Pour des barrières douanières raisonnables

Pour des barrières douanières raisonnables

Voici, en un condensé à peine caricatural, ce qu’est devenue notre économie.

J’ai reçu ce texte par internet :

Jean Boudreau a commencé la journée tôt, ayant réglé son réveil-matin (fabriqué au Japon) à 6 heures.

Pendant que sa cafetière (fabriquée en Chine) filtrait son café, il s’est rasé avec son rasoir (fabriqué à Hong Kong).

Puis il s’est habillé avec sa chemise (fabriquée en Turquie), ses jeans (fabriqués en Chine) et ses chaussures (fabriquées en Corée).

Après avoir cuit son petit-déjeuner dans son nouveau poêlon (fabriqué en Inde), agrémenté de fraises (d’Espagne) et de bananes (du Costa Rica), il s’est assis, calculatrice en main (fabriquée au Mexique), pour calculer son budget de la journée.

En consultant sa montre (fabriquée à Taiwan), il a synchronisé sa radio (fabriquée en Chine), puis est monté dans sa voiture (fabriquée au Japon), pour continuer sa recherche d’emploi entre deux usines qui ferment (en France).

À la fin d’une autre journée décourageante, il décide de se verser un verre de vin (de Californie), pour accompagner ses légumes (produits en Espagne), met ses sandales (fabriquées au Brésil) et allume sa télévision (fabriquée en Indonésie). Et puis se demande pourquoi il n’arrive pas à trouver un job en France.

Commentaire personnel :

La plupart des biens de consommation courante importés du bout du monde sont vendus aussi cher aux consommateurs que s’ils avaient été fabriqués chez nous. C’est évident !
En effet, les pays « émergents » ont, aujourd’hui, le monopole de leur fabrication.

Si on remettait des barrières douanières raisonnables qui établiraient une concurrence simplement loyale, le chômage et son corollaire, les dépenses sociales accuseraient une baisse phénoménale. C’est une autre évidence.

En outre, les coûts de production bénéficieraient des économies faites sur les trajets entre le domicile et le lieu de travail beaucoup plus courts, de la baisse des accidents sur le chemin du travail et de la baisse de la pollution, car ces diverses productions peuvent se pratiquer dans des ateliers à taille humaine, disséminés sur tout le territoire.

Le résultat global de cette réappropriation serait une baisse régulière de la dette publique qui, au lieu de menacer la France d’effondrement, reviendrait à un niveau reflétant simplement des investissements utiles. Qui peut dire le contraire ?
Depuis 2008, 1 800 usines ont fermé leurs portes en France et ça continue.

À qui peut bien profiter ce drôle de système ?

La réponse est là encore évidente. Des lobbies très puissants n’ont pas eu de peine à convaincre les gouvernements des pays « dits » développés que la suppression des barrières douanières serait bénéfique à tout le monde.

Mensonge !

Cet ultralibéralisme n’enrichit qu’un petit nombre de terriens, tandis que la misère ne cesse de progresser, partout.

Hélas, certains de nos concitoyens sont complices de cette avanie. Ils se contrefichent du sort de leurs compatriotes, sauf pour s’enrichir sur leur dos.

En plus, il y a cette immigration massive qui se fait aux dépens des finances publiques déjà exsangues.

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Comments (4)

  • R. Ed. Répondre

    Le transport, parlons-en !
    Les énormes porte-conteneur tourne avec le carburant le plus pourri possible car le moins cher !
    Les pétroliers tirent souvent des bords pendant des semaines avant d’accoster, quand le brut est plus cher sur le marché.
    Un porte conteneur géant pollue autant pendant son voyage Chine- Europe de deux mois que tout ce qui roule en France pendant un an.

    Un ministre utilise deux A380 ( en même temps ) pour se déplacer, son petit cul ne supportant pas les sièges d’un avion de l’armée.
    Coût estimé, 480.000 euro
    C’est t’y pas beau, çà ?
    A ce qu’il paraît, ce sont nos impôts qui payent.

    25 décembre 2017 à 17 h 29 min
  • R. Ed. Répondre

    On les sort de leur misère due au colonialisme passé ?
    Nous avons colonisé la Chine ?

    25 décembre 2017 à 17 h 14 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    il faut bien que les intermédiaires gagnent, largement, leur vie et que les investisseurs apatrides rentabilisent leur argent

    bon d’ accord il y a le transport et le Co² que cela fait monter, mais songez aussi que vous donnez du travail à des peuples que le colonialisme a exploité par le passé et que vous les sortez de la misère !

    23 décembre 2017 à 12 h 35 min
    • L'indépendant Répondre

      Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que le libre-échangisme mondial, par la concurrence étrangère et les délocalisations d’entreprises qu’il entraîne, détruit nos emplois et notre économie. Une économie forte est une économie diversifiée et qui se progège.

      12 janvier 2018 à 13 h 48 min

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