« Aujourd’hui peut-être, ou peut-être demain »

« Aujourd’hui peut-être, ou peut-être demain »

Les contribuables auraient pu entonner hier soir le refrain de cette vieille chanson, à la sortie de leur réunion ayant pour sujet les rapports financiers de l’ETAT (donc les leurs) avec les syndicats.

Sur ce sujet, les conclusions d’une commission d’enquête parlementaire, qui avait duré 6 mois et qui exposait 400 pages de documents, faites d’interviews des ténors des organisations syndicales, resteront scellés pendant 50 ans, parce que les députés en définitive ont refusé de les voter. Le travail de ces 30 parlementaires mis aux déchets, parce que le « pouvoir » a convaincu ces députés « que, dans les trois mois qui restent à courir dans législature, nous n’aurions aucunement le temps de faire quoi que ce soit sur le sujet ».

Sans doute le pouvoir, pour l’ultime mois, leur réservait-il, d’autres tâches plus glorieuses : celles d’augmenter les impôts et les taxes des manants, sachant que pour équilibrer un budget, il ne faut surtout pas diminuer des dépenses telles que les 5,5 milliards d’euros que nous déversons dans les caisses des syndicats pour persécuter parfois les usagers.

Et si vous voulez être bercés par  l’éloquence du pouvoir, écoutez la phrase prononcée, il y a quelques jours, à Toulon par le président de la République : « Pour réduire nos déficits nous devons éliminer nos mauvaises dépenses, celles qui sont inutiles, celles que l’on peut supprimer sans diminuer la qualité du service public ».

Or, cette commission d’enquête parlementaire, sans remonter jusqu’à l’emploi, à nos frais, du chauffeur de M. Marc Blondel, ni aux déjeuners fins offerts dans des restaurants qui n’ont rien de comparable avec une cantine ou un restaurant universitaire, avait dans ses conclusions produit un certain nombre de mesures efficaces pour « éliminer nos mauvaises dépenses». Chut, taisons-nous, nous n’avons pas le droit d’en parler : « la question ne sera pas posée », réplique bien connue d’un vieux procès.

On nous assure que « ce n’est pas un enterrement mais un simple report ». Nous en acceptons l’augure. Mais que sera demain ?


Gabriel Lévy

Association des contribuables d’Aubagne

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Comments (5)

  • Anonyme Répondre

    Les avantages des syndicalistes ne sont des avantages que par le plus grand des hasards. C’est pourquoi ils n’ont rien d’avantages véritables.

    Ils sont en fait une nécessité technique indispensable, une obligation prosaïquement mécanique.

    Comme l’huile dans les engrenages, ils "fluidifient les rapports sociaux".

    Imagine-t-on une automobile rouler sans huile?

    Le syndicaliste menant une vie de privilégié nanti, ne fait que prendre du bon côté les nécessités objectives de sa fonction. Pour combattre les riches au nom de la lutte des classes, il doit les comprendre en menant la même vie qu’eux, sur tous les plans. Le syndicaliste se dévoue pour les plus démunis en risquant  le diabète, l’hypertension, l’obésité, la crise cardiaque, etc qui guette l’habitué des grands restaurants. Le syndicaliste est un sacrifié que l’on se doit de plaindre.

    15 février 2012 à 9 h 40 min
  • Daniel Répondre

    L’Etat veut empêcher le citoyen moyen de se payer une pute mais l’Etat ne se prive pas d’acheter d’autres putes qui s’appelaient il n’y a pas longtemps dans les mêmes circonstances des collabos.
     

    14 février 2012 à 21 h 43 min
  • Toni Répondre

    Le syndicaliste Mr Jaures prétend que le comité d’entreprise n’est jamais à l’abri de dérives comme ce qui s’est passé à seafrance. Ah oui là bas c’est sur que que les deux chefs syndicaux ont tremblé devant les décisions de la justice, une amende et de la prison avec sursis … Pour avoir agressé des flics, des menaces de mort et du vol en bande organisé. Même exclus de la cfdt, ils se sont bien enrichis au passage.

    Bientôt c’est simple il n’y aura plus d’industrie et de classe moyenne en France … Il n’y aura que des pauvres et une dette faramineuse à rembourser. Les ingrédients idéaux pour qu’éclatent de sérieux troubles sociaux et politiques.

    Je ne parle pas des scandales de 2007 et 2012 concernant respectivement l’affaire Denis Gauthier Sauvagnac et le rapport Perruchot. Là encore Mr le syndicaliste ce ne sont pas des faits anodins. Hmmm… Ya bon l’argent des capitalistes ???!!! Sur que le petit militant de base, il ne sait pas dans quoi il met les pieds en rejoignant les organisations syndicales Franchouillardes.

    Homere pensait boycotter le syndicaliste local, c’est ce que je vais avec une partie de mon entourage et les gens du profil de mr jaures dans la vie réel. Et à propos de la finance et de mr hollande qui est son adversaire, de même que mr la maire de saint-etienne qui fait partir toutes les entreprises … La finance représente la société civile de la communauté internationale et ce que les gens demandent … En ce sens j’attire gentilment l’attention de la gauche franchouillarde que ce qu’ils appellent la dite finance risque de toujours avoir le dèrnier mot. Les grecs et les pays du club med vont vite s’en rendre compte.

    Pour les autres, il ne faut jamais attaquer de face les organisations syndicales Françaises mais plutôt les acheter et les corrompre à coups de pots de vins … pardon d’arrangements à l’amiable eu égard aux hautes fonctions de Mr Jaures. Mr Sauvagnac avait raison sur ce point là.

    14 février 2012 à 9 h 57 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<… les 5,5 milliards d’euros que nous déversons dans les caisses des syndicats …>>
    Et combien pour le syndicaliste local?

    13 février 2012 à 17 h 06 min
  • HOMERE Répondre

    Oui Oui….Blondel je l’ai vu au restaurant avec des gonzesses se goinfrer comme un gros con avec ses paluches voyageuses…le patron,un ami à moi,m’a montré le chèque en règlement des agapes du pourri de FO ,me croirez vous ?  le chèque portait les mentions "Force Ouvrière"……

    Supprimons les syndicats voyous, profiteurs et incompétents…..et un con pétant en vaut deux….

    Jaurès au chomedu……d’urgence……mais me direz vous que va t il devenir ?  trouvez lui un emploi à sa juste valeur………métallo chez Lejaby ? plaquiste chez Areva ? bonimenteur chez Fleury Michon ?

    Non Non vous n’y êtes pas…….baratineur chez CGT……..

    13 février 2012 à 15 h 17 min

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