Augmenter les salaires, en fonction du contexte

Augmenter les salaires, en fonction du contexte

Bien des candidats proposent d’augmenter les salaires pour s’opposer au chômage. Il est nécessaire, avant de voter, d’en voir les conséquences économiques.

Dans un marché fermé, comme était celui de la France avant 1967, avant le marché commun, une augmentation de salaires sans augmentation de la productivité aboutissait automatiquement à une augmentation de la demande sans augmentation de l’offre. Un mécanisme inflationniste était donc mis en marche, qui rééquilibrait au bout de quelques semaines, voire quelques mois, offre et demande. De ce fait, dans l’immédiat, tant que l’inflation n’avait pas rétabli l’équilibre, l’augmentation de salaires procurait une augmentation globale du pouvoir d’achat et avait un effet de relance.
Mais dans un deuxième temps, une fois l’inflation intervenue, l’augmentation globale de pouvoir d’achat était annulée et l’effet de relance disparaissait. On se retrouvait avec autant de chômage qu’avant, et l’inflation en plus. Il était alors nécessaire de lutter contre l’inflation en mettant en place une « politique de rigueur » qui augmentait le chômage.

Keynes préconisait la relance par des augmentations de salaires. Friedman a démontré qu’avec l’inflation qu’elle déclenchait, ce type de relance était plus dangereux qu’efficace.
Mais il est évident que l’augmentation de salaires donne à ceux qui en bénéficient une augmentation de pouvoir d’achat, tandis que l’inflation réduit celui de l’ensemble des consommateurs.

En 1945, la Sécurité Sociale a été créée pour les salariés des entreprises. Les entreprises ont financé la Sécurité Sociale par les « charges sociales » qui ont déclenché une énorme inflation, supérieure à celle que subissaient les Français sous l’occupation allemande. Or moins de 40 % des Français étaient salariés à l’époque. La Sécurité Sociale a permis aux salariés d’avoir des assurances maladie, chômage et retraite « gratuites ». Mais elle a fortement réduit le pouvoir d’achat de 60 % des Français.

En 2007, une augmentation des salaires obtenue à la SNCF par une nouvelle grève prenant une fois de plus les usagers en otage aboutit à une augmentation du pouvoir d’achat des employés de la SNCF, mais, du fait de l’inflation induite, elle s’accompagne d’une diminution du pouvoir d’achat des usagers qui ont subi les inconvénients de la grève…

Dans un marché ouvert, comme est le marché français depuis 1967, les conséquences inflationnistes d’une augmentation de salaires sont différentes. L’offre mondiale de « produits » ou même de nombreux « services » est quasi illimitée. Seule l’offre de services uniquement français reste limitée. L’inflation ne touche plus les habits ou l’informatique dont les prix baissent, mais touche la médecine ou les loyers.

Mais l’augmentation de salaires a d’autres inconvénients majeurs :

– Les consommateurs français achètent de plus en plus de produits étrangers moins coûteux. La balance commerciale française se déséquilibre dangereusement.

– Les entreprises françaises sont rendues moins compétitives. Elles sont obligées de délocaliser pour ne pas déposer leur bilan. Peugeot construit ses usines en Slovénie. Danone a plus de salariés chinois que de salariés français. La personne qui nous répond au téléphone appartient de plus en plus souvent à une entreprise tunisienne ou marocaine. Le chômage envahit la France.

– Les entreprises françaises doivent payer les augmentations de salaires. Elles n’ont plus assez de capitaux pour investir dans l’innovation et le développement, pour améliorer la productivité. L’économie stagne tandis que les prix ne baissent plus. Tout le monde est maintenu dans la pauvreté.

Bien des salariés allemands ont compris ces réalités économiques. Pour éviter de devenir chômeurs, ils acceptent de travailler 39 heures payées comme 35. La balance commerciale allemande est largement positive, et le nombre des chômeurs a fortement régressé en Allemagne.
……………..
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Comments (35)

  • pauline Répondre

    je voulais juste vous faire un coucou et rester zen bien sur mes enfants faite l’amour pas la guerre

    Je vous embrasse bien fort

    2 mars 2007 à 17 h 11 min
  • Annika Répondre

    Joel:  Je m’occupe des Ressources Humaines dans une boite de construction (en Floride) et peux te dire que nous payons les électriciens (sous-traitants) entre $35 & $65.00 de l’heure – suivant leur qualifications.  C’est un chiffre bas car je sais qu’a Las Vegas (ou ils sont en grande demande), on les paye environ $85.00 de l’heure.  Alors, pour augmenter ton salaire, mets toi à ton compte ou apprend l’anglais…  and go West. 

    31 janvier 2007 à 17 h 43 min
  • djooo Répondre

    ..bonjour à tous je me prénome joel et souhaiterais connaitre les arguments juste pour me faire augmenter en salaire sachant que mon ancienneté et de plus de 6 ans..ne touche que 1000 euros par mois diplome d’electricien..et déjà eu des ennuis avec ma direction..merci..d’avance à tous ceux qui pourrais m’aider

    30 janvier 2007 à 12 h 47 min
  • ozone Répondre

     

     CNN a même interrompu dernièrement son journal télévisé pour dire : «  Nous apprenons à l’instant même qu’aujourd’hui, en France, tous les trains ont roulé. Nous avons notre correspondant en ligne : Edgar, vous êtes sur place, que se passe-t-il ? … est-ce qu’on est sûr de cette information ? … c’est du jamais vu !

    Tres bon le gag,mais ils auraient du le faire sur un autre secteur d’activitè puisque en matiere ferroviaire ils n’ont pas besoin de grèves pour que ça se traine ou que de longs convois de produits divers derraillent a la porte des villes comme cette semaine.

    Marre de voire pleurer la droite sur le sort des petits patrons qui risquent gros et BLA.BLA.BLA

    Mais quid de la reforme des tribunaux de commerce?

    28 janvier 2007 à 13 h 03 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Inutile de s’attaquer à JAURES, il a gagné: 6 millions de chômeurs, plusieurs millions de clochard, les français s’apauvrissent d’année en années, bref le pays est dans le ravin et n’est pas près d’en sortir. Reste que tout comme la pauvreté, la violence fait de grands progrès, les commissariats sont bondés et le meilleur est pour la fin, on regrettera JAURES, dans 20 ans, la FRANCE république Islamiste, ce sont les IRANIENS qui nous donneront des leçons de démocratie, comme aujourd’hui, les russes nous donnent des leçons de liberté d’expression. à bientôt

    25 janvier 2007 à 19 h 06 min
  • Annika Répondre

    Pointu Emmanuel:  "vaut tout de même mieux favoriser les heures supplémentaires bien rémunérées, plutot que de vouloir augmenter systématiquement les impôts."  En verite, ill ne vaut mieux ni l’un,  ni l’autre – La France ne vous presente t’elle rien d’autre comme idees que celles de Ségolène Royale – n’avez-vous aucun autre choix?

    Quant a Jaures:  "Le délégué syndical moustachu et bedonnant …(…)..Aujourd’hui, la plupart des négociations dans les entreprises se passent fort bien entre gens civilisés qui connaissent la loi. Les 35h furent en ce sens un modèle permettant de remettre à plat les conditions de travail et les organisations. Les blocages, dans un sens ou l’autre, furent très minoritaires. Si je crois en la lutte des classes, "  Vous parlez de Castro n’est-ce-pas?  car quel autre personnage pourrait etre en faveur de la lutte des classes (quelles classes avez-vous en France?… elles ont ete reduites aux pauvres et moins pauvres) – vous parlez d’idees anciennes qui datent de Castro, et qui esperons le… mouront avec lui!

    25 janvier 2007 à 4 h 50 min
  • sas Répondre

    madame segolene…….ne sait même pas ce que la droite et les lois prévoient actuellement…….exemple pour les femmes battues….."lorsque je serais présidente , je ferais voter une loi obligeant l’epoux maltraiteur(forcément l homme) a quitter le domicile conjugale…" sauf que la droite l’a déjà prévu et mis en place depuis 2004……

    quand les manches à couilles se reconnaissent entre eux…..c’est carrément émouvant….

    sas qui se marre…

    et le nain sarkozevitch de naguy bocsa, lui a relevé…..et a raillé….

    LA FRANCE EST SAUVEE AVEC CES DEUX LA……

    24 janvier 2007 à 23 h 26 min
  • Anonyme Répondre

    Reponse

    Un emploi oul’ employé est payé sans être présent physsiquement dans l’ entreprise est un emploi fictif .

    grandpas

    24 janvier 2007 à 19 h 47 min
  • Pointu Emmanuel Répondre

    Madame Ségolène Royale a déclaré " la droite libérale ne donne pour solution que la précarité du travail " mais, le fait d’annuler les cotisations sur les heures supplémentaires pour les salariés, ainsi que de garder le même taux de rémunération des heures supplémentaires à 25%, constitue tout de même une meilleure attractivité pour les salariés ! Car il ne faut pas se tromper la marge de manoeuvre pour l’état est infime. Il vaut tout de même mieux favoriser les heures supplémentaires bien rémunérées, plutot que de vouloir augmenter systématiquement les impôts.

    Emmanuel Pointu , le 24 janvier 2007

    24 janvier 2007 à 9 h 53 min
  • SAS Répondre

    ……..a gerard pierre…….COMME TOUS LES SOCIALOS MARXISTES……..l’anesthésie totale……..

    ensuite pour le coup grâce , on change de gugnoles et ce sonr les ultralibéraux qui prennent le relais.

    sas

    23 janvier 2007 à 12 h 52 min
  • Gérard Pierre Répondre

    A monsieur Jaurès:

    " Mesrine fut également enfant de choeur " ………… oui, et alors ? ………….. l’abbé Pierre aussi !

    Monsieur Jaurès, vous avez des conversations qui tuent la conversation.

     

    23 janvier 2007 à 8 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Vous êtes désolant de s…….. ,les présidents de bureau de vote sont le plus souvent des élus  et des volontaires apparenrés ou non à un parti,certain le font par devoir civique(votre serviteur) et vous auriez beau le plus dévoué des délégués syndicaux il ne pourrait obliger les employés à s’ acquitter de leur devoir éléctoral.

    Pour les cantines,j’ ai déjeuné avec les enfants de l’ école car il s’ agissait de la journée des parents,cela ne siat produit qu’ une seule fois pour la qualité des repas ils sont sous le contrôle d’ und iététicienne si la commune peut s’ offrir ses services.

    Jaures,ne vous anevturez pas sur ce terrain ,j’ ai quatre enfants et je connais trés bien le systéme de l’ éducation nationale.

    Pour ma proposition de venir animer,la prochaien election,êtes vous d’ accord pour le rôle de "Pom-Pom-Girl ",pour la couleur je vous laisse le choix.

    Grandpas

    23 janvier 2007 à 6 h 19 min
  • sas Répondre

    non red …c’est un "MALIN" ……car si des cons permettent ca…ils auraient tord de s’en priver……ces racailles syndicalistes…

    sas

    23 janvier 2007 à 0 h 51 min
  • Gérard Pierre Répondre

    A Florin.

       Bonjour, et merci pour la palme. Elle n’est pas pour me déplaire. Il est simplement dommage que votre post soit sorti presque concomitamment au mien car il aurait pu être un peu plus corrosif.

       Pourquoi je demande à monsieur Jaurès s’il sait lire un bilan ?…… tout simplement parce qu’avant de claironner: " Le patron peut payer ! " il faut d’abord s’assurer du bien fondé de cette affirmation. Lorsqu’un salarié demanda un jour, devant moi,  à son délégué d’où lui venait cette certitude, la réponse fut magnifique: " C’EST COMME CA  PACE QUE J’TE L’DIS MOI ! " …… Si dans un tel contexte vous entreprenez de m’expliquer que le déclenchement d’un mouvement de protestation ne relève pas d’un caprice d’enfant gâté votre développement ne manquera pas de m’intéresser.

       " propension "naturelle" des French Executives à prendre l’adversaire pour un sombre crétin " Bravo, vous réalisez un doublé, celui qui consiste à mixer l’amalgame et le procès d’intention. Aprés cela, que pensez vous avoir démontré sinon une propension manifeste pour les jugements réducteurs?

       Quant au manque de compréhension du monde qui m’entoure, désolé de vous conterdire là aussi. Fils d’un cheminot et d’une aide soignante, je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. J’ai été confronté à certaines réalités que je n’exposerai pas car je n’entretiens pas une psychologie de victime et Zola n’a jamais été ma tasse de thé .

       Vous citez l’exemple de l’Allemagne que je connais bien. Si les choses se passent là-bas de la façon dont elles s’y déroulent, cela tient à des différences essentielles par rapport à notre mentalité:

    -> Demandez à un allemand quel métier il souhaite que son enfant embrasse un jour, il vous répondra majoritairement: INGENIEUR, perspective largement offerte au passage à celles et ceux qui optent pour une filière de formation professionnelle au départ. En France, on vous répondra le plus souvent: fonctionnaire, et beaucoup n’hésitent d’ailleurs pas à passer par des écoles d’ingénieur pour le devenir et couler ensuite leur vie entière à faire autre chose que ce qu’on leur a appris.

    -> Visitez une entreprise allemande. Ce qui frappe au premier coup d’oeil c’est son état de propreté. Lorsque l’ouvrier a fini de régler sa machine outil, il prend le balai pour enlever les copeaux métalliques et les décharger ensuite dans une benne affectée à cette effet. En France le même opérateur vous expliquera qu’un tel boulot ne fait pas parti de ses conventions collectives. Et quand bien même il se risquerait à le faire, son délégué le désignerait à la vindicte de ses camarades de travail.

    -> En Allemagne, les dates des négociations sont fixées longtemps à l’avance. Les deux parties s’y préparent comme à une joute où les arguments y ont plus largement leur place. Lorsque les syndicats décident de faire grêve ( ce n’est pas un rite ) c’est donc en parfaite connaissance de leurs possibilités et de celles de la partie opposée. Et lorsqu’ensuite l’accord est signé, aucune des deux parties ne revient dessus:  ELLES  L’ APPLIQUENT ! ……………. en tant que Français, ça laisse rêveur ! ! ! ………..  

       Quant à la ligne du bilan qui existe en Amérique et en Grande-Bretagne, je suis d’accord avec vous pour en déplorer l’absence chez nous. Néanmoins, qu’un patron qui prend des risques sur ses biens personnels gagne autant d’argent qu’un chanteur bobo qui fait fortune en mettant en musique la misère des autres, ça ne me choque pas. Mais là aussi, nous sommes en France, un pays où on montre plus facilement l’endroit de sa personne où le bas du dos perd son nom que sa fiche de salaire ou sa feuille d’impôts.

       J’espère trés sincèrement qu’à travers cette réponse vous ne vous êtes pas senti pris pour ce que vous redoutiez dans votre conclusion, auquel cas j’en concevrais de la contrariété car si mes propos peuvent démanger par leur aspect assertif,  telle n’est jamais mon intention.

    22 janvier 2007 à 14 h 04 min
  • Jaures Répondre

    A grandpas: Si les parents d’élèves ne gèrent pas les cantines, ils ont le droit, et le devoir, de les visiter et d’assister aux repas, puis de faire des remarques à l’élu local qui assiste aux conseils d’école. Si vous ne l’avez pas fait comme élu FCPE, vous auriez dû. Si vous vous  ennuyeez ausx élections prud’hommales, faites vous remplacer par un salarié motivé: une élection est un acte sérieux, pas une boum de collège.

    A gerard Pierre: Vous me parlez d’un temps que ceux de 20 ans (et plus) ne peuvent pas connaître. Le délégué syndical moustachu et bedonnant armé d’un manche de pioche pour faire la chasse aux "jaunes" relève de l’article vengeur à la une de "Je suis partout". Aujourd’hui, la plupart des négociations dans les entreprises se passent fort bien entre gens civilisés qui connaissent la loi. Les 35h furent en ce sens un modèle permettant de remettre à plat les conditions de travail et les organisations. Les blocages, dans un sens ou l’autre, furent très minoritaires. Si je crois en la lutte des classes, je pense que celle ci peut se résoudre par la négociation (mot qui n’apparait dans aucun de vos post). Quand la négociation fonctionne au sein d’une entreprise, les conflits y sont rares et chacun y trouve son avantage. Certes,contrairement à vous, je n’ai pas été élevé chez les frères mais ce n’est pas un gage de moralité: Mesrine fut également enfant de choeur.

    22 janvier 2007 à 14 h 02 min
  • R. Ed. Répondre

    Mon post un peu court répondait à la question : Comment appelle-t-on un employé payé par la société qui n’y travaille pas ?

    Je corrige légèrement : Un"délégué" syndical.

    22 janvier 2007 à 0 h 38 min
  • Florin Répondre

    La palme de la semaine revient à GP : après avoir dit ne pas vouloir échanger sa place d’"executive" en fin de carrière avec celle du syndicaliste, il demande à ce dernier s’il sait lire un bilan et surtout, assimile le rapport de force économique à un caprice d’enfant gâté !!!

    On aperçoit d’emblée la propension "naturelle" des French Executives à prendre l’adversaire pour un sombre crétin, mais bien plus grave, leur manque total de compréhension du monde qui les entoure !!!
    Pas étonnant que les conflits ne débouchent pas sur une négo,  comme en Allemagne ou dans les pays nordiques, mais le plus souvent sur des grèves dures.

    Dans l’économie, presque TOUT est rapport de force !!! La loi de l’offre et de la demande – pillier absolu de l’économie non-soviétique – en est l’expression parfaite !!!

    Lorsque vous embauchez quelqu’un et vous parlez salaire : le chiffre sur la table ne sort pas de votre chapeau, ni – encore moins ! – de votre bon coeur (ça se saurait et ça ferait desordre) : il s’agit d’un chiffre en phase avec le marché. QUI VOUS DICTE SA LOI. PAR LA PLUS BRUTALE DES FORCES. Enfin, sauf pour les embauches au SMIC, là, c’est l’Etat qui vous dicte sa loi.

    (Donc, le chômage bas n’est guère souhaitable, car il entraîne des préssions haussières sur les salaires;  ça, pour comprendre mieux QUI, précisement, a tout intérêt à faire venir en France des affamés par millions … avec la bénédiction d’un tas d’idiots utiles, de gauche comme de droite).

    De son coté, le salarié obéit à des contraintes tout aussi fortes : pour survivre, il a besoin d’un certain minimum, différent selon les pays, régions etc. Il ne quémande pas pour le plaisir de voir la gueule du patron se figer …

    Je reviens au chapitre "lire un bilan". Aux USA et au Royaume-Uni, dans la présentation des comptes annuels, accéssibles à tous à travers des bases de données officielles, similaires à nos "infogreffe" et assimilés, il y a une ligne, qui n’existe pas chez nous :

     "Highest paid director : annual salary :  _ _ _ _ _ _ _  _"

    ça fait toujours désordre de voir cette ligne exploser année après année, tout en regardant sa propre fiche de paie … je ne parle pas du montant, mais du POURCENTAGE de la HAUSSE d’une année sur l’autre.

    Dans la boîte où je siège devant les CE, DP et DS réunis, on ne dit pas "on ne PEUT pas vous augmenter davantage" – on dit "on n’y est pas TENUS".

    Le respect de l’autre commence par ne pas le prendre pour un crétin illéttré (syndicaliste ou pas).

    21 janvier 2007 à 22 h 37 min
  • Anonyme Répondre

       " demandez-vous donc ce que vous avez accompli de plus juste au lieu de ne vous occuper que de ce qui vous fut le plus profitable."

       C’est bien parce que je me suis préoccupé essentiellement de ce qui était le plus juste et non de ce qui m’était le plus profitable que je ne suis pas mécontent de ce que fut ma vie. C’est aussi pour cette raison que ma carrière ne fut pas linéaire. Elle aurait pu être plus  " brillante " si j’avais su en certaines circonstances museler mes appréciations. Détailler ce que je fis pour prétendre à cela ne serait pas convenable. J’ai simplement essayé d’être assez fidèle à ce que m’enseignèrent les frères des écoles chrétiennes et les scouts de France dont la prière disait notamment: " ….. à donner sans compter, à combattre sans soucis des blessures, à travailler sans chercher le repos, …….. ".  (Ainsi que vous pouvez le constater, on ne préparait pas les éphèbes à l’assistanat dans les années cinquante.) J’ai fait ce que je pensais qu’il convenait que je fisse de mon rôle managérial et aujourd’hui, comme dans la chanson,  JE NE REGRETTE RIEN !

          Quant à ce qui fut profitable ! ! ! …… , parlons en précisément.

        J’ai côtoyé trop de cégétistes qui, par position dogmatique, partaient du principe intellectuellement confortable que le fait d’être un membre de la hiérarchie vous positionnait automatiquement dans le camp des gens dont la parole n’a aucune valeur. Quelle idée se fait on de l’homme dans cette sorte de syndicat pour être aussi manichéen ?

       J’ai  vu trop de piquets de grêves où des colosses nantis de manches de pioches empéchaient physiquement d’entrer sur leur lieu de travail ceux qu’ils étaient incapables de convaincre par le raisonnement ……. ( superbe échantillon de votre  " démocratie " ) …… aprés quoi, ostensiblement satisfaits de leur démonstration de votre cher rapport de force, ils s’en retournaient à leurs bières et à leurs saucisses grillées. Et la foule tétanisée sentait passer sur elle le souffle de la fraternité ! ! !

       J’ai trop entendu ces hémiplégiques de la raison me dresser la liste interminable de tout ce pourquoi ils n’étaient pas payés et de tout ce dont en revanche j’étais, selon eux, responsable. Je les ai trop vus se jeter sur le moindre dysfonctionnement comme sur une aubaine en me menaçant des foudres de la loi. Chaque fois que j’ai tenté d’établir avec eux un dialogue d’être humain à être humain, la réplique venait inmanquablement à un moment ou à un autre: " Vous avez fait un choix, nous on en a fait un autre, alors n’essayez pas de nous embrouiller avec des belles paroles "

       Alors, une fois encore je vous le demande: " pourquoi n’allez vous pas exercer vos talents dans les pays qui nécessiteraient votre précieux concours? ……… serait-ce parce que là où le danger est réel vos talents seraient moins évidents ?

      

    21 janvier 2007 à 22 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Ce n’ estpas moi qui vit sur une étrange planéte mais vous mon pauvre!

    La qualité et diététique des cntines est gérée par la caisse des écoles et cela dans chaque mairie et les parents n’ ont aucun rôle encore  moins celui consultatif mais vous rêvez alors rêver.Je fus aussi délégue de parents d’ éléves apparenté F C P E t et part m’ nevoyer des tracts du PS local,je ne les ai pas vu faire grand chose mais il est vrai que je n’ ai votre  aura .

    Je peus vous affirmez et même si cela contrarie votre égo que lors des élections prud’hommales je ne me suis jamais autan ennuyé mon cher.Malgré que les employés aient bénéficié d’ une heure pour aller faire leur devoir éléctoral et ne venez pas sur ce terrain car vous serez  pris en défaut de crédibilité.Aux prochaines elections de ce type je vous invitrai pour me servir de "Pom Pom Girl" pour faire entrer le chaland.

    grandpas

     

    21 janvier 2007 à 21 h 02 min
  • Jaures Répondre

    Chers amis, sans doute mon post était prévisible. Je ne le nie pas. Mais que dire alors des vôtres!
    Cher grandpas, vous vivez sur une étrange planète où les riches vont aux restaus du coeur pour manger gratis, où les parents d’élèves ne veillent pas sur la qualité des cantines et où les élections professionnelles sont boycotées par les salariés! Ce n’est évidemment pas le cas et votre cas personnel n’est en rien représentatif.
    A gerard pierre: Défendre les intérèts des salariés me parait d’autant plus nécessaire que les patrons savent, eux, défendre les leurs. Etablir un rapport de force n’a rien d’un caprice quand une entreprise fait des bénéfices et refuse d’en consacrer une partie aux salaires tout en rémunérant gracement les actionnaires.Puisque vous en ètes au bilan de votre vie, demandez-vous donc ce que vous avez accompli de plus juste au lieu de ne vous occuper que de ce qui vous fut le plus profitable.
    Enfin, sachez que les plus réservés envers les syndicat savent frapper à leur porte quand ils sont victimes de harcellement, de licenciement arbitraires ou d’autres infractions au code du travail. Ils sont d’ailleurs les bienvenus.

    21 janvier 2007 à 13 h 04 min
  • SAS Répondre

    A gerard pierre….

    A ce jour, la fiertée de la cgt? c’est que rien à le sncf ne se fait sans leur aval……LEUR FIERTE c’est de pouvoir mettre le pays à genous en 2 coups de cuilliere à pot……leur potentiel de nuisance est inégalé et inégalable…….

    et le drame c’est qu’un etet pyuisse reposé sur de telles monstruositées……

    CA ET UN CHEF D ETAT voleur et concussionnaire : un droit commun;;;; et il n’y ba plus de système de gouvernance fiable,indépendant et reposant sur l’acceptation générale.; c’est donc l’antithese d’une démocratie….jamais la france n’aura été aussi asservie.

    SAS

    20 janvier 2007 à 15 h 02 min
  • Gérard Pierre Répondre
    A monsieur Jaurès :
    Bonsoir.
       L’analyse de votre post fut pour moi un réel moment de délectation. Il me conforte dans les convictions qui sont les miennes après une carrière toute entière réalisée dans un groupe industriel international. J’oserais presque dire, mais ne le prenez pas mal : « Votre argumentaire est d’un prévisible consternant »
       Ce poste comprend les trois piliers de la manipulation syndicale telle qu’elle est enseignée aux âmes simples, mais parfois réellement généreuses, qui s’engagent dans cette voie étroite :
    Ø       Le procès d’intention : « vous ne connaissez ,en l’espèce, pas le quart de la moitié du commencement du problème », « Je devine déjà vos protestations »
    Ø       L’amalgame : « Autant nier la démocratie »
    Ø        L’ironie : «mauvais humour », «vous n’avez pas beaucoup utilisé les transports en commun en Angleterre », «Payez-vous donc un W.End à Londres »  
       Monsieur l’Eponyme, mes fonctions dans le groupe auquel j’ai appartenu m’ont amené à côtoyer quasi quotidiennement des chefs d’Entreprises français et européens, extérieurs à ce groupe, ainsi que des syndicalistes, des délégués du personnel et des délégués syndicaux.
       Vous évoquez le syndicalisme comme si c’était un système monobloc. Permettez moi de sourire à la seule évocation de quarante années de souvenirs s’entrechoquant les uns les autres. Je n’ai jamais vu la CGT, la CFDT, FO, la CFTC et la CGC plus de quelques minutes la main dans la main. Leurs querelles de bas niveau lors des élections au comité d’entreprise sont révélatrices des intérêts qui les anime. Les tracts des uns conspuant la démarche ou la position des autres est d’un ennui, pour ne pas dire d’une vulgarité, qui n’a d’égal que la routine de ce genre d’attitude.
       Les seuls délégués avec lesquels j’ai pu construire quelque chose d’utile pour certains salariés dont j’avais la responsabilité sont ceux de la CFTC. Ils avaient le respect de l’homme, fut il un supérieur hiérarchique. L’arrogance des cégetistes, pour ne pas dire leur attitude insultante en bien des circonstances, m’a définitivement vacciné contre ces deuxièmes classes obtus du marxisme.
       Savez-vous ce qu’est le casse-tête d’un responsable de département industriel depuis 1981, et plus encore depuis le passage de madame Aubry au ministère des affaires prétendues sociales, lorsqu’il veut simplement organiser un plan de travail ? …… entre les congés annuels, les RTT, les récupérations, les congés parentaux, les formations, les temps partiels, les 35 heures, …… et les « bras cassés » qui se réfugient derrière tout ce que la loi leur offre pour profiter du système ?
       J’ai eu dans mon département industriel des délégués élus. Lorsque je comptabilisais leur temps de délégation auquel s’ajoutait celui de leurs mandats cumulés, je ne les voyais quasiment plus, tout en les ayant à l’organigramme. Ce sont leurs collègues qui se « tapaient » le travail pour lequel ils avaient été embauchés. Pendant ce temps, ces messieurs s’occupaient d’arbres de noël, visitaient des colonies de vacances, siégeaient au comité d’entreprise, au C.H.S.C.T., et dans toutes les instances où ils savaient qu’ils n’auraient jamais à faire le démonstration de ce qu’ils alléguaient. A part cela, je ne connais pas, selon vous bien sûr «le quart de la moitié du commencement du problème »
       Votre conception primaire de l’économie est toute entière contenue dans votre phrase « Si la négociation bloque, un rapport de force doit alors s’établir. » C’est l’attitude du gamin caractériel qui pense : « si on ne me donne pas ce que je demande je fais une grosse colère jusqu’à ce qu’on me cède ! » Etes vous en mesure de comprendre pourquoi une négociation « bloque » ?… avez-vous appris à analyser un bilan ?… Prenez vous en compte la problématique de votre entreprise ? … essayez vous d’en comprendre la stratégie ?……………. mais les problèmes des patrons ne vous concernent pas, vous n’allez tout de même pas vous commettre, …. vous défendez la veuve et l’orphelin. Vous êtes forcément du côté des bons, des gentils, …. des travailleurs ( même quand ils ont deux mains gauches )
       Monsieur Jaurès, j’arrive à l’heure où un homme fait le bilan de sa vie. Je n’échangerais pas la vie professionnelle qui fut la mienne contre celle d’un syndicaliste du monde du travail. J’ai du assumer en mon âme et conscience des responsabilités et des décisions qui vous seront toujours épargnées. Je connais la solitude de celui qui doit décider. Je sais donc que tout homme qui entreprend a systématiquement contre lui trois catégories d’individus :  
    Ø       ceux qui auraient souhaité faire la même chose
    Ø       ceux qui auraient voulu faire le contraire
    Ø       et surtout, …………. l’immense majorité de ceux qui n’ont jamais rien fait. Assez singulièrement, ce sont généralement les plus virulents.
       Alors, monsieur Eponyme, si pour une fois vous vous décidiez à entreprendre sur la base de votre propre savoir défaire, …… allez, un effort, …… je sais bien que ce n’est pas facile. ….. après tout, c’est vrai qu’on est quand même pas si mal dans notre bon vieux pays de capitalistes, égoïstes, oppresseurs, racistes , xénophobes, ….. et je vous fais grâce des automatismes de langage de vos clones.
       La fin de votre texte constitue une chute, … au sens accidentel du terme. Je ne résiste pas au plaisir de vous citer : « Heureusement que les syndicats sont puissants en France pour défendre le service public. » Je ne peux m’empêcher de vous recommander la lecture d’un livre très édifiant de Maurice Druon «  La France aux ordres d’un cadavre ». Elle vous permettra …. peut-être, … de mieux discerner ce que vous croyez défendre.
       Enfin, pour votre gouverne, ma filleule réside à Londres. Les accidents des chemins de fer britanniques ne justifient en rien la confiscation des moyens de locomotion ferroviaires français par une minorité totalitariste encartée à la CGT. A l’époque où mon père était cheminot, celle de Louis Armand, leur fierté résidait dans le fait que les trains arrivaient à l’heure à la minute prés, …… mais c’était il y a cinquante ans. Depuis, vous et les vôtres avez entrepris vos œuvre de prédation.
      
     
     
         
     
    20 janvier 2007 à 0 h 16 min
  • R. Ed. Répondre

    Un syndicaliste.

    19 janvier 2007 à 21 h 19 min
  • Marc Répondre

    A  Jaurès. Quels service publics ? Service public, veut dire : au service du publi, qui lui paie pour voyager, pas pour rester sur les quais tous les quatre matins ! Le service public éxige de ceux qui en font partie, d’être présent en permanence,pour assurer ce service dû aux clients ! Ton tiquet de métro soit-disant moins cher en France, c’est tout simplement  que l’état,(c’est à dire nous contribuables) qui met la différence dans les caisses des entreprises publiques ! Si elles étaient privatisées, aucune ne survivrait sans augmentations des tarifs ! Ce n’est pas la privatisation qui a fait du réseau Anglais un réseau vétuste, il l’était bien avant la privatisation ! Pour avoir fait de nombreux voyages dans ce pays ( j’étais rugbyman, 2 voyages en moyenne par an, et celà pendant plus de 15 ans) dans les années 50 60, j’y suis retourné l’an dernier, aussi ,vous lire disant de telles âneries me met en colère ! De plus vos affirmations sur les Etats-Unis, sont complètements débiles ! Y avez-vous seulement vécu pour dire de telles sottises ? Ayant l’une de mes filles travaillant là bàs dans une grande université, mon épouse et moi, nous y rendons assez souvent, nous y avons visité, avec notre fille de nombreux Etats, je cherche encore où vous avez pu trouver toutes vos stupidités ! L’ Amérique, ce n’est certes pas le paradis, mais là bas,ceux qui veulent travailler le peuvent, les syndicats ne sont pas les crétins de chez nous, ils n’empêchent pas le travail le dimanche,car ce sont souvent des emplois pour étudiants, qui là bas n’hésitent pas à travailler le Dimanche, pour payer leurs études, comme nous, nous le faisions dans les années 50 ! Combien de mes camarades de sport, étudiants en médecine, qui travaillaient la nuit, à décharger des camions dans les halles, à Paris , et le matin se rendaient à la fac de médecine suivre leurs cours, arrètez de nous bassiner avec vos syndicats,ce sont tous des crétins archaïques incapables de comprendre l’économie de marché ! Les Chinois l’ont assimilée eux, et ils foncent,ils se foutent pas mal des charges sociales, il n’y en a pas ! La fainéantise des Français les réjouis, ils en profitent, tant mieux pour eux ! Et tant pis pour nous, qui ne sommes qu’un tas d’ânes bâtés !

     

    19 janvier 2007 à 19 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Comme d’ habitude vous raconter n’ importe quoi!

    Pour avoir tenu un bureau de vote pour les éléctions prud’hommales(comme président de bureau),j e peux  vous assurer que la participation était éxcrable à peine 10% et encore en comptant les votes par correspondance et je me trouvais dans un bureau où votaient une majorité d’ ouvrier du livre pourtant bastion traditionnel de la CGT,je ne me suis jamais autant ennuyé lors d’ une election,si  j’ avais pu,j’ aurais demandé la présence de la "Passonaria" de LO pour faire entrer le ‘Pauvre gen ".

    Pour votre savoir,l’ état du chemin fer britannique etait d’ une si mauvaise qualité du temps dés nationalisation que le formidable TGV Londres-Paris roule à petite vitesse sur ces tronçons aprés la Manche pour le métro Londonien,"pareil"

    Les chemins de fer Suisse sont en grande partie privé et il fonctioonne trés bien,avant la seconde guerre mondiale,le réseau férré était aussi privé en quetre grosse compagnie,PLM ,NORD,EST ,PO et quelques autres comme le réseau Breton et il roulait tout aussi bien,il y avait bien une compagnie nommée" ETAT ",mais elle était moins perfomante,alors mon cher Jaures,l’étatisation ne régle pas tout mais il est sûr qu’ avec l’ état il est plus facile de se faire détache comme l’ est actuellement mo,sieur Thibault,payé par la SNCF mais qui n’ ajamias vu un dépot de sa vie.

    A propos comment s’ appele un emploi ou l’ employé est payé par la société sans y être présent physiquement.

    Grandpas

    19 janvier 2007 à 16 h 25 min
  • Jaures Répondre

    A gerard pierre: Je ne sais  en quel délire vous conçûtes vos propos sur le syndicalisme mais je crois pouvoir vous dire que vous ne connaissez ,en l’espèce, pas le quart de la moitié du commencement du problème. Le syndicalisme est pourtant simple à comprendre: quand les richesses sont produites, il est nécessaire de savoir quelle part ira à l’investissement, aux salaires et aux actionnaires. Représentants des salariés, les syndicats entament les négociations pour obtenir la part qui revient aux salariés, soit sous forme de rémunération, soit sous forme d’avantages sociaux ou de conditions de travail. Si la négociation bloque, un rapport de force doit alors s’établir.

    Je devine déjà vos protestations: "Mais vous, les syndicats, ne représentez pas 10% des salariés". Faux. Aux élections professionnelles, plus de 50% des salariés votent (80% dans le public). Dire que les syndicats ne sont pas représentatifs reviendrait à dire que les partis politiques ne le sont pas plus. Autant nier la démocratie. Les pays où les syndicats sont plus puissants sont bien souvent des états où les syndicats versent des prestations, ce qui rend l’adhésion aussi indispensable que la souscription d’une mutuelle ou d’une assurance.

    Enfin, votre mauvais humour sur la sncf montre que vous n’avez pas beaucoup utilisé les transports en commun en Angleterre par exemple où  les privatisations de Thatcher ont fait des dégats considérables entrainant une vétustés des structures responsables de nombreux accidents mortels ainsi qu’une fiabilité déplorable du raiseau. Payez-vous donc un W.End à Londres pour vous en rendre compte. Vous consaterez également l’état du métro et son prix (le double de Paris!). Heureusement que les syndicats sont puissants en France pour défendre le service public.

    19 janvier 2007 à 14 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Monsieur Gerard Pierre

    Je dois avouer que ce matin je suis parti le coeur léger aprés vous avoir lu,j’ attends avec impatience la réponse de notre grand syndiacliste spécialisé de ce site mais je lui ai déjà fait la même propsition pour exporter son savoir faire,sa réponse fut sans appel:"Il y a encore trop de travail ici bas".

    Je pense qu’ il n’ a envie de goûter aux joies de l’ accueil que lui réserveront les polices locales ou simplement les employés des usines en question.

    Grandpas

    19 janvier 2007 à 9 h 40 min
  • Leroy Répondre

    quel preuve de sectarisme mon Cher Jaures

    je vois que vous n’avez pas évolué…

     

    18 janvier 2007 à 19 h 39 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Au risque de me répéter, toute économie repose sur le secteur qui crée les richesses, c’est-à-dire le secteur de l’Entreprise. Les autres secteurs n’existent que grâce à la vitalité des Entreprises et la redistribution de leur valeur ajoutée. Une Entreprise repose sur trois pieds que les convenances philosophiques élémentaires suggèreraient de considérer à parité :
     
    >   les actionnaires qui apportent leurs capitaux sans lesquels rien ne serait possible et dont il convient de rémunérer le risque en fonction des résultats de l’Entreprise,
    >   les clients sans lesquels il ne saurait y avoir de flux financier et qu’il convient de traiter avec tous les égards en matière de rapport qualité/prix/délai,
     > les salariés sans lesquels la transformation des matières et la fourniture des services ne saurait créer les conditions de fructification des capitaux et de satisfaction des clients.
     
       On constate qu’entre ces trois facteurs, les traitements sont pour le moins très inégaux. Quelles en sont les raisons ?
     
       Les capitaux sont de plus en plus volatils. Les états ont très largement déréglementé leur circulation. Les actionnaires sont à l’affût des placements les plus rentables dans le délai le plus réduit. Les Entreprises sont donc conduites à les fidéliser en les rémunérant le mieux possible.
     
       Devant l’abondance des choix, des qualités ne cessant de s’améliorer, des prix en compétition permanente et des délais de satisfaction de plus en plus réduits, les clients sont devenus trés exigeants. Les Entreprises sont donc conduites à les fidéliser en les servant le mieux possible.
     
       Les cours des matières et de l’énergie fluctuant en fonction d’évènements internationaux, les Entreprises maîtrisent difficilement ce paramètre.
     
       Quelle est la variable d’ajustement sur laquelle elles sont conduites à agir pour rester durablement dans une compétition impitoyable ? …… la main d’œuvre ! Le chef d’Entreprise devra donc mener, vis-à-vis de son personnel, deux démarches paradoxales : d’une part fidéliser les collaborateurs dont l’action est stratégique pour l’Entreprise, d’autre part rendre fluide les liens contractuels avec ceux dont l’activité offre peu de valeur ajoutée ou sont mécanisables ou sous traitables. Il recourra de plus en plus à la sous-traitance de capacité occasionnelle pour les pointes d’activité ou à la sous-traitance de capacité structurelle pour le factoring ou la maintenance de son outil de production. Et si l’inspection du travail franchit la ligne jaune entre une attitude pragmatique et une démarche idéologique, le chef d’Entreprise envisagera alors l’ultime solution : la délocalisation vers un pays ou une contrée plus …… « conciliante ».
     
       JE SUIS DONC PARTISAN D’ UNE AUGMENTATION MASSIVE ET GENERALISEE DES SALAIRES, ……… en Chine, en Indonésie, au Maroc, en Ouganda, au Costa Rica, et dans tous les pays où la main d’œuvre est mondialement bien trop bon marché et les conditions de travail indécentes.
     
       Je fais donc une suggestion à nos professionnels du syndicalisme. Pourquoi ne vous mettriez vous pas à l’apprentissage des langues étrangères, notamment extrême orientales ? …… Pourquoi ne vous mueriez vous pas en « consultants es revendications » ?…… je suis même partisan de demander à l’Etat français de vous aider substantiellement dans la réalisation de vos missions à l’international. Vous êtes incontestablement les meilleurs au monde et vous avez vraiment tout pour réussir dans cette noble tâche où la défense des opprimés se réconcilierait avec la défense des intérêts de la France. Vous avez pour vous :
     
    >    La culture : Nourris au sein d’une révolution française qui parvint à faire croire qu’un génocide pouvait enfanter une société fraternelle, vous avez lu tout GERMINAL, vu le cuirassé Potemkine, disséqué la pensée de Proudhon, Karl Marx, Charles Fourier et Martine Aubry. Vous parlez comme personne des travailleurs, étant bien entendu que par différence sémantique tous les autres n’en fichent pas une.
     
    >    Le savoir faire : confectionner 20 tracts pour dire la même chose requière de la persévérance. Réaliser des banderoles nécessite un coup de patte. Organiser une manif, trouver les slogans, planifier son pouvoir de nuisance, cibler les victimes, tout ça c’est un métier, cela ne s’improvise pas. Débiter un argumentaire en boucle fermé, ça s’apprend. Manier le manche de pioche dans le cadre d’un piquet de grève demande un certain entraînement digne des commandos José.
     
    >    Les résultats : La SNCF est connue dans le monde entier pour les excellents résultats du syndicalisme. C’est son fleuron. CNN a même interrompu dernièrement son journal télévisé pour dire : «  Nous apprenons à l’instant même qu’aujourd’hui, en France, tous les trains ont roulé. Nous avons notre correspondant en ligne : Edgar, vous êtes sur place, que se passe-t-il ? … est-ce qu’on est sûr de cette information ? … c’est du jamais vu ! … »
     
    Alors messieurs les syndicalistes, au boulot !…… oh pardon, je ne voulais pas être grossier. …… mais pour une fois qu’on aurait pu compter sur vous !
     
     
      

      

    18 janvier 2007 à 18 h 30 min
  • Jaures Répondre

    Comme chaque semaine, nous feuilletons le dictionnaire des idées reçues de l’économie libérale. Les augmentations de salaires nuisent à l’économie, mais seulement quand elles concernent les salariés. Ceux des hauts dirigeants, qui, en moyenne, ont dépassé les 10% par an depuis 10 ans (stock options non comprises), ne sont pas néfastes. De même, ces primes indécentes accordées en fin d’année aux financiers leur permettant d’acheter au prix fort les joyaux de l’immobilier quand les smicars n’arrivent plus à se loger.
    Quant à la fable selon laquelle les entreprises n’auraient pas assez de capital pour augmenter les salaires, elle prète à sourire lorsque l’on sait que TOTAL a racheté pour 20 milliards d’euros en 5 ans ses propres actions afin d’en soutenir le cours pour le profit de ses actionnaires.
    Bref, le credo du libéralisme: tout marche bien quand les pauvres restent pauvres et que les riches s’enrichissent.

    17 janvier 2007 à 19 h 18 min
  • blackmetal4ever Répondre

    quel plaisir la petite rubrique de tremaux j ai l impression etre au cafe sans les nuisances du tabac et sans avoir a consommer.en effet je ris toujours de ses lieux communs et de ses idees toutes faites comme sorties d une pochette surprise et le meilleurs ce style incompararble :on dirait un prof de lep dans une zep qui s adresse aux debiles de cap de  mecanique.la seule lecon qu on puisse en tirer c est qu au ritz ou au penalty des propos de comptoirs restent des propos de comptoirs.que satan vous protege

    17 janvier 2007 à 17 h 10 min
  • R. Ed. Répondre

    Les nombreux petits boulots mal payé ?

    Le con, celui qui n’a rien branlé pendant toutes ses "études", et qui sort de l’école sans aucune qualification, les vrais cons, qui eux n’ont rien compris, les gens-foutre, les QI proche de l’imbécile, en les mettant tous ensemble, ils sont légions, on leur donne quoi comme boulot ?

    Un "petit" boulot !!!

    Et comment on paye un petit boulot ?

    Avec un petit salaire. On ne peut pas donner un salaire d’ingénieur à un balayeur, sinon, il n’y a plus que des balayeurs.

    C’est ce que Mme Tatcher a fait en Grande-Bretagne, pour résorber le chomage.

    Elle a réhabilité les petits boulots, en abaissant  drastiquement les charges salariales. Le bonhomme qui se retrouve avec un boulot, il se retrouve aussi hors de la rue et de l’ennui. Il se sent revalorisé et pendant ses heures de travail, il n’est pas en train de préparer des mauvais coups, tout le monde s’y retrouve.

    Et pour reprendre,  < Il n’y a pas de sot métier >

    Quant à la "sécurité" sociale, cela a toujours été un goufre sans fond, le tonneau des Danaïdes moderne.

    Et pour jeter l’argent qu’elle na pas, le système français est catastrophique, en soignant "gratos" toute la misère du monde.

    C’est beau d’être généreux, surtout avec l’argent et la sueur des autres.

    17 janvier 2007 à 13 h 37 min
  • Sed Répondre

    "il faut bien les trouver, ces millions … à votre avis, sur quelle ligne dans les comptes ?"

    Vous venez de l’expliquer vous-même: les fruits et légumes.

    17 janvier 2007 à 12 h 06 min
  • Florin Répondre

    Et hop, un chouia de propagande … bon, il y a des sujets qui s’y prêtent, apparement …

    On sera tous d’accord que les augment de salaires ne se décrètent pas. On sera aussi d’accord pour admettre que le consommateur, pauvre ou riche, achetera à qualité égale le produit le moins cher. Donc souvent chinois.

    Mais … le diable se cache dans les détails, comme d’hab : la part des salaires dans le PIB baisse depuis des décennies. Et surtout, la hausse régulière de la productivité est aujourd’hui déconnectée de la hausse des salaires … On travaille mieux – quoique pas forcément plus – mais les salaires stagnent.

    Sur cette Terre, il y a ceux qui travaillent plus que les Français : par exemple, les Américains. 200 heures de plus par an, ce qui fait plus d’un mois de travail, en fait. Leur PIB est supérieur au nôtre. MAIS : la productivité HORAIRE en France est supérieure à celle des USA. Ils ont moins de chômage que nous, et pour cause :  chez eux, il y a encore  un tas de p’tits boulots inimaginables ici : au supermarché, derrière chaque cassière, il y a une DEUXIEME personne, qui met vos achats dans des sacs en plastique. Comment voulez-vous que les chaînes en question arrivent à payer des salaires décents, et d’assurer une couverture médicale à leurs employés ? Tout ça , accompagné d’une répression brutale : ceux qui ont essayé de monter un syndicat chez Wal-Mart en savent quelque chose …

    Faut bien combattre le chômage, certes – mais, si c’est pour proposer QUE ce type de boulots … merci bien.

    Le Grépon pourra nous parler, j’en suis certain, de ceux qui ont perdu leur job, et retrouvé un autre dans la semaine … mais à MOITIE PRIX !!! gare à ceux qui ont des crédits sur le dos …

    Et je repose la même question en boucle, sans que personne ici ne puisse y répondre : comment se fait-il qu’en Allemagne les fruits et légumes (et pas seulement) au supermarché coutent MOITIE MOINS QU’en France ???
    à tel point que toutes les semaines les frontaliers déboulent là-bas par dizaines de milliers ? (ceci, à coût HORAIRE légèrement supérieur en … Allemagne !!!) C’est à n’y rien comprendre apparement.
    Ah, certes : il y a, chez eux, moins de vol et moins de casse, et ils n’ont pas une armée de vigiles dans chaque magasin. Certes. Mais cela n’explique pas un écart du simple au double en matière de prix.

    Les choses sont bien plus simples. Chez nous, les crocodiles ont les dents bien trop longues; et quand il faut sortir 39 millions pour un ex-PDG qui a planté sa boîte, bén, il faut bien les trouver, ces millions … à votre avis, sur quelle ligne dans les comptes ?

    17 janvier 2007 à 2 h 03 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Une chose est sure. En économie, contrairement à ce que disent nos hommes politique, démaguogues irresponsables, il y a bien péréquation salaire/emploi. La chose était évidente avant 75 et il n’était nul besoin de convaincre un POMPIDOU qui dans ses discours proclamait qu’il ne pouvait augmenter les salaires de peur qu’il y ait une augmentation du chômage. Aujourd’hui,30 ans après, il faut démontrer que des hausses de salaire produisent du chômage, force est de constater que les français du fait du discours “économique” des médias ont le cerveau complètement lobotomisé. Il y a trente ans les hommes politiques disaient “demain on rase gratis”, c’est de la démagogie, mais quand aujourd’hui d’autres irresponsables démagogues disent “demain, on rase gratis et ça va créer des emplois gratis” 80% des français les croient, cela donne la proportion de cons dans l’hexagone, elle n’est pas prête de baisser. à bientôt

    17 janvier 2007 à 1 h 55 min

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