliards de dollars du FMI (pour 300 000 hab).

    Mais il est assez réjouissant de voir ainsi, sur un site libéral, qualifier l’Irlande de sociale-démocratie, quasi socialiste, alors que l’ex tigre celtique était encensée il y a deux ans pour la même politique.

    1 décembre 2010 à 11 h 29 min
  • Jaures Répondre

    Cher Olivier, les libéraux sont passés maîtres dans l’art de se contredire tout en appliquant la même logique.
    On se souvient que, pour la crise des sub-primes, les libéraux avaient accusé l’étatisme instauré par…Jimmy Carter 30 ans au paravent, alors que Reagan et les deux Bush l’avaient suivi.

    La méthode est simple: comme il y a toujours un minimum d’administration dans l’état le plus libéral qui soit, il y aura toujours une taxe, même mineure, à accuser de tous les maux.
    Rappelons que les libéraux (relire les articles de Tremeau) nous conseillaient de suivre l’exemple de l’Irlande justement parce que la faible taxation conduisait, selon sa logique, à de meilleures et constantes rentrées fiscales.

    les libéraux, en bons sapeurs Camembert, peuvent ainsi ratiociner éternellement: si on baisse les taxes, l’économie fonctionne et génère des rentrées fiscales qui nuisent à l’économie. Mais si on augmente la fiscalité, cela nuit à l’économie, donc fait baisser les rentrées fiscales, ce qui génère les déficits.

    Heureusement, les libéraux discutent à présent tout seuls sur le nombre d’anges qui habitent sur le chas d’une aiguille. Tout le monde a bien compris que la spéculation insensée à ruiné l’économie d’un pays qui a utilisé la manne de l’Europe pour instaurer un dumping fiscal qui n’a, comme le dopage, fonctionné qu’un temps et aux dépends de la santé économique du pays.

    1 décembre 2010 à 9 h 48 min
  • OLIVIER Répondre

    @françois Je suis allé lire les articles sur objectifliberte. La question “Irlande qu’as tu fait de la fortune que l’UE a créée et t’a confiée” est devenue “Irlande qu’a tu fais de TA fortune”. “Pour ceux que cela intéresse, et qui sont plus soucieux d’explications que de dogmatisme” on signalera que ce Blog: ” est dédié à la promotion des idées libérales, et diffuse des analyses montrant que le libéralisme est le seul système d’organisation sociale ” (accueil de la page Web). hum..hum… D’après ces textes on concluera : – que « L’analyse des dépenses public par secteur montre que l’Irlande est particulièrement généreuse dans le domaine de la santé publique (estimations 2010) « , (alors que le schéma montre surtout une nette diminution relative -comparé à la France- dans le domaine des General public services et Economic affairs)… -qu’une taxation minime des sociétés rapporte plus en PIB qu’une taxation deux fois supérieure (comprenne qui pourra. .. ) avec des perles comme : »L’inconvénient majeur de la taxe sur les sociétés est qu’elle est une des plus “procycliques” qui soit et son produit fiscal est extrêmement volatile. 

Ainsi, après le pic de 2006, les recettes de l’impôt sur les sociétés diminuent à cause de la crise de l’immobilier. Donc après avoir dit que contrairement aux idées reçues (L’Irlande taxe trop peu) on dit que finalement c’est la trop importante taxation qui est en partie la cause de la chute… car elle a trop chuté ! Mais comme dans le même temps : » le gouvernement « a choisi un taux d’imposition des sociétés bas pour permettre à la vache qu’il veut traire de mieux grossir pour financer son appétit interventionniste », on se dit que Raymond Devos et Francis Blanche réunis ont trouvé leur maître !

    30 novembre 2010 à 20 h 50 min
  • françois Répondre

     Pour ceux que cela intéresse, et qui sont plus soucieux d’explications que de dogmatisme, je signale 2 très bons articles détaillés et argumentés à propos de la crise irlandaise sur objectifliberte.com.
     On y verra qu’une fois de plus, le soit disant " dumping fiscal" (!!!) ou "ultra libéralisme" n’est que poudre aux yeux, mais tellement commode et "tendance"…

    30 novembre 2010 à 13 h 05 min
  • SAS Répondre

    a j oubliais….. l enculade du CREDIT AGRICOLE est minutieusement décripté et expliqué dans le très bon et très documenté livre :

    " LES DEMONS DU CREDIT AGRICOLE OU 5 700 000 SOCIETAIRES FLOUES……………….." Izambert nahart ….

    sur fond maçonnique bien sure….

     

    TRES DUR A TROUVER……..

     

    SAS

    30 novembre 2010 à 13 h 00 min
  • OLIVIER Répondre

    Monsieur Rouxel oublie un détail insignifiant, en fait même deux. 1. L’UE ne peut aider l’Irlande que parce qu’elle dispose de revenus fiscaux suffisants. 2. Si l’Irlande avait une pression fiscale suffisante, elle aurait une marge de manoeuvre bien plus importante. Deux détails qui détruisent son argumentation. Jusqu’à quand les citoyens accepteront-ils de payer pour un pays qui a profité d’une création monétaire ex nihilo sans contrepartie, et qui l’a dilapidée en croyant que le dumping fiscal était LA solution ?

    29 novembre 2010 à 15 h 50 min
  • grepon Répondre

    "Voilà qui est commode: tout ce qui va dans votre intérêt et vous permet de vivre des jours dorés relève de la "nature humaine", alors que tout ce qui peut aider les plus modestes à améliorer leur sort, tout ce qui va dans le sens de la solidarité serait "contre nature"."

    Aux Etats-Unis nous avons les pauvres les plus riches du monde. 

    Ceux qui sont  "les plus modestes" ne sont pas forcement les memes d’une annee a l’autre dans notre pays, du fait que que pratiquement tous ont la capacite, et surtout la liberte, de se mettre a ameliorer leur situation en s’entruisant, et surtout en travaillant produisant biens et services valorises par d’autres.   

    Ceux qui restent "les plus modestes" annee apres annee sont trop souvent ceux "aides" dans votre sens a vous!   Les dependants a vie.   Bien sure qu’il y a de veritables handicappes physiquement ou mentalement ou de par leur age incapables de faire leur propre chemin, mais ce n’est pas de ca que vous parlex, vous, un redistributioniste marxiste-dans-texte.

    Quant a moi meme, vous m’imaginez riche materiellement.   C’est vrai pris en rapport avec l’humanite dans son entier.   Meme en etant de revenus modestes en rapport avec la population des Etats-Unis(ce qui pourrait m’arriver de facon passagere), ca me rendrait toujours riche par rapport avec le reste de l’humanite.   Actuellement, comme je suis de classe moyenne materiellement, je suis effectivement fabuleusement riche par rapport a 90% des humains d’aujourdhui, et par rapport a 100% des humains d il y a 150ans, grace a la concurrence entre individus cherchant a ameliorer leur sort, dans un context de respect for pour la propriete privee, Rule of Law, et liberte que nous appellon Capitalisme.

    28 novembre 2010 à 23 h 55 min
  • SAS Répondre

    lLES PLUS A FORT A CE JEUX DE DIALECTIQUE JURIDICOBANCAIRE SONT nominé : LE credit agricole………

    5 700 000 sociétaires floués ou sodomisés a sec…..et grugé sociétaire, actionaires, taux, bareme, droit coopéreative international,lois commerciale……et argent collectif jamais reparti ni distribué ni aux actionaires ni aux sociétaires ni au caisses regionnales…..

    …………..l enculade parfaite……………….cession dees parts de l etat minimisé à une poignée d intiés corrompus……largent des vente replacé dans un paradis off shorr , type paradis fiscal….serrvant a racheter les creances douteuses,sans les payer des caisses regionnales prêteuses etns autorisations des sociétaires…… pour finir par se brader et racheter les actifs a vils prix….

    modele bancaire français si il en est…le credit agricole ou la petite banque verte….

     

    retirons tout notre pognon le 7 decembre……nous allons voir qui a besoin de qui ?????

     

    SAS

    28 novembre 2010 à 22 h 14 min
  • Jaures Répondre

    Ainsi, cher Grepon, "lien social" et "effort collectif" seraient des "notions absurdes", alors les vôtres, seraient le prolongement de la "nature humaine".
    Voilà qui est commode: tout ce qui va dans votre intérêt et vous permet de vivre des jours dorés relève de la "nature humaine", alors que tout ce qui peut aider les plus modestes à améliorer leur sort, tout ce qui va dans le sens de la solidarité serait "contre nature".

    Allons, cher Grepon, que vous défendiez bec et ongles votre confort, votre 4X4 et vos paquets d’actions peut se comprendre mais, de grâce, laissez la Nature en dehors de ça.

    28 novembre 2010 à 19 h 49 min
  • françois Répondre

      Jaures
     1) je ne suis pas votre " cher ami".
     2) Je ne plaisante pas.
     3) Les communistes soviétiques ont spolié leurs bailleurs de fond comme AUCUN capitaliste n’a jamais osé le faire. ( Voir les fameux emprunts russes).
     4) Quand un pays sauve ses banques, ce ne sont pas ses actionnaires qu’il sauve, mais les dépôts de millions de clients de ces banques.
     5) Mais vous confondez volontairement actionnaires et clients dès que l’on parle de banques.
     6) Suivons vos conseils éclairés et ce sont les déposants qui sont ruinés. Mais c’est vrai que les socialistes ont l’habitude de voler l’argent des autres.
     7) A vous entendre, les banques sont le mal absolu. Vivement le retour du troc…

    28 novembre 2010 à 19 h 37 min
  • ozone Répondre

    Si c’était si simple Grépon,mais a pertir de certains niveaux de capitaux c’est du pouvoir qui s’accumule,les imbrications des "responsables" de l’état avec les millieux économiques font qu’il est tres difficile de separer les un des autres,donc le libre marché quand il à la corde au cou il n’a qu’a faire du chantage (et des fois méme pas) pour que ses larbins ouvrent les cordons de la bourse.
    Et cela est le cas partout dans le Monde,il n’y a qu’a voir le désastre qui a suivi l’abandon par l’état de L.Brothers.
    Il faut pour éviter tout ça que les secteurs vitaux pour la marche du pays soient en dehors du marché,comme cela tout le reste se verra automatiquement discipliné puisqu’ils sauront que l’état à de fortes intentions de les laisser couler s’ils font les cons.

    28 novembre 2010 à 16 h 28 min
  • ozone Répondre

    Quelques élucubrations a propos de ces pauvres marchés si inquiets;

    A la fin de la periode Reagan déja une bulle immobiliére éclata,celle des bureaux,et cela a failli emporter les caisses d’épargne gringas.
    Solution au pays du paradis libéral ?,simple comme bonjour,l’état préte des fonds aux institutions en question a un taux pratiquement nul et ensuite il leur emprunte la somme avec cette fois un taux d’intéret conséquent,et hop le lapin……..

    Que se passe t’il en ce moment ?,les banques empruntent a la BCE par exemple a des taux trés faibles et prétent aux pays tenus par les nouilles par l’aide apporté aux banques peu avant,ce qui les à mis dans la mouisse,a des taux d’usure.
    Mais pour que cela marche il faut que BCE et FMI fasse l’avance a ces pays,sinon ils ne pourront pas rembourser a des taux pareils et alors patatrac.
    Une "agence de notation" à dégradé la note de l’Irlande tout de suite aprés son acceptation du "plan de sauvetage",alors qu’ils auraient du faire le contraire si l’on prend pour vrai les ragots sur "la nérvosité" des marchés,aprés tout,les irlandais seront saignés pour rembourser BCE et FMI,les banques ne faisant que se remplir les fouilles avec les 85 milliards a l’aide des taux que le systéme à pris soin d’augmenter.

    Cela ressemble a la méthode citée au début mise en pratique aux States,donner de l’argent aux banques sournoisement,on imagine le scandale si le systéme leur redonnait une seconde fois du miam sous les yeux des citoyens qui sont en fait ce qui payent tout ça,en particulier aprés que les banques se soient fait bien plus qu’une santé avec le premier épisode.

    Au départ sur la table 750 milliards,il reste donc 665,alors de suite Portugal et Espagne,les copains s’en chargent.

    Mais ce n’est pas tout,voilà des pays sous l’emprise de la coupole de l’UE,de quoi se méttre a faire des expérimentations de laboratoire pour créer le nouvel homme européen,puisque tout cela va provoquer des mouvements migratoires a l’intérieur de la zone euro.

    Cela était déja annoncé par James Goldsmith dans son livre "le piége" a l’époque de Mastrich,et il ajoutait méme que les fonds étaient déja provisionnés.

    28 novembre 2010 à 3 h 06 min
  • grepon Répondre

    "D’autant qu’il n’est pas question de "faire payer les actionnaires" mais de les faire participer au même niveau que le travail à l’effort collectif et au lien social."

    Mais Jaures, voila l’erreur de votre vague ideologie, LE erreur fondamental qui vous a ammene a envoyer des dizaines de millions aux goulags, camps de concentration, fossees, ou simple morts par la famine, sur les dernier 100 ans:   

    Contraire a vos vouloirs, l’individu humain ne peut pas etre triche a bosser pour le "collectif" dans le pure interet du "lien social", ou bien pas plus qu’ne petite pourcentage assez malade ne peuvent l’etre.   L’humain fait de l’effort pour avancer son cause a lui, celle de sa famille et enfants, et projets dont il est l’auteur et architecte fiere..EN CONCURRENCE avec d’autres, voir en collaborations interessees pontuelle et limitee comme les entreprises, partenariats et j’en passe.   C’est la concurrence entre acteurs cherchant a ameliorer leur situation et celle des leus qui font avancer la prosperite, qui batissent nos villes, oeuvre d’arts, nouveau produits, therapies medicales, et j’en passe.  

    Vous, avec votre langue tordue plein de fictions absurde comme le "lien social" ou le "effort collectif", essayez de faire repandre delusions contre nature, dans une vaine effort de reprogrammer quelque chose d’inne dans l’humain pour pouvour batir votre monde ideale sur base de "nouveaux hommes" pour lequel "lien social" et "effort collectif"serait motivants.    Du fait que ca n’existe pas, ou presque, ce genre d’humain, votre camp se met essayer de re-eduquer la population pour le faire exister, avec les memes resultats:  une population d’humain jouant le jeu pour eux memes et leurs siens, au mieux.   Vous chassez le naturel pour le voir revenir au gallop, en forme de "corruption", c.a.d. efforts intensive pour tricher le systeme tel qu’elle se presente pour ameliorer sa situation.   Votre reponse est toujours plus de gouvernement, de punissements, de reglementations, bref de retrecissement de libertes a coups de nouvelles definitions de crimes.

    Le capitalisme se base sur la nature humaine telle qu’elle est, et normalement se base sur un fort respect de lois protegeant la propriete prive et l’integrite des individus et familles, avec freins et gardes-foux pour guarantir le maintien de la concurrence(lois empechant monopoles), le vol, et fraude, au mieux.   Les pires abus sous un regime capitaliste sont le resultat, le plus souvent, d’abus par le seule monopole qui existe dans un systeme capitaliste:  le gouvernement.    Et voila comment nous sommes arrivees dans la crise financiere mondiale actuelle.

    27 novembre 2010 à 19 h 51 min
  • grepon Répondre

    Jaures  "On a cru aux sirènes de l’argent facile et maintenant qu’on est ruiné, on se demande bien d’où il venait ce damné pognon !"

    Comme Luc Sembour a explique si bien, le "damne pognon" est venu de pays partout ou ceux qui produisent essaient de planquer leur benefices durement gagnees pour le proteger des etatistes et parasites qui pullulent.    Apologies a Sembour si ce n’etait pas precisement son propos.   

    Pendant qu’on y est, remarquons le choix de mots "damne pognon" venant de Jaures, qui est fana de l’impot tout azimuths, veritable ourigan d’especes succionees par l’etat au benefice du fonctionnariat et l’electorat designe victime qui vote fiablement a gauche.   

    27 novembre 2010 à 19 h 17 min
  • grepon Répondre

    "Le systéme économique actuel fonctionne selon deux cycles,nationaliser les pertes et privatiser les bénéfices."

    Effectivement, c’est ce que la gauche americaine a reussi a faire lors de l’actuelle crise.   Curieusement, votre phrase entre guillemets ci dessus est un argument assez fort pour diminuer au possible l’etendu de l’etat, pour empecher au maximum ce genre de corruption de pourvoir s’operer.   Peut-etre qu’il y a de l’espoir our vous, ozone.

    27 novembre 2010 à 18 h 59 min
  • pierre Répondre

    Un tres bon article de Jean Rouxel, bravo.  UMP-PS-PC-VERTS ont vote comme d’un seul homme la hausse de la taxe regionale sur les produits petroliers a la charge de nos compatriotes.

    26 novembre 2010 à 21 h 16 min
  • Jaures Répondre

    "Et pour cause, nous allons finir par penser que c’est grâce à eux qu’on est riches…" dit Watson.

    Parlez pour vous, l’ami ! Le pays est riche mais pas tous les Français, plus de 8 millions sont pauvres et 20 millions sont dans une situation précaire.

    La menace de partir permet effectivement aux actionnaires de faire jouer l’arme fatale. L’exemple de l’Irlande montre que cajoler les actionnaires ne protège en rien de la faillite. Dés lors, pourquoi se gêner ? D’autant qu’il n’est pas question de "faire payer les actionnaires" mais de les faire participer au même niveau que le travail à l’effort collectif et au lien social.
    Si cela leur déplait, qu’ils partent !
    D’autant que, avec cet état d’esprit, il est probable que grâce à la fraude et aux niches, ceux qui sont faits de ce bois n’ont plus grand chose à donner.

    Vous, cher Watson, qui montrez tant de virulence pour  vous en prendre aux immigrés, que n’en avez-vous autant contre ceux qui, voyant un peuple s’enfoncer dans le marasme, ne songent qu’à préserver leur rivière de diamants, leur Ferrari et leur velouté d’asperge ?

    26 novembre 2010 à 16 h 54 min
  • sas Répondre

    précision aux amnésiques…le gentil canditat argentin qui a achever le pays…etait de DROITE OPPORTUNISTE….. et se nommait MENEM CARLOS

    Menem est issu d’une famille d’origine syrienne.

    Il laisse la place en 1999 à Fernando de la Rua, qui démissionne après les manifestationdu 19 et 20 décembre 2001, consécutives à l’éclatement de la crise économique de 2001. Les politiques économiques de Menem on

    t été jugées comme étant l’une des causes majeures de la crise.[réf. nécessaire]

    Il s’est marié à Cecilia Bolocco, ancienne Miss Univers, le 26 mai 2001, et a eu un garçon, Máximo Saúl, né à Santiago le 19 novembre 2003. Mais il se sépare de Bolocco en 2003, pour entamer une procédure de divorce en 2007.

    Il s’est présenté à la présidence en 2003 et obtint 25% des voix au premier tour, le 27 avril 2003. Il se retire ensuite pour le deuxième tour (le 18 mai 2003), constatant un retard important dans les sondages face à son concurrent, Néstor Kirchner. Il prétend aussi avoir reçu des menaces de mort s’il maintenait sa candidature [réf. nécessaire].

    Il est depuis 2007 membre du Frente Justicia, Unión y Libertad (FREJULI), un secteur péroniste dissident de droite, qui s’oppose au kirchnérisme et au Front pour la victoire (centre-gauche) au pouvoir.

    SAS

    26 novembre 2010 à 12 h 47 min
  • ozone Répondre

    Le systéme économique actuel fonctionne selon deux cycles,nationaliser les pertes et privatiser les bénéfices.
    Jacques De l’Or a été certainement un des politiciens les plus néfastes,Tonton sous l’emprise d’Attali et autres europeistes leur a laissé le champ libre,ils eurent un boulevard  grand ouvert pour assouvir leurs fantasmes sans frontieristes,la nouvelle humanité,du méssianisme a l’état pur.

    L’Irlande était devenu le symbole de la reussite de ce montage,bien sur,dérriere toute cette béatitude c’est surtout le Fric qui grenouillait,sous les auspices de la bande a Ronald,et le pire dans tout ça c’est que bien "qu’illuminés" ces gens ne sont pas des imbéciles,leur oeuvre nous la voyons continuer son chemin,comment des pays tombent les uns aprés les autres sous le control de Fric,les irlandais ont commis un péché,dire non a la constitution,alors ils doivent souffrir aussi,bien sur,la faible imposition des sociétés se doit de rester là,c’est ce qui importe en fin de compte.

    A lire;Le piége         de James Goldsmith,celui là au moins il savait de quoi il parlait

    25 novembre 2010 à 21 h 24 min
  • sas Répondre

    POUR VOUS REMONTER LE MORALE…

     

    DES LORS QUE L ARGENTINE a signé des accords financiers avec le FMI pendant sa faillitte……la 2 eme vague pire que la précédente c’est abattu sur le pays….resultat concret après sauvetage la dette de 1 300 milliards est encore la et augmentée…..le peuple a été ruiné et les banques laillies…..ils ont privatisés tous les domaines publics et les richesses nationales…les multinationale ont retiré massivemeent le gros pognon des filliales alors que ca leur etaiet interdit…..

    donc apreès coup c’est encore pire qu avant crise…et en plus plus rien ne leur appartient en propre….se sont les grosses multinationale qui ont contribué à la faillité précipité des banques qui ont recupéré le pactol…….

    VOILA DONC CE QUI ATTEND L IRLANDE  LA GRECE    LE PORTUGAL ET L ESPAGNE….avant la france s entend….et l italie

     

    sas

    25 novembre 2010 à 18 h 51 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Cher Jaurès, prendre aux actionnaires… Oui mais, comment ?

    Cela fait 12000 ans que ça dure, depuis l’avènement du néolithique, depuis les premières réserves de céréales…

    Personne n’a jamais réussi à prendre aux actionnaires… Et pour cause, nous allons finir par penser que c’est grâce à eux qu’on est riches…

    Peut-être Jaurès saurait-il comment prendre aux actionnaires sans que ceux-ci s’en aillent ?

    C’est la lutte finaaaaaaale….

    25 novembre 2010 à 18 h 36 min
  • Alceste Répondre
    Ce n’est pas l’épargne qui manque chez nous. Livrets classiques, assurance-vie ou or-métal – elle atteint chaque année un niveau record. Le problème est qu’en période de crise elle prend le statut de valeur-refuge à un taux d’intérêt dérisoire plutôt que celui d’un investissement productif de richesses. La poire pour la soif, comme on dit. En outre, le vieillissement relatif de la population ne porte guère à prendre des risques dans l’actionnariat pur et dur.
     
    Dans la crise irlandaise chacun voit bien que l’esprit « anglo-saxon » pas plus que la mentalité latine ne protègent des aléas politiques ou économiques.  Pas plus d’ailleurs que la couleur politique des gouvernements. Il convient de remarquer que l’affaissement de l’économie irlandaise subit le contrecoup d’une surchauffe interne de son économie, couramment appelée « bulle », un endettement massif des ménages (notamment dans l’immobilier) et la montée du chômage – causes internes ; causes externes : le désengagement des investisseurs étrangers, notamment américains. Les mesures drastiques de redressement de son puissant voisin britannique dont l’Irlande dépend pour ses importations vitales, n’ont rien arrangé. D’autre part, une économie est fragile qui privilégie le secteur « high tech » d’importation, toujours susceptible d’être facilement délocalisable, ou le tourisme, plutôt que le secteur industriel lourd dont l’Irlande est d’ailleurs dépourvue.

    Cette situation irlandaise n’est pas comparable à celle de la Grèce – laquelle relève du schéma plus classique de l’échec d’une économie redistributrice de type socialiste fortement revendiquée par un corps social lui-même gangrené d’éléments anarchistes. Le fait d’élire un gouvernement conservateur ne change pas la mentalité profonde d’un peuple. La Grèce est typique de ces pays dont l’opinion publique ne cesse d’osciller entre des idéologies antagonistes.
     
    Et la France ? Tant que notre pays acceptera, même en rechignant, les mesures nécessaires d’adaptation aux réalités, il n’y aura pas risque de récession grave. La France est riche de fait et riche en potentialités, et surtout riche d’un peuple habitué de longue date à trimer dur. On peut voir trois dangers : l’un, lourd de menaces pour l’équilibre des budgets sociaux : Assedic, Sécu, Éducation… est et reste le laxisme (pour ne pas dire plus) en matière de lutte contre une immigration essentiellement parasitaire et tous les maux qui en découlent. Le second est l’impossibilité de discipliner le Français en matière de dépenses de santé. Cela concerne tout le monde : les cotisants que nous sommes, soutenus par le corps médical qui vit confortablement de la rente servie par la Sécu, et l’industrie pharmaceutique qui ne veut pas se priver de la poule aux œufs d’or de notre « bobologie » nationale.
    Le troisième, contre lequel nous ne pouvons rien, absolument rien, est la suprématie chinoise sur le commerce mondial. Seul les États-Unis ont la taille et la puissance nécessaire pour amener la Chine à des concessions sur le plan des taux de change et à renoncer – si possible – (tout comme l’Inde) à user de l’arme du dumping social. L’Europe le pourrait aussi si elle n’était divisée par les égoïsmes nationaux.
    Il faut dire « si possible » car les bas salaires et l’absence de protection sociale ne résultent pas d’une volonté délibérée des gouvernements mais d’une réalité démographique explosive quasiment impossible à gérer dans les pays dits « émergents » comme l’Inde et le Brésil. C’est cette réalité-là qui amène peu à peu, et inexorablement, les peuples socialement avancés à renoncer à leurs avantages acquis et même un peu plus. Oui, sûrement un peu plus dans l’avenir et personne ne s’en réjouit. Enfin faut-il encore déplorer cette absurdité qui consiste pour l’État français à s’endetter pour payer ses propres fonctionnaires et quand la totalité de l’IRPP ne sert qu’à payer les intérêts d’une dette devenue abyssale ?

    Quant aux visées « totalitaires » (où ? de qui ?), avancées par Jean Rouxel, elles me semblent relever de cette manie irrationnelle de voir se tramer partout d’obscures conspirations.
    25 novembre 2010 à 13 h 56 min
  • Jaures Répondre

    "C’est vrai que les capitaliste ont l’énorme tort de tout faire pour rembourser leurs dettes"dit François.

    J’espère que vous plaisantez, cher ami. Les seuls qui sont sollicités pour renflouer les banques et payer les dettes sont les travailleurs: les salaires et retraites sont amputés, les aides sociales (là où il y en a) rognées, les emplois supprimés, la TVA augmenté, …

    Mais les actionnaires,eux, conservent leurs avantages fiscaux.

    Les capitalistes engrangent les profits et laissent les pertes au peuple. Voyez-vous autre chose dans le plan d’austérité de l’Irlande ?

    25 novembre 2010 à 11 h 15 min
  • Henri DESPLANCHES Répondre

    Oui, nous devons craindre la finance. Elle seule est mondiale, elle seule a les moyens de faire main basse sur le monde. Les problèmes européens proviennent de la disparité énorme des économies des pays qui composent l’Europe. D’ailleurs, ce n’est pas seulement l’Euro qui est menacé mais la construction européenne : Hors une culture encore vaguement chrétienne, tout oppose l’Allemagne à la Grèce ou au Portugal. Créer un "serpent fiscal" entre la France et l’Allemagne est une idée intéressante mais bien insuffisante et quasi impossible à mettre en oeuvre. Et encore faudrait-il que l’Allemagne y consente.. Ou l’Euro doit être dévalué vitesse grand V ou l’Europe, la vraie, doit être réduite à ses pays fondateurs, et encore…

    25 novembre 2010 à 10 h 27 min
  • sdzn Répondre

    Effectivement, nos gouvernants se sont positionnés depuis 1983 sur des enjeux de fric et de pouvoir, le jour où la gauche s’est alignée (quoi qu’on pense de son programme) et a renoncé à servir la France la République et les Français: le tournant de la gauche, c’est d’abord et uniquement cela…après bien sûr il s’agissait de continuer à amuser la galerie, promouvoir l’immigration, les 35 heures (ou 35 heurts? rions un peu), acheter la paix sociale (RMI) etc…

    Je rappelle pour ceux qui doutent que la loi de libéralisation du secteur bancaire date de 1984. J.Delors avait même devancé les Américains en matière de dérégulation en supprimant la séparation entre banque de dépôt et banque d’investissement!

    J.Delors a refusé de descendre dans l’arêne présidentielle en 1995, était-ce parcequ’il aurait eu du mal à trouver une majorité à gauche, ou parcequ’il savait pertinemment en quoi consistait le système qu’il avait bâti en tant que Président de la commission européenne? Un système vidant de sa substance la démocratie française laissant libre cours au jeu de technocrates et affairistes apatrides… Un système qui l’aurait vu, lui, peut-être avoir à rendre des comptes non pas au PS mais au peuple français! Cela arrive aujourd’hui avec N.Sarkozy: la représentativité de nos "élites" est battue en brêche, c’est la crise majeure à laquelle les citoyens ont a faire face! La nature profonde du système est bien néo-impérialiste , ce qui suffit à comprendre pourquoi la classe moyenne est en passe d’être totalement laminée… Je parle d’un impérialisme à la sauce romaine, un patriciat (5%) face à la plèbe (90%), avec entre les deux les forces de l’ordre (sécurité et propagande).

    http://www.la-france-contre-la-crise.over-blog.com/

     

    25 novembre 2010 à 8 h 36 min
  • françois Répondre

      C’est vrai que les capitaliste ont l’énorme tort de tout faire pour rembourser leurs dettes. Les communistes, eux, ont un moyen plus simple, ils l’annulent…Ce qui est un moyen bien plus efficace pour opprimer les autres en leur prenant leur argent…

    24 novembre 2010 à 18 h 07 min
  • Anonyme Répondre

      "Prendre notre argent pour nous opprimer, ça, c’est de la grande politique !"

      Ceci a toujours existé:

      mais maintenant, tout le secret de la réussite des parasites politiques qui prolifèrent en Europe, réside dans la TVA et dans les quelques autres impôts pouvant très difficilement être  ignorés (taxe foncière par exemple).

     C’est pourquoi tout se qui permet à l’argent des investisseurs d’échapper à ces impôts est en hausse vertigineuse.

    La règle du jeu est plus que jamais d’échapper au piège fiscal tous azimuts, qui permet aux politichiens de vivre et prospérer "sur la bête". Ca a toujours été vrai depuis la nuit des temps mais avec les ordinateurs et la rapidité d’internet, les mailles du filet se resserrent. Les vrais paradis fiscaux font fortune.

    24 novembre 2010 à 17 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    Diagnostic parfait. Et malheureusement aucune proposition que l’éternelle, et culpabilisante invocation “que l”‘on” fasse Tous ensemble autrement. Alors avec quel parti si on ne décide pas de partir avec de gros moyens…seule issue pour ceux qui peuvent laisser amis et familles, histoire et culture…

    24 novembre 2010 à 17 h 24 min
  • Jaures Répondre

    Concrètement, l’aide accordée à l’Irlande sera de 20 000€ par habitant. Il convient de rappeler que ce pays a été le plus aidé d’Europe. En 2004, il recevait encore 388€/ habitant, 4 fois plus que les Lituaniens.
    Et à quoi servait cet argent ? Au dumping fiscal et à la spéculation.

    Le fameux "tigre celtique" vanté par les libéraux, notamment sur ce site, a explosé telle la grenouille de la fable, pour s’être gorgé de vide.

    Aujourd’hui que le peuple irlandais est pris à la gorge, que le chômage dépasse les 15% et que les jeunes sont contraints à l’exil, les seuls à se dispenser des efforts sont les actionnaires: les entreprises ont prévenu que si le taux d’imposition s’élevait, elle quitteraient le pays sans dire au revoir !

    Qui s’en étonnera: " Demander de la reconnaissance aux financiers, n’est-ce pas vouloir attendrir, en hiver, les Loups de l’Ukraine ?" écrivait Balzac.

    Cependant, est-il utile de persévérer dans l’ineptie économique ?

    "  l’épargne est persécutée par le fisc" écrit  Jean Rouxel. C’est évidemment faux. En Irlande, pourtant fiscalement favorisée, l’épargne était quasi nulle et les ménages endettés à l’excès (comme en Islande) notamment pour des achats immobiliers dont la valeur s’est effondrée. On a cru aux sirènes de l’argent facile et maintenant qu’on est ruiné, on se demande bien d’où il venait ce damné pognon !

    Car peut-on dire que c’est "l’état providence" qui a ruiné l’Irlande dont le budget était en équilibre en 2007, qui n’a pas de système de retraite, des allocations chômages réduites, pas d’aides sociales, …?
    L’ Irlande a eu une chance inouïe: si elle avait investi les aides de l’Europe dans l’éducation, la recherche, la formation, l’économie d’énergie, la haute technologie tout en gardant une fiscalité dans la moyenne de l’Europe, elle n’aurait, certes, pas échappé à la crise, mais ses perspectives auraient été tout autres.

    "Prendre notre argent pour nous opprimer, ça, c’est de la grande politique !" écrit Rouxel, mais n’est-ce pas la soif de l’argent facile, l’illusion de la spéculation et la haine idéologique de l’impôt qui a amené le peuple irlandais à demander l’obole ? N’est-ce pas l’idéologie libérale qui a opprimé le peuple ?

    24 novembre 2010 à 15 h 25 min

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