Bilan et promesses – ou le mensonge permanent

Bilan et promesses – ou le mensonge permanent

À longueur de journée, les candidats à l’élection présidentielle nous racontent des histoires. Ce qui est, il est vrai, autorisé… et payé par le contribuable. Fort bien. Le problème, c’est que la réalité est très éloignée des boniments qu’on entend.

560 milliards d’euros ont été distribués par l’État pour le « social » au cours du quinquennat Sarkozy, a déclaré publiquement, le 2 avril, Mme Pécresse, ministre du Budget : somme faramineuse réunie grâce à des millions de feuilles d’impôt. La dette de la France, pendant ce même quinquennat, s’est accrue de 500 milliards d’euros, dont 122 pendant la seule année 2011. La gabegie de la distribution à tout va est plus que scandaleuse, qui multiplie les subventions et les allocations démagogiques de toute nature, comme, par exemple, les 534 000 euros remis à SOS Racisme ou les 602 000 euros à Terre d’asile, pour favoriser l’immigration. La France a, d’ailleurs, reçu, en 2011, 57 000 demandeurs d’asile, logés et payés (25 000 euros pour l’association des Maliens en France ; 2,7 millions pour les foyers réservés aux immigrés…).

Ces subventions, étant renouvelées chaque année, se chiffrent au total en milliards d’euros remis annuellement aux syndicats (en premier la CGT stalinienne), avec 17 000 fonctionnaires mis entièrement au service des syndicats !

L’économie française, c’est un déficit de la balance commerciale de 70 milliards d’euros, 5 millions de chômeurs (dont un million de plus pendant le quinquennat Sarkozy), les 35 heures de Mme Aubry étant l’une des causes principales de ce désastre.

Globalement, la dépense publique est de 57 % du PIB, la plus élevée des pays développés, la moyenne européenne étant à 43 %. Bref, la gouvernance de notre pays a remporté un double championnat : la fiscalité la plus lourde du monde et la dépense publique la plus importante.
Nombreux sont les Français qui en tirent les conséquences : chaque année, mille Français parmi les meilleurs s’exilent pour payer moins d’impôts. Avec la gauche au pouvoir, l’avenir de la France, c’est la prolétarisation !

Pour que la situation financière, économique, et donc sociale, s’améliore, deux conditions sont nécessaires : une baisse sensible des prélèvements obligatoires et la fin de l’État-providence (qui travaille en grande partie pour l’immigration).
Or, les candidats, en premier lieu François Hollande, nous annoncent le contraire : une hausse des impôts et maintien de l’État-providence qui, avec une fraude gigantesque, ruine le pays, envahi chaque année par quelque 200 000 nouveaux immigrés, en majorité africains et musulmans.
Les résultats de cette politique totalement opposée aux intérêts du peuple de France sont aussi clairs qu’inéluctables. La croissance ne repartira pas. Le chômage augmentera, car les entreprises (surtout les PME), étouffées par l’impôt, ont pour priorité de ne pas embaucher. Les troubles se multiplieront, aggravés par l’agression islamique et une délinquance qui s’étend désormais partout.

Aujourd’hui, en France, on ne se sent en sécurité nulle part. Les agences de notation dégraderont à nouveau la note de la France, que le FMI n’épargnera pas, pas plus que les instances de l’Union européenne, surtout si Hollande est élu avec l’aide de Mélenchon, nostalgique de la révolution bolchevique (mais qui profite depuis des années, en politicien professionnel, de confortables indemnités). Pour être élu, François Hollande devra composer avec ce politicard militant communiste. Qui disait que la France était le dernier pays communiste dans le monde occidental et qu’elle ne s’en relèverait pas ?
Mais on me dit : « Vous avez sans doute raison, mais il faut croire aux miracles. » Il y a longtemps, dans mon enfance, j’ai déjà entendu cela. C’était aussi au mois de mai… 1940 !

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Comments (4)

  • Anonyme Répondre

    Si la France – à commencer par ses citoyens les plus modestes – ne devait pas avoir autant à en souffrir, la consolation que pourrait tirer ses adversaires d’un éventuel succès de Hollande, serait la condamnation définitive de ce socialisme que ses alliances empêcheraient d’être celui de la raison s’il en était capable. Si la droite française a eu la réputation d’être la plus bête du monde, sa gauche est décidément la plus obtuse ou la plus sectaire, ce qui revient au même. Hollande y va à reculons, et il fallait précisément quelqu’un comme lui pour ne pas dire non, sachant à quelles difficultés le gagnant sera confronté, alors que lui-même n’en n’a pas la capacité, pas davantage d’ailleurs que ceux qui l’entoureraient, ainsi qu’ils l’ont largement démontré par le passé. Comme bien d’autres pays industrialisés, la France a vécu au-dessus de ses moyens depuis trop longtemps et la gauche s’entête à vouloir continuer de vivre à crédit, plutôt que de s’attaquer à une dette qu’elle a générée et qui n’a pas cessé de croître depuis les années 80, par l’effet d’une démagogie contraire au courage nécessaire, pour la maîtriser dans un premier temps puis pour la résorber ensuite. A moins de considérer comme normal, voire comme ambitieux, de s’aligner sur les pays sous-développés ou ruinés, auxquels leur indigence finit par valoir l’effacement pur et simple de leur passif, dont d’autres supportent alors le poids à leur place. L’attitude d’une Grèce socialiste et de ses représentants, exigeant de l’Europe qu’elle les exonère du remboursement de sommes colossales qu’ils avouent dans le même temps avoir dilapidées sans l’aide de quiconque, et les reproches qu’ils adressent à l’Allemagne comme à la France qui s’y refusent, est la manifestation d’un tel état d’esprit, qui a quelque chose d’indigne, comme l’est celui de chacun d’entre nous lorsqu’il refuse d’assumer les responsabilité qu’il a prises en empruntant quoi que ce soit. A moins encore que la compassion véhiculée par la pensée unique soit un sentiment tellement élevé et gratifiant, qu’il soit normal pour celui qui l’éprouve de vouloir lui-même en être un jour l’objet ? De quoi conduire les socialistes les plus éclairés à rejoindre ceux qui voteront Sarkozy. Car « Il est des victoires qui exaltent, d’autres qui abâtardissent. Des défaites qui assassinent, d’autres qui réveillent. » comme l’écrivait Saint-Exupéry (La Pléiade 1999, p. 209) au retour d’une mission il y a près de 70 ans. C’était durant cette défaite dont le pays ressent encore la honte et n’a pas fini de payer le prix, qui fut due aux mêmes que ceux qui refusent encore aujourd’hui de faire passer le combat pour la France avant leurs intérêts partisans, au nom d’idéologies qui ont pourtant fait partout la preuve qu’elles ne peuvent donner que le contraire de ce qu’elles promettent. Dénie de vérité, laxisme, mensonge, ruine, voilà les mots que susciterait cette victoire du renoncement et le cortège de calamités à en attendre. Renoncement parce que le peu que Hollande dit de son programme se réduit à l’énoncé de mesures plus démagogiques les une que les autres revenant sur des réformes durement consenties par tous parce que incontournables, et jette ainsi aux orties les efforts consentis, non par ses seuls supporters mais par tous les citoyens français.

    27 avril 2012 à 6 h 43 min
  • Oeildevraicon Répondre

    A quictius cincinnatus.

    Mais « allah » voyons !

    Non non, je vous en prie, ne me remerciez pas…

    Je suis dans la même « Merdasse » que vous.

    26 avril 2012 à 23 h 17 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    court et percutant cet article … mais c’est une voix dans le désert du politiquement correct …même les gaullistes " purs et durs " n’osent pas aborder ces problèmes sulfureux , pire on les voit se rapprocher du Front de Gauche comme aux bons vieux temps des années 1945 et malheur à qui les évoque même de la manière la plus ténue ; il est immédiatement traité de " collabo "… à qui confier la France ? Si quelqu’un peut m’apporter un réponse il aura toute mon estime et ma reconnaissance

    26 avril 2012 à 14 h 46 min
  • tiollet Répondre

    Le placement par tous les sondeurs de Mélenchon à hauteur de Marine Le Pen, pendant la campagne du premier tour, ressemble nettement plus à l’application d’une consigne qu’à une erreur. Pour une majorité de Français, même en déduisant ceux qui profitent du mensonge, la vérité, dans le choix des bulletins de vote, n’a pas été prioritaire. Or les gouvernements sont toujours aussi précisément et longtemps malhonnêtes que les citoyens leur permettent de l’être.

    26 avril 2012 à 8 h 53 min

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