Au secours, ils veulent la peau du capitalisme

Au secours, ils veulent la peau du capitalisme

Les ouvrages qui défendent le capitalisme ne sont pas si fréquents. C’est une première bonne raison de saluer l’ouvrage que Nicolas Lecaussin publie chez First Editions, sous le titre « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) ».
La crise économique actuelle ne doit donc pas nous faire oublier ce que nous devons au capitalisme : tout. Et ce que l’étatisme nous doit : 50 % de la richesse que nous produisons et qu’il nous confisque.

Aucune des critiques adressées au capitalisme n’est pertinente. Pas plus celles qui portent sur les inégalités (beaucoup plus fortes dans les pays non-capitalistes), que celles qui concernent la soi-disant dérégulation (qui est, en fait, une mauvaise, inefficace et excessive réglementation). Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas toutes sortes de problèmes graves en système capitaliste, notamment par rapport à l’environnement.

Ou du point de vue de la corruption. Personne n’a jamais prétendu que le capitalisme était parfait!… Mais ces problèmes réels sont plutôt aggravés que résolus par l’intervention de l’État.
Ne serait-ce qu’en déresponsabilisant les citoyens. Finalement ce qui marche le moins bien dans le capitalisme, c’est le champ où celui-ci partage la décision avec l’État (ou la lui abandonne).

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Comments (3)

  • Cyborg 17 Répondre

    Nous ne pouvons pas vous laisser nous menacer avec ce boitier de télécomande et faire ce que vous voulez de nous. Au cas où vous voudriez nous désactiver Cyborg 20 JE VAIS DETRUIRE CE BOITIER

    26 avril 2009 à 18 h 23 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Quarante ans d’économie planifiée en Allemagne de l’Est ont démontré la faillite éclatante du socialisme. Je me rappelle encore du discours tonitruant d’Erich Honecker quand il avait claironné: "Wir werden jetzt den Sozialismus ausbauen…et blah et blah…"
    Résultat, l’Allemagne est toujours en train de payer pour cette débâcle. Une chose est certaine, on peut commencer à chauffer le pot de colle partout où le socialisme s’installe. Ce système n’a jamais rien résolu, au contraire il a toujours tout aggravé.
    Alors même un capitalisme bancal est un bien meilleur investissement pour l’avenir. Il faudrait aussi être un plus sobre, un système parfait n’existe pas et n’existera jamais "errare humanum est".
    Peut-être quand même que si, mais à six pieds sous les racines des pâquerettes, c’est l’endroit suprême où la plupart de nous, qui auront fait ce choix, se retrouveront un jour.

    26 avril 2009 à 14 h 56 min
  • IOSA Répondre

    A voir ou à lire cet article, il semblerait qu’à l’exemple du nombre de vote, il y a très peu de capitalistes capable de se dévoiler.

    Aurait-on honte de se dire capitaliste parce que celà sous-entendrait que l’on dispose de fonds que d’autres n’ont pas….. en ce temps de crise ? 

    IOSA  

    25 avril 2009 à 11 h 06 min

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