Augmenter les salaires ou le chômage ?

Augmenter les salaires ou le chômage ?

Les syndicats, soutenus par certains partis politiques, avaient appelé à manifester dans la rue cette semaine pour réclamer une augmentation des salaires. Ce qui aurait, selon eux, relancé l’économie. Leur manifestation fut un échec cuisant : les Français ne sont pas venus à leur appel.

Or, pratiquement tous les Français seraient très heureux de gagner plus. Mais ils savent qu’aujourd’hui l’augmentation des salaires ne provoquera pas une augmentation de leurs revenus, mais provoquera par contre une augmentation des difficultés de l‘entreprise dans laquelle ils travaillent.
Le chômage apparaît donc comme le résultat attendu d’une augmentation des salaires. Et nos compatriotes pensent qu’il vaut mieux toucher un salaire trop petit qu’une allocation-chômage.

Depuis le 1er janvier 2008, avec l’entrée de Chypre et de Malte dans le Marché commun européen, 15 États utilisent la même monnaie, l’euro. Or, les salaires payés à Malte sont bien inférieurs aux salaires payés en France. Quand une entreprise de transport maritime française augmente les salaires de ses employés, elle accentue sa non-compétitivité. L’entrée de Malte dans le Marché commun contraint donc ces entreprises françaises à déposer leur bilan ou à délocaliser.

La France aurait pu refuser l’entrée de Malte dans le Marché commun. Elle ne l’a pas fait. Le Marché commun européen a décidé d’ouvrir ses frontières aux produits venant du monde entier. Un ordinateur coréen, une voiture indienne, un logiciel japonais ou une chemise chinoise coûtent bien moins cher que les mêmes produits fabriqués en Europe.

Nous profitons tous de ces bas prix en achetant ces produits étrangers. Plus de la moitié de ce que nous mangeons provient actuellement de l’étranger. Une augmentation des salaires en France pousserait ce qui reste des entreprises françaises à déposer leur bilan ou à délocaliser.

Dans une économie mondialisée, tout ce qui accentue les charges des entreprises nationales ne peut que créer le vide économique.
Dans une telle situation économique, augmenter les salaires ne procurera donc pas une augmentation des revenus, mais créera immanquablement une augmentation du chômage. Les Français l’ont bien compris et ils ont montré aux syndicats et aux partis politiques qu’ils l’avaient compris. Mais de très nombreux responsables syndicaux ou politiques semblent, eux, ne pas l’avoir compris…

Que peuvent faire les responsables économiques du pays pour satisfaire les Français qui désirent, dans leur immense majorité, gagner plus en ne risquant pas d’être mis au chômage ?

1. Le retour au nationalisme économique serait une erreur mortelle pour deux raisons.

Fermer les frontières aux produits étrangers augmenterait pratiquement le prix de tout ce que nous consommons. Même le vin néo-zélandais, à qualité égale, est moins cher que le vin produit en France. Notre niveau de vie s’effondrerait.
En plus, dans un marché uniquement national, les entreprises ont bien moins de concurrents que dans un marché mondialisé. Or, plus la concurrence est forte, plus les prix baissent.

2. Le retour aux monopoles publics serait aussi une grave erreur. Actuellement, six entreprises étrangères concurrencent la SNCF pour le transport des marchandises en France. Leurs coûts de transports sont bien inférieurs à ceux que propose FRET SNCF. Car FRET SNCF offre à ses salariés des conditions de travail très coûteuses. FRET SNCF n’est absolument plus compétitif. Les syndicats nous annoncent une nouvelle grève réclamant une suppression de la concurrence étrangère. S’ils obtiennent ce qu’ils veulent, nous paierons bien plus cher tout ce que transporte la SNCF. Il faudra aussi empêcher les camions de rouler et de concurrencer l’entreprise nationale…

3. Réduire les charges pesant sur les entreprises françaises est par contre une excellente solution. C’est ce qu’ont fait l’Irlande en 1985 ou l’Allemagne de Schröder en 2002. La réduction des charges pesant sur les entreprises n’a pas réduit les recettes fiscales. Elle les a au contraire augmentées, en relançant chaque fois l‘économie. Pourquoi ne pas copier ce qui a marché ailleurs ?

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Comments (18)

  • sas Répondre

    sas rectifie ,il a fait une erreur pour la retraite des fonctionaires…

    c’est 75% ? du salaire moyéné des 6 derniers mois au plus au HAUT indice DE LA CATEGORIE…….

    …..bref, le fonctionaire à la retraite pour nous faire faiore des economies…..NOU COUTE ENCORE PLUS CHER QUE LORSQU IL FAIT SEMBLANT DE BOSSER…..

    …..il faut quand même le savoir…..

    donc les mesures gouvernementale de suppression d’un fonctionaire sur 2 est …..encore de la fumisterie poudre aux yeux…

    sas

    20 octobre 2009 à 13 h 36 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<je doute que les restaurateurs allemands soient taxés comme des chèvres par leurs politiques et leurs armées de fonctionnaires…..impôts obligent…>>
    Très juste remarque, on ne peut comparer que ce qui est comparable. Un restaurateur français installé en Allemagne constaterait d’un coup que l’environnement fiscal n’est plus le même. Les coûts réduits de fonctionnement se répercuteraient immédiatement sur ses prix qu’il pourra diminuer pour être concurrentiel et sans trop rogner sur ses marges.
    Inversement un restataurateur allemand *) installé en France ferait l’expérience inverse.

    *) mais il devrait être fou!

    19 octobre 2009 à 8 h 18 min
  • SAS Répondre

    a FLORIN……

    Comparaison n’est pas raison…florin , je doute que les restaurateurs allemands soient taxés comme des chèvres par leurs politiques et leurs armées de fonctionnaires…..impôts obligent…

    Tu semble oublier que 80% de ce qui est ardament gangné en france c’est pour nourrir le mamouthe…..

    et il bouffe le con…..de plus en plus….car les retraites des fonctionaires(ils se suicident pas assez…) va nous echever economiquent….

    -en faisant semblant de travailler ,ils nous ruinaient…..

    -a la retraite ils vont nous achever….. et oui 75% du salaire moyené des 5 dernières années au plus haut grade ( ou est le merite de ce cacul a l ancieneté) ???????

    vaut arrêter d être con , c’est pas une preuve d indépendance intellectuelle…..c’est juste un certificat de francisation.

    sas

    18 octobre 2009 à 14 h 26 min
  • Florin Répondre

    Il y en a encore ici pour pleurer sur le sort des restaurateurs … qui disparaissent par "dizaines de milliers"…. snif-snif … une larme pour eux …

    Bon, revenons à la réalité et aux choses sérieuses. J’étais dans l’Est récemment, près de Sarreguemines. Et, en cherchant un hôtel sur Internet, je me suis dit, pourquoi ne pas traverser la frontière et passer la nuit dans un trois*étoiles en Allemagne pour le prix d’une piaule en plastoc avec toilettes sur le palier en France ?

    Sitôt dit, sitôt fait. Un VRAI trois étoiles, impeccable,   avec petit déj inclus, 46 euros !!! cherchez ça en France, on en reparle. (sans oublier le p’tit déj, riche comme seuls les Allemands savent l’imaginer).

    Pour le repas, passez devant une pizzeria : les prix sont hallucinants, entre 5 et 8 euros – dans un vrai resto, pas sur le quai de la gare. J’avais envie de quelque chose plus "couleur locale", alors je suis allé dans un resto traditionnel déguster un schweinschnitzel vienois.  Resto plus que correct, nappes en tissu et tout le tralala : le schnitzel, copieux et de première qualité, 8 euros 80 !!!!!!!! les apéros à 2 euros, le coca, 1,60, café, 1,50.

    Commandez la même chose dans un resto français de catégorie équivalente : vous aurez l’escalope à 15 euros mini, l’apéro à 4-5 voire 6 euros, le coca à 2-3-4 euros.

    FAIRE CADEAU A CES REQUINS la modique somme de 3 milliards d’euros, payés par les AUTRES contribuables, est soit une imbécillité, soit un acte de clientelisme forcéné.

    18 octobre 2009 à 2 h 35 min
  • sas Répondre

    A jaures ….qui a quitté l eradication nationale….pour le cirque….et le show biz…..

    "…… Les bistrots ferment car la vie rurale est en voie d’extinction…..Les bitures de fin de semaine au "café des sports" sont terminées……."

    en plus d être un demeuré cgtiste…..c’est de toute évidence un gentil citadin….

    je te parle restauration , puisque c’est le sujet….et toi tu réponds bistrot de fond de campagne….

     

    c’est bien ,gouvernez comme cela….

    sas qui te laisse nous faire passer pour des ignares couillonesques auprès de mohamed de casablanca…du périph nord.

     

    17 octobre 2009 à 17 h 00 min
  • ozone Répondre

    La difference dans le taux de TVA entre bouffe rapide et restos n’était pas justifié,il fallait augmenter la premiere,et si cela n’a pas été fait c’est parce que le gouv a vu là une occasion de rameuter des partisans,d’ailleurs,certains se plaignent d’avoir reçu des prospectus de l’UMP,la cause est etendue.
    D’autre part,les habitudes changent,qui a de nos jours une heure a midi a consacrer a la table?,aux USA il parait que dans les fast food il n’y a méme plus de chaises,le bistrot n’éxiste plus la bas.

    Pour le reste,la stagnation des salaires avec continuation de la croissance a donné le surendéttement et la crise actuelle.

    Tout etait financé par de la fausse monnaie.

    17 octobre 2009 à 14 h 54 min
  • Jaures Répondre

    Brave et honnète SAS, je vous parie ma carte de la CGT contre votre édition originale de ‘bagatelles pour un massacre" que l’alignement de la TVA pour les bistrots et les McDo ne va pas  faire perdre un client aux seconds ni en faire gagner un seul aux premiers. Les bistrots ferment car la vie rurale est en voie d’extinction: les écoles ferment ainsi que les bureaux de poste, la population vieillit, les jeunes s’en vont.

    Par ailleurs, les modes de consommation (notamment d’alcool) ont changé. Les bitures de fin de semaine au "café des sports" sont terminées. Place aux binjdrinkings en soirées privées ou aux délires en rave party. Par ailleurs, je ne suis pas plus de "l’eradication nationale" que vous. Play again !

    Cher Mohamed, je ne vois vraiment pas à quoi vous faites allusion en parlant de "prébende", votre serviteur étant totalement et sincèrement bénévole. Je cotoît quelques syndicalistes permanents et, croyez moi, ils n’ont pas de quoi investir en bourse et ne comptent pas leur temps.

    16 octobre 2009 à 16 h 46 min
  • MOHAMED Répondre

    Cher Jaurès,

    merci pour votre éclairage, (un peu sombre et simpliste toutefois),  qui n’explique pas vraiment la disparition pure et simple de dizaines de milliers d’enseignes, ces 50 dernières années… …Enseignes pourtant aussi sympathiques que le « Lion d’Or » ou le « Cheval Blanc »,  ou même que le  « Bar des Sports »…

     

    Vos « politiciens » ne doivent pas trop aimer les bistrots populaires : trop vulgaires certainement…

    …Ou surtout éventuellement capables de former un vaste « média » populaire… Hummmmmmmmmmmm…

    (Média « spontané » plus fort que la « bidon CGT »)… CGT : simple repère de bénéficiaires de prébendes en tous genres…  Et officine du pouvoir… …Non : de tous les pouvoirs en place depuis des lustres…

     

    Merci SAS : beaucoup plus clair… …Avec lequel je suis d’accord, ainsi qu’avec HANS (Hans suffira) à 100%…

    Abdel MOHAMED – simple Arabe – non gréviste – de Casablanca

     

    NB :

     

    Je pense, à vous lire, toujours avec plaisir, et pour tous vos posts, cher Jaurès que vous êtes vraiment un homme de « bien », sincère certainement, mais hyper naïf et manipulé par vos supérieurs, ceux là même qui « touchent », grâce, entre autres, à des « gentils » « sincèrement impliqués » comme vous…

    15 octobre 2009 à 23 h 44 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Et de COMBIEN ont ils été spolié ces 30 dernières années ?  COMBIEN de dizaines de milliards ?
    Cette question restera malheureusement sans réponse. Certains des spoliés étant déjà morts et enterrés ou tout simplement SDF *). La question de l’intervenant aura au moins le mérite d’avoir été posée.
    Par contre pour les intervenants du tout-état il est clair que les ponctions ne sont jamais suffisantes. Certains s’imaginent qu’il suffit de semer des pièces de 1 cent pour pouvoir récolter plus tard des liasses de billets de 100 €.
    *) il suffit de consulter les annonces de faillites de restaurateurs dans les baveux locaux pour s’en convaincre.

    15 octobre 2009 à 21 h 05 min
  • SAS Répondre

    SALAM MALIKOUM mon frère mohamed….

    Si tu veux des cours d economie….même de comptoire , je  ten prie ne t  adresse au marxiste de service, qui plus est de l erradication nationale…..

    c’est un peu comme si tu demandais à ton chameau après la traversé du désert……ta soif ?

    Ainsi notre apprenti syndicaliste,n a toujours pas capté la "concurrence déloyale" de se secteur; qui peut exister par le différentiel de TVA entre le manger sur place et le pseudo emporté….entre MC DONALD pour être clair et le" bougnat du coin" (issu de la région ou les ministres fils de banquier estime que quand il y en a beaucoup c’est là que ca va plus…)…

    Donc ce n’est pas le restaurateur qui paye la TVA…(cqfd) mais il la reverse…et donc comme il n’a pas de chiffre  d affaire ou peu ou pas assez par cette concurrence……ou les pizzas , voir la bouffe chinoises (aux conditions encore différentes) , notre restaurateur finit par taper dans la caisse…..et vire en faillite car a force de payer sa TVA au prix fort sur sa marge net ,son bénéfice ou représentant son seul CA…. Il plonge….

    pendant que Mc donald lui prospère avec des contrats de travail EXTRA-ORDIONAIRE,des heures de présence non rémunéré et autres cotisations exonérées….des prêts bancaires à l infinie et à taux inégalables…

    je vais te dire moi…..les retaurateurs ont eu raison de niquer les niqueurs….

    SAS

    15 octobre 2009 à 20 h 22 min
  • JL Répondre

    "les restaurateurs ont reçu 2,5 milliards de cadeaux" dixit Jaures

    Sérieusement ce gars (Jaures) a un complexe personel/une victoire à remporter sur l’entrepreneuriat, le travail. Nan faut aller se faire soigner hein, je vois pas où est le cadeau dans l’affaire: cet argent a été gagné à la force du poignet. Depuis quand faut-il se justifier pour conserver les fruits de son travail?! Aux indécis qui me lisent: vous voulez savoir ce qu’est vraiment le socialisme, c’est la merde la plus crasse, la soumission et le parasitisme élevés en religion d’Etat

    15 octobre 2009 à 18 h 51 min
  • françois Répondre

      Tiens, Jaures, sur un post précédent vous prétendiez que je disais n importe quoi quand je soutenais que c’était le client qui payait les charges des entreprises. "Et pourquoi pas les salaires des employés?", m’avez vous rétorqué. Je vois que vous avez fait des progrès en comptabilité (au moins pour la restauration).

      Haro sur les méchants actionnaires, répondez vous à Monsieur Tremeau qui nous a écrit un article plein de bon sens ( ne vous en déplaise). Les actionnaires risquent leurs sous en investissant dans les entreprises. Connaissez vous UNE personne qui serait capable de mettre son argent dans une entreprise sans en espérer un bénéfice? Placer son argent quelque part ne mérite-t-il pas salaire? La mode est à la participation des salariés à leur entreprise via des souscriptions au capital. Ces employés, qui achètent des actions de leur entreprises, sont aussi des actionnaires. Alors, eux aussi, vilains capitalistes profiteurs? 

    15 octobre 2009 à 18 h 34 min
  • Arès Répondre

    Je ne comprends pas cet article.

    Vous faîtes seulement l’apologie d’une certaine économie désireuse de voir de plus en plus d’actionnaires et de grands patrons au détriment des salariés.

    Or, qui fait vivre les entreprises ?

    Ce sont les salariés qui se serrent depuis plus de 2 décennies la ceinture pour subsister alors que les actionnaires sont les vautours modernes de l’économie.

    Mais, le fait de ne pas augmenter les salaires et que le "monde économique" annone constamment les mêmes inepties n’a que pour résultat de conduire les pays civilisés vers une impasse :

    1. De plus en plus de salariés sont de moins en moins motivés et n’ont d’autres buts que de devenir des chasseurs de primes (où la prime est le salaire !)

    2. Retirer de l’esprit des salariés tout intérêt pour la nation. Comment ?

    C’est très simple : En ce qui me concerne, je n’achète plus aucuns produits français. Quoique je roule français, mais je sais déjà que ma prochaine voiture sera une européenne (non française !) ou une nippone !

    De plus, les taxes ne font que s’accroître. Depuis, Hadopi, je boycotte tous les artistes au même titre que des milliers voire millions de français (mais cela ne se dit pas !) et mes CD je les achète en europe (Alllemagne, Espagne, Luxembourg) afin d’économiser les taxes Sacem et autres ainsi que la TVA. Et ne me dîtes pas qu’il faut déclarer les achats en France, cela est seulement de la littérature.

    Enfin… La taxe Carbone ou Taxe Overdose pour la plupart des gens… Alors ?

    Je lutte contre en ne faisant plus attention  en jetant mes déchets et surtout, je ne trie plus car cela en devient ridicule.

    A trop vouloir tirer sur la corde, la France court au devant de graves déconvenues avec un peuple qui a toujours montré qu’il ne se soumettait à rien.

    Plutôt que de constamment utiliser le bâton, nos dirigeants (cela ne rime pas avec intelligents !) devraient savoir qu’il est préférable d’user de la carotte.

    En conclusion : Les salaires DOIVENT augmenter, et je préfère savoir la France encore plus endettée que de savoir que l’on aide sans cesse les banksters.

    "L’habit ne fait pas le moine" Ce dicton est vrai !

    Je préfère faire confiance à un sans-papier qu’à un banquier en costard trois pièces qui mériterait seulement la corde. Mais, Sa Vie, ne mérite même pas le prix de cette trop fameuse corde.

    Je prie comme beaucoup de mes concitoyens, chaque jour un peu plus, pour que l’avenir nous amène de grands personnages comme : Desmoulins, Saint-Just, Fabre d’Eglantines, Guillotin !

    Que cela vous plaise ou non, la vérité devait être dévoilée !

    Les français sont très patients… Mais, ne pourront continués à l’être. Surtout quant on voit que l’état donne 340 milliards d’euros aux banksters (et pourtant je suis de droite !)… J’ai bien dit "donner", ce qui est le cas des sommes reçues en "cadeaux" de la part de l’Etat.

    15 octobre 2009 à 14 h 13 min
  • Jaures Répondre

    Cher Mohamed, sachez que la TVA n’est pas payée par les restaurateurs mais par les clients. Si beaucoup de bistrots ont fait faillite, ce n’est donc pas là la cause. En ne répercutant pas la baisse de la TVA, les restaurateurs ne font qu’empocher cyniquement une manne qui sera payée par l’endettement.

    15 octobre 2009 à 10 h 20 min
  • R. Ed. Répondre

    Bien sûr, en cinquante ans, les salaires ont fortement augmenté. A mon avis, par dix.

    Mais les impôts, eux, c’est par quatre qu’ils ont augmenté. Donc, nous perdons au change et pas un peu.

    Tout, absolument tout est devenu payant, même l’air que l’on respire, c’est peu dire. Enfin, c’est l’air que l’on expire qui est taxé, mais cela revient au même.

    On accuse nos automobiles (uniquement les véhicules européens, les autre ne polluent pas, puisqu’ils ne sont pas taxés) mais nous rejetons, nous et nos animaux – la vache par exemple – beaucoup plus de CO2 que nos voitures.

    Nous sommes donc taxés indirectement par nos véhicules. CQFD

    15 octobre 2009 à 9 h 09 min
  • MOHAMED Répondre

    Sans vouloir trop intervenir dans une polémique Franco / Française, donc d’avance stérile, cher Jaurès vous évoquez, je vous cite : "2,5 milliards de cadeau aux restaurateurs"…

     

    Et de COMBIEN ont ils été spolié ces 30 dernières années ?  COMBIEN de dizaines de milliards ?

     

    COMBIEN reste t’il de restaurants et de bistrots par rapport aux années soixante ? Alors que le niveau de vie a – paraît t’il – largement augmenté en France ???

    Abdel MOHAMED 

    14 octobre 2009 à 21 h 54 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour

    Il y a une chose qui est très vraie en économie, c’est la péréquation salaire/emploi, dire le contraire s’appelle de le démagogie et pratiquement tous les hommes politiques sont démagogues. Il y a beaucoup de personnes qui prennent leurs désirs pour des réalités et qui appellent cela "faire de la théorie économique" tel le magicien de CAMBRIGE qui malheureusement a été non seulement beaucoup suivi mais maintes fois dépassé…

    Curieusement, ce que la gauche ne sait pas c’est que pratiquement toutes les hausses de salaires de  ces vingt dernières années ont étés pompés par la fiscalité indolore. Vous avez dit fiscalité indolore ?

    à bientôt 

    14 octobre 2009 à 17 h 44 min
  • Jaures Répondre

    Tout d’abord, M Tremeau, si les salariés ne sont pas allé manifester, ce n’est pas parcequ’ils pensent qu’une augmentation de leur salaire mettrait en difficulté leur entreprise (comme dit la chanson "merci patron !": "Quand on pense à tout l’argent qu’aux fins de mois on vous prend, nous avons tous un peu honte d’être aussi prèt de nos comptes;"), mais que les manifestations n’aboutissent pas.

    Ensuite, il est étrange de penser que les salaires des employés mettent en difficulté les entreprises alors que les patrons du CAC 40 ont augmenté le leur de 40% en moyenne en 2007 !

    Par ailleurs, les actionnaires ne se gènent pas pour se servir. Ainsi, en 2008, alors qu’elles licenciaient à tout va et présentaient la sébile aux états, les entreprises du CAC 40 ont versé 54,2 milliards d’euros aux actionnaires, pratiquement au niveau de 2007 (57 milliards).

    Visiblement, quand il s’agit de rémunérer les patrons et les actionnaires, il n’y a pas de problèmes de compétitivité.

    De plus, les restaurateurs ont reçu 2,5 milliards de cadeaux qu’ils n’ont répercuté ni sur les additions, ni sur les salaires, ni sur les embauches. A croire qu’ils craignent que nous allions tous dans les restaurants Maltais !

    Enfin, cher M Tremeau, ne nous parlez plus du "tigre celtique" qui n’a pu mettre en oeuvre sa politique fiscale qu’avec l’apport généreux des subventions européennes, la spéculation immobilière et l’endettement des ménages. Aujourd’hui ces dizaines de milliards se sont évaporées, la richesse nationale s’est écroulée, les entreprises prennent le large et les Irlandais s’offrent à l’Union Européenne comme le chien revient à sa gamelle, affamé et éreinté, après une escapade.

    14 octobre 2009 à 14 h 54 min

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