Augmenter la productivité en même temps que les salaires

Augmenter la productivité en même temps que les salaires

Pour les marxistes, augmenter les salaires est un juste rééquilibrage des revenus entre le capital et le travail. Comme les « patrons » exploitent les « travailleurs », une augmentation de salaire décrochée au besoin par une bonne grève, n’est qu’un retour à plus de justice.

Pour les keynésiens, augmenter les salaires est une nécessité économique. Une part trop importante des revenus d’une entreprise va au capital. Une partie de cet argent est économisée sans être investie. La demande est donc inférieure à l’offre. Il y a « surproduction » et les entreprises font faillite, tandis que les salariés sont mis au chômage.

Près de la moitié des salariés sont actuellement en France des salariés de l’État. Toute augmentation des salaires exige une augmentation des impôts pour la payer, à moins que l’État n’emprunte l’argent dont il a besoin : les successeurs paieront.

Les Français, apprenant de la maternelle à l’ENA uniquement les visions marxiste ou keynésienne de l’économie, pensent qu’une augmentation de salaires introduit plus de justice sociale dans le pays. Ils y sont donc majoritairement favorables.
Ils pensent avoir, grâce à l’augmentation des salaires, une augmentation de leurs revenus.

Si l’augmentation des salaires ne concerne qu’une seule entreprise, il est évident qu’elle procure une augmentation des revenus aux salariés de cette entreprise. L’inflation réduit le pouvoir d’achat du reste du pays. L’augmentation des salaires ne procure pas une augmentation globale du pouvoir d’achat. L’offre n’a pas augmenté d’un centime d’euro. L’augmentation des salaires procure un transfert de pouvoir d’achat de l’ensemble du pays vers les salariés de l’entreprise concernée, la SNCF par exemple.

Si l’augmentation des salaires concerne l’ensemble des salariés (un nouveau Grenelle proposé par certains…) elle procure immédiatement une augmentation du pouvoir d’achat, mais l’inflation qu’elle déclenche annule en quelques semaines cette augmentation de pouvoir d’achat, puis le gouvernement met en place une politique de rigueur réduisant le pouvoir d’achat…

Les responsables politiques français pensent encore que l’augmentation des salaires va augmenter la demande, donc relancer l’économie. Depuis 1967, pratiquement chaque ministre des Finances met en place « sa » politique de relance. Malgré une quinzaine de politiques de relance, le nombre des chômeurs stagne aux environs de 10 %, tandis que grimpe le nombre de ceux qui perçoivent le RMI.
Pour les monétaristes, toute augmentation des salaires qui ne correspond pas à une augmentation de la productivité ne peut être qu’inflationniste. Le prix de revient et la demande augmentent alors que l’offre reste stable. Quand l’offre reste stable, il est impossible que le pouvoir d’achat augmente.

L’augmentation des salaires n’est que du vent. Tout candidat qui inscrit à son programme une augmentation des salaires sans augmentation correspondante de la productivité n’est pas sérieux.

Il est même dangereux, car pour augmenter leur productivité, les entreprises doivent investir. C’est-à-dire utiliser l’argent qu’elles possèdent ou qu’elles empruntent pour améliorer l’outil de travail qu’elles mettent à la disposition de leurs salariés. Si on les oblige à payer des salaires plus élevés, elles auront moins d’argent pour investir. Proposer dans son programme électoral une augmentation des salaires, c’est finalement s’opposer à l’investissement. Donc c’est interdire toute augmentation du pouvoir d’achat, toute progression du PIB. C’est maintenir le pays dans la stagnation économique, source de pauvreté et de chômage.

Enfin les candidats qui proposent des augmentations des salaires semblent ne pas avoir perçu que les entreprises françaises sont aujourd’hui concurrencées par des entreprises étrangères payant des salaires dix fois inférieurs aux salaires français. Elles ne sont plus compétitives

Pour redevenir compétitives, elles n’ont qu’un seul moyen : investir encore plus…

Recommander cet article sur les sites de syndication d’information :

Partager cette publication

Comments (28)

  • Annika Répondre

      A Jean :  « Une avocate consultante à Miami m’informa que les Français représentaient la première nationalité a demander et obtenir un visa de résident permanent.  Ce furent ses mots: "- Vous ne le savez peut être pas mais vous avez une émigration de France sans précédent. »

    Hello Jean !  Très surprenant ce que vous a dit cette avocate.  Apres tout Miami est connue pour ses immigrants venus d’Amérique Centrale, Amérique du Sud, ainsi que des Caraïbes.  Peut-être qu’elle comparait l’immigration française versus les immigrants venus d’Europe en général ? Il y a un flot récent de Juifs Français qui s’immigrent vers la Floride – ce flot a été documenté dans des medias Américaines, et j’ai également rencontré sur place nombre de juifs français dans cette situation.  On sait pourquoi ils quittent la France (l’arabisation du pays) Which is very disconcerting … Et on sait pourquoi ils choisissent la Floride du Sud !  Il y fait beau toute l’année.  Une mer limpide et remplie de coraux est à deux pas du travail, le peuple est accueillant aux immigres, il y a une forte population juive dans les contés au nord de Miami, l’état floridien ne nous impose qu’une taxe de TVA de 6% (et pas de taxe sur la nourriture).  Bref, comme on in ! Invitation a tout ceux qui veulent travailler ou investir, vous etes les bienvenus !

    PS:  peu importe les ouragans passagers, mieux vaut un ouragan qu’un appel Wahabbi…

    23 février 2007 à 1 h 09 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    20/02/07    – "LES 4-VERITES"

    Evidemment, le "post" ci-dessus concernant l’ISLAM n’avait pas sa place parmi les commentaires accompagnant l’article de Bernard TREMEAU. Que l’on me pardonne de m’être trompé de "forum". Ce qui ne m’empêche pas de remercier le webmaster d’avoir publié un texte qui ne me devait pas grand’chose.

    Et, sans me tromper cette fois-ci de destinataire, que l’on me permette de m’adreser à JAURES. Certes vous avez raison de dire qu’on ne peut vivre (à la mode consumériste qui prévaut aujourd’hui où l’on veut tout, et tout de suite, faut-il le préciser !) avec tel salaire. Et ce que je vous reproche   – ce que vous reprochent, j’imagine, une majorité de "posteurs" – ce n’est pas votre "socialie", mais votre irréalisme que je n’ose traiter de "malhonnête" !.

    Vous ne voulez pas voir que, par la faute tant de la gauche (à laquelle vous appartenez) que de la droite aussi fourbe que courbe, la FRANCE est envahie tant par des produits fabriqués à bon compte par des entreprises de pays émergents qui paient fort mal leurs salariés, que par une population famélique qui vient vivre aux crochets des contribuables. Avec pour résultats : une balance commerciale de plus en plus négative, des entreprises qui ferment ou qui délocalisent, des suppressions d’emplois et un chômage qui grimpe, des allogènes que l’on ne peut plus loger ni entretenir faute, de leur procurer un emploi qu’ils ne sont pas forcément venus chercher.

    Il ne sert à rien de nous dire ‘"il faut augmenter le pouvoir d’achat" (qui ne serait pas d’accord ?), "aider les gens qui n’arrivent pas à s’en sortir" (bis), "procurer un logement à ceux qui sont mal logés, ou dorment sous une tente"(ter), etc. Si l’on ne tient pas compte et du contexte international, et de l’état exsangue (deux-milliards cinq cents-millions de dettes, dernier chiffre de référence !) de la FRANCE.

    Croyez-vous sincèrement que les Entreprises qui croûlent sous le poids de la concurrence internationale et des charges, ou la France, sous le poids de dettes, peuvent "AUGMENTER LE POUVOIR D’ACHAT DES TRAVAILLEURS /TRAVAILLEUSES, OU DES RETRAITES, OU DES ASSISTES EN TOUS GENRES (les "indigènes" comme les "allogènes" !) SANS RISQUER LA FAILLITE OU LA BANQUEROUTE ?

    Oui, je sais,  on n’a appris dans les écoles du marxisme qu’une seule chose : les riches (particulièrement les "patrons" !) sont là pour payer. Eh bien, prenez l’argent des "riches" répartissez-le EGALITAIREMENT (je pense qu’avec vous et vos camarades, c’est le mot qui convient !) entre tous les quémandeurs, et vous verrez si avec ça ils pourront simplement s’acheter la "télé" extra plate de leurs rêves ! Quand ils se réveilleront, il n’y aura plus en France ni riches ni patrons même pour leur donner le SMIC. Alors peut-être les "pauvres" comprendront que les Nicolas SARKÖZY, les Marie-Ségolène ROYAL, les Arlette LAGUILLER, les Dominique VOYNET, les José BOVé, les Alain BESANCENOT, et tous les beaux "prometteurs" les trompent ou les ont trompés et que le temps est venu pour eux de se se retrousser les manches et de montrer leurs talents  Ils seront sans doute les premiers surpris de s’en découvrir ! 

    RAPPELEZ-VOUS, primo, que    – c’est une loi de la nature (1) – l’homme a été mis sur terre pour gagner sa vie à la sueur de son front, et non pour attendre que tout lui tombe cuit dans la main ; deuxio, que DIEU (la nature, si vous préférez) lui a donné outre un cerveau et des capacités propres,  son libre-arbitre et qu’il est, ne vous en déplaise, le premier responsable de son destin; tertio, que ce n’est pas parce que l’on ne peut pas se payer tout ce que la publicité offre à notre convoitise que l’on est malheureux. Sauf si l’on crève de jalousie !

         Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) quand les animaux la transgressent, ils se transorment en animaux domestiques tout juste bons à tondre, à plumer et à passer à la casserole ! C’est d’ailleurs avec l’assistanat que l’on transforme les citoyens en esclaves, avant des zombies"…

    20 février 2007 à 13 h 30 min
  • Jean Répondre

    Bonjour Annika

    Question USA, qui dit mieux ?

    * En Floride l’ensemble des charges de personnel est à 5%, le niveau du chomage est de 3% !!

    Une avocate consultante à Miami m’informa que les Français représentaient la première nationalité a demander et obtenir un visa de résident permanent.

    Ce furent ses mots: "- Vous ne le savez peut être pas mais vous avez une émigration de France sans précédent."

    Renseignements pris, il s’agit d’artisans, commerçants, chef de PME, profession libérale, techniciens qualifiés, jeunes retraités, indépendants… avec leur patrimoine ! Bref tous des gens qui comptent pour innover et créer des emplois…

    Bien sur, pas un mot dans les médias, normal nous sommes en France !

    19 février 2007 à 19 h 56 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour Annika.

       L’exemple personnel que vous décrivez est tout à fait emblématique. Il me rappelle celui d’une importante Entreprise de tuyauterie de ma région.

       Son patron, un génial septuagénaire, passait toujours son temps à trouver des solutions innovantes et économiques pour ses clients. C’était un passionné. Un jour, à la suite d’élections au cours de laquelle une majorité de français s’étaient exprimés en faveur de " la fin de la nuit et l’entrée dans la lumière " le secteur dans lequel il réalisait la quasi totalité de son chiffre d’affaire fut nationalisé. Vous aurez compris que j’évoque les suites de la funeste année 1981.

       La nationalisation entraîna sans tarder un changement complet des équipes de direction. Déboulant en parangons de vertu, les nouveaux maîtres prétendirent " assainir " ce magmat dont, à leurs yeux, seule la putridité avait justifié l’étatisation.

       Notre brave tuyauteur, fournisseur du secteur depuis des décennnies, continua à être sollicité par appel d’offres interposés. Il continua donc à proposer ses solutions innovantes et plus économiques. Mais les nouveaux maîtres, subodorant quelque collusion cachée entre les anciens fournisseurs et le personnel d’encadrement dont on avait pu se séparer ( on était socialistes, ….. tout de même ! ) remit systématiquement en consultation chaque affaire sur la base de ses apports techniques qu’à aucun moment il n’avait envisagé de breveter ( ce qui est révélateur de l’éthique de cette nouvelle direction )

       Comme son niveau de prix servait de référence, il fut donc aisé de trouver ponctuellement et systématiquement un concurrent proposant " mieux ". Au bout d’un certain temps, ce qui devait arriver arriva. Notre septuagénaire, soudain las aprés une vie entière consacrée à ses clients, prévint les " inquisiteurs " que si cela durait, il " mettrait la clé sous le paillasson ". On ne le crut pas. Pire, cela fut interprété comme un honteux chantage à l’emploi, et l’on continua !

       Un beau matin, notre homme se rendit au greffe du tribunal et déposa le bilan de son Entreprise. Constatant que ses résultats étaient encore positifs, le greffier s’étonna de sa décision et tenta de le raisonner en lui expliquant qu’il valait mieux vendre une Entreprise saine que de procéder de la sorte, mais rien n’y fit. Notre homme était plus qu’écoeuré.

       Un peu plus de trois cent personnes se retrouvèrent au chômage du jour au lendemain. Les solutions innovantes disparurent. Le marché retrouva des niveaux de prix plus élevés, …… et c’est encore notre septuagénaire perclu de charges (*)  et de suspicions non fondées qu’une presse locale servile fit passer pour ce qu’il n’était pas !

       ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ……………..

    (*) Dieu sait ce que la législature de monsieur Pierre Mauroy sut inventer en la matière.

    19 février 2007 à 11 h 48 min
  • Jean Répondre

    Toutes mes félicitations Jaurès ! Vous posez, enfin, la bonne question: "Et si la vérité était ailleurs?"

    En effet se pourrait-il que les différents avis des journalistes spécialisés en économie aient une certaine valeur et que cette convergence grandissante de jugements aboutisse à désigner une vérité ?

    Ces opinions basées sur l’observation et l’expérience se développant dans la population, se pourrait-il que votre "vérité" soit de plus en plus isolée ?

    Une autre vérité ? Un salarié d’une entreprise n’a jamais eu vocation à partager les bénéfices. Par contrat il perçoit un salaire en rémunération de son temps de travail consacré à une entreprise. Il continue à percevoir des revenus même lorsque celle ci génère des pertes, ce qui est un avantage considérable, contrairement à l’actionnaire.

    Une autre vérité ? L’actionnaire est le propriétaire de l’entreprise, pas le salarié. Le but d’une entreprise est de créer des richesses et non des emplois. Il n’y a pas d’entreprises "citoyenne", "solidaire"… C’est de la foutaise idéologique. Leur logique est celle du combat contre la concurrence.

    Elle rémunère, de façon aléatoire, le risque pris par les actionnaires en amont, lorsqu’ils investissent leur épargne pour financer le projet d’innovation d’une société, bien avant qu’on songe à recruter du personnel ou acheter des machines. Le risque pris est important, risque que ne partage pas le salarié. Celà dit rien n’empêche un employé de devenir actionnaire de son entreprise et d’acheter des titres sur le marché !

    Pour finir un salaire évolue à mesure que grandi la compétence d’un salarié. Il n’y a aucune raison qu’un chauffeur de voiture soit mieux payé au bout de dix ans (hormis le suivi du coût de la vie), s’il ne s’est contenté que de conduire la même voiture… A chacun sa responsabilité !

     

    19 février 2007 à 9 h 59 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    19/02/07    – "Les 4 Vérités –

    Le hasard fait que, dans sa livraison du 18 février, "RIVAROL" (< http://www.rivarol.com >)  publie sous la signature de Jacques LANGLOIS, et sous le titre "L’ISLAM, PARLONS-EN !", un "état de l’Islam" en France, qui, même s’il paraît caricatural, ne l’est en rien dans la mesure où il montre les dures réalités de ce qui est devenu la "deuxième religion de France", en attendant que – comme cela nous est annoncé pour 2050 par des "spécialistes", la France ne soit devenue la "fille aînée de l’Islam" !

    Il est  impossible de résumer cet article. Aussi me bornerai-je à donner les références de livres sur lesquels Jacques LANGLOIS s’est appuyé pour son étude :

        – "L’ISLAM" par le Père Henri LAMMENS (Ed. du TRIDENT). Nota : cet ouvrage de référence a été sans cesse réédité depuis 1926.

        – "LA VIE PRIVEE DE MAHOMMET" par Joseph ADDI, un LIbanais qio sait de quoi il parle (Ed. de PARIS)

        – "L’ISLAMISATION DE LA FRANCE", par Joachim VELIOCAS (Ed. GODFROY DE BOUILLON"

        – "LA TURQUIE A LA CONQUÊTE DE L’EUROPE", par Pierre EID (Ed.de PARIS)

        – "LA VIOLENCE DE L’ISLAM", par Nahed Mahmoud METWALLI, une Egyptienne convertie au catholicisme (Ed. de PARIS)

    On attend avec curiosité de voir si le modéré "Dalil BOUBAKEUR demande l’interdiction d’un de ces livres qui, eux, n’ont rien de "caricaturaux". A commencer par  "LA VIE PRIVEE DE MAHOMMET" qui s’appuie entièrement sur des Haddihs. Notamment celui où le Prophète remercie Jibril (Gabriel, pour les musulmans) auquel il s’était plaint "de (sa) faiblesse sexuelle dans la copulation et (qui lui a) conseillé de manger hrissa." ce qui lui a permis d’acquérir "la puissance de quanrante hommes dans la copulation.". Ou encore ce haddtih où il institue le "mariage de jouissance" (dont avait su prprofiter un célèbre  voyageur marocain lors d’un séjour aux Maldives), ou cet autre où il promet dans le "Paradis d’ALLAH "la fornication avec des houris éternellement vierges mais aussi avec…" les "éphèbes éternels" "d’un beauté comme d’une fraôcheur extrême"… On le sait, MAHOMMET qui a eu une cinquantaine d’épouses ou de concubines et que l’on peut qualifier de "pédomane", selon nos critères occidentaux (rappel : il avait, entre autres, épousé une fillette âgée de trois ans, déflorée àà l’âge de 6 ans) était un expert en matière en la matière..

    Et, puisque le sujet de ce forum est "les caricatures", les vrais amateurs de caricatures pourront consulter avec intérêt le site :

    < http://dessinsdechard.free.fr >

    Nota : CHARD (qui opère pricnipalement dans "RIVAROL" est certainement une des meilleures caricaturistes de la presse française. Rien à voir avec la vulgarité des "caricatures de Mahommet".

          Cordialement, Jean-Claude THIALET

        –

    19 février 2007 à 9 h 18 min
  • Annika Répondre

      Au Petit Entrepreneur: « Avez-vous déjà géré une petite entreprise, ou travaillé tant qu’indépendant ? Probablement pas. Si c’était le cas, vous connaîtriez la douleur de verser plus de 50 % que ses misérables revenus à une cohorte d’organismes parasitaires arrogants et impitoyables »

    J’ai vu de mes yeux et ai souffert du problème dont vous parlez.  Mon père l’ingénieur electro- mécanicien et inventeur éclairé décida de tout plaquer – après 40 ans de travail laborieux en tant que patron.  God Bless his soul.  Il ferma ses 3 boites, renvoya tous ses employés, et déménagea son labo dans son sous-sol.  Il en eut assez des cotisations obligatoires qui équivalaient a 100% des salaires qu’il payait.  Il en eu assez des vacances de 6 semaines à payer aux autres… mais pas pour lui, des jours feries obligatoirement payés… mais pas pour lui ; des congés de maladie payés pendant 6 mois pour la naissance d’un gosse, pas pour lui bien sur.  En parlant de gosses, je le voyais peu puisqu’il travaillait toujours… ses employés étant souvent en vacances !  

    Quand il était sur son lit de mort, ma sœur s’est battue afin que ses frais médicaux soient pris en charge… un comble ! En tant que patron, il n’avait pas le droit à l’assurance maladie.

     Mon père avait 18 employés qui se sont retrouves au chômage.  Combien de fois ce scénario s’est-il répété  en France ?  Combien de patrons ont tout plaqué à cause des charges sociales et autres impositions fiscales ? Un système que les bien pensants aiment à dire « fait de la France un pays humanitaire » est en train de l’emmener à sa perte.  Car ou va la France sans un réseau de petits entrepreneurs et d’innovateurs – en Amérique on les appelle The back bone of the economy car ils craient + que 50% des emplois.

     Petit détail intéressant, connaissez vous le montant des charges sociales pour le petit employeur aux états unis ?  Asseyez-vous s’il vous plait !

    En tout et pour tout… 8.65% du salaire de l’employé.  Ce qui engendre un taux de chômage de 4%…  Ce qui oblige les patrons à offrir des salaires compétitifs, des assurances maladie, des conges payes, des primes, des retraites ; afin d’attirer les employés qualifiés qui sont durs a trouver…  

    18 février 2007 à 17 h 26 min
  • jacques Répondre

    Jaurès

    A) "les entreprises du cac 40 ont augmenté les dividendes de 75% sur 5 ans. Les salaires ont évolué d’à peine 10% sur la même période"
    C’est quoi votre problème?
    Ne comprenez vous pas que ce sont ces mêmes travailleurs vont recevoir une retraire à la fin de leur carrière et que cette retraite sera payées par les fonds de pensions privés et publics qui sont les principaux détenteurs d’actions et donc principaux bénéficiaires de ces dividendes?
    Ah j’oubliais! Dans la "nouvelle économie selon Jaurès" non seulement les logements sociaux apparaissent sans entreprises ou usines pour les construire, mais les retraites aussi apparaissent comme par enchantement à la fin de notre carrière. A vous lire, j’ai l’impression que vous devez être Ségolène Royal ou même Nicolas Sarkozy.

    B) "Diminuer le RMI ? Il culmine à 450 euros par mois. "

    Ah bon! N’est-ce pas vous-même Jaurès qui vantiez le système social de la France socialiste et disiez que cela justifiait la moindre liberté vs la "loi de la jungle" dans l’emploi du Canada?
    Effectivement c’est proprement scandaleux que votre état soit si peu généreux pour les démunis… mais vous pouvez vous consolez en vous disant que c’est bien pire à Cuba.

    Heureusement que sur la terre il existe des régimes capitalistes "crapuleux" avec emploi libre (imaginez l’horreur!), où on ne fait pas seulement "parler" mais où on s’occupe réellement des plus faibles:

    Montant MENSUELS d’assistance social en Ontario (province canadienne) famille de 2 enfants:

    Montant de base: $1,432 (source:http://www.mcss.gov.on.ca/NR/MCFCS/ODSP/ISDIR/en/6_1.pdf)

    Allocation logement (2 enfants+2 adultes=4 personnes): $808

    (Je ne mentionnerai pas l’allocation de résidence secondaire qui est de $ 455… (car on croit rêver, non ? !))

    (source: http://www.mcss.gov.on.ca/NR/MCFCS/ODSP/ISDIR/en/6_2.pdf)

    Juste ce montant base + logement cela fait: $26,880 par an

    A cela s’AJOUTE:

    -frais de chauffage

    -frais d’électricité et de téléphone

    -frais de réparation de la maison

    -médicaments gratuits

    -lunette gratuits

    -allocation pour chaque enfant de retour en classe (pour payer les fournitures scolaires de la rentrée!)

    etc

    Liste complète: http://www.mcss.gov.on.ca/mcss/english/pillars/social/odsp-is-directives/ODSP_incomesupport.htm

    17 février 2007 à 23 h 50 min
  • Petit entrepreneur Répondre

    Avez-vous déjà géré une petite entreprise, ou travaillé tant qu’indépendant ? Probablement pas. Si c’était le cas, vous connaîtriez la douleur de verser plus de 50 % que ses misérables revenus à une cohorte d’organismes parasitaires arrogants et impitoyables tels que RAM, CIPAV, URSSAF, etc., en sachant pertinemment que vous ne reverrez probablement jamais cet argent.

    17 février 2007 à 18 h 10 min
  • Cotisateur1 Répondre

    Oui, c’est vrai que le fait de payer des cotisations sociales donne vaguement le droit à des soins de santé bon marché. Cependant, étant donné la gabegie de ces cotisations et l’absence totale de contrôle de leur allocation, il y a de forte chances que dans une décennie ou deux, si ce n’est avant, je doive payer de ma poche et dans leur intégralité mes soins de santé lourds, encore faut-il que l’Etat ait laissé de l’argent dans celle-ci.

    17 février 2007 à 18 h 09 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    17/02/07    – "LES 4 VERITES"

    S’il y a un point sur lequel les candidats à la Présidence de la Répuvlique sont d’accord c’est sur le constat que LA FRANCE EST MALADE. Et même bien malade.

    Que fait un bon médecin lorsqu’il veut mener à bien le traitement qui s’impose ? IL ISOLE LE MALADE pour le protéger de tous les maux venus de l’extérieur qui risquent d’aggraver son état.

    Que font  à une exception près que je laisse le soin aux lecteurs de deviner —  Marie-Ségolène ROYAL, Nicolas SARKÖZY et François BAYROU ? Ils préconisent les potions magiques habituelles dont on devrait savoir    – dont ils savent  quant à eux –  qu’elles ne servent à rien qu’à endormir une fois de plus les "autruches" qui votent pour eux, et à affaiblir encore davantage la malade. Sans même songer à fermer les portes d’une FRANCE ouverte à tous les vents de la concurrence.

    A quoi servira-t-il, par exemple d’augmenter "le pouvoir d’achat", (euphémisme pour masquer une réalité qui surchagera davantage nos entreprises croûlant sous le poids des charges salariales!) sans se soucier d’aller demander à nos concurrents chinois et autres, d’en faire autant pour les salariés miséreux (au regard des critères imposés par la CGT chez nous !) qui nous inondent de produits qui mettent à mal nos emplois et nos manufactures.

    Alors, Mmes et MM les candidats de l’Etablissement, continuez à administrer vos potions magiques. Si la FRANCE n’en crève pas encore, je gage qu’elle sera encore plus malade. Mais de cela, vous n”avez cure. L’important n’est-il pas d’accéder au Pouvoir suprême ? Vous faites partie de ces gens qui n’ont rien oublié, rien appris, mais qui promettez toujours TOUT, et même davantage en prétendant que vous avez changé ! Et, surtout, que SANS VOUS LA FRANCE NE S’EN SORTIRA PAS … Alors que quand un médecin s’est montré incompétent, la sagesse veut qu’on le vire. Même s’il s’agit d’un médecin … traitant ! Les Françaises et les Français seraient-ils plus soucieux de leur petite santé que de celle de leur PATRIE ?

          Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    17 février 2007 à 15 h 16 min
  • sas Répondre

    A jaures……..alternative intelligente pour récupérer le pognon trop versé aux fisc et à la sécu……CHOPPER DES MALADIES: voilà bien une idée de gaôoooche…….

    et si plutot on arrêtait de payer pour un service qui n’existe pas ?????

    Einstein disait:" la THEORIE c’est quand on sait plein de choses et que l’on n’arrive pas à les faire fonctionner…..la PRATIQUE c’est quand ca fonctionne et que l’on ne sait expliquer pourquoi…….en france on a fusionné ces 2 principes: rien ne marche…..et on ne sait pas pourquoi……"

    nb)propos einsteinien remixé par sas….

    sas

    17 février 2007 à 13 h 17 min
  • Jaures Répondre

    Ce sont les cotisations sociales qui vous permettent d’être soigné quand vous ètes malade. Vous voulez récupérer votre argent ? Attrapez un bon cancer, gardez le pendant 5 ans, accumulez chimio, rayons et opérations et vous aurez rattrapé 35 ans de cotisation avant de mourir. Je ne vous souhaite sincérement pas de rentrer dans vos fonds, d’autant que certains ne manqueraient pas de vous traiter de faineant ou de bon à rien pendant votre maladie. Diminuer le RMI ? Il culmine à 450 euros par mois. Vous pouvez survivre avec ça ? Ne plus indemniser les chômeurs ? Allez dire ça aux salariés d’Alcatel, de SEB, etc…Allez donc leur dire qu’ils sont des "mauvais en tout".

    16 février 2007 à 17 h 20 min
  • Gérard Pierre Répondre

    A monsieur Florin:

       Ceux qui rabâchent ici à longueur de journée sur la "perte de compétitivité des entreprises françaises à cause des salaires et des charges", devraient nous expliquer comment l’Allemagne arrive à avoir 160 milliards d’excédent commercial, alors que la France est dans le rouge de 30 milliards, au bas mot. Les mêmes causes devraient, en toute bonne logique, produire les mêmes effets … or, c’est le contraire !!!

       Sans prétendre à l’exhaustivité, je vais tenter de vous confier ce que j’ai pu observer aprés de nombreuses années de pratique commerciale avec beaucoup d’ Entreprises allemandes.

       1 ) – Les allemands aiment faire de la technique, tandis que les français aiment en parler. La hiérarchie étant plus écrasée dans les Entreprises allemandes, celui qui aime la technique peut ne pas s’en éloigner tout en accédant au sommet de la pyramide de sa firme. Chez nous, celui qui a été formé aux arcanes de la technique a deux possibilités: continuer dans cette voie et ne pas faire carrière, ou bien l’abandonner pour faire de la gestion ( sans y avoir été préparé bien sûr ) tandis que ceux qui ont été formés dans cette discipline croupissent au SMIC dans les sous préfectures. Lorsque les allemands se présentent à une négociation, le commercial est accompagné de ses techniciens. Lui seul mène la négociation et consulte ponctuellement ses accompagnateurs qui ne s’expriment que dans les limites de la question posée. Du côté français, les techniciens considèrent le commercial comme techniquement incompétent et parlent souvent à tort et à travers, livrant ainsi à la partie adverse des informations capitales sans même en avoir une conscience bien claire.

       2 ) – Les allemands sont trés protectionnistes, mais comme ils le sont intelligemment, ça ne se remarque pas trop. A titre d’exemple, ce que me confia un jour le patron d’une Entreprise de six cent personnes: " Les Entreprises allemandes pour principe de réaliser 50% de leur chiffre d’affaire en Allemagne. Nous visons l’autre moitié à l’exportation en ciblant des pays politiquement stables et des partenaires d’une solvabilité avérée en Europe. Lorsque nous nous faisons connaître dans les pays tiers ou à risque, c’est en passant par l’intermédiaire de sociétés d’ engineering européennes qui nous règlent directement. Et en ce qui concerne les importations, nous ne traitons avec les entreprises étrangères qu’à partir du moment où elles sont au moins 15% moins chères que nos nationaux. A partir de là, on commence à négocier ! " …… En revanche, chez nous, lorsque le produit étranger coûte cinq centimes de moins que son équivalent français nous n’hésitons pas à l’acquérir sous prétexte que ……………"  chacun regarde d’abord son portefeuille. "

       3 ) – Lorsqu’ils parlent de la France, les chinois l’appellent  " le pays des lois " tant nous sommes prolixes en matière de production de textes ( confidence d’un attaché commercial de l’ambassade de Chine à Paris ) Et pourtant, je n’ai jamais eu d’interlocuteurs plus acharnés à ratiociner sur chaque ligne d’un projet de contrat que les allemands. Pourquoi ? parce qu’à la différence du droit français qui privilégie l’acheteur par rapport au vendeur, le droit allemand les répute équivalents en terme de connaissance technique de la chose commercialisée et donc de responsabilité en matière de vice apparent, et à fortiori caché.

       4 ) – Densité de la France: 60 millions d’habitants pour 549 000 km², soit —> environ 110 hts / km²

            – Densité de l’Allemagne: 83 millions d’habitants pour 357 000 km², soit —> environ 233 hts / km²

       Cela signifie simplement que pour satisfaire la consommation de 233 français on dépense 2,2 fois plus en coûts de transport que pour satisfaire une quantité de population identique en Allemagne. Au prix actuel du baril, c’est loin d’être anecdotique.

       5 ) – La productivité n’est pas meilleure en Allemagne qu’en France. En revanche, comme on y travaille plus longtemps en termes d’horaire hebdomadaire et d’années passées au travail, on y produit forcément une plus grande quantité de biens et de services par salariés, ce qui contribue à la baisse des coûts de revient marginaux ( les frais fixes étant quasiment constants )

       Ajoutons à cela un syndicalisme de propositions dont l’attitude consiste à rechercher le compromis, à l’inverse du syndicalisme révolutionnaire  type CGT qui tend plutôt à tout bloquer et à ne jamais signer. Le nombre de journées de grêve par salarié est dérisoire en Allemagne ( comparé au nôtre, évidemment )

       Je pourrais continuer pendant longtemps à établir des parallèles, mais je terminerai pour aujourd’hui en disant également que l’Allemagne connait mieux la France que la France ne connait l’Allemagne. Alfred Grasser, français, est trés connu outre Rhin. En france, sorti d’un cercle restreint, il est quasiment méconnu ……. éloquent, non ?

     

    16 février 2007 à 14 h 46 min
  • sas Répondre

    Mais alors……sas savait avant les autres ???????

    DIXIT LEPEN: dette publique francaise:2 milles sept cent milliards

    DIXIT DE VILLIER:2 000 milliards d’euros

    etc,etc,etc

    mais ils sont où les 1 000 milliards  du début ???????

    a QUAND UN VERITABLE AUDIT,AVEC INTEGRATION DE TOUS LES ENCOURS DES REGIMES SPECIAUX SOIT entre 3000 et 4000 milliards d’euros….donc 3 générations de sacrifiés fiscaux ….sauf à se barrer…ou récuprer le pognon là où il se trouve, et le faire restituer par les voleurs de la ripoublique…

    DU CAC 40 aux grouppes initiés…..aux politiques complices et receleurs……avec inculpation des magistrats maçons  passifs aux ordres et largement impliqués…

    sas

    16 février 2007 à 12 h 20 min
  • sas Répondre

    En économie, l’effet de taille est particulièrement critique……en effet il est plus sage de gérer sa famille , sa maison,son quartier que son village…….plutot que de tout metre dans le même sac et gérer européenement ou mondialement….

    Car que nous à appris john keynes……..c’est que l’économie est une science parfaitement incertaine…..qu’il n’existe aucun modèle fiable et durable et surtout qu’un keynes n’a jamais eu fini de changer d’avis à 180 sur ces conseils……fort mal avisé puisque lui personnellement à perdu les 3/5 DE SA FORTUNE en bourse, AMASSEE A COUP DE COLLOQUES ET COURS; par des placements plus qu’hasardeux…..lui même à la fin ne conseillait il pas une gestion à la warren -buffet ????? 5 ou 6 titres à garder pendant 15 ans ou 20 ans et surtout pas jouer contre le marché……nottament qu’aujourd’hui avec les moyens technologiques modernes : il est certain que l’on nage en permanence dans le délit d’initié….

    sas

    16 février 2007 à 12 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Ne pensez vous pas que tous le prélevements obligatoires sur les salaires des employés ou des employeurs pour nourrir  des "bons à rien" ou "mauvais en tout ",seraient plus utiles pour augmenter leurs rénumérations afin de pouvoir  mieux vivre.

    Rendre au travail ,sa place dans la société par une uagmentation du salaire et en diminuant les allocations diverses (RMI) qui ont un effet contraire.

    Il est vrai que pour certains politiques,c’est une forme de fidéliser des électeurs potentiels pour leur progéniture qui ne brille pas par leur intelligence.

    La politique est le meilleur moyen pour devenir riche sans trop de fatigue ou d’ intelligence.

    grandpas

    16 février 2007 à 10 h 13 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Tout le monde recherche la demande, pourtant la définition de la demande est la suivante: demande = masse monétaire/ salaires + fiscalité indolore. En clair, cela veut dire que si on augmente la masse monétaire, on crée des emplois, de la richesse etc.. et si on augmente les salaires ou la fiscalitée indolore, on crée… du chômage. De grands économistes comme KEYNES ont confondu dans leurs théories la masse monétaires et les salaires créant une grande confusion générale. En 1929, pour illustrer mon propos, la grande dépression était due comme l’a démontrée Milton FRIEDMAN à une diminution de la masse monétaire. En fait, diminuer la masse monétaire revient à augmenter les salaires, le chômage s’en est suivi de manière imparable. L’augmentation de la fiscalitée indolore qui représente 70% des prélevements obligatoires peut être considérée comme une augmentation de salaire qui même camouflée, crée comme toute augmentation de salaire du chômage. La solution à nos problèmes économique consiste simultanément à augmenter la masse monétaire tout en diminuant les salaires et la fiscalitée indolore, le seul fait d’augmenter la masse monétaire permet toutefois à lui tout seul de créer beaucoup d’emplois. Ceci étant dit, le chômage est un choix de société comme le communisme, peblicité par une grosse majoritée de français qui vote et revote sans vergogne pour les fossoyeurs d’emplois de l’UMPS.

    15 février 2007 à 23 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Pour votre information, M Traimeau, si les salariés demandent des augmentations de salaire, ce n’est pas parcequ’ils ont reçu une éducation marxiste, mais parcequ’avec les salaires qu’ils reçoivent, ils n’y arrivent pas: essayez de faire vivre une famille avec moins de mille euros par mois!

    Ce ne sont pas les salaires qui empèchent les entreprises d’investir: elles préfèrent rémunérer les actionnaires. En moyenne, les entreprises du cac 40 ont augmenté les dividendes de 75% sur 5 ans. Les salaires ont évolué d’à peine 10% sur la même période. Parallèlement, les investissemements ont baissé de 40%! Chez Alcatel, on licencie aujourd’hui des techniciens spécialisés et des ingénieurs pour permettre à des rentiers de toucher leur pécule.

    Contrairement à Tremeau, je n’entends partout qu’un discours libéral des commentateurs: Israelevitch sur Europe 1, Touitou sur France 2, Le Boucher dans "Le Monde", …Partout le même refrain: "les profits d’aujourd’hui font les emplois de demain","taxer les grandes fortunes tue l’économie", "les services publics nous ruinent","les 35h, quelle folie!"… Sauf que depuis des années les profits s’accumulent, les fortunes engraissent, les services publics se dégradent pour les plus démunis et les 35h sont vidées de leur moelle (aujourd’hui on peut faire travailler quelqu’un 39h au prix de …39h30). Et la France culmine à 2% de croissance! Et si la vérité était ailleurs ?

    15 février 2007 à 19 h 33 min
  • D.J Répondre

    Les marxistes sont des incultes économiques. On ne peut réclamer sans arrêt des augmentations de salaire et en même temps défendre cette escroquerie qu’est l’impôt progressif.

    D.J 

    15 février 2007 à 19 h 13 min
  • jacques Répondre

    "En revanche, si l’un de ses directeurs, fraîchement nommé, avait les mêmes prétentions ("tout est à moi"), il faut le remettre à sa place (désolé si ça ne fait pas trop libéral)"

    Florin a parfaitement raison lorsqu’il parle de la rémunération des pdg souvent sans aucune relation avec les résultats.

    Par contre le "(désolé si ça ne fait pas trop libéral)" est de trop puisqu’un libéral qui se respecte l’approuvera à 100%

    Le problème de fond réside dans l’inculture économique des actionnaires et des politiciens. Tant que beaucoup des premiers considéreront la bourse comme un gigantesque casino et que les seconds ne comprendront pas davantage les rouages du capitalisme, on n’aura pas les réformes nécessaires dans les lois régissant le directorat et on aura aussi les conseils d’administration que l’on mérite.

    15 février 2007 à 10 h 31 min
  • Florin Répondre

    Foin de balivernes SVP : lorsque le salarié reçoit 3% d’augmentation, le pdg (SALARIé, lui aussi !!!) reçoit 30-40 %. Une année, ça va ! mais au bout de 30 ans à ce régime, le fossé est tel que tout le monde ne vit plus sur la même planète. La justice sociale, ce n’est plus le problème – laissons cela à la dame rose. Il s’agit tout simplement d’appauvrissement massif, de régime de survie généralisée. Alors, acheter français devient un luxe inaccessible, et l’on se rabat sur des "contrefaçons" de tout et de n’importe quoi.

    Que les choses soient dites : rien de choquant que le PDG gagne un milliard et que son chauffeur soit au SMIC. Ce qui l’est, en revanche, c’est que, en cas de réussite de l’entreprise, le chauffeur reste toujours au SMIC et que son passager empoche TOUTES les "nouvelles miettes" de gâteau.

    On doit avoir tout le respect pour quelqu’un qui a créé un empire dans son garage (Bill Gates) : il est en droit de se servir SANS LIMITE sur le gâteau qu’il a préparé. En revanche, si l’un de ses directeurs, fraîchement nommé, avait les mêmes prétentions ("tout est à moi"), il faut le remettre à sa place (désolé si ça ne fait pas trop libéral). Que dire des pdg salariés qui ont planté leurs boîtes, et qui ont l’enorme culot de vouloir partir avec des sommes mirobolantes, alors qu’ils n’ont aucun mérite (sauf celui de piloter un Titanic en train de couler) ?

    Autre point : ceux qui rabâchent ici à longueur de journée sur la "perte de compétitivité des entreprises françaises à cause des salaires et des charges", devraient nous expliquer comment l’Allemagne arrive à avoir 160 milliards d’excédent commercial, alors que la France est dans le rouge de 30 milliards, au bas mot. Les mêmes causes devraient, en toute bonne logique, produire les mêmes effets … or, c’est le contraire !!!

    14 février 2007 à 23 h 58 min
  • Call me Ismael Répondre

    "Dans une France aux froinières fermées, où toutes les entreprises seraient sur un pied d’égalité en matière de charges salariales, et où, par conséquent, la compétion de serait pas faussée, le fait, pour des gouvernants, d’imposer cette augmentation générale des salaires, n’auraient pas d’incidence."

    En effet. Si l’on multiplie les salaires pas 10, par 100, et, pourquoi pas, par 1000, il suffit de dévaluer la monnaie de 90%, de 99%, de 99,9%. On l’a fait nous-même il n’y a pas si longtemps, un grand voisin à nous l’a fait encore mieux il y a bientôt 80 ans. Les mémoires étant courtes, on devrait pouvoir recommencer très bientôt. Il ne suffit que de ne "pas fausser la compétition" et tout est bon!

    14 février 2007 à 21 h 52 min
  • Gérard Pierre Répondre

       L’article de monsieur Bernard Trémeau peut constituer une bonne fiche pédagogique pour un cours de droit du travail ou pour un cours de gestion des entreprises car il survole trés synthétiquement les visions de ceux qui exercèrent une influence, souvent néfaste, dans l’économie nationale du vingtième siècle.

       Rappelons tout de même que l’homme administra quelques entreprises avec succés durant de nombreuses années. Il est aussi, à ma connaissance, l’un des rares hommes de ce pays à avoir pratiqué la politique en sachant par expérience ce qu’est le monde de l’Entreprise, …… et tout cela sans passer par l’ENA ! ! ! 

       Autant dire que dans le contexte actuel, sa voix se perd dans le concert des démagogues.

       Certains considéreront peut-être qu’il synthétise hardiment mais peu importe. Il n’en reste pas moins vrai que les candidat(e)s à la présidence de nos destinées peuvent toujours prôner toutes les augmentations de salaires qu’ils veulent, elles se traduiront soit par des dépôts de bilan ou de nouvelles délocalisations en ce qui concerne le secteur privé, ou par des augmentations d’impôts pour le secteur public, donc de nouvelles fuites de " fortunes " ! ! ! ……

       Quand va-t-on cesser de donner crédit aux élucubrations d’un monsieur Sarkozy qui prêche les bienfaits des heures supplémentaires non chargées à ceux qui voudraient simplement trouver un emploi, ou aux prétentions irresponsables du porte manteau de la Redoute qui promet un SMIC qu’elle n’a pas les moyens de faire payer ?

       Ni monsieur Sarkosy ( avocat, donc profession libérale ) ni mademoiselle Royal ( fonction publique du berceau à la  "candidatude " ) ne savent par expérience ce qu’est une Entreprise. Quant aux députés qui peuplent les travées de l’assemblée nationale, n’en parlons même pas !

       Je compléterai modestement la préconisation que faisait monsieur Bernard Trémeau lorsqu’il écrivait  " pour redevenir compétitives, elles n’ont qu’un seul moyen: investir encore plus … " en rajoutant "  ET INNOVER "

       L’avenir de nos Entreprises se situe dans la recherche de produits et de services à forte valeur ajoutée. Pour ce faire elles doivent non seulement investir, mais aussi et surtout innover. Le secteur de la recherche développement est aujourd’hui crucial.

       Prenons l’exemple édifiant de la sidérurgie française que tous les " spécialistes " condamnaient en 1984 parce que réellement moribonde. Ce secteur s’en est sorti au point de devenir en 2002 le premier producteur mondial d’acier avec un bilan bénéficiaire. Comment a-t-il fait ? ….. son président d’alors a commencé par moboliser les énergies de tous ses collaborateurs, y compris et surtout des plus modestes. Avec leur complicité active, il a entrepris la chasse à tous les gains de gestion ( entendez par là: la non qualité ) et les économies furent innombrables et impressionnantes. Il mit également l’accent sur l’innovation. L’acier, produit rustique dans l’esprit de bien des " érudits ", vit ses caractéristiques métallurgiques, physiques et chimiques tellement améliorées qu’en 2000 nous pouvions considérer que" 90% des nuances commercialisées n’existaient pas dix ans auparavant. Cela fit la bonheur du TGV et de l’automobile européenne. Et comme par enchantement, le niveau salarial individuel augmenta alors que la masse salariale de l’Entreprise baissa ! ! ! … étonnant non ? … comme eut dit le regretté Pierre Desproges.

       Au fait, savez vous comment s’appelait le président qui réalisa ce remarquable redressement ? …… monsieur Francis MER ! ………… la république a eu l’opportunité d’utiliser ses compétences au ministère des finances, mais la basse cours a vu le danger pour elle et ses prébendes: il fut remercié d’urgence ! ! ! …… diantre, … c’est qu’il était fichu de remettre de l’ordre le bougre !

    14 février 2007 à 17 h 20 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    14/02/07    – 4-Vérités –

    Aussi bien les syndicalistes (généralement partisans de l’altermondialisme)  que les "keynésiens" (généralement mondialistes), aussi obsolètes les uns que les autres, fondent leur raisonnement sur ‘l’augmentation du pouvoir d’achat des "travailleurs/travailleuses" sur un postulat qui ne tient pas compte des réalités économiques du monde d’aujourd’hui : à savoir que cette mesure relancera l’économie du pays prétendûment  "bénéficiaire".

    Augmenter le pouvoir d’achat des salariés, si cela permet effectivement à ceux qui en bénéficient d’ acheter davantage,  revient aussi augmenter les salaires. Et par conséquent le coût du travail, et donc les coûts de production des entreprises. Dans une France aux frontières fermées, où toutes les entreprises seraient sur un pied d’égalité en matière de charges salariales, et où, par conséquent, la compétion de serait pas faussée, le fait, pour des gouvernants, d’imposer cette augmentation générale des salaires, n’aurait pas d’incidence majeure. 

    Or il se trouve que, les gouvernements tant de la gauche que de la droite courbe ont ouvert largement les frontières de la France en signant, dans le cadre de l’UNION EUROPENNE, des traités internationaux qu’il n’ont, sinon pas lus, du moins pas compris. Ce qui fait que CHAQUE FOIS QU’ON AUGMENTE LES SALAIRES EN FRANCE, SANS QUE CETTE AUGMENTATION SOIT SUIVIE DANS TOUS LES PAYS CONCURRENTS, on condamne un nombre supplémentaire d’entreprises françaises à perdre des clients et des marchés. On peut prendre le problème dans tous les sens, les consommateurs français auxquels s’est ingénié à faire perdre tout esprit de patriotisme, choisiront toujours, entre deux produits d’égale qualité, le produit le meilleur marché.

    Je me souviens que, naguère, le PARTI COMMUNISTE "FRANCAIS" avait fait une campagne sur le thème "PRODUISONS FRANCAIS". Ce qui était complètement ridicule dans la mesure où il ne sert à rien de PRODUIRE si l’on NE VEND PAS ! Les communistes sont excusables dans la mesure où ils en sont restés à l’époque où, en URSS, les frontières étant fermés, les usines pouvaient indéfiniment produire à perte (bonjour les dégâts ! quand le mur de Berlin est tombé et que les frontières se sont ouvertes !). Ils peuvent même prétendre  – tant ils sont bornés – qu’en augmentant le pouvoir d’achat ils font le bonheur de la classe ouvrière, une classe ouvrière qui leur échappe de plus en plus, sans doute parce que les ouvriers commencent à ouvrir les yeux sur les fadaises que les "commissaires du peuple" leur débient sur un ton monocorde. Mais les pseudos libéraux tant de l’UMP que du P.S. (là, je pense au brillant économiste qu’est Dominique STRASS-KAHN), partisans d’une UNION EUROPENNE ouverte à tous les vents de la concurrence intérenationale, SONT, EUX, INEXCUSABLES;

    C’est ce qu’essaie en vain d’expliquer aux Français en général, et à la classe politique en particulier, avec son bon sens de paysan-pêcheur proche du Peuple. En vain ! Périsse la France, périssent ses manufactures, périsse son commerce extérieur, périssent les emplois. Tant que les banques internationales continueront à accepter de prêter de l’argent à une FRANCE surendettée, les SARKÖZY, LES ROYAL, les BAYOU, et tous les candidats "républicains" continueront à promettre aux Français qu’ils pourront voir indéfiniment leurs salaires augmenter, maintenus leurs avantages acquis, les "35 heures", la retraite à  60 ans, et même à 50 ou 55 ans. A la place des électeurs/électrices, je me méfierai. Des banques qui acceptent de prêter à un "surendetté" ont toujours une, et même plusieurs arrière-pensées. Mais, on ne le sait que trop, notre pays est peuplé non de moutons, mais d’autruches qui se sont condamnées, après avoir accepté tous les mensonges et tous les bobards gouvernementaux, à ne rien voir ni même entendre !

    Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. A propos des "mensonges" traités la semaine dernière par Alain DUMAIT, j’avais envoyé un "post" (trop tard pour qu’il soit publié) dans lequel j’évoquais le fameux texte de Jonathan SWIFT : "L’ART DU MENSONGE POLITIQUE". Je ne résiste pas, puisque  je viens d’évoquer certains mensonges, à en extraire cette phrase révélatrice :

    "IL FAUT PLUS D’ART POUR CONVAINCRE LE PEUPLE D’UNE VERITE SALUTAIRE QUE POUR LEUR FAIRE ACCROIRE ET RECEVOIR UNE FAUSSETE SALUTAIRE". C’est sans doute pourquoi, un capitaine courageux se bat en vain depuis plus de trente ans pour convaincre le peuple français non pas d’une, mais de plusieurs "vérités salutaires", face à une meute de politiciens qui lui font accroire des "faussetés" en lui faisant croire qu’elles seraient "SALUTAIRES". Il y en a pourtant une qui devrait crever les yeux des "autruches" (quand elle se décideront à les ouvrir), c’est qu’un pays surendetté ne peut continuer à ouvrir ses frontières chaque année à plus de 400 mille bouches pour leur offrir gratruitement  le un toit, des subsides, les soins médicaux, la scolarité pour leurs enfants, avec, en prime, la nationalité française. Le socialiste Michel ROCARD, avec son fameux "LA FRANCE NE PEUT AIDER TOUTE LA MISERE DU MONDE", les avaient pourtant mise en garde !

    14 février 2007 à 16 h 47 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    14/02/07    – 4-Vérités –

    Aussi bien les syndicalistes (généralement parisans de l’aletrmondialistes)  que les keynésiens (généralement mpndialistes), aussi obsolètes les uns que les autres, fondent leur raisonnement sur ‘l’augmentation du popuvoir d’achat des "travailleurs/travailleuses" sur un postulat qui ne tient pas compte des réalités économiques du monde d’aujourd’hui.

    Augmenter le pouvoir d’achat des salariés, si cela permet effectivement à ceux qui en bénéficient à achter davantage,  revient aussi augmenter les salaires. Et par conséquent le coût du travail, dont les charges des entreprises. Dans une France aux froinières fermées, où toutes les entreprises seraient sur un pied d’égalité en matière de charges salariales, et où, par conséquent, la compétion de serait pas faussée, le fait, pour des gouvernants, d’imposer cette augmentation générale des salaires, n’auraient pas d’incidence. Or il se trouve que, les gouvernements tant de la gauche que de la droite courbe ont ouvert largement les frontières de la France en signant, dans le cadre de l’UNION EUROPENNE, des traités internationaux qu’il n’ont, sion pas lus, du moins pas compris. Ce qui fait que CHAQUE FOIS QU’ON AUGEMTE LES SALAIRES EN FRANCE, SANS QUE CETTE AUGMENTATION SOIT SUIVI DANS TOUS LES PAYS COINCURRENTS, on condamne un certain nombre d’entreprises françaises à perdre des clients et des marchés. On peut prendre le problème dans tous les sens, les consommateurs français auxquels on a fait perdre tout esprit de patriotisme, choisiront toujours, entre deux produuts d’égale qualité, le produit le meilleur marché. Je me souviens que, naguère, le PARTI COMMUNISTE "FRANCAIS" avait fait une campagne sur le thème "PRODUISONS FRANCAIS". Ce qui était complètement ridicule dans la mesure où il ne sert à rien de PRODUIRE si l’on NE VEND PAS ! Les communistes sont excusables dans la mesure où, primo, ils en sont restés à l’époque où, en URSS, les frontières étant fermés, les usines pouvaient indéfiniment produire à perte (bonjour les dégâts ! quand le mut de Berlin est tombé et que les frontières se sont ouvertes !). Ils peuvent même prétendre  – tant ils sont bornés – qu’en augmentant le poiuvoir d’achat ils font le bonheur de la classe ouvrière, une classe ouvrière qui leur échappe de plus en plus, sans doute parce que les ouvriers commencent à ouivrir les yeux. Mais les pseudos libéraux tant de l’UMP que du P.S. (là, je pense au brillant économiste qu’est Dominique STRASS-KAHN), partisans d’une UNION EUROPENNE ouverte à tous les vents de la concurrence intérentionale, SONT, EUXC, INEXCUSABLES;

    c4EST

    14 février 2007 à 16 h 10 min
  • sas Répondre

    A mr tremeau….. merci monsieur pour votre "annonement proenarquiens" digne de notre 5 eme ripoublique…

    La vérité vrai étant que trop d’argent est canalisée vers les réseaux…..qui en vivent grassement et en silence….un silence coupable d’ailleurs

    Et pas assez dans les circuits profanes et vertueux de production……pour créeer des richesses , il faut produire, rajouter de la valeur , vendre et surtout se faire payer……ce n’est certes pas avec la kyrielle d’association loi 1901 ,pour occuper la masse de jeunes et moins jeunes surdiplomé ou inculte…..que l’on produira le moindre kopech……point

    Et que ce soit un marxe ou un john keynes…….la vérité vrai en économie est un leurre….en 1929 ,2 semaine avant le 1 er krack……keynes meynard , publiait;" que jamais les nation n’auraient de taux aussi bas et que jamais les taus ne remontraient , que c’était une ère de prospérité pour le monde entier…." LA SUITE EN A DECIDE AUTREMENT….

    L’économie et la macroeconomie sont à la société , ce que la météorologie est à la prévision du temps…..couteux ,incertain et très spéculatif.

    Mais de waldek rousseau le franc maçon ,à la situation actuelle référez vous aux protocoles et vous serez pas trop loin du plan…..

    sas

    14 février 2007 à 11 h 27 min
  • jacques Répondre

    Vous êtes une voix libérale rarissime en France et très étrangère à Sarkozy

    "sont aujourd’hui concurrencées par des entreprises étrangères payant des salaires dix fois inférieurs aux salaires français. Elles ne sont plus compétitives
    Pour redevenir compétitives, elles n’ont qu’un seul moyen : investir encore plus… "

    Pour redevenir compétitives:
    1) investir davantage risque d’être une pure perte si des investissements similaires peuvent être effectués dans d’autres pays qui jouissent d’avantages compététifs par rapport à la France
    2) elles doivent trouver un créneau, un produit, un service où elles disposent d’un avantage comparatif durable par rapport aux entreprises à l’étranger

    Toutefois elle font face à un vent contraire très puissant dû à l’inconscience économique des dirigeants (Il n’y a pratiquement aucune différence dans les programmes économiques de Sarkozy et Royal comme le souligne avec justesse un article récent du Figaro). Aucun des deux ne proposent même l’abolition des 35 heures après que tous les deux ont passé des mois à dire que c’était une mauvaise mesure!

    Tant que:
    1) la rigidité des lois sur le travail persistera
    2) les candidats ne proposeront qu’une augmentation de la bureaucratie pour règler les problèmes causées justement par cette bureaucratie qui est rendu carrément nuisible par sa démesure (cf "répétiteurs", nouveau ministère du "développement durable" (!), nouvelles "allocation d’autonomie", nouveau ministère pour gérer l’étatisation du logement, etc…)

    alors les compagnies françaises seront fortement désavatangées par rapports aux autres et feront le seul choix qui reste pour leur survivre: investir, oui, mais pas en France: à l’étranger.

    C’est EXACTEMENT ce qu’elle font et le succès des l’Oréal et alia est là pour démontrer la sagesse d’une telle démarche.

    14 février 2007 à 3 h 02 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *