Bon anniversaire l’Euro

Bon anniversaire l’Euro

Le 1er janvier, l’euro a eu 5 ans et un dix-septième État, la Slovénie, entre dans la zone euro. Tandis que des feux d’artifice, des discours politiques ronflants et de grandes manifestations populaires marquent l’entrée de la Slovénie dans l’euro-club, un silence pesant marque l’anniversaire de l’euro à Paris. Cette fantastique, cette incroyable union monétaire, que bien des spécialistes croyaient non viable, ne fait plus recette politiquement en France.

Or l’euro est devenu une monnaie de première qualité. Une monnaie qui est même en train de coiffer au poteau le dollar. De nombreuses banques centrales asiatiques vendent leurs dollars et mettent des euros à la place dans leurs réserves.

Du temps où le franc et le mark existaient, les responsables politiques français regardaient avec envie le mark qui se dévaluait peu, alors qu’ils avaient honte du franc qui perdait rapidement de sa valeur. Mais maintenant qu’un euro solide a pris la place du faible franc, ils ne sont pas contents. Ils se lamentent. Ils accusent l’euro fort de rendre les entreprises françaises non compétitives et de plonger la France dans le chômage. L’euro est devenu pour eux un ennemi qu’il faut combattre. (Il faut cependant noter que malgré l’euro fort, les entreprises allemandes sont parfaitement compétitives et le chômage régresse rapidement en Allemagne).

Ce n’est donc pas l’euro qui est le coupable. Mais on comprend qu’on ne fête pas l’anniversaire d’un méchant, accusé de tous les maux, dont on est soi-même responsable…

Les Français de leur côté n’ont pas une folle sympathie pour l’euro. Ils sont, petit à petit, devenus des déçus de l’euro.
Leurs responsables politiques leur avaient dit qu’avec l’euro, l’économie européenne repartirait, le chômage disparaîtrait et l’Europe rattraperait même les USA. Cinq ans plus tard, l’économie européenne piétine, le chômage ne régresse pas et l’économie des États-Unis progresse deux fois plus rapidement que l’économie européenne.

De plus, depuis que l’euro existe, les Français ont cru qu’il était astucieux de travailler 35 heures payées comme 39. Ils ont donc 11 % de richesses en moins à se partager. Depuis 5 ans leur niveau de vie n’a pratiquement pas augmenté, le chômage n’a pas régressé et il est de plus en plus difficile de trouver un emploi quand on est jeune. Bien des Français ont même actuellement la douloureuse impression que le niveau de vie de leurs enfants sera inférieur au leur. Tout un courant de pensée accuse l’euro d’être responsable de cette régression : la « concurrence sauvage » et « l’ultra-libéralisme » que la monnaie commune engendre sont les coupables désignés.

Enfin, avant l’euro, quand une politique inflationniste était menée, rapidement les spéculateurs indiquaient aux responsables du franc qu’il fallait cesser ou dévaluer. Ce système contraignait d’abord les responsables français à mener une politique pas trop inflationniste. La dévaluation était en effet jugée par l’opinion publique comme un échec. Ce système permettait ensuite de dévaluer, c’est-à-dire de rendre nos entreprises à nouveau compétitives et de réduire le chômage.

Avec l’euro, la spéculation contre le franc n’est plus possible. Les gouvernements français en profitent pour ne pas mettre en place des réformes difficiles à accepter, mais nécessaires pour redonner de la vigueur à notre économie. L’euro est en partie responsable de l’immobilisme de nos dirigeants. De plus, à moins de sortir de l’euro, la dévaluation n’est plus possible. Nous achetons les produits étrangers moins coûteux que les produits français. Notre balance commerciale se creuse. Et nos entreprises sont de moins en moins compétitives. Les investissements se font de plus en plus en dehors de la France. Le chômage progresse.

L’euro apparaît ainsi comme une machinerie dangereuse. Elle pousse nos dirigeants à ne pas faire les réformes indispensables. Elle retire à nos gouvernements la dévaluation, c’est-à-dire une arme efficace contre le chômage. Les Français rendent enfin l’euro responsable de leurs difficultés économiques.

Il ne faut pas changer de monnaie. Il faut changer nos dirigeants.

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Comments (13)

  • Esprit5 Répondre

    euros ou francs il y a urgence.

    nos enfants, nos familles souffrent.

    lisez ci dessous.   honte aux politiciens responsables de cela.

    http://www.forumpatriote.com/phpBB2/viewtopic.php?t=9678&postdays=0&postorder=asc&start=0 

    16 janvier 2007 à 12 h 45 min
  • Action-Réaction Répondre

    Au-delà des multitudes d’inconvénients que l’ euro procure au citoyen lambda, la plus grosse perte, à mes yeux, est symbolique. Mais les symboles ont de l’importance pour ceux qui veulent jeter un regard dans les coulisses de la politique nationale et internationale (oserais-je dire dans les loges, comme le suggérerait sas?) : le franc était le symbole de notre souveraineté nationale en matière monétaire ET de notre appartenance réelle ou supposée à cette longue lignée que l’on appelle les francs et qui ont fait la France.

    Perte de souveraineté monétaire, d’identité et de filiation donc. Vive l’homme nouveau, débarrassé de son passé et de ses racines, qui le "gênaient" tant pour devenir un consommateur mondialiste, métissé, "multiculturé", post-moderne et quasi nihiliste.    

    Voici la nouvelle étape vers la prochaine création d’une monnaie mondiale, et les américains ne seront sans doute pas loin. L’euro, selon moi, n’est qu’une étape.  

    13 janvier 2007 à 20 h 41 min
  • sas Répondre

    C’etait voulu , planifié et les conséquence prévues…..ceci dit il ne faut pas tuer l’euros , remettre le franc en route avec les leviers internes nationnaux, et conserver l’euro aux echanges internationnaux , en remplacement de l’ecu……qui etait prévu pour cela ,mais qui n’a jamais réeellement fonctionné…..les intérets du moment n’étant visiblement pas ou p)lus ceux d’aujourd hui…….mais gageons que ce sont toujours les mêmes poches qui se remplissent avidement…

    sas

    13 janvier 2007 à 12 h 49 min
  • gaius Répondre

    Je ne dis pas que l’euro est une totale bétise je dis que TOUT LE MONDE en a profité pour augmenter leur prix étant donné que  0,90 centimes d’euro  ca fait pas cher , c’est moins que 1 , mais ca fait 6 francs .

    Au début tous les consommateurs n’arrivaient pas à calculer la conversion , maintenant  ils ont oubliés le franc et tout parait moins cher car le chiffre du prix sur l’ étiquette est divisé par 6 mais les gens n’ont pas compris qu’en 5 ans , 1 franc est presque devenu 1 euro  ,  donc pouvoir d’achat  divisé  par 6  .

    L’euro est  la plus grande escroquerie  de tous les temps  , comparez les prix  d’il ya 5 ans et d’aujourd’hui et vous verrez  !!!

    12 janvier 2007 à 9 h 55 min
  • sas Répondre

    A florin……BON TEXTE….

    A jean claude……richesse extraordinaire que la nature à crée et que certains hommes ont accaparé…..n’hésitant pas pour se faire à dessiner des frontières sur mesures….koweit etc,etc,etc…

    sas qui rêve d’une purge a l’assemblée nationnale et au sénat…

    Là il y aurait relance pur ce pays agonisant qu’est la france.

    SAS

    11 janvier 2007 à 12 h 34 min
  • Marc Répondre

    Bonjour.

      Bernard Trémeau à raison, ce n’est pas l’euro le responsable de nos maux, mais notre connerie, la stupidité des Français, qui ne veulent pas se réformer ! Tant que les Français se comporteront comme un peuple d’assistés, quelle que soit la politique menée, gauche ou droite,elle sera vouée à l’échec ! Tant que les Français ne se décideront pas à élire quelqu’un voulant vraiment réformer ce pays, en le soutenant, en faisant  échec aux saloperies de syndicats, en ne se mobilisant pas dans les rues,à chaque projet de réforme, à l’appel de ces salopards qui eux ne veulent pas du changement, alors,peut être que la France se redressera, et redeviendra ce qu’elle était il y a seulement 30 ans, une puissance économique qui comptait, et qui ne connaissait qu’un taux de chômage de 3 %, mais à cette époque, on  trvaillait, on ne faisait pas 35 heures ! L’allemagne,elle l’a très bien compris,elle aussi a l’euro, mais une balance commerciale en exédant ! pas nous, nous c’est le déficit le plus élevé que nous ayons eu depuis longtemps ! Idem pour l’Irlande, mais aussi de nombreux autres pays dont la monaie est l’euro, alors accuser l’euro de tous nos maux, c’est stupide !

                                                             Marc

    10 janvier 2007 à 18 h 33 min
  • Jean-Claude Thialet Répondre

    100107 – 4-V

    FLORIN (au nom prédestiné lorsqu’il s’agit de parler "monnaie"), vour parlez d’or. Permettez-moi d’ajouter simplement à vos commentaires les quelques remarques qui suivent.

    L’euro   –  outre qu’il aura été la cause d’une inflation rampante – a surtout été le cautère sur une jambe de bois qui masque tous les vices d’une gente gouvernementale qui, depuis des lustres  – qu’elle appartienne à la gauche, ou qu’elle se prétende "de droite" – n’a su qu’introduire le loup d’une concurrence sauvage dans une bergerie peuplée d’autruches qui, pas plus que leurs gouvernants, n’ont pas voulu comprendre que l’on ne pourrait indéfiniment travailler de moins en moins, de moins en moins longtemps, et à des salaires de moins en moins compétitifs, créer de moins en moins de richesses, et demander à l’Etat ou à l’Union européenne, de plus en plus d’aides en tous genres face à une concurrence qui , elle, travaille davantage, et plus longtemps à des salaires de misère.

    L’euro, s’il crée des richesses le fait au profit exclusif des financiers et des spéculateurs (pas forcément européens), et je crains que, si comme le pense Bernard Trémeau (il n’est pas le seul !), il remplace à plus ou moins long terme le billet vert, il ne masque – comme le fait le dollar américain pour les Etats-Unis, la grande misère de pays surendettés dont les dirigeants ont pris la dangereuse habitude de tirer des chèques en blanc sur les générations futures. A la façon de joueurs qui s’imaginent toujours pouvoir se refaire élection après élection.

    Il est temps que les Européens, et particulièrement les Français, comprennent qu’ils ne doivent plus faire confiance à leur gouvernants, qu’ils ne doivent plus compter sur des aides, et qu’il est temps pour eux de prendre leur destin en main. Sans compter sur le "bouclier" de l’euro qui n’est pour les entreprises qui créent de la richesse, comme pour leurs salariés, qu’une passoire, et non un bouclier. Il est temps que les bras et les cerveaux de chez nous se remettent sérieusement à travailler et à créer selon le génie propre aux Européens. Non pas en s’épuisant à lutter contre les productions de masse (je ne pense pas seulement aux agriculteurs qui se sont laissés entraîner à vouloir produire au même prix que les plaines des Etats-Unis, du Canada, de l’Argentine ou de l’Ukraine) mais en innovant, en sortant non pas par le bas, mais par le haut.

    L’euro est peut-être bon pour acheter au meilleur prix du pétrole ou d’autres matières premières que la Nature a accordé généreusement à d’autres pays, ou à d’autres continents. Mais il ne sert pas à créer les véritables richesses, celles tirées du travail et de la créativité, pas plus qu’il n’aide à les exporter dans des pays à la monnaie moins forte, à la monnaie maintenue artificiellement à son cours le plus bas comme le sont le yuan ou le yen.

    Quel futur président aura le courage de dire aux Français cette vérité qui devrait crever les yeux ? Il en est certes un qui la crie depuis des lustres. Mais comme s’il parlait dans le désert, ou plutôt dans le vide créé sournoisement par la classe médiatico-syndicalo-politique qui vit largement de la bulle spéculative entretenue artificiellement autour de l’Union europépenne et de l’euro, ou encore de fausses valeurs, de fausses libertés.. Une bulle qui, en explosant, risque fort de réveiller les autruches qui peuplent la France.

    Je profite de ce mot pour renouveler à toutes les lectrices et lecteurs des "4-Vérités" mes voeux pour une année 27 pleine de joies, de satisfactions et de bonheurs dans tous les domaines. En souhaitant particulièrement que les prochaines échéances électorales marquent le réveil de certaines autruchues qui, ayant enfin ouvert les yeux et les oreilles, auront le courage de faire comprendre par leur bulletin de vote aux candidats des "partis gouvernementaux" (UMP, PS, UDF, Verts, P.C"F", etc.) qu’il est temps pour eux de déguerpir.

    Bien cordialement, Jean-Claude THIALET

    10 janvier 2007 à 17 h 13 min
  • jacques Répondre

    Le principal problème de l’euro est qu’il est la monnaie d’une zone non unie politiquement.
    L’euro FORCE le rééquilibrage entre pays, mais comme les pays restent indépendants, des barrières persistent et les tensions montent.
    Le Canada avait longtemps musé d’utiliser le dollar US comme monnaie commune nord-américiane. L’idée a finalement été rejettée par Paul Martin à l’époque un ministre des finances exceptionel (à qui on doit en grande partie, le redressement du Canada) (fonction antérieure: homme d’affaire réputé, comme l’était Mulroney autre grand réformateur). Raison: le dollars canadien est  un outil de rééquilibrage avec aucune autre alternative existante pouvant jouer le même rôle.

    Ce sera intéressant à suivre en Europe:
    1) Ou bien, les états s’unissent de plus en plus en terme de direction économique et politique et le réequilibrage s’effectue. Mais on voit TRES mal comment les français avec leur mentalité économique actuelle socialiste pourrait accepter des réformes en particulier dans la fonction publique et la libéralisation de l’emploi.
    2) Ou bien, les tensions générées font craquer l’Euro et la France opère avec 2 monnaies côte-à-côte: franc et euro (comme le Canada avec dollars canadien pour l’intérieur et dollar us pour commerce extérieur). Cela permettrait une dévaluation qui entrainerait ipso facto une redistribution des richesses de la fonction publique vs le privé sans aucune négociation difficile nécessaire avec les syndicats et sans même que les fonctionaires s’aperçoivent de quoi que ce soit puisqu’il croiront que la dévaluation affecte "tout le monde également", ce qui (pour quiconque n’est pas inculte en économie) est clairement un beau leurre.

    Il reste que l’Euro représente un ATOUT SPECTACULAIRE pour l’Europe s’il réussit à s’imposer comme monnaie internationalle. Le dollars est en grande partie la raison pour laquelle les USA peuvent survivre à leurs récents déficits calamiteux

    Voici l’explication économique: une fortune considérable est considérée par ce qu’on appelle le "float" c’est-à-dire tous ces dollars qui restent dormant dans des coffres-forts dans les  autres pays sans être immédiatement ou dans un avenir proche et même lointain utilisé. Lorsqu’un pays émet trop de monnaie, il en résulte de l’inflation. Mais si cette monnaie dort dans les coffres-forts et les poches de d’autres pays ou est utilisée simplement comme monnaie d’échange locale, alors aucune inflation pour les américains. De facto, les USA peuvent (en proportion du FLOAT) créer une richesse pour eux, ex nihilo. C’est une sorte de taxe mondiale invisible.

    L’europe pourrait (et commence) à faire la même chose.

    Une véritable guerre des monnaies en perspective avec comme issue probable la poire coupée en deux.

    10 janvier 2007 à 14 h 53 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour L’euro est une machine à fabriquer du chômage, une de plus, les américains plus rigoureux en matière de droit de l’homme ont fait du dollar, une machine à créer de la richesse et des emplois. La monnaie, c’est comme la langue des hommes la meilleure et la pire des choses tout dépend de l’usage qu’on en fait. à bientôt

    10 janvier 2007 à 13 h 15 min
  • Zermikus Répondre

    D’accord avec ce commentaire !
    Je suis allé en Italie : les italiens trouvent que l’euro a fait augmenter les prix et donc diminué leur pouvoir d’achat, je suis allé en Grèce, j’ai entendu le même raisonnement….
    Mais l’auteur à aussi raison : les pays européens ont le même euro, ils ont aussi les mêmes clones politiques….
    Hélas, une Tatcher française reste à inventer….

    10 janvier 2007 à 11 h 10 min
  • Zermikus Répondre

    D’accord avec ce commentaire !
    Je suis allé en Italie : les italiens trouvent que l’euro a fait augmenter les prix et donc diminué leur pouvoir d’achat, je suis allé en Grèce, j’ai entendu le même raisonnement….
    Mais l’auteur à aussi raison : les pays européens ont le même euro, ils ont aussi les mêmes clones politiques….
    Hélas, une Tatcher française reste à inventer….

    10 janvier 2007 à 11 h 10 min
  • gaius Répondre

    L’euro depuis 5 ans = 30 % de hausse des prix (voir plus) = l’escroquerie du siècle

    On nous avait juré promis que les prix n’augmenteraient pas , les prix ont explosé d’une "manière bestiale" dixit le ministre italien de l’économie .

    A mort l’euro !!!!

    10 janvier 2007 à 11 h 08 min
  • Florin Répondre

    Une chose dont on ne parle presque jamais, lorsque l’on évoque l’euro : cette monnaie commune est un formidable outil de transfert de déficit public, des imprévoyants et dépensiers (France et Allemagne) vers les petits pays à déficit zéro (Finlande, Autriche …). On "mutualise" les effets de la mauvaise gestion, on écrase ceux qui gèrent bien leur économie, tout comme si votre voisin de palier vous obligerait à lui payer à boire … Et lorsque le poivrot est dix fois plus gros que vous, et dix fois plus assoiffé,  alors  peut-être que vous  avez  tout  intérêt  à déménager  …

    Mais le problème de l’euro et des décisionnaires apatrides (Commission de Bruxelles , Trichet, …) est  assez simple  à régler.  Les patriotes au pouvoir vont résilier  leur bail par lettre simple, même pas expédiée, mais probablement lue  aux  infos de 20h…
    Rapatrier le pouvoir à Paris, rétablir la souveraineté nationale – voilà des choses à faire dans les 100 premiers jours.

    Tout est possible. Pas loin d’ici il y a des peuples fiers, qui ont su dire NON à ce machin broyeur des pays et des identités : la Norvège, la Suisse, le Danemark, l’Angleterre …

    Pourquoi pas NOUS ? à quand, notre tour ?

    Je rêve d’une Margaret Thatcher, qui écraserait nos ennemis sous les bombes, si besoin, et qui tiendrait tête à toute l’Europe, lorsqu’il s’agit de défendre son pays et son peuple.

    Au lieu de quoi, nous avons droit au supermenteur, à la ballerine-girouette maigrichonne et à l’avocat (du diable) de Neuilly … Prêts à tout et ne reculant devant rien. Pas pour servir. Pour SE servir. Il suffit d’allumer la téloche pour voir se déverser un torrent de mensonges et de démagogie à deux kopecks.

    Combien de temps ça va durer ? Jusqu’où va-t-on descendre ???

    10 janvier 2007 à 0 h 55 min

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